= princip CV ета rapport er de lui ane care de la che multitas ormation génies, Successi radation unique Et, pour en revenir à Voltaire, sera-ce une témérité de dire, 1°. qu'il se trompe en admettant la maxime, que la sensation enveloppe la faculté de penser; 2°. que de cette maxime il n'a pu rien inférer contre la spiritualité de l'âme; 3o. qu'il se contredit, en niant que nous connaissions le principe de la pensée; 4o. qu'il n'est pas fondé à se plaindre de notre ignorance sur l'origine de la sensation et de la pensée? Je voudrais pouvoir continuer cette discussion. Je m'étais proposé de vous soumettre un plus grand nombre de ces passages, que les lecteurs ordinaires adoptent sur la foi d'un nom célèbre; que vous-mêmes, vous eussiez peutêtre approuvés il y a quelques mois. Ce que nous avons dit sur les facultés de l'âme, sur la méthode, et sur les définitions, vous eût servi à apprécier d'une manière plus sûre, les pensées des philosophes relatives à ces questions, les seules dont nous nous soyons occupés jusqu'à ce moment. Mais il se trouve que les réflexions auxquelles je me suis laissé aller, en parlant de Buffon et de Voltaire , se sont prolongées plus que je ne croyais, et qu'elles ont absorbé tout TOME 1. 28 le temps dont nous pouvons disposer. Je suis donc forcé de m'arrêter, et de mettre fin à une leçon qui d'ailleurs , par sa nature, n'a pas de fin. мммммммммм Je terminerai ici la première partie du cours de philosophie. Les leçons dont elle se compose, à l'exception de quatre ou cing, ce n'est pas moi qui les ai faites. C'est vous, messieurs, qui me les avez suggérées, et qui me les avez commandées en quelque sorte. Je disais une chose : je croyais démontrer une vérité : vous ne vous rendiez pas aussitôt : vous attaquiez ma démonstration; et vos raisons semblaient balancer les miennes. Je cherchais à soutenir ce que vous cherchiez à renverser; je fortifiais mes argumens ; je les appuyais de nouvelles considérations : vous n'étiez pas encore satisfaits. Vous demandiez des éclaircissemens : vous proposiez des doutes : vous me faisiez part de vos idées ; et lorsqu'enfin mes explications obtenaient votre suffrage, et que vous consentiez à les recevoir, c'était votre bien que je vous rendais. Vous m'avez souvent confié un dépôt : ISZIÈME LECON 3. dar sa nature, n'a DE PHILOSOPHIE, Ire. PARTIE. 435 j'ai dû veiller à ce qu'il ne dépérit pas; et j'ai peut-être quelquefois été assez heureux pour que vous ayez pensé qu'il avait fructifié entre mes mains. rai ici la première partie de e. Les lecons dont elle se com de quatre ou cing, ce n'est pas mes. C'est vous , messieurs, gérées, et qui me les avez com FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE ET DU TOME PREMIER. ?que sorte. Je disais une chos montrer une vérité : vous les s aussitot : vous attaquier o a; et vos raisons semblaient hi ennes. Je cherchais à soutenira - biez à renverser; je fortifisi ; je les appuyais de nouvelles : vous n'étiez pas encore sa andiez des éclaircissemens : vous s doutes : faisiez part lorsqu'en blications otre suffrag consed mir, c'était ve us m'ayez sou TABLE DES MATIÈRES. LEÇONS DE PHILOSOPHIE. Objet de cet ouvrage. PREMIÈRE PARTIE. Des facultés de l'âme con- sidérées dans leur nature. PREMIÈRE LEÇON. — De la méthode. L'inégalité des esprits provient surtout de la dif- férence des méthodes. L'esprit suit la mé- thode à son insu. Pourquoi nous avons be- soin de méthode. L'idée de la méthode se compose de deux idées ; celle de prin- cipe, et celle de système. Ce que nous en- tendons par le mot principe. Ce que nous entendons par le mot système. En quoi consiste la méthode, et pourquoi on lui donne le nom d'analyse. Nous n'en con- |