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des Lingons qui sont extrêmes par rapport aux Eduens et c'est là son erreur, car il faut considérer celles qui le sont par rapport aux Séquanais. Pour celui qui voit le pays des Lingons dans la carte du diocèse de Dijon, et l'on est bien forcé de l'y voir, il est infiniment vraisemblable que les extremi fines de César sont à l'un des points où les districts ecclésiastiques de Dijon ou de Mirebeau touchent le diocèse de Besançon; mais là nous sommes en Séquanie, nous sommes sur la Saône, l'Ognon ou le Doubs, à une marche d'Alaise, et Alise est à vingt-cinq lieues en arrière. Pleins de confiance

en eux-mêmes les Gaulois se flattent encore d'anéantir César, de l'empêcher du moins de sortir de la Gaule (1), et ils se portent en avant dans la Séquanie, à Alaise, pour lui barrer le passage. Alise, d'ailleurs, est dans le pays des Eduens; or toutes les fois que César parle du siége d'Alesia, c'est en faisant entendre que cette ville n'était pas chez les Eduens (voy. chap. 76, 77, 90), et lorsqu'il est enfin entré dans Alésia qui a succombé, il la quitte, dit-il,

d'autres lieux (1) qui furent illustrés pendant les guerres de la conquête et dont aujourd'hui on ignore l'emplacement ! HENRI BORDier.

DE LA CONGÉLATION DE LA MER NOIRE.

Un savant russe, M. P. de Tchihatcheff, qui a fait depuis plusieurs années les communications les plus intéressantes à l'Académie des sciences, a publié récemment le second volume de sa description de l'Asie-Mineure où il a voyagé fort longtemps (2). Nous trouvons au chapitre II les notions suivantes sur les causes de la congélation de la mer Noire:

<< Parmi les causes qui déterminent dans le bassin de la mer Noire les phénomènes de congélation, en apparence si contradictoires avec sa latitude, on peut compter les faits suivants (3):

» 10 L'exposition de la mer Noire à l'influence directe des vents qui lui arrivent du pôle arctique, sans avoir subi sur leur passage

pour se rendre dans le pays des Eduens, in presque aucune modification atténuante, puisd'une manière non interromEduos proficiscitur. Aurait-on pu dire plus clairement que l'Alesia Mandubiorum n'est pas l'Alesia Eduorum?

Ces considérations nous portent, jusqu'à présent du moins, à croire que le système de

M. Delacroix est celui de la vérité. Un seul mot

pue les plaines neigeuses de la Russie.

» 2° L'absence, ou du moins la faible action sur cette mer, des courants de la Méditerranée, action qui eût été d'autant plus sensible que, selon l'amiral Smyth, l'eau de la Méditerranée possède une température notablement supé

rieure à celle de la mer Noire et même de

l'Atlantique. Or, on sait combien l'influence

encore. Les partisans d'Alise triomphent de ce que cette cité a conservé de magnifiques débris attestant son antique splendeur. C'est un argument qu'il faut abandonner. La politique romaine aimait à laisser s'effacer dans l'oubli les lieux qui auraient pu rappeler aux Gaulois leur nationalité. A grand'peine trouve-t-on encore dans les montagnes d'Alaise quelques chéologique de cette contrée. Deuxième partie : Climatologie

traces des temps anciens; mais combien

(1) Galliâ excedere, Cæs. VII, 66. On a beau dire que Vercingétorix exagérait; c'est César qui tient la plume. Or ces deux mots sont frappants de vérité si les Romains évacuent la Gaule et tendent vers le Jura; ils forment un contre sens si César passe des Lingons chez les Eduens.

(1) Noviodunum Suessionum, Cæs., II, 12; Aduatucorum oppidum, II, 29; Uxellodunum, VIII, 32-44, et tant d'autres.

(2) Asie mineure, description physique, statistique et ar

et zoologie. Paris, Gide et Baudry, gr. in-8 de 842 pages avec planches.

