Littérature. ANTOINE FURETIÈRE. SA VIE, SES OEUVRes, ses démêlés avec l'académie FRANÇAISE. I C'est Terentianus-Maurus qui, en très-mauvais latin, écrivit cette vérité lugubre qui fournirait une bonne épigraphe à son œuvre ignorée : « Habent sua fata libelli. Son destin fut de ne léguer à la postérité qu'un hémistiche qui a privé sa médiocrité d'un oubli salutaire. Il est des noms plus malheureux encore: ceux que la critique a signalés au ridicule ou à la vindicte publique, et qu'elle a contraints de survivre à des ouvrages effacés du souvenir des générations modernes. Si la verve satirique de Boileau n'avait cloué au pilori 1852.-10. 1 |