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de quelqu'un, envenir aisément à bout 3; mettre le à la main, dire que l'on est prêt à rompre un engagement, un traité, etc.; — d'or, très-avantageux.1 Tout est à bon marché quand on revend, et cher quand on rachète. Il est rare que l'on ne fasse pas un bon marché en achetant des espérances par desprivations. [Lévis.] 3On a bon marché d'une tourbe d'égoïstes philosophistes, qui, dans le commun péril, s'écrient: Sauve qui peut ! »

MARCHE-PALIER, S. f. marche du bord d'un

palier.

*

MARCHEPIED s. m. Scabellum. marche, petite estrade (-bas, élevé, mobile); banquette pour les pieds; * se dit fig. d'une personne sur laquelle on s'appuie, on pèse, que l'on abaisse, écrase pour s'élever ' bord de rivière navigable; planche en glacis, etc.; * nœud. B. -e-p-. R. Ne sois jamais le marchepied de personne. [Pythagore.] Les ambitieux se servent de marchepied les uns aux autres, selon le degré de leurs talents, de leurs facultés..

s'avancer.

MARCHER, v. n. Ambulare. aller, avancer par le mouvement des pieds; s'avancer en général par le mouvement, les efforts (propre et fig.). être en marche; aller selon ou dans un ordre (propre et fig.) '; avoir un rang dans une cérémonie; (fig.) se mouvoir, se conduire, se déterminer; procéder; agir, exécuter, travailler au succès,' se dit fig. (marchons!); faire des progrès, v. n. se mouvoir, faire des progrès, se dit d'une montre, d'un navire,etc. (fig.d'une affaired'une entreprise (cela marche bien ou mal, vite ou lentement, pour toutes les acceptions). - droit, se bien conduire., v. a. -ché. e,p. * (-l'étoffe), la manier, t. de chapel.; t. d'arts et mét., de mécaniq. faire mouvoir les ressorts, les marches des leviers, etc.; fouler aux pieds (— la glaise, la terre, les cuirs, etc.); se v. récipr. B. (fig., famil.)—sur le pied, of fenser, choquer. La crainte marche entre le désir et l'espérance. L'homme marche entre la fatigue et l'ennui, la peine et le plaisir. L'homme marche toujours entre deux écueils; heureux s'il évité le plus profond! Le conseil doit marcher avant l'action, [Prov. all.] pour n'être pas suivi du repentir. Le parti le plus sur est de marcher toujours droit. [Alcée.] Etre sage dans la prospérité, c'est savoir marcher sur la glace. [Socrate. ] L'historien n'a pas trie et ne doit marcher que sous les drapeaux de la vérité.

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MARCHER, S. m. Incessus. manière dont on marche (mauvais-doux, rude).

MARCHETE, S. f. planchette d'un piége. R. *-ette. AL. G. -ète. c. * pl. -ettes, petites

marches.

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MARCHIS, s. m. (vi.) marquis. v. MARCHOIR. s. m. atelier où on prépare les terres à pot.

MARCIAGE, s. m. t. de coutume. R. MARCIONITE, s. m. hérétique. v. +MARCOLIÈRES, S. f. pl. filets pour prendre les oiseaux de mer la nuit.

MARCOTTE, S. f. Mergus. branche couchée en terre pour qu'elle s'enracine; rejeton d'œillets, etc. *-cote. R.

MARCOTTER, V. a. * -oté. e, p. Propagare. coucher en terre les marcottes. * -oter. R. Marester. v.

MARCOTTIN, s. m. petit fagot.

MARDELLE, S. f. Margo, voy, gelle. A. c. v. -dele. Margele. R.

MARDI, s. m. le troisième jour de la semaine. gras, du carnaval.

MARE, s. f. Lacus, amas d'eau dormante, bourbeuse; houe de vigneron; G. auge pour écraser les olives. B.

MARÉAGE, s. m. convention entre le maître et les matelots qui s'engagent pour un Voyage. R. G. C.

+MAREC ou Maréca, s. m. canard de Bahama.

*

MARÉCAGE, S. m. terre bourbeuse des marais, son odeur, son goût; marais qui commence à se sécher. B.

MARÉCAGEUX. -se, adj. Palustris. plein de marécages; humide; qui sent le marécage (air, poisson, oiseau, terre —).

