Œuvres de J. Racine: Lexique de la langue de J. Racine avec une introduction grammaticale par m. Ch. Marty-Laveaux, précédé d'un étude sur le style de Racine par m. Paul Mesnard et suivi des tableaux des représentations de Corneille et de Racine par m. Eugéne Despois. Paris, 1873

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Hachette & cie., 1873
 

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Popular passages

Page 4 - La frayeur les emporte; et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix; En efforts impuissants leur maître se consume; Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
Page cxxxii - Eloigné de ses yeux, j'ordonne, je menace, j'écoute vos conseils, j'ose les approuver Je m'excite contre elle, et tâche à la braver. Mais (je t'expose ici mon âme toute nue) Sitôt que mon malheur me ramène à sa vue, Soit que je n'ose encor démentir le pouvoir De ces yeux, où j'ai lu si longtemps mon devoir, Soit qu'à...
Page 349 - Qu'est-il besoin, Nabal, qu'à tes yeux je rappelle De Joad et de moi la fameuse querelle, Quand j'osai contre lui disputer l'encensoir; Mes brigues, mes combats, mes pleurs, mon désespoir?
Page 316 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Page 202 - Fais connaître à mon fils les héros de sa race ; Autant que tu pourras conduis-le sur leur trace : Dis-lui par quels exploits leurs noms ont éclaté, Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été : Parle-lui tous les jours des vertus de son père; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère.
Page xxxii - Rome vous vit, madame, arriver avec lui. Dans l'Orient désert quel devint mon ennui ! Je demeurai longtemps errant dans Césarée, Lieux charmants où mon cœur vous avait adorée.
Page 338 - D'une Beauté qu'on vient d'arracher au sommeil. Que veux-tu ? Je ne sais si cette négligence, Les ombres, les flambeaux, les cris et le silence...
Page 597 - On le craint; tout est examiné. A d'illustres parents s'il doit son origine , La splendeur de son sort...
Page cxxv - Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu fera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants , et des bons le refuge , Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge ; Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre, et comme eux orphelin.
Page 43 - Ils ne s'assurent point en leurs propres mérites, Mais en ton nom sur eux. invoqué tant de fois, En tes serments jurés au plus saint de leurs rois, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée.

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