(3) Au nombre de ces causes ne doit point figurer un fait que l'on a allégué quelquefois, c'est-à-dire le peu de profondeur de la mer Noire. Cette profondeur est loin d'être aussi insignifiante qu'on paraît le croire, car l'amiral Smyth nous apprend (The Mediter., p. 76) qu'il n'a pas pu atteindre le fond avec la sonde à 150 fathoms ou 273 mètres.

de courants doués d'une température élevée peut modifier le climat de contrées entières, puisque c'est grâce à l'action du Gulf stream que certains parages du littoral de la Suède, comme Drontheim (lat. 63° 25) et Fronsoë (lat. 69° 38), sont bien plus rarement exposés à la congélation que plusieurs points de la côte septentrionale de la mer Noire, situés comme Odessa (lat. 49° 29 et Kherson (lat. 46° 38) à plus de 20° de latitude au sud du littoral scandinave.

» 3o Le degré peu considérable de salure de l'eau de la mer Noire, phénomène en grande partie produit par l'énorme volume d'eau douce qu'y versent les fleuves; d'après le calcul de l'amiral Smyth, le Pont-Euxin à lui seul absorbe un volume d'eau douce équivalant au tiers de celui que fournissent ensemble tous les cours d'eau de l'Europe. Or, il résulte des travaux de plusieurs physiciens, et entre autres de ceux de M. Ure, que la quantité plus ou moins considérable de chlorure de sodium contenue dans l'eau de mer, détermine d'énormes différences dans les températures auxquelles cette eau peut se congeler. >>

UN AUTOGRAPHE DE GÉRARD DE NERVAL.

Voici un tout petit autographe que nous donnons uniquement parce qu'il nous semble assez caractéristique des mœurs de celui qui l'a signé.

Il est adressé au docteur A.

Mon cher ami,

Ne t'inquiète pas si j'ai découché, c'est la faute à Théo. Il était passé minuit quand nous sommes sortis de chez un de ses amis où il m'avait invité à dîner, de sorte que, ne voulant pas réveiller ta portière, je suis allé coucher à l'hôtel. Aujourd'hui, je dîne en ville et je ne sais pas encore si je pourrai rentrer, mais je le pense bien. Ton affreux ami,

GÉRARD. Cette lettre est datée par le timbre de la poste du 28 avril 1849.

On prépare, à ce qu'il paraît, une édition des lettres de Gérard de Nerval : nous désirons vi

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Tout le monde connaît l'un des plus charmants proverbes de M. A. de Musset: Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. L'auteur serait fort étonné d'apprendre qu'il n'est pas le premier à avoir mis une petite comédie sous ce titre. En effet, dans le Recueil général des Proverbes dramatiques, tant imprimés que manuscrits, en prose et en vers, Londres, 1785, in-18, on lit au tome XII une pièce anonyme intitulée : Il faut qu'une porte reste ouverte ou fermée, ou l'âne dans le potager. Inutile de dire que les deux pièces n'ont, du reste, lument rien de commun ni pour le fonds ni pour la forme.

QUESTIONS ET RÉPONSES.

abso

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BULLETIN DES VENTES.

La saison des ventes approche: déjà quelques catalogues ont fait leur apparition; ils seront d'autant mieux accueillis qu'ils paraissent être moins nombreux. Jusqu'à présent, en effet, on n'annonce pour l'hiver aucune de ces ventes qui, longtemps d'avance, préoccupent les bibliophiles. A défaut de ces belles collections formées par des amateurs patients et délicats et qui viennent chaque hiver se disperser sous le feu des enchères, il faudra se contenter de saisir au passage les livres précieux offerts par le hasard.

jours de novembre, maison Silvestre, la vente d'une bibliothèque composée de 1,175 articles (Delion, libraire).

2° Pour le 17, à Lyon, la vente de la bibliothèque sinon belle au moins très-nombreuse (1,570 articles catalogués) de M. J.-V. de SaintBonnet, archiviste du département du Rhône (libraires A. Brun, à Lyon; Durand et Aubry, à Paris).