MARECHAL, S. m. Faber. qui ferre les chevaux'; titre, grand officier militaire; officier. ou Ressort, scarabée. voy. Escarbot, Taupin. B. Une loi écossaise punissait le maréchal qui blessait un cheval par sa faute; il en devrait être de même des instituteurs qui gátent la moralité des enfants. [Edgeworth.]

MARECHALERIE, s. f. art du maréchal ferrant. A. v. Maréchallerie. AL.

*

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Marescauscier, v. a. -cié. e, p. (vi.) ferrer un cheval.

MARESCHIÈRE, S. f. (vi.) marais. v. Marester, v. a. -té. e, p. multiplier la vigne par les marcottes. v.

MAREYEUR, s. m. marchand de marée. MARFIL, Morfil, s. m. dents d'éléphant non débitées. (Al fil, l'éléphant. arabe.

MARFORIO, S. m. statue à Rome où l'on attache des placards en réponse à ceux de Pasquin.

MARGAJAT, s. m. (famil.) petit garçon ; * ancien peuple du Brésil. R.

MARGALINE, S. f. espèce de marcassite. B. MARGANITIQUE, Morga.., adj. mariage (en Allemagne) avec une femme d'une condition fort inférieure.

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MARGOUILLIS, s. m. gâchis plein d'ordures; (fig, famil.) embarrras d'une mauvaise affaire ( être dans le―).

MARGOUILLISTE,'s. m. [Voltaire.]brouillon. +MARGOUSIER, s. m. Azédarac.

MARGRAVE, s. m. nom de dignité; prince souverain en Allemagne. (Mark, limite, graf, comte. all.

MARGRAVIAT, s. m. état, dignité, juridiction du margrave.

MARGRILLETTE, s.f. verre bleu foncé pour le commerce d'Afrique. * -griettes. G. +MARGRITIN, s. m. verre pour le commerce en Afrique.

MARGUERITE (Reine—), s. f. Aster. grande pâquerette, planted'ornement, d'Amérique, de la Chine, des Indes; Aster-des-Indes; | sa fleur; vulnéraire, détersive, diurétique, bonne pour le crachement purulent ; grande -, OEil de bouc; petite, Paquerette dorée, Souci-des-champs, fleur du printemps. -s, pl sorte de serges.*-, tumeur de l'œil -, perle; cordage amarré au milieu d'une

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*

MARGUILLIER, S. m. Edituus. qui a soin des affaires d'une fabrique et de l'œuvre

d'une paroisse, d'une confrérie. ( Matricu larius, garde-róle. lat.

+MARGUITELLE, s. f petite marguerite. s." -guéri-.

MARI, S. m. -ritus. époux; joint par mariage (bon, mauvais, vieux -jaloux, commode)". (syn.) Le bien le plus précieux d'une femme est l'amour de son mari.[Stobée.] Les rois et les maris trompés sont tou jours les derniers à s'apercevoir de leurs ridicules.[ Bonaparte.]

MARIABLE, adj. 2 g. ( personne — ) en état, en age d'être marié ou mariée. (famil.)

MARIAGE, S. m. Matrimonium. union | lêgale d'un homme et d'une femme par le lien conjugal (bon, mauvais, triste, sot-clandestin, précipité, tardif; faire, casser, annuler, célébrer, prononcer un —1; sacrement, célébration, | solennité des noces; dot).- en détrempe, feint.-de conscience, en secret deyant un prêtre. B. 1 La société, la Providence même, peut-être, n'a permis qu'un seul bonheur aux femmes : l'amour dans le mariage. [ Mad. de Staël. ] C'est une honte de manquer de foi, même au jeu; et ce n'en serait pas une de la trahir dans le mariage!

MARIAULE, S. m. témoin peu digne de foi.v. MARIÉ. e, s. * adj. qui vient d'être marié (beau, belle, joli, jolie —, vieux —s). La première faute, entre des gens mariés, est de se manquer d'égards. [Mad. de Puisieux.] Heureux les mariés qui voudraient se remarier comme ils le sont!

MARIEN, S. m. monnaie de Hanovre, 2 s. 3 d.

