Essais de psychologie contemporaine: Baudelaire, M. Renan, Flaubert, M. Taine, Stendhal |
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... Livre devient le grand initiateur . c'est aucun de nous qui , descendu au fond de sa conscience , ne reconnaisse qu'il n'aurait pas été tout à fait le même s'il n'a- vait pas lu tel ou tel ouvrage : poème ou roman , morceau d'histoire ...
... Livre devient le grand initiateur . c'est aucun de nous qui , descendu au fond de sa conscience , ne reconnaisse qu'il n'aurait pas été tout à fait le même s'il n'a- vait pas lu tel ou tel ouvrage : poème ou roman , morceau d'histoire ...
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... livre , peut - être un de ceux dont il est parlé dans ces Essais . C'est les Fleurs du Mal de Baudelaire , c'est la Vie de Jésus de M. Renan , c'est la Sa- lammbó de Flaubert , c'est le Thomas Graindorge de M. Taine , c'est le Rouge et ...
... livre , peut - être un de ceux dont il est parlé dans ces Essais . C'est les Fleurs du Mal de Baudelaire , c'est la Vie de Jésus de M. Renan , c'est la Sa- lammbó de Flaubert , c'est le Thomas Graindorge de M. Taine , c'est le Rouge et ...
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... livre son secret . Celui de Baudelaire est le se- - cret de plus d'un d'entre nous , il y a bien des chances pour qu'il devienne le secret ainsi du jeune homme qui se complaît dans cette lec- ture , inépuisable en révélations . I L ...
... livre son secret . Celui de Baudelaire est le se- - cret de plus d'un d'entre nous , il y a bien des chances pour qu'il devienne le secret ainsi du jeune homme qui se complaît dans cette lec- ture , inépuisable en révélations . I L ...
Page 15
... livres de Schopenhauer , les furieux incendies de la Commune et la misanthropie acharnée des romanciers naturalistes , je choisis avec intention les exemples les plus disparates , révèlent ce même esprit de négation de la vie qui ...
... livres de Schopenhauer , les furieux incendies de la Commune et la misanthropie acharnée des romanciers naturalistes , je choisis avec intention les exemples les plus disparates , révèlent ce même esprit de négation de la vie qui ...
Page 20
... livres en un mot qui ont peint l'envolement de l'âme « n'importe où , hors du monde » . Ce sont des opiums excitants 1. C'est le titre d'un des poèmes en prose de Baude- laire . comme des lectures . Ce qu'il faut , à cet. 20 PSYCHOLOGIE ...
... livres en un mot qui ont peint l'envolement de l'âme « n'importe où , hors du monde » . Ce sont des opiums excitants 1. C'est le titre d'un des poèmes en prose de Baude- laire . comme des lectures . Ce qu'il faut , à cet. 20 PSYCHOLOGIE ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 21 - Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase, et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot.
Page 141 - Kabires, quelquesuns des monstres déjà vus, les bêtes sacrées des Babyloniens, puis d'autres qu'ils ne connaissaient pas. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger.
Page 116 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 134 - C'est étrange comme je suis né avec peu de foi au bonheur. J'ai eu, tout jeune, un pressentiment complet de la vie. C'était comme une odeur de cuisine nauséabonde qui s'échappe par un soupirail. On n'a pas besoin d'en avoir mangé pour savoir qu'elle est à faire vomir.
Page 126 - Mais on n'était pas seulement troubadour, insurrectionnel et oriental, on était avant tout artiste; les pensums finis, la littérature commençait; et on se crevait les yeux à lire au dortoir des romans, on portait un poignard dans sa poche comme Antony, on faisait plus : par dégoût de l'existence, Bar*** se cassa la tête d'un coup de pistolet, And*** se pendit avec sa cravate; nous méritions peu d'éloges, certainement!
Page 21 - L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total cessent pareillement...
Page 312 - Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. C'était l'homme malheureux en guerre avec toute la société.
Page 115 - La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
Page 114 - Je demande aussi ce que c'est que le grand secret de mélancolie que la lune raconte aux chênes. Un homme de sens, en lisant cette phrase recherchée et contournée, en reçoit-il quelques idées nettes ? Delille, Saint-Lambert...
Page 270 - Ah ! se disait-il en écoutant le son des vaines paroles que prononçait sa bouche, comme il eût fait un bruit étranger ; si je pouvais couvrir de baisers ces joues si pâles, et que tu ne le sentisses pas ! * — Je puis avoir de l'amour pour la maréchale, continuait-il...