3° Pour le 10, à Cologne, chez M. Heberlé, la vente de la bibliothèque de M. de Lassaulx (4,200 numéros).

4° Enfin, le 4, à Bruxelles, a commencé une vente dans laquelle figurent plusieurs ouvrages importants (librairie Heussner).

NÉCROLOGIE.

C'est bien le hasard qui a présidé à la réunion des livres dont la vente commencera le 10 novembre à la salle Silvestre, sous la direction de M. Tross. Le catalogue le dit lui-même : ce qu'on trouvera là, ce sont les livres choisis dans de petites collections envoyées à cet établissement pendant l'été, joints aux ouvrages recueillis dans plusieurs voyages à l'étranger. Partant, point de série complète, point de véritable collection, mais un nombre considérable de livres extrêmement précieux dans tous les genres. Il suffira de citer un Psautier de Mayence, 1515, édition de J. Schoeffer, in-tration de la périodicité de la comète de Brorsen.

connue (n° 6); le livre de prières de CharlesQuint, manuscrit sur vélin avec 32 belles mi. niatures (n° 41); un beau manuscrit sur vélin du célèbre Jarry (no 42); un livre de prières, manuscrit sur vélin avec 12 dessins à la plume signés de Jean Wierix (no 43); l'œuvre complet de Watteau en grand papier (no 559), composé de 617 pièces. Tiré à cent exemplaires, dont la plupart ont été détaillés par les marchands d'estampes, cet œuvre est devenu introuvable. Des planches séparées ont dépassé le prix de 120 francs; qu'on juge de la valeur d'un bel exemplaire complet!

Le même libraire distribue un catalogue d'ouvrages relatifs à l'histoire naturelle. Vente le 27 novembre.

On annonce encore: 1° pour les premiers

Sont morts dans le mois d'octobre: Brown, auteur de la Vie de sir Humphrey Davy: Vincent Pianciani, économiste italien. — Krafft, peintre d'histoire et directeur de la galerie du Belvédère, à Vienne. Th. Chassériau, peintre d'histoire. — Tollens, poëte hollandais. — Goujon, astronome de l'Observatoire de Paris, à l'âge de trente-trois ans. Outre des travaux remarquables sur l'astronomie et le magnétisme terrestre, on lui doit la découverte d'une comète et la démons

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE.

Racine, œuvres choisies, édition épurée.
Paris, Lehuby, in-8.

Pendant que de tous côtés on s'occupe avec ardeur de reviser et d'annoter soigneusement le texte de nos grands écrivains, il y a certains éditeurs qui se sont donné la tâche pieuse de l'épurer, mais à un autre point de vue. Il y a quelques années nous avons déjà eu l'occasion de parler, dans l'Athenæum français, d'une édition de Molière arrangée pour la jeunesse. Nous avons aujourd'hui sous les yeux un Racine où l'éditeur a déployé un goût, un tact et une habileté que nous devons encore signaler.

En tête se trouve un court avertissement où

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l'épurateur déclare que sa conscience est parfaitement tranquille, car il croit « malgré quelques suppressions, offrir à la jeunesse Racine dans tout ce qu'il a de beau et de vraiment admirable. » Or, sans parler des nombreuses, étranges et maladroites coupures faites dans les autres pièces, il ne nous donne que des fragments de Bajazet et de Mithridate, et Phèdre n'est représentée que par l'ennuyeux récit de Théramène, ce qui ne l'empêche pas de dire que Racine « ne lui reprocherait de manquer à sa mémoire et qu'il pense faire ce que le grand poëte peut-être ferait aujourd'hui, si, par supposition, il revenait parmi nous. " L'épurateur ne s'est pas contenté de retrancher, il a aussi corrigé. Tantôt il met sa générosité pour ce généreux amant. (Alexandre, acte III, sc. I.)

pas

Ailleurs ces deux vers de la même pièce :
Aimez et possédez l'avantage charmant

De voir toute la terre adorer votre amant,

sont transformés ainsi,

Aimez et possédez l'avantage si doux

De voir toute la terre adorer votre époux.

