Essais d'histoire littéraire, Volume 1Garnier, 1853 - 458 pages |
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Abailard adversaires Alain Chartier âmes Anne Dubourg avaient Calvin cardinal cardinal de Lorraine catholique cause ceste chaire chose chrétienne Christ clergé cœur conscience conseil corruption courage d'Abailard d'Aubigné d'Orléans devant Dieu dire discours doctrine donner douleur duc d'Orléans duc de Bourgogne éloquence ÉNÉE ennemis esprit estoit estre Étienne Pasquier force François Ier frère Gargantua Genève génie gloire Grangousier guerre Guillaume de Champeaux Guises Henri hommes j'ai juges justice l'autorité l'Église l'éloquence l'esprit l'homme l'orateur laissé langage langue latin Louis Louis XI Maillard maître Ménot ment misères mœurs montre morale mort noble noblesse œuvres orateur Pantagruel pape parler parole passer passion pensée père peuple Pierre l'Ermite poëte politique prédication prince puissance Rabelais raison Raulin réforme religieux religion rien Ronsard royauté s'est saint Bernard sang satire Seigneur seizième siècle sentiment serait Serm sermons Servet seul théologie tion transsubstantiation triomphe tyran vérité vertu Voici yeux
Popular passages
Page 342 - Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las ! las ! ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que...
Page 343 - Par les ombres myrteux je prendray mon repos : Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie.
Page 319 - Je ne souhaite pas moins que ces dépourvus, ces humbles espérants, ces bannis de Liesse, ces esclaves, ces traverseurs ', soient renvoyés à la table ronde, et ces belles petites devises aux gentilshommes et damoiselles, d'où on les a empruntées.
Page 93 - C'est une privée roberie , ung larrecin habandonné, force publicque soubz umbre d'armes , et violente rapine , que faulte de justice et de bonne ordonnance ont fait estre loisibles. Les armes sont criées et les estendars levez contre les ennemis : mais les exploitz sont contre moy, à la destruction de ma povre substance et de ma misérable vie. Les ennemis sont combatus de parolles, et je le suis de faict.
Page 320 - Donnez en cette Grèce menteresse, et y semez encore un coup la fameuse nation des GalloGrecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple Delphique, ainsi que vous avez fait autrefois, et ne craignez plus ce muet Apollon, ses faux oracles ni ses flèches rebouchées. Vous souvienne de votre ancienne Marseille, seconde Athènes, et de votre Hercule Gallique, tirant les peuples après lui par leurs oreilles avec une chaîne attachée à sa langue.
Page 345 - Son maftin à ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette; Tout deviendra muet, Echo sera sans voix, Tu deviendras campagne, et, en lieu de tes bois, Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue. Tu perdras ton silence, et, haletans d'effroy, Ny Satyres, ny Pans ne viendront plus chez toy.
Page 319 - Qui veut voler par les mains et bouches des hommes, doit longuement demeurer en sa chambre: et qui désire vivre en la mémoire de la postérité, doit comme mort en soymesmes suer et trembler maintesfois, et autant que notz poètes courtizans boyvent, mangent et dorment à leur oyse, endurer de faim, de soif et de longues vigiles. Ce sont les esles dont les ecriz des hommes volent au ciel.
Page 343 - Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Page 342 - A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las, las, ses...
Page 116 - Aujourd'hui, disait-il, messieurs les gens de justice portent de longues ' robes et leurs femmes sont vêtues comme des princesses; si leurs vêtements étaient mis sous le pressoir, le sang des pauvres en découlerait.