Essais de psychologie contemporaine: Baudelaire, M. Renan, Flaubert, M. Taine, Stendhal |
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... fond de sa conscience , ne reconnaisse qu'il n'aurait pas été tout à fait le même s'il n'a- vait pas lu tel ou tel ouvrage : poème ou roman , morceau d'histoire ou de philoso- phie . A cette minute précise , et tandis que j'écris cette ...
... fond de sa conscience , ne reconnaisse qu'il n'aurait pas été tout à fait le même s'il n'a- vait pas lu tel ou tel ouvrage : poème ou roman , morceau d'histoire ou de philoso- phie . A cette minute précise , et tandis que j'écris cette ...
Page 10
... fond de ma détresse ... Ou encore cette « prose » curieusement tra- vaillée en style de la décadence latine qu'il a intitulée Franciscæ meæ laudes , et adressée à une modiste érudite et dévote . Ce qui serait chez un autre un blasphème ...
... fond de ma détresse ... Ou encore cette « prose » curieusement tra- vaillée en style de la décadence latine qu'il a intitulée Franciscæ meæ laudes , et adressée à une modiste érudite et dévote . Ce qui serait chez un autre un blasphème ...
Page 17
... fond des névroses modernes et invoqué , par suite , avec tous les énervements d'un homme dont les ancêtres ont agi , au lieu d'être con- templé avec la sérénité hiératique d'un fils du torride soleil : Morne esprit , autrefois amoureux ...
... fond des névroses modernes et invoqué , par suite , avec tous les énervements d'un homme dont les ancêtres ont agi , au lieu d'être con- templé avec la sérénité hiératique d'un fils du torride soleil : Morne esprit , autrefois amoureux ...
Page 21
... fond vide du ciel se détache la redou- table et consolante figure de Celle qui affran- chit de tous les esclavages et délivre de tous les doutes la Mort , Qui parcourt , comme un prince inspectant sa maison , Le cimetière immense et ...
... fond vide du ciel se détache la redou- table et consolante figure de Celle qui affran- chit de tous les esclavages et délivre de tous les doutes la Mort , Qui parcourt , comme un prince inspectant sa maison , Le cimetière immense et ...
Page 22
... fond de toute créature née pour la noblesse et qui a mésusé de ses sens , de douloureux et troublants appels vers une émotion sentimentale qui fuit tou- jours . Dans la brute assouvie un ange se réveille ... Il y a , de plus , la ...
... fond de toute créature née pour la noblesse et qui a mésusé de ses sens , de douloureux et troublants appels vers une émotion sentimentale qui fuit tou- jours . Dans la brute assouvie un ange se réveille ... Il y a , de plus , la ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 21 - Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase, et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot.
Page 141 - Kabires, quelquesuns des monstres déjà vus, les bêtes sacrées des Babyloniens, puis d'autres qu'ils ne connaissaient pas. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger.
Page 116 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 134 - C'est étrange comme je suis né avec peu de foi au bonheur. J'ai eu, tout jeune, un pressentiment complet de la vie. C'était comme une odeur de cuisine nauséabonde qui s'échappe par un soupirail. On n'a pas besoin d'en avoir mangé pour savoir qu'elle est à faire vomir.
Page 126 - Mais on n'était pas seulement troubadour, insurrectionnel et oriental, on était avant tout artiste; les pensums finis, la littérature commençait; et on se crevait les yeux à lire au dortoir des romans, on portait un poignard dans sa poche comme Antony, on faisait plus : par dégoût de l'existence, Bar*** se cassa la tête d'un coup de pistolet, And*** se pendit avec sa cravate; nous méritions peu d'éloges, certainement!
Page 21 - L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total cessent pareillement...
Page 312 - Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. C'était l'homme malheureux en guerre avec toute la société.
Page 115 - La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
Page 114 - Je demande aussi ce que c'est que le grand secret de mélancolie que la lune raconte aux chênes. Un homme de sens, en lisant cette phrase recherchée et contournée, en reçoit-il quelques idées nettes ? Delille, Saint-Lambert...
Page 270 - Ah ! se disait-il en écoutant le son des vaines paroles que prononçait sa bouche, comme il eût fait un bruit étranger ; si je pouvais couvrir de baisers ces joues si pâles, et que tu ne le sentisses pas ! * — Je puis avoir de l'amour pour la maréchale, continuait-il...