Essais de psychologie contemporaine: Baudelaire, M. Renan, Flaubert, M. Taine, Stendhal |
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... bonne pour être fourrée dans des bouteilles de Leyde et vendue sur des comptoirs . C'est une chose vivante , une chose ineffable et divine ... » Cette Histoire des Origines du Christianisme est , en effet , un livre d'où la vie déborde ...
... bonne pour être fourrée dans des bouteilles de Leyde et vendue sur des comptoirs . C'est une chose vivante , une chose ineffable et divine ... » Cette Histoire des Origines du Christianisme est , en effet , un livre d'où la vie déborde ...
Page 55
... bonne à méditer , c'est que nous avons préludé à nos désastres de 1870 par l'infériorité de notre effort intellectuel . Il était nécessaire qu'un es- prit , assoiffé d'idées comme a dû l'être celui de M. Renan aux environs de ses vingt ...
... bonne à méditer , c'est que nous avons préludé à nos désastres de 1870 par l'infériorité de notre effort intellectuel . Il était nécessaire qu'un es- prit , assoiffé d'idées comme a dû l'être celui de M. Renan aux environs de ses vingt ...
Page 58
... bonne heure jeté dans les chemins d'une cri tique infiniment multiple et que , d'autre part , il a tout goûté de ce qu'il a compris , M. Renan est devenu un dilettante . Parce que les premières extases chrétiennes avaient eu pour lui ...
... bonne heure jeté dans les chemins d'une cri tique infiniment multiple et que , d'autre part , il a tout goûté de ce qu'il a compris , M. Renan est devenu un dilettante . Parce que les premières extases chrétiennes avaient eu pour lui ...
Page 74
... bonne foi y perd , et la bonne foi est après tout le seul lien absolument nécessaire du pacte social . Combien est préférable l'hé- roïsme d'un Renan qui se résigne à subir les conséquences de sa pensée , et se reconnais- sant incapable ...
... bonne foi y perd , et la bonne foi est après tout le seul lien absolument nécessaire du pacte social . Combien est préférable l'hé- roïsme d'un Renan qui se résigne à subir les conséquences de sa pensée , et se reconnais- sant incapable ...
Page 86
... bonne foi et il lui a dû la placidité dans le détachement du dogme primitif qui fut toujours refusée aux incré- dules de la passion , et souvent aux incrédules de la logique . Les premiers manquaient de respect envers leur âme , les ...
... bonne foi et il lui a dû la placidité dans le détachement du dogme primitif qui fut toujours refusée aux incré- dules de la passion , et souvent aux incrédules de la logique . Les premiers manquaient de respect envers leur âme , les ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 21 - Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase, et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot.
Page 141 - Kabires, quelquesuns des monstres déjà vus, les bêtes sacrées des Babyloniens, puis d'autres qu'ils ne connaissaient pas. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger.
Page 116 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 134 - C'est étrange comme je suis né avec peu de foi au bonheur. J'ai eu, tout jeune, un pressentiment complet de la vie. C'était comme une odeur de cuisine nauséabonde qui s'échappe par un soupirail. On n'a pas besoin d'en avoir mangé pour savoir qu'elle est à faire vomir.
Page 126 - Mais on n'était pas seulement troubadour, insurrectionnel et oriental, on était avant tout artiste; les pensums finis, la littérature commençait; et on se crevait les yeux à lire au dortoir des romans, on portait un poignard dans sa poche comme Antony, on faisait plus : par dégoût de l'existence, Bar*** se cassa la tête d'un coup de pistolet, And*** se pendit avec sa cravate; nous méritions peu d'éloges, certainement!
Page 21 - L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total cessent pareillement...
Page 312 - Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. C'était l'homme malheureux en guerre avec toute la société.
Page 115 - La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
Page 114 - Je demande aussi ce que c'est que le grand secret de mélancolie que la lune raconte aux chênes. Un homme de sens, en lisant cette phrase recherchée et contournée, en reçoit-il quelques idées nettes ? Delille, Saint-Lambert...
Page 270 - Ah ! se disait-il en écoutant le son des vaines paroles que prononçait sa bouche, comme il eût fait un bruit étranger ; si je pouvais couvrir de baisers ces joues si pâles, et que tu ne le sentisses pas ! * — Je puis avoir de l'amour pour la maréchale, continuait-il...