Œuvres de P. Corneille: L'illusion comique. Médée. Le Cid. SémiramisChez la veuve Gandouin, 1759 |
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... C'est l'effet de mon abfence de Paris , d'où mes affaires m'ont rappellé fur le point qu'il l'im- primoit , & m'ont obligé d'en abandonner les épreuves à fa difcrétion . Je vous conjure de ne la live point , que vous n'ayiez pris la ...
... C'est l'effet de mon abfence de Paris , d'où mes affaires m'ont rappellé fur le point qu'il l'im- primoit , & m'ont obligé d'en abandonner les épreuves à fa difcrétion . Je vous conjure de ne la live point , que vous n'ayiez pris la ...
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... eft fait de Clindor le fieur de la Montagne , C'est ainsi que tantôt vous l'entendrez nommer : Voyez tout , fans rien dire , & fans vous alarmer . Je tarde un peu beaucoup pour votre impatience , N'en 14 L'ILLUSION .
... eft fait de Clindor le fieur de la Montagne , C'est ainsi que tantôt vous l'entendrez nommer : Voyez tout , fans rien dire , & fans vous alarmer . Je tarde un peu beaucoup pour votre impatience , N'en 14 L'ILLUSION .
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... c'est tout dire . ISABELL E. Ne prodiguez pas tant ce bras toujours vainqueur , Je ne veux point regner que dessus votre cœur ; Toute l'ambition que me donne ma flamme , C'eft d'avoir pour fujets les defirs de votre ame . MATAMORE . Ils ...
... c'est tout dire . ISABELL E. Ne prodiguez pas tant ce bras toujours vainqueur , Je ne veux point regner que dessus votre cœur ; Toute l'ambition que me donne ma flamme , C'eft d'avoir pour fujets les defirs de votre ame . MATAMORE . Ils ...
Page 27
... C'est aux commencemens des foibles paffions A s'amufer encore aux proteftations , Il fuffit de nous voir au point où font les nôtres ; Un coup d'œil vaut pour vous tous les difcours des autres . CLINDO R. Dieux ! Qui l'eût jamais crû ...
... C'est aux commencemens des foibles paffions A s'amufer encore aux proteftations , Il fuffit de nous voir au point où font les nôtres ; Un coup d'œil vaut pour vous tous les difcours des autres . CLINDO R. Dieux ! Qui l'eût jamais crû ...
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... C'est trop indignement traiter un bon courage . Si le ciel en naiffant ne m'a fait grand seigneur , Il m'a fait le cœur ferme , & sensible à l'honneur , Et je pourrois bien rendre un jour ce qu'on me prête .. ADRAST E. Quoi ! Vous me ...
... C'est trop indignement traiter un bon courage . Si le ciel en naiffant ne m'a fait grand seigneur , Il m'a fait le cœur ferme , & sensible à l'honneur , Et je pourrois bien rendre un jour ce qu'on me prête .. ADRAST E. Quoi ! Vous me ...
Common terms and phrases
ADRAST affez ainfi ainſi ALCANDRE amant ARIAS auffi avoit bras C'eft c'eſt ceffe Chiméne chofe choſe CLÉONE CLINDOR cœur combat comte conferver confidérer Corinthe courage Créon Créufe crime défenſe deffein defirs deftin déja devoir DIEGUE difcours efprit ELVIRE eſt étoit eût falloit dire fang fans favoir fcéne feconde fecret femble fens FERNAND feroit fervir feul flamme foit fon amour fon pere font fouffrir foupirs fous fouvent fuis fuivante fuivre fujet fupplice GERONT gloire grace honneur honte hymen ISABELLE j'ai j'en Jafon JASON jufte juſtice l'amour l'efprit l'honneur L'INFANT l'obfervateur laiffe LYSE Madame maîtreffe MATAMORE Médée mort mourir my honor n'eft n'eſt NERINE paffer paffion penfer perfonne plaifir plûtôt poëfie poëme poëte POLLUX pouvoit préfent premiere PRIDAMAN PRIDAMANT puiffe puifqu'il puifque punir raifon reçû rien Rodrigue Sanche SCENE ſes ſon théatre THEUDA trépas trifte troifiéme vengeance venger veux vois
Popular passages
Page 208 - De lâches sentiments pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es en m'offensant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi.
Page 180 - Père, maîtresse, honneur, amour. Noble et dure contrainte, aimable tyrannie, Tous mes plaisirs sont morts, ou ma gloire ternie. L'un me rend malheureux, l'autre indigne du jour.
Page 178 - L'insolent en eût perdu la vie ; Mais mon âge a trompé ma généreuse envie; Et ce fer que mon bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. Va contre un arrogant éprouver ton courage : Ce n'est que dans le sang qu'on lave un tel outrage ; Meurs ou tue. Au surplus, pour ne te point flatter, Je te donne à combattre un homme à redouter; Je l'ai vu, tout couvert de sang et de poussière, Porter partout l'effroi dans une armée entière.
Page 17 - Mon courage invaincu contre les empereurs N'arme que la moitié de ses moindres fureurs ; D'un seul commandement que je fais aux trois Parques Je...
Page 175 - LE COMTE. Les exemples vivants sont d'un autre pouvoir ; Un prince dans un livre apprend mal son devoir. Et qu'a fait, après tout, ce grand nombre d'années, Que ne puisse égaler une de mes journées ? Si vous fûtes vaillant, je le suis aujourd'hui ; Et ce bras, du royaume est le plus ferme appui.
Page 9 - Je ne vous dirai point qu'il commande au tonnerre , Qu'il fait enfler les mers, qu'il fait trembler la terre, Que de l'air, qu'il mutine en mille tourbillons, Contre ses ennemis il fait des bataillons , Que de ses mots savants les forces inconnues Transportent les rochers, font descendre les nues, Et briller dans la nuit l'éclat de deux soleils; Vous n'avez pas besoin de miracles pareils...
Page 82 - Même notre grand roi. ce foudre de la guerre, Dont le nom se fait craindre aux deux bouts de la terre, Le front ceint de lauriers, daigne bien quelquefois Prêter l'œil...
Page 17 - Le seul bruit de mon nom renverse les murailles, Défait les escadrons, et gagne les batailles. Mon courage invaincu contre les empereurs N'arme que la moitié de ses moindres fureurs...
Page 221 - Cette obscure clarté qui tombe des étoiles Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles; L'onde s'enfle dessous, et d'un commun effort Les Maures et la mer montent jusques au port.
Page 197 - Moi, dont les longs travaux ont acquis tant de gloire, Moi , que jadis partout a suivi la victoire , Je me vois aujourd'hui, pour avoir trop vécu, Recevoir un affront et demeurer vaincu.