Essais de psychologie contemporaine: Baudelaire, M. Renan, Flaubert, M. Taine, Stendhal |
From inside the book
Results 1-5 of 16
Page 20
... second degré , ceux qui font leur Dieu de l'Humanité ou du Progrès . Quoi de plus natu- rel alors qu'il éprouve une sensation de vide devant ce monde où il cherche vainement un Idéal concret qui corresponde à ce qui lui reste d ...
... second degré , ceux qui font leur Dieu de l'Humanité ou du Progrès . Quoi de plus natu- rel alors qu'il éprouve une sensation de vide devant ce monde où il cherche vainement un Idéal concret qui corresponde à ce qui lui reste d ...
Page 29
... second . Beaudelaire eut ce cou- rage et le poussa jusqu'à la fanfaronnade . Il se proclama décadent et il rechercha , on sait avec quel parti pris de bravade , tout ce qui , dans la vie et dans l'art , paraît morbide et artificiel aux ...
... second . Beaudelaire eut ce cou- rage et le poussa jusqu'à la fanfaronnade . Il se proclama décadent et il rechercha , on sait avec quel parti pris de bravade , tout ce qui , dans la vie et dans l'art , paraît morbide et artificiel aux ...
Page 41
... second indice où se révèle souvent tout le secret d'une âme . Qui ne com- prend que l'histoire de Port - Royal devait ten- ter vers les trente ans le poète fatigué des dé- sordres de ses sens qui avait écrit les Conso- lations , l ...
... second indice où se révèle souvent tout le secret d'une âme . Qui ne com- prend que l'histoire de Port - Royal devait ten- ter vers les trente ans le poète fatigué des dé- sordres de ses sens qui avait écrit les Conso- lations , l ...
Page 88
... un corps vivant , constitué par un principe inté · rieur qui rend cette religion et cette société d'abord légitimes , et en second lieu nécessaires par cela seul qu'elles existent . Dire d'une reli- gion 83 PSYCHOLOGIE CONTEMPORAINE.
... un corps vivant , constitué par un principe inté · rieur qui rend cette religion et cette société d'abord légitimes , et en second lieu nécessaires par cela seul qu'elles existent . Dire d'une reli- gion 83 PSYCHOLOGIE CONTEMPORAINE.
Page 124
... second caractère de l'Idéal roman- tique l'infini besoin des sensations intenses . La Révolution et l'Empire n'ont pas eu pour seul résultat des promenades pittoresques à travers l'Europe ; les âmes ont reçu le contre- coup des ...
... second caractère de l'Idéal roman- tique l'infini besoin des sensations intenses . La Révolution et l'Empire n'ont pas eu pour seul résultat des promenades pittoresques à travers l'Europe ; les âmes ont reçu le contre- coup des ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Alfred de Musset âme artiste Balzac Baudelaire Beyle bles bonheur Bovary causes CHARLES BAUDELAIRE Chartreuse de Parme chose civilisation cœur complexité conception conscience considérer contemporaine créature critique d'analyse décadence démocratie développement dilettante dilettantisme doctrine dogme écrit écrivains effet époque Ernest Renan esprit étude façon Fleurs du Mal formule génie goût Gustave Flaubert Henri Heine heures homme humaine Idéal idées imagination intellectuelle intelligence intérieure j'ai jeune jour Julien Sorel l'âme l'auteur l'écrivain l'esprit l'histoire l'homme l'Idéal l'imagination l'univers littérature livres logique Madame Bovary mélancolie ment méthode monde morale nature nostalgie nuances œuvre passion peinture pensée personnages personnelle pessimisme phénomènes philosophe phrase plaisir poésie poète politique premier profonde prose psychologie qu'une race raffiné raison religieuse religion Renan rêve roman romanciers s'est s'il Sainte-Beuve savant science sensations sensibilité sentiments serait seul sincérité social société sorte Spinoza Stendhal style symboles Taine Théodore Jouffroy Théophile Gautier théorie tion tisme vérité XIXe siècle
Popular passages
Page 21 - Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase, et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot.
Page 141 - Kabires, quelquesuns des monstres déjà vus, les bêtes sacrées des Babyloniens, puis d'autres qu'ils ne connaissaient pas. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger.
Page 116 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 134 - C'est étrange comme je suis né avec peu de foi au bonheur. J'ai eu, tout jeune, un pressentiment complet de la vie. C'était comme une odeur de cuisine nauséabonde qui s'échappe par un soupirail. On n'a pas besoin d'en avoir mangé pour savoir qu'elle est à faire vomir.
Page 126 - Mais on n'était pas seulement troubadour, insurrectionnel et oriental, on était avant tout artiste; les pensums finis, la littérature commençait; et on se crevait les yeux à lire au dortoir des romans, on portait un poignard dans sa poche comme Antony, on faisait plus : par dégoût de l'existence, Bar*** se cassa la tête d'un coup de pistolet, And*** se pendit avec sa cravate; nous méritions peu d'éloges, certainement!
Page 21 - L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total cessent pareillement...
Page 312 - Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. C'était l'homme malheureux en guerre avec toute la société.
Page 115 - La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
Page 114 - Je demande aussi ce que c'est que le grand secret de mélancolie que la lune raconte aux chênes. Un homme de sens, en lisant cette phrase recherchée et contournée, en reçoit-il quelques idées nettes ? Delille, Saint-Lambert...
Page 270 - Ah ! se disait-il en écoutant le son des vaines paroles que prononçait sa bouche, comme il eût fait un bruit étranger ; si je pouvais couvrir de baisers ces joues si pâles, et que tu ne le sentisses pas ! * — Je puis avoir de l'amour pour la maréchale, continuait-il...