Eugene de Rothelin,De l'imprimerie de R. Juigné ... Pour B. Dulau & Company ... et L. Deconchy, 1808 - 161 pages |
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Page 17
... demander qu'il rẹ- nonçât à la marier ; et certes , ce n'étoit point par Agathe que j'aurois com- mencé à manquer à ma parole . Dès les premiers mots que je hasar- dai , mon père prit un air austère qui m'imposa . Il me fit sentir qu'on ...
... demander qu'il rẹ- nonçât à la marier ; et certes , ce n'étoit point par Agathe que j'aurois com- mencé à manquer à ma parole . Dès les premiers mots que je hasar- dai , mon père prit un air austère qui m'imposa . Il me fit sentir qu'on ...
Page 27
... demander à mes amis de la ' protéger ; ils cessèrent de siffler . J'étoist au balcon attendant qu'elle parût ; je me démenois , je priois celui - ci , celui - là . de ne rien dire ; ils m'avoient caché le tour qu'ils lui réservoient ...
... demander à mes amis de la ' protéger ; ils cessèrent de siffler . J'étoist au balcon attendant qu'elle parût ; je me démenois , je priois celui - ci , celui - là . de ne rien dire ; ils m'avoient caché le tour qu'ils lui réservoient ...
Page 52
... à se plaindre ? -J'osai le lui demander : il me regarda , comme étonné d'avoir ainsi laissé pénétrer son secret . Habituelle- ment sérieux , il devint plus grave en- core , me regarda à plusieurs réprises ; mais soit 52 EUGÈNE.
... à se plaindre ? -J'osai le lui demander : il me regarda , comme étonné d'avoir ainsi laissé pénétrer son secret . Habituelle- ment sérieux , il devint plus grave en- core , me regarda à plusieurs réprises ; mais soit 52 EUGÈNE.
Page 74
... demander même si l'on . s'aimera jamais ! Je ne me suis pas aveuglé : madame de Rieux n'avoit fait qu'un pas dans la chambre , qu'elle m'avoit déjà salué d'un regard , et que tout l'attrait de sa per- sonne et la grace de sa parure m ...
... demander même si l'on . s'aimera jamais ! Je ne me suis pas aveuglé : madame de Rieux n'avoit fait qu'un pas dans la chambre , qu'elle m'avoit déjà salué d'un regard , et que tout l'attrait de sa per- sonne et la grace de sa parure m ...
Page 87
... demander ? Vous me l'avez dit mille fois , votre plus cher désir étoit de former mon cœur . Hé bien ! le mystère que vous me faites de vos peines tournera à mon avan- tage : je l'avouerai , votre éloignement de la société me paroît trop ...
... demander ? Vous me l'avez dit mille fois , votre plus cher désir étoit de former mon cœur . Hé bien ! le mystère que vous me faites de vos peines tournera à mon avan- tage : je l'avouerai , votre éloignement de la société me paroît trop ...
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Common terms and phrases
Agathe aimable aimer Alfred alloit Amélie amie assez Athénaïs auroit avoient avois avoit bonheur bonté c'étoit chagrin CHAPITRE cher cœur connoisse connoître consentir consoler craint croyoit d'Amélie d'Athénaïs d'elle dame demain demander deviner devoit dire disois disois-je dit-elle douce doux enfants étoient étoit Eugène fâchée faisoit femme fille fils foiblesse grand'mère heureux homme humeur j'ai j'allai j'aurois j'avois j'en j'étois jeune jeunesse joie jour laisser larmes lendemain lettre long-temps Louise m'avoit m'en madame d'Es madame d'Estoute madame d'Estouteville madame de Rieux malheur Maman maréchale mariage marier matin ment mère moi-même monde monsieur d'Estoute monsieur d'Estouteville monsieur de Rieux monsieur de Tavannes n'avois jamais naïs parler paroissoit parut passer peine penser père personne peut-être plaindre pourroit pouvoit première qu'Athénaïs regard regardoit reprit reprit-elle reux roit ROTHELIN san's sembloit sentiment sentois seroit seul sévère soir Sophie souf sûr tendre touteville triste trouver venoit vouloit voyois walse yeux
Popular passages
Page 160 - Être avec des gens qu'on aime, cela suffit : rêver, leur parler, ne leur parler point, penser à eux, penser à des choses plus indifférentes, mais auprès d'eux, tout est égal.
