Essais de psychologie contemporaine: Baudelaire, M. Renan, Flaubert, M. Taine, Stendhal |
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... besoin intellectuel de croire , il a con- servé le besoin de sentir comme aux temps où il croyait . Les docteurs en mysticisme avaient constaté ces permanences de la sensibilité reli- gieuse dans la défaillance de la pensée reli- gieuse ...
... besoin intellectuel de croire , il a con- servé le besoin de sentir comme aux temps où il croyait . Les docteurs en mysticisme avaient constaté ces permanences de la sensibilité reli- gieuse dans la défaillance de la pensée reli- gieuse ...
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... besoins de civilisés et la réalité des causes extérieures ; - d'autant que , d'un bout à l'autre de l'Europe , la société contemporaine présente les mêmes symptômes , nuancés suivant les races , de cette mélancolie et de ce désaccord ...
... besoins de civilisés et la réalité des causes extérieures ; - d'autant que , d'un bout à l'autre de l'Europe , la société contemporaine présente les mêmes symptômes , nuancés suivant les races , de cette mélancolie et de ce désaccord ...
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... besoin du martyre ... » La longue série des spéculations métaphysiques sur la cause inconsciente des phénomènes est néces- saire à l'Allemand pour qu'il formule , en dépit de son positivisme pratique , la désolante ina- nité de l ...
... besoin du martyre ... » La longue série des spéculations métaphysiques sur la cause inconsciente des phénomènes est néces- saire à l'Allemand pour qu'il formule , en dépit de son positivisme pratique , la désolante ina- nité de l ...
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... besoin de croire est tout subjectif , et que la foi de jadis sor tait de nous - même et n'était que notre œuvre ! Et sur le fond vide du ciel se détache la redou- table et consolante figure de Celle qui affran- chit de tous les ...
... besoin de croire est tout subjectif , et que la foi de jadis sor tait de nous - même et n'était que notre œuvre ! Et sur le fond vide du ciel se détache la redou- table et consolante figure de Celle qui affran- chit de tous les ...
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... besoins de toute destinée ! - III THEORIE DE LA DÉCADENCE Si une nuance très spéciale d'amour , si une nouvelle façon d'interpréter le pessimisme font déjà de la tête de Baudelaire un appareil psy- chologique d'un ordre rare , ce qui ...
... besoins de toute destinée ! - III THEORIE DE LA DÉCADENCE Si une nuance très spéciale d'amour , si une nouvelle façon d'interpréter le pessimisme font déjà de la tête de Baudelaire un appareil psy- chologique d'un ordre rare , ce qui ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 21 - Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase, et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot.
Page 141 - Kabires, quelquesuns des monstres déjà vus, les bêtes sacrées des Babyloniens, puis d'autres qu'ils ne connaissaient pas. Cela passait comme un manteau sous le visage de l'idole, et remontant étalé sur le mur, s'accrochait par les angles, tout à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger.
Page 116 - Le romanticisme est l'art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l'état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible.
Page 134 - C'est étrange comme je suis né avec peu de foi au bonheur. J'ai eu, tout jeune, un pressentiment complet de la vie. C'était comme une odeur de cuisine nauséabonde qui s'échappe par un soupirail. On n'a pas besoin d'en avoir mangé pour savoir qu'elle est à faire vomir.
Page 126 - Mais on n'était pas seulement troubadour, insurrectionnel et oriental, on était avant tout artiste; les pensums finis, la littérature commençait; et on se crevait les yeux à lire au dortoir des romans, on portait un poignard dans sa poche comme Antony, on faisait plus : par dégoût de l'existence, Bar*** se cassa la tête d'un coup de pistolet, And*** se pendit avec sa cravate; nous méritions peu d'éloges, certainement!
Page 21 - L'individu est la cellule sociale. Pour que l'organisme total fonctionne avec énergie, il est nécessaire que les organismes moindres fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée, et, pour que ces organismes moindres fonctionnent eux-mêmes avec énergie, il est nécessaire que leurs cellules composantes fonctionnent avec énergie, mais avec une énergie subordonnée. Si l'énergie des cellules devient indépendante, les organismes qui composent l'organisme total cessent pareillement...
Page 312 - Il faut en convenir, le regard de Julien était atroce, sa physionomie hideuse ; elle respirait le crime sans alliage. C'était l'homme malheureux en guerre avec toute la société.
Page 115 - La tendresse des anciens jours leur revenait au cœur, abondante et silencieuse comme la rivière qui coulait, avec autant de mollesse qu'en apportait le parfum des seringas, et projetait dans leurs souvenirs des ombres plus démesurées et plus mélancoliques que celles des saules immobiles qui s'allongeaient sur l'herbe.
Page 114 - Je demande aussi ce que c'est que le grand secret de mélancolie que la lune raconte aux chênes. Un homme de sens, en lisant cette phrase recherchée et contournée, en reçoit-il quelques idées nettes ? Delille, Saint-Lambert...
Page 270 - Ah ! se disait-il en écoutant le son des vaines paroles que prononçait sa bouche, comme il eût fait un bruit étranger ; si je pouvais couvrir de baisers ces joues si pâles, et que tu ne le sentisses pas ! * — Je puis avoir de l'amour pour la maréchale, continuait-il...