Essais sur l'histoire de France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
ahrimans Aix-la-Chapelle alleux aristocratie assemblées avaient Barbares barons bénéfices bourgs c'était capitulaire causes centeniers cesse Charlemagne Charles-le-Chauve charte chef chevaliers de comté choses citoyens classe clergé Clovis concessions condition conquête conseil convoqués cours de comté curiales députés des comtés despotisme Édouard EGINHARD ejus époque Esprit des Lois évêques fidèles fiefs force francs-tenanciers garanties Gaule général Germains gouvernement guerre Henri Henri Ier homines hommes libres HULLMANN Ibid individuelles intérêts Jean-sans-Terre l'assemblée l'Empire Leicester leudes Lex Rip liberté Mably magistrats maires du palais Mém ment Mérovingiens missi dominici monarchie municipes n'était nation nécessité Neustrie omnes Pepin peuple politique presque principe propriétaires d'alleux propriété provisions d'Oxford publics quæ quam quod Recueil des historiens régime féodal régime municipal regis règne rois romain Rome royaume Saxons seigneur seul shériffs sociale société sorte suum système tantôt terres tributaires territoriale tion toyens vassaux immédiats writs xe siècle
Popular passages
Page 322 - Lorsque les seigneurs laïques et ecclésiastiques étaient ainsi séparés de la multitude, il demeurait en leur pouvoir de siéger ensemble ou séparément, selon la nature des affaires qu'ils avaient à traiter, ecclésiastiques, séculières ou mixtes. De même , s'ils voulaient faire venir quelqu'un, soit pour demander des aliments , soit pour faire quelque question , et le renvoyer après en avoir reçu ce dont ils avaient besoin, ils en étaient les maîtres. Ainsi se passait l'examen des...
Page 342 - C'était une confédération de petits souverains, de petits despotes, inégaux entre eux et ayant, les uns envers les autres, des devoirs et des droits, mais investis dans leurs propres domaines, sur leurs sujets personnels et directs, d'un pouvoir arbitraire et absolu.
Page 321 - Les lieux destinés à la réunion des seigneurs étaient divisés en deux parties, de telle sorte que les évêques, les abbés et les clercs élevés en dignité pussent se réunir sans aucun mélange de laïques. De même les comtes et les autres principaux de l'État se séparaient, dès le matin, du reste de la multitude, jusqu'à ce que, le roi présent ou absent, ils fussent tous réunis ; et alors les seigneurs ci-dessus désignés, les clercs de leur côté, les laïques du leur, se rendaient...
Page 28 - Aucun curiale ne pouvait, par un acte personnel et volontaire, sortir de sa condition. Il leur était interdit d'habiter la campagne, d'entrer dans l'armée, d'occuper des emplois qui les auraient affranchis des fonctions municipales, avant d'avoir passé par toutes ces fonctions, depuis celle de simple membre de la curie jusqu'aux premières magistratures de la cité.
Page 335 - Dubos soutient que, dans les premiers temps de notre monarchie , il n'y avait qu'un seul ordre de citoyens parmi les Francs. Cette prétention injurieuse au sang de nos premières familles, ne le serait pas moins aux trois grandes maisons qui ont successivement régné sur nous. L'origine de leur grandeur...
Page 17 - L'exemption des fonctions curiales devint un privilége. Ce privilége reçut une extension toujours croissante. Les empereurs, qui tenaient en leurs mains la concession de toutes les dignités et de tous les emplois publics , les conférèrent aux hommes et aux classes qu'ils avaient besoin de s'attacher. Ainsi naquit dans l'État, et comme une nécessité du despotisme, une classe immense de privilégiés. A mesure que les revenus des villes diminuaient , leurs charges augmentaient et retombaient...
Page 339 - On peut remonter le cours de notre histoire , et s'y arrêter où l'on voudra ; on trouvera partout le régime féodal considéré par la masse de la population comme un ennemi qu'il faut combattre et exterminer à tout prix. De tous temps , quiconque lui a porté un coup a été populaire en France.
Page 29 - Les curiales ainsi enfermés, de gré ou de force, dans la curie, voici quelles étaient leurs fonctions et leurs charges. 1° Administrer les affaires du municipe, ses dépenses et ses revenus, soit en en délibérant dans la curie, soit en occupant les magistratures municipales.
Page 86 - Le mot nlod ne permet guère d'en douter. Il vient du mot loos, sort, d'où sont venus une foule de mots dans les langues d'origine germanique, et en français les mots lot, loterie, etc. On trouve dans l'histoire des Bourguignons , des Visigoths , des Lombards , etc. , la trace positive de ce partage des terres allouées aux vainqueurs.
Page 281 - Si un comte de ce royaume vient à mourir, et que son fils soit auprès de nous , nous voulons que notre fils, avec ceux de nos fidèles qui se trouveront les plus proches parents du comte défunt, ainsi qu'avec les autres...