Essais de psychologie contemporaine: Baudelaire, M. Renan, Flaubert, M. Taine, Stendhal |
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... humaine est très civilisée , elle demande aux choses d'être selon son cœur , rencontre d'autant plus rare que le cœur est plus curieusement raffiné , et l'irrémédiable malheur apparaît . Certes , l'ennui a toujours été le ver secret des ...
... humaine est très civilisée , elle demande aux choses d'être selon son cœur , rencontre d'autant plus rare que le cœur est plus curieusement raffiné , et l'irrémédiable malheur apparaît . Certes , l'ennui a toujours été le ver secret des ...
Page 22
... humaine en racontant combien la débauche est meurtrière au plaisir . Certes , il s'élève , au fond de toute créature née pour la noblesse et qui a mésusé de ses sens , de douloureux et troublants appels vers une émotion sentimentale qui ...
... humaine en racontant combien la débauche est meurtrière au plaisir . Certes , il s'élève , au fond de toute créature née pour la noblesse et qui a mésusé de ses sens , de douloureux et troublants appels vers une émotion sentimentale qui ...
Page 27
... main érudit et fin , curieux et désabusé , tel que nous connaissons l'empereur Hadrien , le Cé- sar amateur de Tibur , représentait un plus riche trésor d'acquisition humaine . Le grand argument contre les CHARLES BAUDELAIRE 27.
... main érudit et fin , curieux et désabusé , tel que nous connaissons l'empereur Hadrien , le Cé- sar amateur de Tibur , représentait un plus riche trésor d'acquisition humaine . Le grand argument contre les CHARLES BAUDELAIRE 27.
Page 28
... humaine . Le grand argument contre les décadences , c'est qu'elles n'ont pas de lendemain et que toujours une barbarie les écrase . Mais n'est - ce pas comme le lot fatal de l'exquis et du rare d'avoir tort devant la brutalité ? On est ...
... humaine . Le grand argument contre les décadences , c'est qu'elles n'ont pas de lendemain et que toujours une barbarie les écrase . Mais n'est - ce pas comme le lot fatal de l'exquis et du rare d'avoir tort devant la brutalité ? On est ...
Page 61
... théorie du détachement sympa- thique à l'égard des objets de la passion humaine . La critique s'est lassée à le suivre dans les inconstances de sa fantaisie mobile et à relever les contradictions où il s'est complu ; car M. ERNEST RENAN ΟΙ.
... théorie du détachement sympa- thique à l'égard des objets de la passion humaine . La critique s'est lassée à le suivre dans les inconstances de sa fantaisie mobile et à relever les contradictions où il s'est complu ; car M. ERNEST RENAN ΟΙ.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 21 - Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase, et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot.
Page 141 - Kabires, quelquesuns des monstres déjà vus, les bêtes sacrées des Babyloniens, puis d'autres qu'ils ne connaissaient pas. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger.
Page 116 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 134 - C'est étrange comme je suis né avec peu de foi au bonheur. J'ai eu, tout jeune, un pressentiment complet de la vie. C'était comme une odeur de cuisine nauséabonde qui s'échappe par un soupirail. On n'a pas besoin d'en avoir mangé pour savoir qu'elle est à faire vomir.
Page 126 - Mais on n'était pas seulement troubadour, insurrectionnel et oriental, on était avant tout artiste; les pensums finis, la littérature commençait; et on se crevait les yeux à lire au dortoir des romans, on portait un poignard dans sa poche comme Antony, on faisait plus : par dégoût de l'existence, Bar*** se cassa la tête d'un coup de pistolet, And*** se pendit avec sa cravate; nous méritions peu d'éloges, certainement!
Page 21 - L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total cessent pareillement...
Page 312 - Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. C'était l'homme malheureux en guerre avec toute la société.
Page 115 - La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
Page 114 - Je demande aussi ce que c'est que le grand secret de mélancolie que la lune raconte aux chênes. Un homme de sens, en lisant cette phrase recherchée et contournée, en reçoit-il quelques idées nettes ? Delille, Saint-Lambert...
Page 270 - Ah ! se disait-il en écoutant le son des vaines paroles que prononçait sa bouche, comme il eût fait un bruit étranger ; si je pouvais couvrir de baisers ces joues si pâles, et que tu ne le sentisses pas ! * — Je puis avoir de l'amour pour la maréchale, continuait-il...