Les ornemens de la mémoire, ou les traits brillans des poetes françois les plus célebres: avec des dissertations sur chaque genre de style |
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Page vii
... les fources de la belle antiquité , & dont les ouvrages communiquent & perpétuent ce même goût dans ceux qui en favent connoître les beau- tés . T incompatible avec les agrémens , de quelque nature qu'ils a iij PRÉFAC E.
... les fources de la belle antiquité , & dont les ouvrages communiquent & perpétuent ce même goût dans ceux qui en favent connoître les beau- tés . T incompatible avec les agrémens , de quelque nature qu'ils a iij PRÉFAC E.
Page ix
... ouvrages des Poëtes , & qu'on a expofés dans un même lieu ; mais comme il a fallu en dif- tinguer les divers deffins ... ouvrage en lui- même ; après viennent les grands fentimens ; ce qui comprend , comme on peut s'imagi- ner , toutes ...
... ouvrages des Poëtes , & qu'on a expofés dans un même lieu ; mais comme il a fallu en dif- tinguer les divers deffins ... ouvrage en lui- même ; après viennent les grands fentimens ; ce qui comprend , comme on peut s'imagi- ner , toutes ...
Page x
... ouvrages font dans quel- qu'un de ces ftyles . Et comme les jeunes- gens , dans le temps de leurs études ne peuvent pas & ne doivent pas même lire indifféremment les Poëtes en général , on a extrait quelques fcenes bril- lantes de nos ...
... ouvrages font dans quel- qu'un de ces ftyles . Et comme les jeunes- gens , dans le temps de leurs études ne peuvent pas & ne doivent pas même lire indifféremment les Poëtes en général , on a extrait quelques fcenes bril- lantes de nos ...
Page xi
... ouvrages d'efprit . C'eft comme un tréfor d'élo- » quence & d'agrémens qui fe répand né- » ceffairement fur le ftyle , fur l'ouvrage » & fur les mœurs de celui qui le poffede . ככ Ajoutez à cela que les Poëtes renferment » quantité de ...
... ouvrages d'efprit . C'eft comme un tréfor d'élo- » quence & d'agrémens qui fe répand né- » ceffairement fur le ftyle , fur l'ouvrage » & fur les mœurs de celui qui le poffede . ככ Ajoutez à cela que les Poëtes renferment » quantité de ...
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... ouvrages doivent fuffire . L'athéifme eft plutôt fur les lévres que dans le cœur , & les nations les plus barbares ont une idée imparfaite de la Divinité . Cependant , quoique tous les hommes foient convaincus de l'exiftence de Dieu , c ...
... ouvrages doivent fuffire . L'athéifme eft plutôt fur les lévres que dans le cœur , & les nations les plus barbares ont une idée imparfaite de la Divinité . Cependant , quoique tous les hommes foient convaincus de l'exiftence de Dieu , c ...
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Common terms and phrases
affaffins affez Andromaque ARDARI ATHALIE Attila auffi avoit beau c'eft C'eſt Calchas Céfar ceffe charme CHIMENE chofe Ciel Cieux Cinna cœur Corneille crime cruel deffein defirs deftin Dieu dieux difcours doit efprit Eft-ce enfans ennemis Epit époux eſt étoit facré fage faifant faints fang fans fcene fecret fein femble fens fentimens fentiment fervir feul foins foit fon fils fon pere fonge font fouffrir fous fouvent fublime fuis fuit fuivans fuivante fujet funefte fuprême fureur gloire grace grandeur Hélas Henriade Héraclius héros illuftre images J'ai jour jufte l'ame l'efprit l'univers laiffe loix lumiere main malheureux matiere mort n'eft n'eſt noble paffer paffions parle ainfi penfer penſées perfonnes peuple Phocas plaifir plaifirs pleurs poéfie Poëte Polyeucte Pompée préfente Prince puiffe Pyrrhus raifon refte reſpect RODRIGUE Rois Romains Seigneur Sertorius ſes ſon STRATONICE Syphax trifte trône vertu vœux vois yeux Zaïre Zénobie
Popular passages
Page 358 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles : On a beau la prier , La cruelle qu'elle eft, fe bouche les oreilles Et nous laifle crier. Le pauvre en fa cabane où le chaume le couvre Eft fujet à fes loix, Et la garde qui veille aux barrieres du Louvre N'en défend pas
Page 379 - qu'il leur foit fait aucun trouble ou empêchement. Voulons qu'à la copie des Préfentes, qui fera imprimée tout au long , au commencement ou à la fin diidic Ouvrage,
Page 115 - l'irréparable outrage. Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi : Le cruel Dieu des Juifs l'emporte auffi fur toi. Je te plains de tomber dans fes mains redoutables, Ma fille. En achevant ces mots épouvantables Son ombre vers mon lit a paru fe baifler ; Et moi je lui tendois les
Page 118 - & ne fuis point de ces femmes hardies , Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont fu fe faire un front qui ne rougit jamais, Je connois mes fureurs, je les rappelle toutes. Il me femble déjà que ces murs, que ces voûtes Vont prendre la parole, &, prêts à m'accufer, Attendent mon époux pour le défabufer.
Page 325 - ami véritable eft une douce chofe ! Il cherche vos befoins au fond de votre cœur, II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même. Un fonge, un rien , tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime. la
Page 361 - Sont autant de témoins qui parlent contre vous; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne fert plus que de jour à votre ignominie. En vain, tout fier d'un fang que vous déshonorez , Vous dormez à l'abri de ces noms révérés ; En vain vous vous couvrez des vertus de vos pères, Ce ne
Page 294 - cher Lamoignon, que mon efprit tranquille Met à profit les jours que la Parque me file: Ici dans un vallon bornant tous mes defirs, J'achète à peu de frais de folides plaifirs. Tantôt un livre en main errant dans les prairies, J'occupe ma raifon d'utiles rêveries : Tantôt cherchant la fin d'un vers que je
Page 198 - doit répondre à la tienne : Tu t'es, en m'offenfant, montré digne de moi ; Je me dois, par ta mort, montrer digne de toi. RODRIGUE. Ne diffère donc plus ce que l'honneur t'ordonne; II demande ma tête , & je te l'abandonne Je mourrai trop heureux, mourant d'un
Page 329 - douceurs, errant parmi les bois , II regarde à fes pieds les favoris des Rois. Il lit au front de ceux qu'un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu'on croit qu'elle donne ; Approche-t-il du but, quitte-t-il ce féjour ? Rien ne trouble
Page 266 - qui je fuis. Quelques crimes toujours précédent les grands crimes, Quiconque a pu franchir les bornes légitimes, Peut violer enfin les droits les plus (acres. Ainfi que la vertu, le crime a fes degrés ; Et jamais on n'a vu la timide