Progressive French Anecdotes and Questions: Intended as a Reading, Reciting, and Question Book, and Forming a Guide ... to Conversational French Narration

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T.E. Zell, 1862 - Anecdotes - 240 pages
 

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Popular passages

Page 163 - Anglais, surpris dans leur désordre, furent assaillis de tous côtés à coups de lances et d'épées dont ils ne pouvaient se garantir, ayant les deux mains occupées à manier leurs grandes haches. Quand ils eurent perdu leurs rangs, les clôtures des redoutes furent enfoncées; cavaliers et fantassins y pénétrèrent; mais le combat fut encore vif, pêle-mêle et corps à corps. Guillaume eut son cheval tué sous lui; le roi Harold et ses deux frères tombèrent morts, au pied de leur étendard,...
Page 167 - J'explique à chacun le genre du mouvement, le goût de l'exécution, les renvois des parties; j'étais fort affairé. On s'accorde pendant cinq ou six minutes, qui furent pour moi cinq ou six siècles. Enfin tout étant prêt, je frappe avec un beau rouleau de papier sur mon pupitre magistral les cinq ou six coups du Prenez garde à vous. On fait silence; je me mets gravement à battre la mesure, on commence Non, depuis qu'il existe des opéras français, de la vie on n'ouït un semblable charivari.
Page 179 - Vous ne seriez pas plus sage, si vous vouliez tirer vanité de votre naissance, qui n'ajoute rien à votre mérite personnel. Vous ne sauriez douter que je suis audessus de vous par les lumières et les connaissances. Vous ne savez que ce que je vous ai appris ; et ce que je vous ai appris n'est rien, comparé à ce qu'il me resterait à vous apprendre. Quant à l'autorité, vous n'en avez aucune sur moi, et je l'ai moi-même, au contraire, pleine et entière sur vous.
Page 95 - , répondit Platon. Cette réponse pensa lui coûter la vie. Denys ne lui permit de s'embarquer sur une galère qui retournait en Grèce qu'après avoir exigé du commandant qu'il le jetterait à la mer, ou qu'il s'en déferait comme d'un vil esclave.
Page 159 - Non, non, dit Joseph, votre rue ? " Le sergent, indiquant sa demeure, demanda à connaître celui dont il recevait tant d'honnêtetés. " A votre tour, dit Joseph, devinez. — Monsieur est militaire, sans doute ? — Comme dit monsieur. — Lieutenant ? — Ah ! bien, oui, lieutenant ; mieux que ça. — Capitaine ? — Mieux que ça.
Page 162 - Les cavaliers retournèrent aux redoutes, mais ils ne purent davantage en forcer les portes ni faire brèche : alors le duc s'avisa d'un stratagème pour faire quitter aux Anglais leur position et leurs rangs : il donna l'ordre à mille cavaliers de s'avancer et de fuir aussitôt. La vue de cette déroute simulée fit perdre aux Saxons leur sang-froid ; ils coururent tous à la poursuite, la hache suspendue au cou. A une certaine distance, un corps posté à dessein joignit les fuyards, qui tournèrent...
Page 52 - Un jour que le roi dictait des lettres pour la Suède à un secrétaire, une bombe tomba sur la maison, perça le toit, et vint éclater près de la chambre même du roi ; la moitié du plancher tomba en pièces ; le cabinet où le roi dictait étant pratiqué en partie dans une grosse muraille, ne souffrit point de l'ébranlement...
Page 158 - ... et ménagerait mon uniforme que je mets aujourd'hui pour la première fois. — Ménageons votre uniforme, mon brave, lui dit Joseph, et mettez-vous là.
Page 175 - Comte, partez, courez et ordonnez à cet insensé d'aller tout de suite délivrer mon pauvre banquier de ses folles terreurs et de le mettre en liberté.
Page 162 - Normands lurent repoussés, à l'une des portes du camp, jusqu'à un grand ravin recouvert de broussailles et d'herbes, où leurs chevaux trébuchèrent et où ils tombèrent pêle-mêle, et périrent en grand nombre. Il y eut un moment de terreur panique dans l'armée d'outremer.

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