Page images
PDF
EPUB

à la France, nos lecteurs en verraient de belles. M. Capefigue et M. de Lamartine, telles sont les deux autorités continuellement citées à la marge; les faits que l'écrivain anglais emprunte à l'auteur des Méditations poétiques prennent un nouveau caractère d'inexactitude sous sa plume, et marqueront la History of Europe parmi les compilations les plus oiseuses qui aient paru depuis longtemps.

Voici un livre de voyages (1); quid novi? Lorsqu'un homme a servi tour à tour dans la mer du Sud et au pôle Arctique, lorsqu'il a eu l'honneur de faire le coup de feu avec des Siamois, et d'improviser le fameux radeau qui contribua au succès de l'expédition de Kertch, on est fondé à croire qu'un expéditionnaire de ce genre aura des choses intéressantes à nous raconter. Et, en effet, le capitaine Osborn est fort amusant, et le journal de son voyage est écrit avec tant de verve que nous n'hésiterions pas à en défendre la lecture aux jeunes gens qui veulent devenir marins en dépit de l'autorité paternelle. Lisez Quedah, et, tout épicier que vous puissiez être, je vous défie, mille sabords! de ne pas avoir une velléité d'écumer les

[blocks in formation]

M. Montanelli, le traducteur de la Médée, a lu, dans le salon de M. Mohl, le 18 mars, sa tragédie de Camma, qui doit avoir pour principal interprète au Théâtre-Italien de Paris, M" Adélaïde Ristori. Cette pièce est en trois actes : le sujet est pris dans les œuvres morales de Plutarque, au chapitre de la vertu des femmes. Le lieu de la scène est en Galatie, au temps de la conquête de cette province par les Romains.

Un des auditeurs veut bien nous résumer ainsi l'impression que cette lecture a produite. L'œuvre

(1) Quedah, etc., by Captain Sherard Osborn. 1 vol. Longman.

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small]

Mardi dernier, M. Émile Augier a été élu membre de l'Académie française, en remplacement de M. le comte de Salvandy. Le nombre des votants était de 37. M. Augier a obtenu 19 voix contre 18 données à son honorable concurrent, M. Victor de Laprade.

QUESTIONS ET RÉPONSES.

Il existe à Troyes (Aube) une rue du petit Credo, appelée aussi, dans les anciens titres, rue du grand Credo. Au moyen âge, elle se trouvait visà-vis de l'auditoire du prévôt et servait de marché pour les denrées.

A Reims et en d'autres villes il y a également des rues ou places du petit et du grand Credo.

Enfin on trouve dans le journal d'un Bourgeois de Paris sous Francois Ier, publié en 1854 par la Société de l'histoire de France (p. 13), le récit d'une farce dont la moralité « contenoit des seigneurs qui portoient le drap d'or à credo et emportoient leurs terres sur leurs épaules. »

collection de livres, de manuscrits et d'autographes, provenant de la bibliothèque de M. A. S***T.

La plupart des articles qui composent le catalogne (1) appartenaient à une collection spéciale entreprise dans le but de rassembler des documents de toute nature relatifs à la Touraine. Aussi y trouve-t-on un choix précieux d'auteurs de cette province et de livres qui y ont été imprimés, sans compter une foule d'autres ouvrages, tels que livres à figures, Elzeviers, poëtes français, etc., dont

On demande quels peuvent être le sens et l'éty- la condition est fort belle, car ils proviennent en grande mologie de cette dénomination.

Monsieur le Directeur,

Permettez-moi de faire appel à vos lecteurs au sujet d'un renseignement intéressant pour l'histoire littéraire et que je cherche vainement depuis plusieurs mois.

Il s'agit de la fameuse pièce inédite de Benserade, intitulée Portrait des académiciens vivants. La plupart des historiens critiques du XVII® siècle et du siècle suivant (Niceron, le P. Lelong, t. 2) ont mentionné cette pièce. D'Olivet qui l'avait entendu lire dans une compagnie, en signale un exemplaire à la Bibliothèque du roi. Mais ni dans cet établissement ni ailleurs, pas plus à la bibliothèque de l'Institut que parmi les papiers de Conrart à l'Arsenal, je n'ai pu en trouver traces. La pièce, selon d'Olivet (p. 255), avait cent quatre-vingt-seize vers, et commençait ainsi :

De ce corps célèbre et rare
Louis le Grand se déclare
Le protecteur et le soutien;
Et l'on peut mettre à la marge
Que tous les rois voudroient bien
Qu'il s'en tînt à cette charge.

