Voyage en Amérique: suivi des Natchez |
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Adario Akansie Algonquins américaines Anglois arbres avoient avoit bois bord bras bruit c'étoit cabane calumet Canada canot capitaine castors cent Chactas chant chasse chasseurs chef Chépar chevreuil ciel cœur colline colonie conseil côté couche coup d'Adario d'Artaguette d'Ondouré déja désert devoit disoit enfants États-Unis étoient étoit Européens faisoit Fébriano femme Femme-Chef fille fils fleuve Florides forêts fort Rosalie François frère d'Amélie frère de Céluta Génie Grand-Esprit guerrier blanc hommes Hurons hutte Illinois Indiens Iroquois j'ai j'avois jeune jongleur jour Kentucky l'Amérique l'Indienne l'Ohio lac Érié lac Ontario lève lèvres Louisiane main malheur Manitou mère Mila milieu mille Mississipi Missouri mort n'avoit Natchez nation natte nord Nouvelle-Orléans nuit Ondouré Outougamiz paroît paroles passé patrie pays père peuples pieds porte pouvoit premier remparts René rivages rivière Rosalie roseaux Sachem sang Sauvages secret sent seroit serpent seul sœur sort terre tête tombe tribus trouve vieillard voix voyageur voyoit yeux
Popular passages
Page 248 - Toutes les tribus indiennes conspirant après deux siècles d'oppression, pour rendre la liberté au Nouveau-Monde, me parurent offrir un sujet presque aussi heureux que la conquête du Mexique. Je jetai quelques fragments de cet ouvrage sur le papier ; mais je m'aperçus bientôt que je manquais des vraies couleurs, et que, si je voulais faire une image semblable, il fallait, à l'exemple d'Homère, visiter les peuples que je voulais peindre.
Page 66 - Je cherche en vain une îssue dans ces solitudes; trompé par un jour plus vif, j'avance à travers les herbes, les orties , les mousses , les lianes , et l'épais humus composé des débris des végétaux ; mais je n'arrive qu'à une clairière formée par quelques pins tombés. Bientôt la forêt redevient plus sombre ; l'œil n'aperçoit que des troncs de chênes et de noyers qui se succèdent les uns les autres , et qui semblent se serrer en s'éloignant : l'idée de l'infini se présente à...
Page 94 - L'ours noir est plus grand ; il se nourrit de chair, de poisson et de fruits ; il pêche avec une singulière adresse. Assis au bord d'une rivière , de sa patte droite il saisit dans l'eau le poisson qu'il voit passer , et le jette sur le bord. Si , après avoir assouvi sa faim , il lui reste quelque chose de son repas , il le cache. Il dort une partie de l'hiver dans les tanières ou dans les arbres creux où il se retire. Lorsqu'aux premiers jours de mars il sort de son engourdissement , son premier...
Page 248 - J'étois encore très-jeune lorsque je conçus l'idée de faire l'épopée de l'homme de la nature, ou de peindre les mœurs des sauvages, en les liant à quelque événement connu.
Page 530 - Viens échanger des feux avec moi et perdre la vie ! mêlons des voluptés à la mort ! que la voûte du ciel nous cache en tombant sur nous.
Page 529 - Je suppose, Céluta, que le cœur de René s'ouvre maintenant devant toi : vois-tu le monde extraordinaire qu'il renferme? Il sort de ce cœur des flammes qui manquent d'aliment, qui dévoreraient la création sans être rassasiées, qui te dévoreraient toi-même. Prends garde, femme de vertu ! recule devant cet abîme : laisse-le dans mon sein 1 Père tout-puissant, tu m'as appelé dans la solitude; tu m'as dit « René! René! qu'as-tu fait de ta sœur?