Or la reine Cléofile fut, suivant l'histoire, la concubine et non l'épouse d'Alexandre.

Dans les Plaideurs on lit:

Monsieur, je suis le fils de votre apothicaire.

Le premier a été publié pour la première fois en 1841, mais de nombreuses additions ont été faites par l'auteur; en voici quelques-unes que nous prenons au hasard, et où l'on retrouve toute la netteté de sa vigoureuse intelligence :

-Je vois dans la génération nouvelle deux choses qui m'étonnent par leur union. Elle ne trouve nulle part d'obscurités qui l'embarrassent, de raisons assez fortes pour suspendre son jugement; elle décide sur tout, elle sait tout, et en même

temps elle ne croit à rien.

-Défiez-vous des lueurs fausses que le jour projette sur les pensées et forcez votre conscience à écouter les voix de la nuit.

idées, habite un désert peuplé de fantômes. Celui qui, retiré en soi, y vit avec ses seules

-Il y a différents moyens de tuer le bon sens; le plus sûr est de le noyer dans des flots de paroles. -On ne trouve jamais l'expression d'un sentiment que l'on n'a pas : lesprit grimace et le style aussi.

-O inertie du vieil âge, faiblesse terrible! Étendez une gaze sur un mort, et demandez-lui de la soulever. Ce n'est rien, la plus légère brise de printemps en se jouant l'enlèvera: sur le mort elle pèse comme une dalle de marbre.

-Il ne faut jamais demander: ce livre vous a-t-il

Jusqu'à cette pauvre Esther qui n'a point été plu? mais, y a-t-il dans ce livre quelque chose qui

épargnée et à qui on fait dire

Lorsque le roi, contre elle irrité sans retour, La chassa de son trône ainsi que de sa cour. N'oublions pas de recommander aussi à nos lecteurs la notice où, entre autres erreurs, se trouve répétée cette vieille fable de Racine mourant de chagrin d'une prétendue disgrâce, et où on lit cette phrase remarquable à propos des Frères ennemis et d'Alexandre :« Racine, quoique élevé dans les maximes sévères de Port-Royal, et portant l'habit ecclésiastique, n'en travaillait pas moins au profit des histrions! »

Œuvres posthumes de F. Lamennais, publiées suivant le vœu de l'auteur, par M. E. D. Forgues. Paris, Paulin et Lechevalier, 1856, in-8.

Les écrits que contient ce nouveau volume sont au nombre de trois. Discussions critiques et pensées diverses; sur la vieillesse; du procès d'avril.

vous ait plu? Aucun livre ne plaît à tout le monde, et les meilleurs plaisent à chacun par des côtés différents.

-Rien de dangereux comme de laisser le crime pourrir dans les consciences; c'est pourquoi le principe de la confession est bon. L'homme se confesse naturellement. Il est soulagé quand il a dit sa faute. L'air qu'intérieurement l'âme respire a besoin d'être renouvelé.

-Il y a une manière basse de sentir et de penser qui déconcerte les esprits habitués à vivre dans une autre sphère. Arrêtés tout court, ils ressemblent à des hommes transportés soudain dans un pays dont ils ignorent la langue.

-La délicatesse en affaires est le point d'honneur de la probité. Ne pensez pas qu'elles puissent étre séparées longtemps. Quand la première s'en va, l'autre se lève pour la suivre.

-Dites à une jeune fille, si jeune qu'elle soit : ma belle petite, plutôt que: ma bonne petite; le contraire à un garçon.

-La femme est un papillon léger, gracieux, bril- | Fargues, aux démêlés de Bartet avec le duc de lant, à qui des escarbots philosophes ont proposé de se faire chenille.

-11 est bon que les peuples commencent dans l'ignorance et dans l'illusion les choses grandes qu'ils sont, je dirai presque condamnés à accomplir. S'ils savaient ce qu'elles leur doivent coûter, le courage leur manquerait, la postérité serait privée des biens que lui destine la Providence, et, le progrès s'arrêtant, le genre humain mourrait comme la plante, qui sèche bientôt si elle cesse de se développer.

