Fables de La Fontaine: précédées de la vie d'ÉsopeA. Mame, 1888 - 400 pages |
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... DANS LAQUELLE ON APERÇOIT D'UN COUP D'EIL LA MORALITÉ DE LA FABLE ILLUSTRATIONS PAR K. GIRARDET AM M TOURS ALFRED MAME ET FILS , ÉDITEURS 1888 PUBLIC LIBRARY 299020 ASTOR LENGX AN TILDIN FOUNDATIONS PROPRIÉTÉ DES. FABLES.
... DANS LAQUELLE ON APERÇOIT D'UN COUP D'EIL LA MORALITÉ DE LA FABLE ILLUSTRATIONS PAR K. GIRARDET AM M TOURS ALFRED MAME ET FILS , ÉDITEURS 1888 PUBLIC LIBRARY 299020 ASTOR LENGX AN TILDIN FOUNDATIONS PROPRIÉTÉ DES. FABLES.
Page 41
... coups ; il gémit , il soupire . Est - ce donc là , dit - il , ce qu'on m'avait promis ? Ce mulet qui me suit du danger se retire , 1 Remarquez la gradation pittoresque de ce vers . 2 C'est à Horace que la Fontaine doit ce dialogue plein ...
... coups ; il gémit , il soupire . Est - ce donc là , dit - il , ce qu'on m'avait promis ? Ce mulet qui me suit du danger se retire , 1 Remarquez la gradation pittoresque de ce vers . 2 C'est à Horace que la Fontaine doit ce dialogue plein ...
Page 54
... coups de poing trottaient , Et que nos champions songeaient à se défendre , Arrive un troisième larron , Qui saisit maître Aliboron í . L'ane , c'est quelquefois une pauvre province : Les voleurs sont tel et tel prince , Comme le ...
... coups de poing trottaient , Et que nos champions songeaient à se défendre , Arrive un troisième larron , Qui saisit maître Aliboron í . L'ane , c'est quelquefois une pauvre province : Les voleurs sont tel et tel prince , Comme le ...
Page 55
... coup de dent . Ces deux hommes étaient les gémeaux de l'éloge . Tous deux lui rendent grâces ; et , pour prix de ses vers , Ils l'avertissent qu'il déloge , Et que cette maison va tomber à l'envers . La prédiction en fut vraie . Un ...
... coup de dent . Ces deux hommes étaient les gémeaux de l'éloge . Tous deux lui rendent grâces ; et , pour prix de ses vers , Ils l'avertissent qu'il déloge , Et que cette maison va tomber à l'envers . La prédiction en fut vraie . Un ...
Page 65
... coups épouvantables Résisté 2 sans courber le dos ; Mais attendons la fin . Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque - là dans ses flancs 3 . L'arbre ...
... coups épouvantables Résisté 2 sans courber le dos ; Mais attendons la fin . Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque - là dans ses flancs 3 . L'arbre ...
Common terms and phrases
animaux Apollon apologue beau belette bête C'est-à-dire C'était cent Cérès cerf Chamfort chat chauve-souris chien chose Ciel commère corbeau Cormoran coup Crésus crier crut d'Ésope déesse Démocrite Dieu dieux dire discours dit-il donne Égypte enfants Ésope fable faisait Fontaine fortune fourmi gens Gérusez Grecs Grenouilles Hippocrate Homère homme j'ai J'en jour Jupiter l'aigle l'âne l'animal l'autre l'avare l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lapin lion logis loup Lycérus maint maître malheur manger Messieurs mieux monde mort mouche mouton n'en Nodier oiseaux pareils parler passer pauvre peine père peuple Phèdre Phrygien pieds plaisir poète porte prince prit proverbe qu'à qu'un queue raison renard repartit rien s'en s'il sage Samiens SARGENT Scythe seigneur serait seul singe Socrate soin sort souris Styx sujet tête tomber tortue trésor trouva Ulysse veux vieillard vient vieux VIII voilà voleurs voulut Xantus zéphyrs
Popular passages
Page 280 - Le lacs était usé , si bien que de son aile , De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin. Quelque plume y périt ; et le pis du destin Fut qu'un certain vautour, à la serre cruelle, Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle, Et les morceaux du lacs qui l'avaient attrapé , Semblait un forçat échappé.
Page 215 - Un sergent de bataille allant en chaque endroit Faire avancer ses gens et hâter la victoire. La Mouche, en ce commun besoin, Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin; Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
Page 45 - Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. — Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor.
Page 67 - Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin.
Page 94 - L'INVENTION des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
Page 204 - Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux : Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 134 - Était prête et toute bâtie. Il y mourut en traînant son lien : Sage s'il eût remis une légère offense. Quel que soit le plaisir que cause la vengeance, C'est l'acheter trop cher que l'acheter d'un bien Sans qui les autres ne sont rien.
Page 217 - Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant ; il n'est rien de plus doux. Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi...
Page 40 - La Cigale, ayant chanté Tout l'Été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal.
Page 279 - L'absence est le plus grand des maux : Non pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux, Les dangers, les soins du voyage, Changent un peu votre courage.