Peut-être, monsieur le directeur, la publicité de la Correspondance littéraire nous rendra-t-elle quelque lumière sur ce sujet. Il doit exister encore quelques copies de cette pièce qui a longtemps circulé manuscrite.

Recevez, monsieur le directeur, l'assurance de ma parfaite considération.

CH. ASSELINEAU.

BULLETIN DES VENTES.

Le 23 avril prochain commencera, à la maison Sylvestre, rue des Bons-Enfants, la vente d'une importante

partie de collecteurs célèbres: Charles Nodier, Cailhava, Aimé-Martin, prince d'Essling, Coste, etc. Nous citerons entre autres un exemplaire grand papier de la Bible dite de Richelieu, le livre des Psaumes, trad. par l'abbé de Marolles, exemplaire d'Anne d'Autriche; les Iliades d'Homère, translat. par Sainxons, 1530, goth.; le Vergier d'honneur, in-fol. goth.; Ronsard, 1567, 6 vol. in-4; Contes de la Fontaine, 1685; Recueil des histoires troyennes, par Raoul Lefèvre, 1490, in-fol.; de rares et précieuses éditions originales de Gargantua et de Pantagruel; un des deux exemplaires sur vélin du la Fontaine publié par Lefèvre en 1814; divers ouvrages fort rares sur Marie-Stuart ; le Traité de paix fait à Senlis entre Charles VIII et Maximilien, in-4 goth., etc., etc.; les Epistolæ d'Hildebert, archevêque de Tours, ms. du XIIe siècle ; des Heures et des livres de prières du xv siècle; une centaine de quittances autographes d'artistes, du XIVe siècle au XVIIIe; des lettres patentes et mandements de rois, princes, seigneurs, etc., depuis le XIV" siècle; de nombreuses chartes, bulles, etc., relatives à diverses provinces de France; des pièces relatives à la domination anglaise au xv siècle, etc. Enfin les autographes, classés sous 85 numéros, offrent des lettres du duc et de la duchesse d'Aiguillon, de George d'Amboise, d'Artus III, de Semblançay, de divers membres de la famille d'Argenson, de Jean de Beuil, du cardinal Briçonnet, de Charles VII et Charles VIII, de Louis Ier de Condé, de Gabrielle d'Estrées, Laubardemont, Me de la Vallière, Louis XII, Louis XVIII, le duc de Luynes, Rapin, Richelieu, etc.

En voilà plus qu'il n'en faut pour piquer la curiosité des

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

France a publié le texte et la traduction de l'Histoire ecclésiastique de France de Grégoire de Tours. Aujourd'hui elle a le bon esprit de compléter son entreprise en publiant les autres ouvrages beaucoup moins importants, il est vrai, mais encore précieux du célèbre historien. C'est un véritable service qu'elle rend à l'histoire du moyen âge; car ces opuscules ne se trouvaient réunis que dans l'édition donnée au XVIIe siècle, par Dom Ruinart, et qui est devenue fort rare et fort chère. La publication formera 4 volumes. L'éditeur et traducteur a réservé pour le dernier volume, et il a eu raison, l'introduction critique qui doit accompagner sa publication. Mais il nous a donné un avant-goût de l'intérêt qu'elle présentera, par un travail qu'il a placé en tête et qu'il a intitulé: Note relative aux travaux de Dom Ruinart sur les œuvres de Grégoire de Tours. C'est une traduction d'une partie de la préface du savant bénédictin, et qui complète de la manière la plus heureuse l'introduction des traducteurs de l'Histoire ecclésiastique, MM. Guadet et Taranne.

mon avis. Il me semble qu'en littérature, comme partout, l'homme le plus grand est celui qui se montre le plus complet, et que le génie, pris absolument, ne consiste pas dans l'exagération d'une faculté, mais dans l'équilibre de toutes.

