Histoire de l'esprit humain ; ou, Memoires secrets et universels de la republique des lettres, Volumes 11-12Haude et Spener, 1767 |
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Page 6
... fage philofophe , lorsqu'il écrit ce qu'il penfe & ce qu'il croit conforme à la vérité , qu'un au- teur le condamne ? Que fait à un grand poëte la critique de ses envieux ? Quand un ouvrage eft bon , non - feule . ment toute la France ...
... fage philofophe , lorsqu'il écrit ce qu'il penfe & ce qu'il croit conforme à la vérité , qu'un au- teur le condamne ? Que fait à un grand poëte la critique de ses envieux ? Quand un ouvrage eft bon , non - feule . ment toute la France ...
Page 7
... fage mé- l'apostat ; ainfi ce feroit fur le vin qu'il faudroit rejetter cette prétendue & ridicule abjuration , fans vouloir en conclurre tout de bon que Mr. Paliffot foit un impié , qui fe joue de ce qu'il y a de plus facré . Il est ...
... fage mé- l'apostat ; ainfi ce feroit fur le vin qu'il faudroit rejetter cette prétendue & ridicule abjuration , fans vouloir en conclurre tout de bon que Mr. Paliffot foit un impié , qui fe joue de ce qu'il y a de plus facré . Il est ...
Page 9
... fage étant affez long , je me contenterai dans rapporter la fin . Craffus s'éveille , il regarde , il rédige , A tort , à droit , regle , approuve , corrige ; A fes côtés , un petit curieux , Lorgnette en main , difoit : Tournez les ...
... fage étant affez long , je me contenterai dans rapporter la fin . Craffus s'éveille , il regarde , il rédige , A tort , à droit , regle , approuve , corrige ; A fes côtés , un petit curieux , Lorgnette en main , difoit : Tournez les ...
Page 34
... fage de la lettre que Voiture écrivit , après que la Ville de Corbie eut été reprise sur les Efpagnols : il y fait l'éloge du Cardi- nal de Richelieu . Je foutiens , que depuis que l'Academie Françoife eft établie , par- mi ce grand ...
... fage de la lettre que Voiture écrivit , après que la Ville de Corbie eut été reprise sur les Efpagnols : il y fait l'éloge du Cardi- nal de Richelieu . Je foutiens , que depuis que l'Academie Françoife eft établie , par- mi ce grand ...
Page 43
... fage décifion : aujourd'hui un homme de goût n'oferoit penfer autrement que lui . Cor neille 18 , dit - il , eft celui de tous nos Poëtes qui a fait le plus d'éclat en notre temps , & on ne croyoit pas qu'il pût y avoir jamais en France ...
... fage décifion : aujourd'hui un homme de goût n'oferoit penfer autrement que lui . Cor neille 18 , dit - il , eft celui de tous nos Poëtes qui a fait le plus d'éclat en notre temps , & on ne croyoit pas qu'il pût y avoir jamais en France ...
Common terms and phrases
affez ainfi auffi auroit auteur avoient avoit ayent beau Boileau c'eft c'eſt c'étoit caufe Charron chofes Cinna cœur comédies compofé confidérable connoiffance connoître Corneille Crebillon critique deffus Despréaux Dieu difoit dire écrit efprit eftimé enfuite eſt étoient étoit fage faifoit fang fans favant favoir fcéne feconde femble fens fentimens fentiment feroit fervir feul fiécle fimple fociété foible foient foin foit font Fontenelle fous fouvent François Françoiſe ftile fublime fuis fuivi fujet gens goût homme illuftre j'ai jamais Janfeniftes Jefuites jufte l'Abbé l'Abbé d'Olivet l'ame l'amour l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffe lettres Loix Lucain Lutrin Mahomet maniere ment Mithridate Moliere Montesquieu mort n'eft n'eſt néceffaire non-feulement paffage paffer paffion parler paroiffent paroît penfer perfonne perfuadé philofophe pieces plaifir plufieurs poëfie poëme poëte poffible Port-Royal pouvoit premiere puiffe Quinaut Racine raifon refpect refte rien romans Rouffeau s'eft ſes talens théatre Thomas Corneille toûjours tragédie Voltaire
Popular passages
Page 72 - Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta famille; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille.
Page 315 - Véritablement hommes, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l'esprit, ce n'est plus que poussière Que cette majesté si pompeuse et si fière, Dont l'éclat orgueilleux étonnait l'univers; Et, dans ces grands tombeaux où leurs âmes hautaines Font encore les vaines, Ils sont mangés des vers.
Page 233 - C'est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux; Et par les traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées.
Page 121 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie...
Page 312 - Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 187 - La nature, marâtre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d'or, que du fer, des soldats : Son sein tout hérissé n'offre aux désirs de l'homme Rien qui puisse tenter l'avarice de Rome.
Page 87 - Soyons amis , Cinna , c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
Page 315 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 285 - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eut rayé du nombre des humains, On reconnut le prix de sa muse éclipsée. L'aimable Comédie, avec lui terrassée, En vain d'un coup si rude espéra revenir Et sur ses brodequins ne put plus se tenir. Tel fut chez nous le sort du théâtre comique.
Page 303 - Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs sublimes Du sort soutiendront le retour. Tant que sa faveur vous seconde , Vous êtes les maîtres du monde . Votre gloire nous éblouit: Mais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l'homme reste, Et le héros s'évanouit.* L'effort d'une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand.