Oeuvres complètes, Volume 2L. Hachette, 1865 |
Contents
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Common terms and phrases
Adieu aise Apollon Aristote assez auroit Auteuil auteur avez avis avoient avoit BOILEAU A RACINE Bourbon c'étoit CHAP cher monsieur chose Cicéron Clélie crois d'Homère Démosthène Denys d'Halicarnasse Dieu DIOGÈNE dire discours donner écrire écris écrit édition effet endroit ennemis envoyé épigramme esprit étoient étoit Euripide faisoit falloit fasse françois gens grec Hérodote héros Homère homme Horace Horatius Coclès Iliade j'ai j'avois j'en jamais Joconde jours juger l'abbé l'Académie l'Arioste l'Énéide l'esprit l'Iliade l'Odyssée laisse langue latin lettre livre Longin m'avez m'en mander médecin ment merveilleux MINOS monde monseigneur mort n'ai n'en n'y a rien néanmoins non-seulement ouvrages parler paroît paroles passer passion pensée père Perrault personne Pindare plaisir PLUTON poëme poëte pourrois pourtant prince qu'à qu'Homère qu'un quelquefois RACINE A BOILEAU raison reconnoissance reste sais satire saurois sens seroit seul siècle sorte style sublime Térence trouvez bon vérité veux Virgile Vitruve Voilà vois vrai Zoïle
Popular passages
Page 118 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 255 - J'accepte l'augure qu'il m'a donné en vous disant que la voix me reviendroit lorsque j'y penserois le moins. Un prince qui a exécuté tant de choses miraculeuses est vraisemblablement inspiré du ciel, et toutes les choses qu'il dit sont des oracles. D'ailleurs j'ai encore un remède à essayer, où j'ai grande espérance, qui est de me présenter à son passage dès que je serai de retour; car je crois que l'envie que j'aurai de lui témoigner ma joie et ma reconnoissance me fera trouver de la...
Page 136 - Mais je vous prie de remarquer , pour plusieurs raisons , combien il est affoibli dans son Odyssée , où il fait voir en effet que c'est le propre d'un grand esprit, lorsqu'il commence à vieillir et à décliner', de se plaire aux contes et aux fables : car, qu'il ait composé l'Odyssée depuis l'Iliade, j'en pourrois donner plusieurs preuves.
Page 343 - Du repos des humains implacable ennemie , J'ai rendu mille amants envieux de mon sort. Je me repais de sang , et je trouve ma vie Dans les bras de celui qui recherche ma mort 2.
Page 222 - Au milieu de Paris enfler mes chalumeaux, Et, dans mon cabinet assis au pied des hêtres, Faire dire aux échos des sottises champêtres ? Faudra-t-il de sang-froid, et sans être amoureux, Pour quelque Iris en l'air faire le langoureux, Lui prodiguer les noms de Soleil et d'Aurore, Et, toujours bien mangeant, mourir par métaphore ? Je laisse aux doucereux ce langage affété, Où s'endort un esprit de mollesse hébété.
Page 230 - Molière, ou plutôt j'y jouai mon propre personnage , le chagrin de ce misanthrope contre les méciians vers ayant été , comme Molière me l'a confessé plusieurs fois lui-même , copié sur mon modèle. Ensuite on procéda à l'élection par billets; et bien que je fusse le seul qui écrivis votre nom dans mon billet , je puis dire que je fus le seul qui ne parus point honteux et déconcerté.
Page 117 - Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi 1 des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 204 - Plus les choses sont sèches et malaisées à dire en vers, plus elles frappent quand elles sont dites noblement, et avec cette élégance qui fait proprement la poésie. Je me souviens que M. de la Fontaine m'a dit plus d'une fois que les deux vers de mes ouvrages qu'il estimoit...
Page 304 - ... d'avoir prêché une si bonne morale dans leur collège , et d'avoir donné lieu à sa compagnie de marquer tant de chaleur pour mes intérêts ; et qu'enfin, quand l'offense qu'il m'a voulu faire serait plus grande , je l'oublierais avec la même facilité , en considération...
Page 117 - ... tout ce qui est véritablement sublime a cela de propre quand on l'écoute, qu'il élève l'âme, et lui fait concevoir une plus haute opinion d'elle-même, la remplissant de joie et de je ne sais quel noble orgueil, comme si c'était elle qui eût produit les choses qu'elle vient simplement d'entendre.