Pourquoi ne pas réunir les idées et la couleur, le style et la réalité, l'idéal et la vérité, la composition et l'éclat, l'intérêt et la poésie? Ah! c'est plus difficile assurément, mais cette difficulté ne doit pas rebuter les écrivains de courage et de conscience. M. Maxime du Camp, dans ses Six Aventures, nous prouve qu'on peut l'aborder et la surmonter.

Il passe maintenant dans l'air des idées généreuses qui touchent à la religion, à la philosophie, à la politique, à la science, à tout. De ces idées, que je ne peux développer dans ce bulletin trèscourt, M. Maxime du Camp a dégagé toute une morale humaine et poétique dont il inspire ses personnages, et d'où il fait sortir leurs épreuves, leurs passions et leurs douleurs. C'est en général dans l'Orient qu'il fait vivre ces hommes, à la fois naître, sur les bords du Gange, un René qu'il apinventés et possibles, singuliers et vrais. Il fait pelle Tagahor; il remplit le nubien Arbagi de passions inconnues dans notre littérature de lorettes et de brelandiers, mais chaudes et violentes comme le vent du désert; ou bien il dépayse le reïs Ibrahim, dans un salon de Paris, et nous raconte l'histoire douloureuse qui va se passer entre le batelier du Nil et une comtesse parisienne, ou encore, dans les Trois Vieillards de pierre, il rend à la terre où elle est née la poétique doctrine du salut par la foi, le travail et l'amour. Voilà donc quatre aventures orientales : les deux autres, et ce ne sont pas les moins bonnes, se passent entre Européens: elles s'intitulent la Double Aumône et l'Ame erMAXIME DU CAMP. Les Six Aventures. Grand rante la dernière, surtout, est d'une fantaisie in-18 de 350 pages. Paris, Librairie nou- pleine de charme, et d'une émotion sincère qui velle, 1857.

Le volume, terminé par un appendice plein de faits curieux, ne contient que les deux premiers livres intitulés: De la gloire des bienheureux martyrs, De la passion, de la vertu et de la gloire de Saint-Julien, martyr. Le premier contient 107 chapitres et le second 50. Le texte en a été soigneusement revu et corrigé. Quant à la traduction, nous nous bornerons à dire que, malgré les difficultés que présentait le latin parfois si barbare de Grégoire de Tours, M. H. Bordier s'en est tiré aussi heureusement qu'on pouvait l'espérer d'un savant qui a passé sa vie dans l'étude des chartes et des monuments du moyen âge.

Le grand tort de nos conteurs est d'être exclusifs. Toutes les écoles viennent de là. Les coloristes ne veulent pas d'idées. Les réalistes ne veulent pas de style. Les idéalistes repoussent la vraie nature. Les carcassiers s'abstiennent de descriptions; les poëtes d'intrigue. Chacun fait une théorie de ses faiblesses, ou s'enorgueillit de ce qui lui manque, ou même s'appauvrit pour se distinguer.- Le système est assez commode, mais il ne vaut rien à

:

nous gagne et se prolonge longtemps en nous.

Les profanes reprocheront peut-être à ces contes philosophiques l'abus du paysage et des noms propres. M. du Camp s'efforce non-seulement de donner à ses personnages des idées et des passions, mais encore (et un peu trop peut-être) de les mettre dans leur nature et à leur jour. Cette curiosité descriptive distrait et déroute un peu le commun des lecteurs qui s'intéressent beaucoup moins au lieu de la scène qu'au personnage et au comédien.

Mais les lettrés, attentifs et patients, y gagnent des peintures pleines de soleil, largement faites, exactes pourtant et soignées, d'un style à la fois riche et simple, et vraiment supérieur.

MARC-MONNIER.

Lao-tseu-tao-te-King (le liyre de la Voie et de la Vertu), de LAO-TSEU, philosophe chinois du VIe siècle avant l'ère chrétienne. 1 vol. in-8, contenant le texte chinois, la traduction française et des notes perpétuelles, par M. Stanislas Julien. Paris, A. Durand.

