Histoire de la Réformation |
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adversaires anabaptistes Angleterre Aristote avaient Bâcon bientôt Bossuet c'était Calvin cardinal catholicisme catholiques Charles Charles-Quint chiavel choses chrétien civile clergé concile cour de Rome croyance culte d'Aristote déclara devait diète Dieu disputes divin doctrine donna ecclésiastiques écrits église enfans ennemis esprits états évangélique évêques fanatisme firent foule François Ier fût général Genève gouvernement guerre Henri VIII Hollande hommes humain idées indulgences Jean de Leyde jésuites l'Allemagne l'autorité l'édit l'église romaine l'esprit l'Europe Léon X liberté livres lois long-temps Louis XIV Luther lutheranisme luthériens Mélanchton ment mœurs morale mort n'avait n'était nation opinions pape pays Pays-Bas père persécution peuple philosophie politique pouvait prêcher prédicateur premier presque prêtres princes principes protestans protestante puissance raison réformation règne religieux religion religionnaires rent royaume Rulhière s'était sainte savans Saxe sciences sectes sentiment seul siècle sorte Suède Suisse système Théodore de Bèze théologie théologiens tion tolérance tyrannie vérité Wittemberg zèle Zwingli
Popular passages
Page 237 - Sur toute chose , ne forcez jamais vos sujets à changer de religion. Nulle puissance humaine ne peut forcer le retranchement impénétrable de la liberté du cœur. La force ne peut jamais persuader les hommes ; elle ne fait que des hypocrites. Quand les rois se mêlent de religion , au lieu de la protéger, ils la mettent en servitude. Accordez à tous la tolérance civile, non en approuvant tout comme indifférent, mais en souffrant avec patience tout ce que Dieu souffre , et en tâchant de ramener...
Page 170 - ... religionnaires , ont fait dans notre royaume . depuis que nous y avons aboli tout exercice de ladite religion, est une preuve plus que suffisante qu'ils ont embrassé la religion catholique , apostolique et romaine , sans quoi ils n'y auraient pas été soufferts ni tolérés.
Page 144 - ... pour les obliger par là à considérer de temps en temps d'eux-mêmes et sans violence si c'était par quelque bonne raison qu'ils se privaient volontairement des avantages qui pouvaient leur être communs avec tous mes autres sujets.
Page 144 - ... obtenu de mes prédécesseurs; mais de ne leur rien accorder au delà, et d'en renfermer même l'exécution dans les plus étroites bornes que la justice et la bienséance le pouvaient permettre...
Page 144 - ... en premier lieu de ne les point presser du tout par aucune rigueur nouvelle contre eux , de faire observer...
Page 77 - Luther triomphait de vive voix , mais la plume de Calvin était plus correcte , surtout en latin; et son style, qui était plus triste, était aussi plus suivi et plus châtié. Ils excellaient l'un et l'autre à parler la langue de leur pays ; l'un et l'autre étaient d'une véhémence extraordinaire; l'un et l'autre, par leurs talents , se sont fait beaucoup de disciples et d'admirateurs ; l'un et l'autre , enflés de ces succès , ont cru pouvoir s'élever...
Page 170 - Loi qui ordonne que ceux qui auront déclaré qu'ils veulent persister et mourir dans la religion prétendue réformée, soit qu'ils aient fait abjuration ou non , seront réputés relaps.
Page 55 - C'est que les peuples du nord ont et auront toujours un esprit d'indépendance et de liberté que n'ont pas les peuples du midi ; et qu'une religion qui n'a point de chef visible convient mieux à l'indépendance du climat que celle qui en a un.
Page 402 - OEcolampade (dit-il) vient d'épouser une assez belle fille ; apparemment que c'est ainsi qu'il veut mortifier sa chair. On a beau dire que le luthéranisme est une chose tragique ; pour moi , je suis persuadé que rien n'est plus comique, car le dénouement de la pièce est toujours quelque mariage, et tout finit en se mariant, comme dans les comédies.
Page 75 - Calvin se serait trouvé aussi propre à échauffer les esprits et à émouvoir les peuples, que le fut celui de Luther. Mais, après les mouvements excités, il s'éleva en beaucoup de pays,, principalement en France, au-dessus de Luther même ; et se fit le chef d'un parti, qui ne cède guère à celui des luthériens. Par son esprit pénétrant et par ses décisions hardies, il raffina sur tous ceux qui...