3

MARIER, v. a. -rié. e, p. ritare. joindre par le mariage (— quelqu'un à, ou avec;— des jeunes gens ); *se dit absol. faire des mariages (les maires marient) 1; { fig. ) unir a allier, joindre deux choses, des couleurs (se), v. pers. 3, v. pron. v. récipr. *se dit fig. (des systèmes, des opinions, des partis se marient; on se marie les dimanches). * — la vigne. [ Delille. ] ⋅ Ne laissez pas entrer chez vous ceux dont l'occupation est de conseiller, de marier, et de consoler.

3

L'envie fut toujours mariée avec l'artifice. [ Prov. italien.] Si les hommes n'avaient que du bon sens et point de religion ni de passions, ils ne se marieraient plus, pour laisser finir le monde.

MARIEUR. -se, s. faiseur de mariages. G. c. (famil.)

MARIGOT, s. m. t. de pêcheur de mer; &. v. * marécage dans les iles. B. +MARIKINA, s. m. Rosalia. singe-lion. MARILAND, s. m. jeu de cartes ; tabac du Maryland.

MARIN. e, adj. -nus, qui est de mer, qui en vient; (carte-e) qui sert pour naviguer sur la mer; (monstre, dieu, plante); (pied-) accoutumé au mouvement du vaisseau., s. m. homme de mer.

MARINADE, S. f. friture de viande marinée; sauce de sel, vinaigre et épices.

MARINE, s. f. science de la navigation

sur mer; tout ce qui la concerne'; | vaisseaux, etc.; ce qui fait la puissance navale d'une nation; corps des marins; odeur, goût de la mer; plage, cote de mer: t. de peint. tableau de la mer, d'un port, d'un vaisseau, etc. ' La marine est une plaie dévorante qui épuise les nations.[Pouqueville.]

MARINER, v. a. assaisonner pour conserver long-temps; tremper dans le vinaigre, | la saumure; né. c, p. adj. avarié dans le vaisseau par l'eau; t. de blas. à queue de poisson assaisonné en marinade, cuit et séché, trempé dans la saumure, etc.* (se~), v. pron. pers.

MARINETTE, S. f.(très-vi.) pierre d'aimant. v. boussole. R.

MARINGOUIN, s. m. insecte, cousin d'Amérique; diptere, sclérostome."

MARINIER, S. m. Navicularius. qui sert à la conduite des bateaux de rivière; t. de poésie, homme de mer officiers —s, de la manœuvre, d'un navire.

MARIOLE, S. f. image de la Vierge. v.

MARIONNETTE, s. f. Citeria. petite figure mobile à l'aide de ressorts; -s, pl. leur ensemble, leur jeu, le lieu, le théâtre, l'estrade où elles jouent, où on les fait jouer '; | petite femme | (jolie — ); petite piece mobile qui tient les fuseaux des rouets; ancienne monnaie lorraine; poids de 2 grains 13 deniers; (fig.,famil.) personne frivole;

personne que l'on fait mouvoir, agir, comme on veut .* | -onete. R. J'aimerais mieux qu'on me vit aux marionnettes qu'au milieu de savants. [Mad. de Puisieux.] Les mouvements des rois ne sont pas spontanés; ils ne sont que de vaines' marionnettes. [Morellet. ] Les politiques et les guerriers ne sont que les marionnettes de la Providence. [Le grand Frédéric.] Le fleuve du temps est torit couvert des turbulentes marionnettes de la fortune. On voit insulter à un tyran enchainé, des hommes qui furent volontairement ses marionnettes.

MARIPA, s. m. espèce de dattier de la Guiane.

+MARISCE ou Marisque, s. m. -ca. excroissance charnue, molle, fongueuse, indolente, à l'anus, au périnée, dans les maladies vénériennes des femmes; espèce de grosse figae insipide. * -ca.

*

MARISSON, s. m. tristesse, regret. [ Régnier.]

MARITAL. e, adj. talis. (pouvoir-) qui appartient au mari.

MARITALEMENT, adv. en mari; | en bon mari (vivre).

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MARITIME, adj. 2 g. -mus. voisin de la mer; relatif à la mer (plante, peuple, exploit. guerre, province, forces). L'agiotage tue le commerce surtout maritime.

MARITORNE, S. f. femme mal-bàtie et maussade. A.

