Principes de psychologie, tr. sur la nouv. éd. angl. par T. Ribot et A. Espinas, Volume 2

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 48 - Tous les hommes sont mortels : Socrate est homme ; Donc Socrate est mortel, le sujet et le prédicat de la majeure sont des termes connotalifs dénotant des objets et connotant des attributs.
Page 675 - Il vaut la peine de remarquer pour finir que l'on doit s'attendre à ce que les activités esthétiques, en général, jouent un rôle de plus en plus considérable dans la vie humaine, à mesure que l'évolution avancera.
Page 507 - ... de l'encre, des points disposés de telle sorte que chacun d'eux cache un coin du coffre, et ensuite joindre ces points par des lignes dont chacune cache un des bords de ce même coffre. Cela fait, il a sur la surface du verre une représentation au trait, ce que nous appelons une vue perspective du coffre, — une représentation de sa forme, non telle qu'elle est conçue, mais telle qu'elle est vue réellement. Si maintenant il considère la relation qui existe entre cette figure et. le coffre...
Page 557 - Supposez qu'une onde faible d'excitation nerveuse se propage uniformément dans le système nerveux, la part de cette onde qui se déchargera sur les muscles signalera davantage son effet là où la somme d'inertie à vaincre sera le moins considérable. Les muscles qui sont gros et qui ne peuvent manifester les états d'excitation où ils sont amenés qu'en faisant mouvoir les jambes ou d'autres masses pesantes, ne fourniront point de signes...
Page 269 - Spencer (Principes de psychologie, •ire édit. § 304) se rencontre ici avec M. Bain qui le cite : « La chaîne des états de conscience de A à Z produite par le mouvement d'une jambe ou de quelque chose sur la peau, ou de l'œil le long des contours d'un objet, peut être parcourue de Z à A avec une égale facilité.
Page 304 - Pour qu'il puisse y avoir des maté» riaux pour la pensée, il faut qu'à chaque moment la » conscience soit différenciée dans son état. Et pour que » le nouvel état qui en résulte devienne une pensée, il » faut qu'il soit intégré avec des états précédemment » expérimentés. Cette perpétuelle alternance est la carac» téristique de toute conscience, depuis la plus basse jus
Page 507 - ... nous rien de plus que les corrélatifs inconnus de nos sensations et des relations qui les unissent. Le réalisme auquel nous souscrivons affirme l'existence de l'objet, en tant que séparée et indépendante de l'existence du sujet, mais n'affirme ni qu'aucun mode de l'existence objective soit tel en réalité qu'il apparaît, ni que les connexions qui unissent ces modes soient objectivement telles qu'elles apparaissent. Il se trouve ainsi profondément distinct du réalisme grossier ; pour...
Page 303 - Nous avons vu que, non-seulement la cons« cience naît en vertu d'un changement, par la production « d'un état différent de l'état précédent, mais que la cons« cience ne peut continuer, qu'autant que les changées ments continuent, qu'autant qu'il s'établit des rapports « de dissemblance. Par suite donc, la conscience ne peut « ni naître ni se maintenir, sans qu'il se produise dans « son état des différences. Elle doit toujours passer d'un « certain état à un état différent. En...
Page 653 - Les activités que nous appelons jeu sont unies avec les activités esthétiques par ce trait : que ni les unes ni les autres ne servent d'une façon directe quelconque aux processus utiles à la vie.
Page 377 - Puis, demandez-vous à vous-même ce que vous lui dites : quand vous lui parlez cloche, air, mouvements mécaniques, entendez-vous les idées qu'il a de ces objets ? Si oui, vous supposez donc qu'il a déjà la conception que vous essayez de lui donner : supposition absurde. Mais non : par la cloche, par l'air, par les vibrations, vous entendez juste ce qu'il entend, c'est-à-dire autant d'existences et d'actions objectives ; et il vous est impossible de supposer que ce qu'il connaît comme son...

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