Fables de La Fontaine: précédées de la vie d'ÉsopeA. Mame, 1888 - 400 pages |
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... voyant un paysan qui regardait toutes choses avec la froideur et l'indiffé- rence d'une statue , il amena ce paysan au logis . « Voilà , dit - il à Xantus , l'homme sans souci que vous demandez . » Xantus commanda à sa femme de faire ...
... voyant un paysan qui regardait toutes choses avec la froideur et l'indiffé- rence d'une statue , il amena ce paysan au logis . « Voilà , dit - il à Xantus , l'homme sans souci que vous demandez . » Xantus commanda à sa femme de faire ...
Page 74
... voyant ce ménage 2 , Remplit le ciel de cris , et , pour comble de rage , Ne sait sur qui venger le tort qu'elle a souffert . Elle gémit en vain , sa plainte au vent se perd . Il fallut pour cet an vivre en mère affligée . L'an suivant ...
... voyant ce ménage 2 , Remplit le ciel de cris , et , pour comble de rage , Ne sait sur qui venger le tort qu'elle a souffert . Elle gémit en vain , sa plainte au vent se perd . Il fallut pour cet an vivre en mère affligée . L'an suivant ...
Page 104
... voyant les palais pleins De ces gens nommés médecins , Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise . Elle prend l'autre lot , y plante le piquet 3 , S'étend à son loisir sur l'orteil d'un pauvre homme , Disant Je ne crois pas qu'en ce ...
... voyant les palais pleins De ces gens nommés médecins , Ne crut pas y pouvoir demeurer à son aise . Elle prend l'autre lot , y plante le piquet 3 , S'étend à son loisir sur l'orteil d'un pauvre homme , Disant Je ne crois pas qu'en ce ...
Page 111
... voyant l'âne même à son antre accourir : Ah ! c'est trop , lui dit - il : je voulais bien mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes1 . XV Philomèle et Progné , Autrefois Progné a l'hirondelle De sa demeure s'écarta ...
... voyant l'âne même à son antre accourir : Ah ! c'est trop , lui dit - il : je voulais bien mourir ; Mais c'est mourir deux fois que souffrir tes atteintes1 . XV Philomèle et Progné , Autrefois Progné a l'hirondelle De sa demeure s'écarta ...
Page 112
... voyant les bois , Sans cesse il vous souvient que Térée autrefois , Parmi des demeures pareilles , Exerça sa fureur sur vos divins appas . Eh ! c'est le souvenir d'un si cruel outrage Qui fait , reprit sa sœur , que je ne vous suis pas ...
... voyant les bois , Sans cesse il vous souvient que Térée autrefois , Parmi des demeures pareilles , Exerça sa fureur sur vos divins appas . Eh ! c'est le souvenir d'un si cruel outrage Qui fait , reprit sa sœur , que je ne vous suis pas ...
Common terms and phrases
animaux Apollon apologue beau belette bête C'est-à-dire C'était cent Cérès cerf Chamfort chat chauve-souris chien chose Ciel commère corbeau Cormoran coup Crésus crier crut d'Ésope déesse Démocrite Dieu dieux dire discours dit-il donne Égypte enfants Ésope fable faisait Fontaine fortune fourmi gens Gérusez Grecs Grenouilles Hippocrate Homère homme j'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'âne l'animal l'autre l'avare l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lapin lion logis loup Lycérus maint maître malheur manger Messieurs mieux monde mort mouche mouton n'en Nodier oiseaux pareils parler passer pauvre peine père peuple Phèdre Phrygien pieds plaisir poète porte prince prit proverbe qu'à qu'un queue raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens SARGENT Scythe seigneur serait seul singe Socrate soin sort souris Styx sujet tête tomber tortue trésor trouva Ulysse veux vieillard vient vieux VIII voilà voleurs voulut Xantus zéphyrs
Popular passages
Page 280 - Le lacs était usé , si bien que de son aile , De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin. Quelque plume y périt ; et le pis du destin Fut qu'un certain vautour, à la serre cruelle, Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle, Et les morceaux du lacs qui l'avaient attrapé , Semblait un forçat échappé.
Page 215 - Un sergent de bataille allant en chaque endroit Faire avancer ses gens et hâter la victoire. La Mouche, en ce commun besoin, Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin; Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
Page 45 - Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. — Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 67 - Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 94 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 204 - Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux : Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 134 - Était prête et toute bâtie. Il y mourut en traînant son lien : Sage s'il eût remis une légère offense. Quel que soit le plaisir que cause la vengeance, C'est l'acheter trop cher que l'acheter d'un bien Sans qui les autres ne sont rien.
Page 217 - Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant ; il n'est rien de plus doux. Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi...
Page 40 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 279 - L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.