MELANGES OFFERTS PAR SES AMIS ET SES ELEVES |
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... avoit comme hereditaire non seulement par la succession de plusieurs années mais aussy par la revolution de plusieurs siecles et qui ne nommoit jamais ses ancestres que pour avoir l'honneur de pouvoir dire Ils estoient saincts : Tobie ...
... avoit comme hereditaire non seulement par la succession de plusieurs années mais aussy par la revolution de plusieurs siecles et qui ne nommoit jamais ses ancestres que pour avoir l'honneur de pouvoir dire Ils estoient saincts : Tobie ...
Page 29
... avoit accoustume de signer Loys de Poyssi a cause du cresme et baptesme qu'il avoit receu dans Poissy , faisant plus destat du nom de chrestien qui luy estoit venu par le moien du baptesme que du tiltre glorieux et très chrestien de Roy ...
... avoit accoustume de signer Loys de Poyssi a cause du cresme et baptesme qu'il avoit receu dans Poissy , faisant plus destat du nom de chrestien qui luy estoit venu par le moien du baptesme que du tiltre glorieux et très chrestien de Roy ...
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... avoit donne une douceur mer- veilleuse avec une vivacité d'esprit incomparable , elle ne se voulut rendre qua la raison , à laquelle toujours elle faisoit gloire de tendre les bras et de rendre les armes sans s'opiniastrer a combatre la ...
... avoit donne une douceur mer- veilleuse avec une vivacité d'esprit incomparable , elle ne se voulut rendre qua la raison , à laquelle toujours elle faisoit gloire de tendre les bras et de rendre les armes sans s'opiniastrer a combatre la ...
Page 31
... avoit d'extremes peines de voir le peu d'estat que l'on en faisoit et disoit a Madame quelle lisoit en cette regle tout ce que l'on ne faisoit point en la maison et luy marquoit telle et telle observance ou lon manquoit . Et disoit que ...
... avoit d'extremes peines de voir le peu d'estat que l'on en faisoit et disoit a Madame quelle lisoit en cette regle tout ce que l'on ne faisoit point en la maison et luy marquoit telle et telle observance ou lon manquoit . Et disoit que ...
Page 33
... avoit emporté par la montre de ses affections une telle confiance sur l'esprit de toutes les bonnes filles quelle tenoit en sa main et gouvernoit souverainement les pensees et les volontes de toute la maison et en pourroit dire ...
... avoit emporté par la montre de ses affections une telle confiance sur l'esprit de toutes les bonnes filles quelle tenoit en sa main et gouvernoit souverainement les pensees et les volontes de toute la maison et en pourroit dire ...
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Popular passages
Page 143 - Caton. Mes actions sont réglées et conformes à ce que je suis ,et à ma condition. Je ne puis faire mieux. Et le repentir ne touche pas proprement les choses qui ne sont pas en nostre force, ouy bien le regretter.
Page 509 - C'est lui-même ; il m échauffe ; il parle ; mes yeux s'ouvrent, Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos sons prêtez-moi les accords, Et de ses mouvements secondez les transports.
Page 178 - Lorsqu'on ne sait pas la vérité d'une chose , il est bon qu'il y ait une erreur commune qui fixe l'esprit des hommes , comme , par exemple , la lune , à qui on attribue le changement des saisons , le progrès des maladies, etc. Car la maladie principale de l'homme est la curiosité inquiète des choses qu'il ne peut savoir; et il ne lui est pas si mauvais d'être dans l'erreur , que dans cette curiosité inutile.
Page 338 - M. Alfred de Vigny dont les quatre premiers : La Sauvage, La Mort du Loup, La Flûte, Le Mont des Oliviers, ont été publiés dans cette Revue.
Page 351 - Toutes les passions s'éloignent avec l'âge, L'une emportant son masque et l'autre son couteau, Comme un essaim chantant d'histrions en voyage Dont le groupe décroît derrière le coteau.
Page 475 - Mêlés aux beuglements lugubres des troupeaux, Tels que le bruit des rocs secoués par les eaux, Montaient jusques aux tours où, le poing sur leurs crosses, Des vieillards regardaient, dans leurs robes de peaux ; Spectres de qui la barbe, inondant leurs poitrines, De son écume errante argentait leurs bras roux, Immobiles, de lourds colliers de cuivre aux cous, Et qui, d'en haut, dardaient, l'orgueil plein les narines, Sur leur race des yeux profonds comme des trous.
Page 405 - Prends-y garde, c'est un démon plus beau que Gabriel : la liberté, la patrie, le bonheur des hommes, tous ces mots résonnent à son approche comme les cordes d'une lyre; c'est le bruit des écailles d'argent de ses ailes flamboyantes. Les larmes de ses yeux fécondent la terre, et il tient à la main la palme des marlyrs.
Page 111 - Je ne fai point de doute que ma poésie tant varie ne semble fâcheuse aus oreilles de nos rimeurs, et principalement des courtizans, qui n'admirent qu'un petit sonnet petrarquizé, ou quelque mignardise d'amour qui continue tousjours en son propos...
Page 140 - Mettray-je en compte cette faculté de mon enfance : une asseurance de visage, et soupplesse de voix et de geste, à m'appliquer aux rolles que j'entreprenois...
Page 143 - Et si je ne me deçoy, il est allé du dedans environ comme du dehors. C'est une des principales obligations que j'aye à ma fortune, que le cours de mon estât corporel ayt esté conduit chasque chose en sa saison.