Œuvres complètes de Diderot: Théatre, critique dramatiqueGarnier frères, 1875 |
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acte aime allez âme André assez aura avez BATES bonheur caractère CÉCILE Charles CHARLOTTE cher chose ciel Clairville Clytemnestre cœur comédie comique COMMANDEUR Constance contraste Criton cruel DAUSON dialogue Diderot dire discours domestique DORVAL douleur dramatique drame Écoutez enfants entendre Est-ce êtes eût femme fille Fils naturel fortune frère génie genre sérieux Germeuil Goldoni goût homme honnête incidents j'ai j'avais j'en jamais JARVIS Justine l'action l'avare l'homme laisse larmes lettre de cachet LEUSON Lucy LYSIMOND m'en MADAME BEVERLEY MADAME HÉBERT MADEMOISELLE CLAIRET main malheureux méchant misère mœurs Molière MONSIEUR LE BON montrer n'en nature oncle ouvrage pantomime parler passe passion peine pense PÈRE DE FAMILLE personnages philosophe pièce pleurer poëme poëte Qu'est-ce qu'un raison regarde représentation reste rien Rosalie s'il SAINT-ALBIN sais sentiments sera seul Socrate sœur Sophie sort spectateur STUKELY sujet Tartuffe tendresse Térence théâtre tragédie vérité vertu veux voilà vois vrai yeux ΜΟΙ
Popular passages
Page 165 - Non, je ne l'aurai point amenée au supplice, Ou vous ferez aux Grecs un double sacrifice. Ni crainte ni respect ne m'en peut détacher : De mes bras tout sanglants il faudra l'arracher. Aussi barbare époux qu'impitoyable père, Venez, si vous l'osez, la ravir à sa mère. Et vous, rentrez, ma fille, et du moins à mes lois Obéissez encor pour la dernière fois.
Page 372 - N'avons-nous plus de génie? Le génie est de tous les temps; mais les hommes qui le portent en eux demeurent engourdis, à moins que des événements extraordinaires n'échauffent la masse, et ne les fassent paraître. Alors les sentiments s'accumulent dans la poitrine, la travaillent; et ceux qui ont un organe, pressés de parler, le déploient et se soulagent.
Page 106 - La violence du sentiment coupant la respiration et portant le trouble dans l'esprit, les syllabes des mots se séparent, l'homme passe d'une idée à une autre; il commence une multitude de discours; il n'en finit aucun : et, à...
Page 150 - Mais savez-vous ce qui s'ensuit de là?... Que ce ne sont plus, à proprement parler, les caractères qu'il faut mettre sur la scène, mais les conditions. Jusqu'à présent, dans la comédie, le caractère a été l'objet principal, et la condition n'a été que l'accessoire; il faut que la condition devienne aujourd'hui l'objet principal, et que le caractère ne soit que l'accessoire.
Page 313 - O quel bien il en reviendrait aux hommes, si tous les arts d'imitation se proposaient un objet commun, et concouraient un jour avec les lois pour nous faire aimer la vertu et haïr le vice...
Page 309 - La comédie gaie , qui a pour objet le ridicule et le vice ; la comédie sérieuse , qui a pour objet la vertu et les devoirs de l'homme. La tragédie, qui aurait pour objet nos malheurs domestiques; la tragédie , qui a pour objet les catastrophes publiques et les malheurs des grands.
Page 372 - Quand verra-t-on naître des poètes? Ce sera après les temps de désastres et de grands malheurs, lorsque les peuples harassés commenceront à respirer. Alors les imaginations, ébranlées par des spectacles terribles, peindront des choses inconnues à ceux qui n'en ont pas été les témoins1. N'avonsnous pas éprouvé, dans quelques circonstances, une sorte de terreur qui nous était étrangère? Pourquoi n'at-elle rien produit? N'avons-nous plus de génie?
Page 135 - Je demande dans quel genre est cette pièce? Dans le genre comique? Il n'ya pas le mot pour rire. Dans le genre tragique? La terreur, la commisération et les autres grandes passions n'y sont point excitées. Cependant il ya de l'intérêt; et il y en aura, sans ridicule qui fasse rire, sans danger qui fasse frémir, dans toute composition dramatique...
Page 65 - Je hais le commerce des hommes; et je sens que c'est loin de ceux mêmes qui me sont chers que le repos m'attend...
Page 136 - C'est l'avantage du genre sérieux, que, placé entre les deux autres, il a des ressources, soit qu'il s'élève, soit qu'il descende.