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gédien. Les Dioscures. Alexandre et la Victoire. Bellone enchaînée au char d'Alexandre. Un Héros nu. Un cheval. Un Néoptolème combattant à cheval contre les Perses. Achéloüs avec sa femme et sa fille. Antigonus armé. Diane dansant avec de jeunes filles. Les trois tableaux connus sous le nom de l'Éclair, du Tonnerre et de la Foudre.

Aristide de Thèbes. Une Ville prise d'assaut, et pour sujet une Mère blessée et mourante. Bataille contre les Perscs. Des Quadriges en course. Un Suppliant. Des Chasseurs avec leur gibier. Le portrait du peintre Léontion. Biblis. Bacchus et Ariane. Un tragédien accompagné d'un jeune garçon. Un Vieillard qui montre à un enfant à jouer de la lyre. Un Malade.

Protogène. Le Lialyssus. Un Satyre mourant d'amour. Une Cydippe. Un Tlépolème. Un Philisque méditant. Un Athlète. Le roi Antigonus. ̧ La Mère d'Aristote. Un Alexandre. Un Pan.

Asclepiodore. Les douze grands Dieux. Nicomaque. L'Enlèvement de Proserpine. Une Victoire s'élevant dans les airs sur un char. Un Ulysse. Un Apollon. Une Diane. Une Cybèle assise sur un lion. Des Bacchantes et des Satyres. La Scylla.

Philoxene d'Érétrie. La Bataille d'Alexandre contre Darius. Trois Silènes.

sages

Genre grotesque et peinture à fresque.

Ici Pline parle de Pyréicus, qui peignit, dans une grande perfection, des boutiques de barbiers, de cordonniers, des ânes, etc. C'est l'École flamande. Il dit ensuite qu'Auguste fit représenter, sur les murs des palais et des temples, des payet des marines. Parmi les peintures à fresque de ce genre, la plus célèbre était connue sous le nom de Marachers. C'étaient des paysans à l'entrée d'un village, faisant prix avec des femmes pour les porter sur leurs épaules à travers une mare, etc. Ce sont les seuls paysages dont il soit fait mention dans l'antiquité, et encore n'étaientce que des peintures à fresque. Nous reviendrons dans une autre note sur ce sujet.

Peintu reencaustique.

Pausanias de Sicyone. L'Hémérésios, on l'enfant. Glycère assise et couronnée de fleurs. Une Hécatombe.

Euphranor. Un Combat équestre. Les douze Dieux. Thésée. Un Ulysse contrefaisant l'insensé. Un Guerrier remettant son épée dans le fourreau.

Cydias. Les Argonautes.

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Antidotas. Le Champion armé du bouclier. Le Lutteur et le Joueur de flûte.

Nicias Athénien. Une Forêt. Némée personnifiée. Un Bacchus. L'Hyacinthe. Une Diane. Le Tombeau de Mégabyze. La Nécromancie d'Homère. Calypso. Io et Andromède. Alexandre. Calypso assise.

Athénion. Un Phylarque. Un Syngénicon. Un Achille déguisé en fille. Un Palefrenier avec un cheval.

Limonaque de Byzance. Ajax. Médée. Oreste. Iphigénie en Tauride. Un Lécythion, ou maître à voltiger. Une famille noble. Une Gorgone.

Aristelaüs. Un Épaminondas. Un Périclès. Une Médée. La Vertu. Thésée. Le Peuple Athénien personnifié. Une Hécatombe.

Socrate. Les filles d'Esculape, Hygie, Églé, Panacée, Laso. OEnos, ou le cordier fainéant. Antiphile. L'Enfant soufflant le feu. Les Fileuses au fuseau. La Chasse du roi Ptolémée, et le Satyre aux aguets.

Aristophon. Ancée blessé par le sanglier de Calydon. Un Tableau allégorique de Priam et d'Ulysse.

Artemon. Danaé et les Corsaires. La reine

Stratonice. Hercule et Déjanire. Hercule au mont Oéta. Laomédon.

Pline continue à nommer environ une quarantaine de peintres inférieurs, dont il ne cite que quelques tableaux.

Ini

PLINE, liv. 35.

Nous n'avons à opposer à ce catalogue que ceque tous les lecteurs peuvent se procurer au Muséum. Nous observerons seulement que la plupart de ces tableaux antiques sont des portraits ou des tableaux d'histoire; et que, pour être impartial, il ne faut mettre en parallèle avec des sujets chrétiens que des sujets mythologiques.

NOTE 2, page 269.

Le catalogue que Pline nous a laissé des tableaux de l'antiquité n'offre pas un seul tableau de paysage, si l'on en excepte les peintures à fresque. Il se peut faire que quelques-uns des tableaux des grands maîtres eussent un arbre, un rocher, un coin de vallon ou de forêt, un courant d'eau dans le second ou troisième plan;

mais cela ne constitue pas le paysage proprement dit, et tel que nous l'ont donné les le Lorrain et les Berghem.

Dans les antiquités d'Herculanum, on n'a rien trouvé qui pût porter à croire que l'ancienne École de peinture eût des paysagistes. On voit seulement, dans le Télèphe, une femme assise, couronnée de guirlandes, appuyée sur un panier rempli d'épis, de fruits et de fleurs. Hercule est vu par le dos, debout devant elle, et une biche allaite un enfant à ses pieds. Un Faune joue de la flûte dans l'éloignement, et une femme ailée fait le fond de la figure d'Hercule. Cette composition est gracieuse; mais ce n'est pas là encore le véritable paysage, le paysage nu, et repré

sentant seulement un accident de la nature.

Quoique Vitruve prétende qu'Anaxagore et Démocrite avaient parlé de la perspective en traitant de la scène grecque, on peut encore douter que les anciens connussent cette partie de l'art, sans laquelle toutefois il ne peut y avoir de paysage. Le dessin des sujets d'Herculanum est sec, et tient beaucoup de la sculpture et des bas-reliefs. Les ombres, d'un rouge mêlé de noir, sont également épaisses depuis le haut jusqu'au bas de la figure, et conséquemment ne font

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