Rouget de Lisle et la Marseillaise

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Bachelin-Deflorenne, 1864 - 122 pages
 

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Popular passages

Page 51 - Tremblez, tyrans, et vous, perfides, L'opprobre de tous les partis ; Tremblez ! vos projets parricides, Vont enfin recevoir leur prix ! Tout est soldat pour vous combattre...
Page 53 - Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus ; Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus ! Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil, Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre...
Page 50 - L'étendard sanglant est levé. Entendez-vous dans ces campagnes Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans nos bras Egorger nos fils, nos compagnes ! Aux armes, citoyens ! formez vos bataillons ! Marchons, marchons ! Qu'un sang impur abreuve nos sillons...
Page 51 - Français! en guerriers magnanimes Portez, ou retenez vos coups. Épargnez ces tristes victimes A regret s'armant contre nous.
Page 43 - Je fis les paroles et l'air de ce chant, à Strasbourg, dans la nuit qui suivit la proclamation de la guerre, fin d'avril 1792.
Page 51 - Amour sacré de la patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs ! Liberté ! Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, etc.
Page 76 - Déployant ses ailes dorées, L'industrie aux cent mille bras, Joyeuse, parcourt nos climats Et fertilise nos contrées. Le désert se peuple à sa voix, Le sol aride se féconde ; Et, pour les délices du monde, Au monde elle donne des lois.
Page 50 - ALLONS, enfants de la patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé ! Entendez-vous, dans les campagnes, Mugir ces féroces soldats ? Ils viennent jusque dans nos bras Égorger nos fils, nos compagnes...
Page 60 - Quel homme ennemi de la gloire Peut demander : Combien sont-ils ? Eh ! demande où sont les périls ; C'est là qu'est aussi la victoire. Lâche soldat, combien sont-ils ? Mourons pour la patrie, etc.
Page 70 - Viens, Aurore, Je t'implore, Je suis gai quand je te voi. La bergère Qui m'est chère, Est vermeille comme toi. De rosée Arrosée, La rose a moins de fraîcheur ; Une hermine Est moins fine ; Le lait a moins de blancheur. Pour entendre Sa voix tendre On déserte le hameau ; Et Tityre, Qui soupire, Fait taire son chalumeau.

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