Lectures pour tous ou extraits des œuvres générales de Lamartine: choises, destinés et publiés par Lui-mème à l'usage de toutes les familles, de tous les âges |
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Page 7
... ramasse ce qui brille , jette au vent ce qui n'est que terre , et ne re- tire de tout ce débordement que ces rares paillettes pour grossir le trésor de l'humanité . des Voilà ce que nous avons fait pour nous - même EXPLICATION . 7.
... ramasse ce qui brille , jette au vent ce qui n'est que terre , et ne re- tire de tout ce débordement que ces rares paillettes pour grossir le trésor de l'humanité . des Voilà ce que nous avons fait pour nous - même EXPLICATION . 7.
Page 48
... Jette un regard confus sur mon habit , regarde Si rien n'a déplacé le long fardeau qu'il garde , Cherche en vain dans sa voix un mot pour me bénir , Se met sur son séant , et ne peut s'y tenir ... Je lui fis , avec peine , avaler une ...
... Jette un regard confus sur mon habit , regarde Si rien n'a déplacé le long fardeau qu'il garde , Cherche en vain dans sa voix un mot pour me bénir , Se met sur son séant , et ne peut s'y tenir ... Je lui fis , avec peine , avaler une ...
Page 53
... « Ah ! sous tant de fléaux qui s'acharnent sur nous , < « < Quand l'homme que l'on jette et traîne sur la claie « N'est plus qu'un vil fumier qu'un fossoyeur balaie , « A qui la terre mème a fermé le tombeau LE TISSERAND . 53.
... « Ah ! sous tant de fléaux qui s'acharnent sur nous , < « < Quand l'homme que l'on jette et traîne sur la claie « N'est plus qu'un vil fumier qu'un fossoyeur balaie , « A qui la terre mème a fermé le tombeau LE TISSERAND . 53.
Page 96
... jette par intervalle Une lueur , clarté pâle Qu'on appelle encore un jour . L'aube n'a plus de zéphyre Sous ses nuages dorés ; La pourpre du soir expire Sous les flots décolorés ; La mer solitaire et vide N'est plus qu'un désert aride ...
... jette par intervalle Une lueur , clarté pâle Qu'on appelle encore un jour . L'aube n'a plus de zéphyre Sous ses nuages dorés ; La pourpre du soir expire Sous les flots décolorés ; La mer solitaire et vide N'est plus qu'un désert aride ...
Page 132
... jette ses sombres voiles , Seul , au sein du désert et de l'obscurité , Méditant de la nuit la douce majesté , Enveloppé de calme , et d'ombre , et de silence , Mon âme de plus près adore ta présence ; D'un jour intérieur je me sens ...
... jette ses sombres voiles , Seul , au sein du désert et de l'obscurité , Méditant de la nuit la douce majesté , Enveloppé de calme , et d'ombre , et de silence , Mon âme de plus près adore ta présence ; D'un jour intérieur je me sens ...
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Common terms and phrases
aime âme arbalète arbres barque blanche bois bon Dieu bord Bosphore Bossuet bras brise bruit C'était chante châtaigniers cheveux chien ciel cieux cime cœur collines couché désert divin Dumouriez écume Éden encens enfants famille femme fenêtre feuilles fille flancs fleurs flots FRIESSHARDT front genoux GESSLER gloire goutte Guillaume Tell heures hommes j'ai jamais jardin jette jeune jour l'âme l'eau l'herbe l'homme l'œil l'ombre lac des Quatre-Cantons laisse larmes lèvres Liban lierre Louis XVI Mâcon main maison Malesherbes matin mère Misène monde monsieur montagnes monte mort murmure Naples narguilé nature noir nuit ombre pain Palmyre passe passereau pauvre pensée père petite peuple pieds pierres pleurs poëte porte Procida qu'un rayons regard rocher rochers roule sable saint sapins Schwytz Seigneur sentier sentiment seul sillon sœurs soir soleil sombre souffle STAUFFACHER Syrie tendresse terre tête toit tombe tour vagues vallée vent visage voilà voile Voiron voix WALTHER yeux
Popular passages
Page 194 - Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux! Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés ! Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise :
Page 128 - S'élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage.
Page 193 - L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive; II coule, et nous passons !" Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse, Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur, S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur?
Page 423 - Pour moi, quand' je verrais dans les célestes plaines Les astres, s'écartant de leurs routes certaines, Dans les champs de l'éther l'un par l'autre heurtés, Parcourir au hasard les cieux épouvantés; Quand j'entendrais gémir et se briser la terre ; Quand je verrais son globe errant et solitaire, Flottant loin des soleils, pleurant l'homme détruit. Se perdre dans les champs de l'éternelle nuit ; Et quand, dernier témoin de...
Page 199 - Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel : Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel...
Page 124 - Peuple! dit Louis XVI d'une voix qui retentit dans le silence et qui fut entendue distinctement de l'autre extrémité de la place , peuple ! je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute ! Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France !.. » Il allait continuer; un frémissement parcourait la foule.
Page 209 - Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel , ange ou démon, Qui que tu sois, Byron, bon ou fatal génie, J'aime de tes concerts la sauvage harmonie...
Page 129 - Salut, principe et fin de toi-même et du monde, Toi qui rends d'un regard l'immensité féconde; Ame de l'univers, Dieu, père, créateur, Sous tous ces noms divers je crois en toi, Seigneur; Et, sans avoir besoin d'entendre ta parole, Je lis au front des deux mon glorieux symbole.
Page 5 - On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance, Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil.
Page 421 - Vers cet être inconnu, mon principe et ma fin. Qui m'en a détaché? Qui suis-je, et que dois-je être? Je meurs, et ne sais pas ce que c'est que de naître. Toi qu'en vain j'interroge, esprit, hôte inconnu, Avant de m'animer, quel ciel habitais-tu? Quel pouvoir t'a jeté sur ce globe fragile ? Quelle main t'enferma dans ta prison d'argile ? Par quels nœuds étonnants, par quels secrets rapports Le corps tient-il à toi comme tu tiens au corps ? Quel jour séparera l'âme de la matière?