CRITIQUE ET MILITAIRE DES GUERRES DE LA RÉVOLUTION. NOUVELLE ÉDITION, RÉDIGÉE SUR DE NOUVEAUX DOCUMENS, ET AUGMENTÉE D'UN GRAND PAR LE LIEUTENANT-GÉNÉRAL JOMINI, CHEZ MAGIMEL, ANSELIN ET POCHARD, Les Anglais se sont placés à la tête de la ligue générale.—La Pologne a subi un second partage. La France livrée à l'anarchie voit ses remparts tomber devant les efforts méthodiques de ses adversaires; Mayence, Condé et Valenciennes capitulent; Toulon est livré, Lyon bombardé ; le camp de César évacué; Cambray investi; Dunkerque et le Quesnoy assiégés. La Convention est menacée d'une ruine prochaine, et le danger, loin de l'abattre, l'exaspère au plus haut degré : la constitution est suspendue; un gouvernement révolutionnaire établi jusqu'à la paix; Carnot entre au comité de salut public; la levée en masse est décrétée; la terreur mise à l'ordre du jour; le fédéralisme comprimé. — Les victoires de Hondschoote et de Wattignies arrêtent le torrent qui menace la frontière du Nord. — Les Alliés forcent les lignes de Weissembourg. Hoche ayant été battu à Kayserslautern, le comité répare cet échec par d'habiles manœuvres, favorisées par l'apathie de ses adversaires : ceux-ci sont repoussés sous Manheim et Worms. |