Du Congrès de Vienne, Volume 1

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Page 269 - Les Polonais , sujets respectifs de la Russie, de l'Autriche et de la Prusse, obtiendront une représentation et des institutions nationales, réglées d'après le mode d'existence politique que chacun des gouvernements auxquels ils appartiennent jugera utile et convenable de leur accorder.
Page 53 - Le monarque pourrait même parvenir à rendre la nation grave, s'il l'avait entrepris. Le prince imprime le caractère de son esprit à la cour, la cour à la ville, la ville aux provinces. L'âme du souverain est un moule qui donne la forme à toutes les autres.
Page 65 - Enfin, ce qui n'est pas moins plaisant, c'est qu'après ce long panégyrique des idées libérales, l'auteur dit naïvement : La défaveur dans laquelle les idées libérales sont tombées ne nous a pas détourné de leur rendre hommage. Si l'on a beaucoup •abusé de leur nom , en revanche on a mis une...
Page 211 - ... recourir à des principes généraux dont la discussion appartient à tout le monde, et se donner le mérite du juge de paix de l'Europe, à défaut d'en être le régulateur. C'est ce qui a produit la liaison de la France avec l'Autriche et l'Angleterre et son patronage avoué en faveur de la Saxe... L'intérêt a passé de la conservation des petites souverainetés à leur effacement, de la complication des États, à leur simplification, et de la dispersion des souverainetés à leur concentration......
Page 159 - De rétablir , autant que possible', chacun dans ses possessions , en n'exigeant que les sacrifices commandés par le bien général , et en prenant pour base de ces restitutions la légitimité , conservatrice de l'ordre public ; 4°. D'assurer les droits des peuples , en leur donnant, par l'établissement de constitutions représentatives, une garantie de leur liberté, qui ne lût pas attentatoire à la sûreté des trônes. La première partie de ce plan...
Page 212 - L'un est le moyen de l'autre. Or, dans tout le Congrès, la France n'a travaillé qu'à aliéner d'elle la Prusse et qu'à la forcer à se rapprocher de sa propre frontière. Ce qui était du même coup détruire l'alliance et créer l'inimitié.
Page 238 - ... un Etat indéfinissable, disait de Pradt.,. Elle voit des ennemis partout et des frontières nulle part... Elle est semée par petits paquets sur une ligne immense, sans adhésion et sans profondeur. C'est toujours cette Prusse dont la longueur et la maigreur faisaient dire à Voltaire que c'était une paire de jarretières. La Prusse ressemble aux maisons de Berlin qui ne sont bâties que d'un côté de la rue : cet Etat n'a encore qu'une façade du côté de l'Europe. » On comprend à merveille...
Page 143 - ... que le repos et le contentement renaissent enfin sur la terre ! ... que chaque peuple retrouve le bonheur dans ses lois , sous son gouvernement , et que la religion , les arts , les sciences refleurissent de nouveau pour le bonheur général et le bien de tous les hommes.
Page 37 - ... ce n'est pas la coalition qui m'a détrôné , ce sont les idées libérales , c'est-à-dire la civilisation : je ne puis pas me relever, j'ai choqué les peuples.
Page 65 - La défaveur dans laquelle les idées libérales sont tombées, ne nous a pas détourné de leur rendre hommage. Si l'on a beaucoup abusé de leur nom, en revanche, on a mis une grande sobriété dans leur application; car nous ne connaissons pas une idée libérale dont on ait fait une application véritable depuis vingt-cinq ans. La raison et la justice, ces deux sœurs inséparables, n'exigent-elles pas de ne point confondre les idées libérales avec la malfaçon de leurs metteurs en Œuvre?...

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