Essais de psychologie contemporaine: Baudelaire, M. Renan, Flaubert, M. Taine, Stendhal |
From inside the book
Results 1-5 of 31
Page 7
... rêves : Ici l'on torture ! ... L'homme vindicatif que tu n'as pu , vivante , Malgré tant d'amour , assouvir , Combla - t - il , sur ta chair inerte et complaisante , L'immensité de son désir ? ... A travers tant d'égarements , où la ...
... rêves : Ici l'on torture ! ... L'homme vindicatif que tu n'as pu , vivante , Malgré tant d'amour , assouvir , Combla - t - il , sur ta chair inerte et complaisante , L'immensité de son désir ? ... A travers tant d'égarements , où la ...
Page 13
... rêve du bonheur fait de beaucoup d'ex- clusions , souffre de la réalité , qu'il ne peut pétrir au gré de son désir : « La force par laquelle nous persévérons dans l'existence est bornée et la puissance des causes extérieures la surpasse ...
... rêve du bonheur fait de beaucoup d'ex- clusions , souffre de la réalité , qu'il ne peut pétrir au gré de son désir : « La force par laquelle nous persévérons dans l'existence est bornée et la puissance des causes extérieures la surpasse ...
Page 21
... rêve , personnel et mensonger , de l'homme qui mire son désir dans le néant de la nature . Nulle angoisse n'est plus terrible pour un mystique comprendre que le besoin de croire est tout subjectif , et que la foi de jadis sor tait de ...
... rêve , personnel et mensonger , de l'homme qui mire son désir dans le néant de la nature . Nulle angoisse n'est plus terrible pour un mystique comprendre que le besoin de croire est tout subjectif , et que la foi de jadis sor tait de ...
Page 22
... rêve de souffrir alors , et de faire souffrir , pour obtenir cette vibration intime qui serait l'extase absolue de tout l'être . L'étrange rage qui a produit Néron et Héliogabale le mord au cœur . « L'appareil sanglant de la destruction ...
... rêve de souffrir alors , et de faire souffrir , pour obtenir cette vibration intime qui serait l'extase absolue de tout l'être . L'étrange rage qui a produit Néron et Héliogabale le mord au cœur . « L'appareil sanglant de la destruction ...
Page 23
... rêves de ses aïeux , ayant , par la précocité des abus , tari en lui les sources de la vie , et jugeant d'un regard demeuré lu- cide l'inguérissable misère de sa destinée , c'est- à - dire , car voyons - nous le monde autre- ment qu'à ...
... rêves de ses aïeux , ayant , par la précocité des abus , tari en lui les sources de la vie , et jugeant d'un regard demeuré lu- cide l'inguérissable misère de sa destinée , c'est- à - dire , car voyons - nous le monde autre- ment qu'à ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Alfred de Musset âme artiste Balzac Baudelaire Beyle bles bonheur Bovary causes CHARLES BAUDELAIRE Chartreuse de Parme chose civilisation cœur complexité conception conscience considérer contemporaine créature critique d'analyse décadence démocratie développement dilettante dilettantisme doctrine dogme écrit écrivains effet époque Ernest Renan esprit étude façon Fleurs du Mal formule génie goût Gustave Flaubert Henri Heine heures homme humaine Idéal idées imagination intellectuelle intelligence intérieure j'ai jeune jour Julien Sorel l'âme l'auteur l'écrivain l'esprit l'histoire l'homme l'Idéal l'imagination l'univers littérature livres logique Madame Bovary mélancolie ment méthode monde morale nature nostalgie nuances œuvre passion peinture pensée personnages personnelle pessimisme phénomènes philosophe phrase plaisir poésie poète politique premier profonde prose psychologie qu'une race raffiné raison religieuse religion Renan rêve roman romanciers s'est s'il Sainte-Beuve savant science sensations sensibilité sentiments serait seul sincérité social société sorte Spinoza Stendhal style symboles Taine Théodore Jouffroy Théophile Gautier théorie tion tisme vérité XIXe siècle
Popular passages
Page 21 - Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase, et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot.
Page 141 - Kabires, quelquesuns des monstres déjà vus, les bêtes sacrées des Babyloniens, puis d'autres qu'ils ne connaissaient pas. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger.
Page 116 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 134 - C'est étrange comme je suis né avec peu de foi au bonheur. J'ai eu, tout jeune, un pressentiment complet de la vie. C'était comme une odeur de cuisine nauséabonde qui s'échappe par un soupirail. On n'a pas besoin d'en avoir mangé pour savoir qu'elle est à faire vomir.
Page 126 - Mais on n'était pas seulement troubadour, insurrectionnel et oriental, on était avant tout artiste; les pensums finis, la littérature commençait; et on se crevait les yeux à lire au dortoir des romans, on portait un poignard dans sa poche comme Antony, on faisait plus : par dégoût de l'existence, Bar*** se cassa la tête d'un coup de pistolet, And*** se pendit avec sa cravate; nous méritions peu d'éloges, certainement!
Page 21 - L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total cessent pareillement...
Page 312 - Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. C'était l'homme malheureux en guerre avec toute la société.
Page 115 - La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
Page 114 - Je demande aussi ce que c'est que le grand secret de mélancolie que la lune raconte aux chênes. Un homme de sens, en lisant cette phrase recherchée et contournée, en reçoit-il quelques idées nettes ? Delille, Saint-Lambert...
Page 270 - Ah ! se disait-il en écoutant le son des vaines paroles que prononçait sa bouche, comme il eût fait un bruit étranger ; si je pouvais couvrir de baisers ces joues si pâles, et que tu ne le sentisses pas ! * — Je puis avoir de l'amour pour la maréchale, continuait-il...