Essais de psychologie contemporaine: Baudelaire, M. Renan, Flaubert, M. Taine, Stendhal |
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... mieux de vivre ! disent les sages ... Hélas ! c'est qu'il vit à cette minute , et d'une vie plus intense que s'il cueillait les fleurs parfumées , que s'il regardait le mélancolique Occident , que s'il serrait les fragiles doigts d'une ...
... mieux de vivre ! disent les sages ... Hélas ! c'est qu'il vit à cette minute , et d'une vie plus intense que s'il cueillait les fleurs parfumées , que s'il regardait le mélancolique Occident , que s'il serrait les fragiles doigts d'une ...
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... mieux presser le cœur et en exprimer jusqu'à la dernière goutte la sève rouge et chaude . Ces trois hommes sont bien modernes , et plus moderne aussi est leur réu- nion . La fin d'une foi religieuse , la vie à Paris , et l'esprit ...
... mieux presser le cœur et en exprimer jusqu'à la dernière goutte la sève rouge et chaude . Ces trois hommes sont bien modernes , et plus moderne aussi est leur réu- nion . La fin d'une foi religieuse , la vie à Paris , et l'esprit ...
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... mieux assis et de notre éducation plus complète . Ils ont reconnu dans l'assom- brissement de notre littérature un effet passa- ger des secousses sociales de notre âge , comme si d'autres secousses , et d'une autre intensité de ...
... mieux assis et de notre éducation plus complète . Ils ont reconnu dans l'assom- brissement de notre littérature un effet passa- ger des secousses sociales de notre âge , comme si d'autres secousses , et d'une autre intensité de ...
Page 62
... mieux , tranquille ) , sur quelque rivage ou quelque route de l'Espagne , en di- sant , lui aussi : Ergò erravi ... » Reconnaissez- vous à ce : « Disons mieux , tranquille » , la sérénité ironique du contemplateur , qui estine qu'une ...
... mieux , tranquille ) , sur quelque rivage ou quelque route de l'Espagne , en di- sant , lui aussi : Ergò erravi ... » Reconnaissez- vous à ce : « Disons mieux , tranquille » , la sérénité ironique du contemplateur , qui estine qu'une ...
Page 68
... mieux encore , d'en goûter la douceur consolatrice . Il s'est relevé de cette communion universelle , persuadé qu'une âme de vérité se dissimule sous les symboles par- fois trop grossiers , parfois trop subtils , et qu'à décréter la ...
... mieux encore , d'en goûter la douceur consolatrice . Il s'est relevé de cette communion universelle , persuadé qu'une âme de vérité se dissimule sous les symboles par- fois trop grossiers , parfois trop subtils , et qu'à décréter la ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 21 - Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase, et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot.
Page 141 - Kabires, quelquesuns des monstres déjà vus, les bêtes sacrées des Babyloniens, puis d'autres qu'ils ne connaissaient pas. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger.
Page 116 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 134 - C'est étrange comme je suis né avec peu de foi au bonheur. J'ai eu, tout jeune, un pressentiment complet de la vie. C'était comme une odeur de cuisine nauséabonde qui s'échappe par un soupirail. On n'a pas besoin d'en avoir mangé pour savoir qu'elle est à faire vomir.
Page 126 - Mais on n'était pas seulement troubadour, insurrectionnel et oriental, on était avant tout artiste; les pensums finis, la littérature commençait; et on se crevait les yeux à lire au dortoir des romans, on portait un poignard dans sa poche comme Antony, on faisait plus : par dégoût de l'existence, Bar*** se cassa la tête d'un coup de pistolet, And*** se pendit avec sa cravate; nous méritions peu d'éloges, certainement!
Page 21 - L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total cessent pareillement...
Page 312 - Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. C'était l'homme malheureux en guerre avec toute la société.
Page 115 - La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
Page 114 - Je demande aussi ce que c'est que le grand secret de mélancolie que la lune raconte aux chênes. Un homme de sens, en lisant cette phrase recherchée et contournée, en reçoit-il quelques idées nettes ? Delille, Saint-Lambert...
Page 270 - Ah ! se disait-il en écoutant le son des vaines paroles que prononçait sa bouche, comme il eût fait un bruit étranger ; si je pouvais couvrir de baisers ces joues si pâles, et que tu ne le sentisses pas ! * — Je puis avoir de l'amour pour la maréchale, continuait-il...