Ce livre est une des productions les plus curieuses et les plus originales du génie chinois, et de l'esprit humain en général; il en est peu qui inéressent à un si haut degré l'histoire de la philosophie et de la religion elle-même. En effet, il nous offre non-seulement un système métaphysique, mais aussi une croyance religieuse, professée encore aujourd'hui par plus de cent millions de sectateurs. Il appartenait à l'auteur de la version latine du philosophe Meng-tseu, illustré depuis par tant d'autres travaux, de faire connaître à l'Europe ce monument vénérable, que des analyses infidèles, des interprétations préconçues, et par conséquent erronées, avaient mutilé et défiguré au point de le rendre méconnaissable. Préoccupés d'une seule pensée, les missionnaires de Péking avaient cru y trouver le mystère de la Trinité, révélé aux Chinois par une grâce spéciale. Un peu moins prodigue de la faveur divine, Abel Rémusat s'est contenté d'y découvrir le nom de Jéhova, que Lao-tseu, d'après lui, aurait appris des prêtres de la Judée. M. Stanislas Julien, n'ayant en vue que la vérité, et s'attachant, avec la plus rigoureuse exactitude, au sens naturel des mots, se faisant d'ailleurs un devoir d'appuyer sa traduction sur l'autorité des auteurs chinois les plus accrédités, n'a eu aucune peine à faire justice de ces hypothèses. Sa conscience et ses labeurs l'ont bien servi, car la doctrine de Lao-tseu, telle qu'il nous la présente, nous frappe tout d'abord par un caractère particulier, qui est la meilleure preuve de son authenticité. En mettant en lumière le système de Lao-tseu, M. Julien n'a pas oublié l'homme. Il nous le montre à la fois dans l'histoire et dans la légende, dans la réalité et dans l'adoration superstitieuse de ses disciples. Une savante introduction, telle qu'on pouvait l'attendre de

M. Stanislas Julien, est en même temps le commencement et le couronnement de l'ouvrage. ADOLPHE FRANCK, de l'Institut.

Annuaire de la Société archéologique de la province de Constantine. - Constantine, Abadie. Paris, Leleux, 184 p. in-8 et 20 planches. La Société archéologique de Constantine a été fondée vers la fin de 1852 par MM. Creully, L. Renier et A. Cherbonneau, et depuis cette époque elle a rendu de très-grands services et préservé de la destruction une foule de vestiges de l'antiquité romaine. Un musée a été fondé, et s'est rapidement enrichi grâce à des dons faits par les particuliers, et même par les Arabes. Un premier volume a déjà paru. Le second, que nous annonçons, ne lui est point inférieur, et contient, entre autre, les mémoires suivants :

A. Cherbonneau, Essai sur la littérature arabe au Soudan. Exploration archéologique du Chettâba. Sur une inscription arabe à Constantine. Les ruines de Carthage, d'après les écrivains musulmans. Le mausolée du roi Aradion, excellents travaux exposés de la manière la plus intéressante. Ch. Tissot, sur divers monuments de la régence de Tunis. L. Renier, sur une inscription chrétienne trouvée à Constantine. Meurs, sur une ancienne citerne de Tubusuptus. J. Marchand, de diverses inscriptions trouvées dans la province de Constantine, etc.

Des planches qui accompagnent cet important volume, deux surtout sont curieuses. La première est le fac-simile d'une inscription berbère; l'autre représente un alphabet berbère extrait de la paléographie d'Eyoub-ben-Moslema, par M. Limbert.

Table générale et méthodique des mémoires contenus dans les recueils de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et de l'Académie des sciences morales et politiques, par MM. E. DE ROZIÈRE et E. CHATEL. Paris, Durand. In-4. 25 fr.

Cet important volume, d'une incontestable utilité, est un véritable service rendu aux travailleurs. Après des prolégomènes, où les éditeurs ont retracé en quelques pages l'histoire des deux Académies et donné sous diverses divisions mé

thodiques les sujets de prix proposés par les deux compagnies, commence la liste des mémoires classés de la manière suivante: Religions, Sciences sociales (philosophie, morale, politique, droit public et privé, économie politique, pédagogie), Sciences exacles, Beaux-arts (comprenant les exercices gymnastiques et les jeux), Belles-lettres, Histoire, comprenant l'histoire ancienne et moderne, la géographie, l'histoire littéraire et la bibliographie, l'archéologie, l'épigraphie, la numismatique, les mœurs et usages, etc. Le volume est terminé par une table alphabétique des noms d'auteur. Nous regrettons vivement qu'on n'y ait pas joint une table alphabétique et analytique des matières.

