Zaire: A Tragedy in Verse in Five Acts |
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Zaire: A Tragedy in Verse in Five Acts - Scholar's Choice Edition Voltaire No preview available - 2015 |
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Popular passages
Page 32 - Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Page 32 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs. O fille encor trop chère ! Connais-tu ton destin ? Sais-tu quelle est ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ? Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux.
Page 32 - C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire. Je te vois dans mes bras et pleurer et frémir; Sur ton front pâlissant Dieu met le repentir...
Page 88 - IX, dit-il, paraissait un prince destiné à réformer l'Europe, si elle avait pu l'être, à rendre la France triomphante et policée, et à être en tout le modèle des hommes. Sa piété, qui était celle d'un anachorète, ne lui ôta aucune vertu de roi. Une sage économie ne déroba rien à sa libéralité. Il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte, et peut-être est-il le seul souverain qui mérite cette louange. Prudent et ferme dans le conseil , intrépide dans les combats,...
Page 31 - Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille , elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux... c'est ton père, c'est moi, C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines...
Page 32 - C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang de...
Page 16 - D'un plaisir pur et doux mon âme est possédée. Va, fais tout préparer pour ces moments heureux Qui vont joindre ma vie à l'objet de mes vœux. Je vais donner une heure aux soins de mon empire, Et le reste du jour sera tout à Zaïre.
Page 7 - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos mœurs, notre croyance.
Page 9 - Les soudans qu'à genoux cet univers contemple , Leurs usages, leurs droits, ne sont point mon exemple-, Je sais que notre loi, favorable aux plaisirs, Ouvre un champ sans limite à nos vastes désirs...
Page 14 - Pour Zaïre , crois-moi , sans que ton cœur s'offense , Elle n'est pas d'un prix qui soit en ta puissance; Tes chevaliers français , et tous leurs souverains , S'uniraient vainement pour l'ôter de mes mains.