Oeuvres complètes, Volume 681792 |
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affez aifément ainfi anglais au-deffus auffi c'eft c'eſt Catilina chaffe Chine Chinois chofe cœur comédie comédiens comique compofa Confucius connaiffance DIEU difant difcours efprit enfans ennemis eſt fage faibleffe fang fans fatire favait favans favoir fcène fe trouve fecond fefait femble femme fens fentir fervir feul fiècle fingulier fociété foit fouvent fpectacles frère ftyle fuccès fuis fuivantes fujet funefte fur le théâtre fur-tout génie Gervais gloire goût Hamlet homme Itis jamais jéfuites jouer jufqu'à jufte l'auteur l'Avare l'Ecole des maris l'efprit l'Eglife l'empereur l'hiftoire laiffé langue lettres livre Louis XIV Mélanges littéraires ment Mifanthrope Molière Monfieur Monime mort Moukden n'eft nation ouvrage paffer paffion parle penfer père père Amiot perfonne peuple philofophe pièce plaifir Plaute plufieurs poëme poëte Pope préfent prefque prince puiffe qu'un raifon refpectable refte religion repréfente repréſentation repréſentée ridicule s'eft ſon Tartarie Tartuffe Térence théâtre du palais-royal tragédie دو
Popular passages
Page 133 - C'était le comédien Baron, qui a été unique dans la tragédie et dans la comédie. Molière en prit soin comme de son propre fils. Un jour, Baron vint lui annoncer qu'un comédien de campagne, que la pauvreté empêchait de se présenter, lui demandait quelques légers secours pour aller joindre sa troupe.
Page 257 - C'est un travail aussi ingrat que bizarre de rechercher curieusement des cailloux dans de vieilles ruines, quand on a des palais modernes.
Page 124 - Il y étudia cinq années ; il y suivit le cours des classes d'Armand de Bourbon, premier prince de Conti, qui depuis fut le protecteur des lettres et de Molière. Il y avait alors dans ce collège deux enfants qui eurent depuis beaucoup de réputation dans le monde. C'étaient Chapelle et Bernier : celui-ci connu par ses voyages aux Indes, et l'autre célèbre par quelques vers naturels et aisés, qui lui ont fait d'autant plus de réputation qu'il ne rechercha pas celle d'auteur.
Page 123 - Boutet, sa mère, lui donnèrent une éducation trop conforme à leur état, auquel ils le...
Page 129 - Nicomède, sur un théâtre élevé par ordre du roi dans la salle des gardes du vieux Louvre. Il y avait depuis quelque temps des comédiens établis à l'hôtel de Bourgogne. Ces comédiens assistèrent au début de la nouvelle troupe.
Page 68 - Familiarisé avec le trépas, tu le sentis approcher avec cette indifférence que les philosophes s'efforçaient jadis ou d'acquérir ou de montrer; accablé de souffrances au dedans et au dehors, privé de la vue, perdant chaque jour une partie de toi-même, ce n'était que par un excès de vertu que tu n'étais point malheureux, et cette vertu ne te coûtait point d'efforts.
Page 131 - Les mêmes spectateurs qui applaudissaient aux pièces médiocres des autres auteurs relevaient les moindres défauts de Molière avec aigreur. Les hommes jugent de nous par l'attente qu'ils en ont conçue...
Page 134 - ... à lui , et qu'il étudiait partout la nature en homme qui la voulait peindre. Molière, heureux par ses succès et par ses protecteurs, par ses amis et par sa fortune, ne le fut pas dans sa maison.
Page 134 - Monsieur , vous n'aviez peut-être pas dessein de me donner un louis d'or , je viens vous le rendre. Tiens , mon ami, dit Molière, en voilà un autre.
Page 130 - II n'était ni trop gras ni trop maigre; il avait la taille plus grande que petite, le port noble, la jambe belle; il marchait gravement, avait l'air très-sérieux, le nez gros, la bouche grande, les lèvres épaisses, le teint brun, les sourcils noirs et forts, et les divers mouvements qu'il leur donnait lui rendaient la physionomie extrêmement comique.