Page 156 - est très avare, veut qu'on assemble un " conseil de famille : que ce soit moi qui " le demande pour sauver votre dot ; et " que son neveu, réduit à une pension " modique, aille passer dans ses terres '•. l'année qui doit s'écouler jusqu'à " votre réunion. Cette retraite seroit " sans doute raisonnable, s'il s'y rési...
Page 100 - ... madame de Rieux. Qu'elle est aimable! Nous ne nous sommes jamais dit une phrase d'usage, jamais un mot d'amitié, et sur toute chose nous nous entendons parfaitement. Quand je dis sur toute chose, je veux dire que c'est sur ce qui a rapport aux autres que nous pensons de même ; car, pour ce qui nous concerne, nous différons toujours. Combien de fois , dans la même journée, nous nous sommes boudés sans nous être fâchés ! Combien de fois sommes-nous revenus sans nous être raccommodés...
Page 149 - Uniquement occupés de n'être pas entendus par madame d'Estouteville , nous descendions la tête baissée , parlant bien bas pour qu'elle ne pût nous comprendre. Deux jeunes gens ont passé ; l'un a dit à l'autre : — « Où est donc ce tranquille monsieur de » Rieux ?» — J'ai relevé ma tête , et les ai regardés en frémissant de colère. Athéiiaïs s'est attachée pour ainsi dire à mon bras : elle tremblait : « Et vous, » m'at-elle dit, « pensez-vous aussi à monsieur de Rieux?
Page 146 - at-elle repris tristement ; « ah ! Eu» gène , je crois que j'ai dit , confier. » Je l'aime autant qu'il est possible d'aimer; et jamais je ne puis lui exprimer ce que j'éprouve , de manière à me satisfaire , à me flatter d'être deviné : tandis qu'elle , d'un regard, d'un mot , vient surprendre toute mon affection, me donner mille petits bonheurs inattendus qui enchantent mon âme, et me persuadent toujours. Après dîner, lorsque j'espérais...
Page 106 - A me subjuguer. Hélas! il eût mieux valu pour tous deux qu'il eût cherché à rapprocher mon cœur du sien. Ses peines m'étaient insupportables; j'étais venu pour les partager, les adoucir; et je n'osai même pas lui parler de l'objet qui nous intéressait le plus. « Je vais vous mener à l'appartement que je vous ai fait préparer , me dit-il ; car celui que vous occupiez dans votre enfance ne vous convient plus.
Page 64 - ... lorsque l'ambassadeur d'Espagne donna une fête superbe à laquelle je fus invité. En entrant dans la salle du bal, j'aperçus la maréchale d'Estouteville; elle y était venue pour conduire la marquise de Rieux , sa petite-fille. Madame d'Estouteville, assise au haut de la galerie, regardait avec assez d'indifférence toute cette agitation ; mais dès que ses yeux eurent rencontré les miens , elle me fit signe d'approcher :
Page 131 - Assurez davantage vos qualités ; faites que vos dispositions deviennent des principes , sans quoi ces qualités seront peut-être plus à craindre que des défauts. » J'ai relu plusieurs fois ce portrait, et j'avoue que j'aime assez l'Eugène qu'il représente. Cependant, je sens fort bien qu'il m'apprend plutôt ce que je dois être que ce que je suis. D'ailleurs ces dernières lignes ne me gâtent pas trop. Mais comme SaintPreux , j'adore ma jolie prêcheuse ; je suis prêt à lui crier merci,...
Page 142 - J'ai attendu longtemps; j'espère toujours. » Constamment occupée d'Alfred, d'Amélie, je cultivais avec soin dans Athénaïs les qualités qui les avaient rendus si aimables. Je vous la destinais, en me disant : Le fils d'Amélie sera heureux par elle ; sa voix, encore inconnue, mais déjà chérie, m'appellera sa mère. » Votre père, ignorant les motifs qui m'ont entraînée, m'accuse d'avoir disposé trop légèrement du sort d'Amélie : il ne me voit qu'avec les torts qu'il me suppose, et...
Page 56 - J'avais résolu, mon fils, de ne jamais vous parler de mes pelnes ; mais je vois que même nos enfans interprètent défavorablement notre conduite, dès qu'elle sort des routes communes et que le motif leur en est inconnu. » Je veux bien aujourd'hui vous rendre compte des raisons qui m'ont déterminé; ensuite je vous permets d'opter entre vos nouveaux amis et moi. » J'ai été élevé par un père qui avait toute la sévérité des anciennes mœurs.