Handbuch der Geschichte der griechisch-römischen Philosophie (manuel de l'histoire de la philosophie gréco-romaine), par CH. AUG. BRANDIS. Berlin, 1835, 1844, 1853, 1857, 4 vol. in 8°. Paris, F. Klincksieck.

Le quatrième volume ou, comme l'auteur l'appelle, la seconde moitié de la seconde partie du second volume, de cet excellent manuel de l'histoire de la philosophie chez les Grecs et les Romains, complète l'exposition de la philosophie d'Aristote. Le seul défaut qu'on puisse lui reprocher, c'est la notable disproportion qui se remarque entre ses diverses parties. Ainsi tandis qu'il a suffi de quatre cents et quelques pages pour Platon, Aristote occupe presque en entier deux énormes volumes, formant ensemble dixsept cents pages. On ne saurait se plaindre cependant du développement qu'a pris l'exposition de la philosophie de ce dernier, quand on considère que M. Brandis a fait des écrits de ce philosophe l'objet principal de ses études et qu'il est l'un des savants les plus compétents sur cette partie de l'histoire de l'antiquité.

Après avoir traité, dans le troisième volume: 1o de la vie et des écrits d'Aristote; 2° de l'idée qu'il se fait de la philosophie et de la division qu'il en donne; 3° de sa logique, et 4° de la métaphysique, M. Brandis expose dans le volume qui vient d'être publié: 1o les jugements portés par Aristote sur les philosophes antérieurs; 2o les diverses parties qui composent sa physique, ou qui se rattachent à elle; 3° son éthique et sa politique, enfin, 4° ses vues sur les beaux arts.

et

Il serait à désirer que le savant historien commençât son cinquième volume par une vue d'ensemble et une appréciation générale de la philosophie d'Aristote. On doit regretter qu'il se borne en général à une exposition analytique et qu'il ne croie pas devoir la compléter par des idées générales qui, en rapprochant les uns des autres les faits de détail, les éclaireraient d'une plus vive lumière. M. N.

The Chinese and their Rebellions, etc. (Les Chinois et leurs rébellions dans leurs rapports avec la philosophie, la morale, la législation et l'administration nationales; suivi d'un essai sur la civilisation et son état actuel dans l'Orient et l'Occident), by THOMAS TAYLOR MEADOWS. London, Smith, Elder, and Co. Paris, F. Klincksieck.

L'auteur a cherché dans ce livre, et la plupart du temps il a réussi, à nous dévoiler la cause de cet immense mouvement insurrectionnel qui déchire le Céleste Empire depuis huit ans environ, et qui finira Dieu sait quand. Il a, du reste, toute autorité pour se faire écouter, car il a rempli pendant nombre d'années les fonctions d'interprète à Canton, et plusieurs fois le gouvernement anglais l'a chargé de missions fort importantes. Suivant lui, l'insurrection des Hung-tse-Seuen est appelée à régénérer la Chine.

Notes et documents pour servir à l'histoire de Château-Vilain, par J. CARNANDET, bibliothécaire de la ville de Chaumont (Haute-Marne), Paris, Techener, 146, p. 8.

Monographie intéressante d'une ancienne ville presque entièrement détruite aujourd'hui, et qui, de ses deux enceintes, de son château et de ses fortifications, n'a guère conservé qu'une porte connue sous le nom de Porte-Madame. - Le travail est divisé en trois parties: 1° Les seigneurs, (13° siècle 18° siècle); 2° Hôpitaux, Églises, 3. La commune. Cette Communautés religieuses; dernière partie est terminée par un chapitre consacré aux siéges que la ville a soutenus. Parmi les pièces rapportées par l'auteur, nous citerons la charte d'affranchissement de Blessonville et le testament d'Alix de Château-Vilain (1270).

« PreviousContinue »