Nous reviendrons prochainement sur l'écrit relatif à la Vieillesse, et qui est une âpre réponse au traité de Cicéron.

Nouvelle biographie générale, publiée par MM. Firmin-Didot frères, sous la direction de M. le docteur Hofer. Tome XVII. Paris, 1856,

in-8.

Le volume commence avec la lettre F qu'il ne contient pas tout entière, car il s'arrête à Floris. Outre d'importants articles (Farel, Faust, Fénelon, Fléchier, Fernel, les Ferdinand, etc.), nous avons à y signaler des notices sur des personnages oubliés dans la plupart des autres biographies. Tels sont entre autres ceux qui sont consacrés à des Portugais, par M. Ferdinand Denis; à des artistes italiens (Ferrari, Ferreti, Fano, Ferrucci, etc.); à divers compositeurs, par M. DenneBaron, et même à des princes comme les Florent, comtes de Hollande.

Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon, collationnés sur le manuscrit original par M. CHÉRUEL et précédés d'une notice par M. SAINTE-BEUVE. Paris, Hachette, t. V, VI et VII, in-8.

Cette excellente édition où l'on trouve pour la première fois le vrai texte de Saint-Simon, avance rapidement. Les notes placées à la fin des trois volumes que nous annonçons ne sont pas très-nombreuses, il est vrai, mais elles sont fort intéressantes, et le savant éditeur s'est heureusement servi des manuscrits de d'Ormesson et de la famille de Noailles, pour réfuter ou compléter les récits de Saint-Simon. Nous citerons entre autres les observations relatives à la condamnation de

Candale, à l'aventure de Jarzé avec Anne d'Autriche, à l'état de l'Espagne en 1709 et à l'arrestation de Flotte et de Renaut.

Gedichte der Troubadours, etc. (Poésies des Troubadours en langue provençale, publiées pour la première fois et fidèlement d'après les manuscrits, avec des remarques critiques), par le docteur C. A. F. MAHN. Premier volume, livraisons 1 à 5. Berlin, Dümmler; Paris, Klincksieck, 1856, 240 pages in-12.

La publication de M. Mahn prouve avec quelle ardeur les Allemands s'occupent de nos anciens auteurs. Il ne contient pas moins de soixante-sept poëtes, sans parler de nombreuses pièces anonymes. Mais le savant éditeur a eu la plus singulière idée du monde et qu'il fera difficilement adopter de ce côté-ci du Rhin. Il s'est avisé, sans doute pour reproduire plus fidèlement les manuscrits, de transcrire les poésies comme si c'était de la prose. Chaque vers n'est séparé des précédents que par un point; il n'y a ni alinéa ni virgule. On ne distingue les strophes que par la majuscule initiale du premier mot. Passe encore pour les pièces assez courtes. Mais comment M. le docteur Mahn a-t-il pu se résoudre à nous donner ainsi le Bréviaire d'amour, d'Eymengaud de Béziers, et le poëme de Gérard de Roussillon? L'un occupe 37 pages, l'autre 25, à 57 lignes extrêmement serrées, sans qu'il y ait un seul alinéa, un seul repos pour l'œil du lecteur. Notez bien que les textes sont en eux-mêmes assez difficiles pour avoir besoin de toute la clarté typographique imaginable. C'est un système fort économique, sans doute, mais auquel, je crois, on se

fera difficilement.

Le volume est terminé par 8 pages de notes, qui ne se rapportent qu'aux neuf premières pages du volume. Nous attendrons donc les prochaines livraisons pour en reparler plus longuement.

Bulletin de la société archéologique de Sens. Années 1853-1854. Sens, Duchemin, 1854-1856, 2 vol. in-8.

Ce Bulletin témoigne du zèle et en même temps du bon esprit qui anime la société archéologique de Sens, car les auteurs des mémoires

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