Fables de La Fontaine: précédées de la vie d'ÉsopeA. Mame, 1888 - 400 pages |
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... qu'à la poésie et à l'éloquence . Ce que je dis n'est pas tout à fait sans fondement , puisque , s'il m'est permis de mêler ce que nous avons de plus sacré parmi les erreurs du paganisme , nous voyons que la Vérité a parlé aux hommes ...
... qu'à la poésie et à l'éloquence . Ce que je dis n'est pas tout à fait sans fondement , puisque , s'il m'est permis de mêler ce que nous avons de plus sacré parmi les erreurs du paganisme , nous voyons que la Vérité a parlé aux hommes ...
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... n'ai pas espéré . Il ne reste plus qu'à parler de la vie d'Esope . Je ne vois presque personne qui ne tienne pour fabu- leuse celle que Planude nous a laissée . On s'imagine que cet auteur a voulu donner à son héros un 2 DE LA FONTAINE 17.
... n'ai pas espéré . Il ne reste plus qu'à parler de la vie d'Esope . Je ne vois presque personne qui ne tienne pour fabu- leuse celle que Planude nous a laissée . On s'imagine que cet auteur a voulu donner à son héros un 2 DE LA FONTAINE 17.
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... qu'à blasphé- mer et à médire de leur seigneur . Le maître le crut , et passa bien plus avant ; car il lui donna Ésope , avec liberté d'en faire ce qu'il voudrait . Zénas de retour aux champs , un marchand l'alla trouver et lui demanda ...
... qu'à blasphé- mer et à médire de leur seigneur . Le maître le crut , et passa bien plus avant ; car il lui donna Ésope , avec liberté d'en faire ce qu'il voudrait . Zénas de retour aux champs , un marchand l'alla trouver et lui demanda ...
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... qu'à quatre pas de cette colonne nous en rencontrerons un . » En effet , ils le trouvèrent après avoir creusé quelque peu dans la terre . Le philosophe fut sommé de tenir parole ; mais il reculait toujours . « Les dieux me gardent de t ...
... qu'à quatre pas de cette colonne nous en rencontrerons un . » En effet , ils le trouvèrent après avoir creusé quelque peu dans la terre . Le philosophe fut sommé de tenir parole ; mais il reculait toujours . « Les dieux me gardent de t ...
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... qu'à l'aigle , laquelle , no- nobstant les prières de l'escarbot , enleva un lièvre qui s'était réfugié chez lui : la génération de l'aigle en fut punie jusque dans le giron de Jupiter . » Les Delphiens , peu tou- chés de tous ces ...
... qu'à l'aigle , laquelle , no- nobstant les prières de l'escarbot , enleva un lièvre qui s'était réfugié chez lui : la génération de l'aigle en fut punie jusque dans le giron de Jupiter . » Les Delphiens , peu tou- chés de tous ces ...
Common terms and phrases
animaux Apollon apologue beau belette bête C'est-à-dire C'était cent Cérès cerf Chamfort chat chauve-souris chien chose Ciel commère corbeau Cormoran coup Crésus crier crut d'Ésope déesse Démocrite Dieu dieux dire discours dit-il donne Égypte enfants Ésope fable faisait Fontaine fortune fourmi gens Gérusez Grecs Grenouilles Hippocrate Homère homme j'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'âne l'animal l'autre l'avare l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lapin lion logis loup Lycérus maint maître malheur manger Messieurs mieux monde mort mouche mouton n'en Nodier oiseaux pareils parler passer pauvre peine père peuple Phèdre Phrygien pieds plaisir poète porte prince prit proverbe qu'à qu'un queue raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens SARGENT Scythe seigneur serait seul singe Socrate soin sort souris Styx sujet tête tomber tortue trésor trouva Ulysse veux vieillard vient vieux VIII voilà voleurs voulut Xantus zéphyrs
Popular passages
Page 280 - Le lacs était usé , si bien que de son aile , De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin. Quelque plume y périt ; et le pis du destin Fut qu'un certain vautour, à la serre cruelle, Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle, Et les morceaux du lacs qui l'avaient attrapé , Semblait un forçat échappé.
Page 215 - Un sergent de bataille allant en chaque endroit Faire avancer ses gens et hâter la victoire. La Mouche, en ce commun besoin, Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin; Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
Page 45 - Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. — Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 67 - Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 94 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 204 - Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux : Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 134 - Était prête et toute bâtie. Il y mourut en traînant son lien : Sage s'il eût remis une légère offense. Quel que soit le plaisir que cause la vengeance, C'est l'acheter trop cher que l'acheter d'un bien Sans qui les autres ne sont rien.
Page 217 - Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant ; il n'est rien de plus doux. Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi...
Page 40 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 279 - L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.