+MARIVAUDAGE, s. m. style précieux, affecté, vide de sens; mélange de métaphysique subtile, de sentiment quintessencié et de locutions triviales dans le genre de Marivaux ; * esprit employé à des minuties, des

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†MARKAIRE, s. m. pâtre qui fait le gruyère. MARKAIRERIE, s. f. art de faire le gruyère; chaumière de pâtre dans les Vosges.

MARLER, v. a. le. c, p. rendre fertile. v. voyez Marner. o.

ÁARLI, s. m. espèce de grosse | gaze | gommée. A. v.

MARLIN, s. m. hache pour fendre le bois. * Mer-.

MARLOTTE, S. f. vêtement à capuchon des Maures d'Espagne.* burlesq. à éviter. MARMAILLE, S. f. (famil. ) nombre de pe

tits enfants.

MARMARIGE, s. m. berlue scintillante. * -ruge. (Marmarugé, splendeur. gr.

MARMELADE, s. f. Pulmentum. confiture de fruits très-cuits: fig., famil.) en —, en morceaux; trop cuit; (brisé) en mille mor

ceaux.

MARMENTEAU, s. m. bois destiné à la décoration d'une terre. co. RR. * pl. -teaux. c.

C. V.

MARMINOTIER, s. m. homme qui marmotte des prières.

MARMITE,S. f. Cacabus. vaisseau de métal, de terre pour faire bouillir le bœuf, etc. (grande, petite-félée, ronde, basse, ovale); *fum prov. faire bouillir la—, fournir aux aliments, aux vivres, donner, procurer de quoi les payer; ( fig. ) fournir aux plaisirs; procurer des avantages, des profits. voy. Papin. (Marmaros, marbre. gr. | Peu eut importé à beaucoup de gens le renversement des trónes et des autels qu'ils soutenaient, s'ils n'eussent pas craint que leur marmite n'en füt écrasée. Le feu de la guerre fait bouillir trop de marmites pour rester long-temps éteint.

MARMITEUX. -se, adj. s. pauvre, qui est | malingre et plaintif; qui est à plaindre. c. (inus.) piteux.

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MARMITIER, s. m. cuisinier; t. de rôtis

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MARMOTTE, S. f. gros rat de montagne, moins grand que le lièvre, s'apprivoise; coffret de facteur; B. (fig., famil. ) petite fille. A. G. V. — - volante, espèce de chauvesouris. B. -ote. R.

*

MARMOTTER, V. a. -té. e, p. Mutire. parler confusément et entre ses dents."-oter.R.

MARMOUSET, S. m. petite figure d'homme, de femme grotesque; petit garçon, petit homme mal-fait ;* sorte de chenêt. B.

MARNE, S. f. -ga. terre grasse; craie mêlée de limon et d'argile; feconde les terres; alumine de silice et de chaux. * Marle. (vi.)

MARNER, v. a. -né. e, p. répandre de la marne sur un champ.*-, v. n. se retirer : se dit de la mer qui découvre des terres. G. * ( se— ), v. pron.

MARNERON, s. m. qui travaille aux marniè

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+MAROC, s. m. étoffe de laine.

+MARON S. m. cœur non calciné d'une pierre à chaux.

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+MARONAGE ou Maronnage, s. m. droit d'usage du bois nécessaire pour les constructions.

MARONITE, s. m. sectaire. v.

MARONNÉ. e, adj. frisé. v. en Asie. MAROTIQUE, adj. 2 g. ( style —) imité de Marot; naïf, concis et mêlé de vieux mots. v. la Biogr.

MAROTTE, s. f. espèce de sceptre de la Folie, terminé par une tête grotesque, coiffée d'un bonnet, et garnie de grelots'; (fig., famil.) objet d'une affection, d'une passion,

violente et déréglée, d'une passion folle"; -ote. R. La folie secoue sa bruyante marotte, et la plupart des hommes se groupent autour de cette bannière. Chacun a sa marotte, et peut jouer innocemment avec elle, pourvu qu'il n'y force pas les autres, et ne les en frappe point.

MAROUCHIN, S. m. pastel de mauvaise qualité. G. C.

+MAROUETTE, S. f. petit râle d'eau.

MAROUFLE, S. f. sorte de forte colle, de couleur d'or, très-visqueuse. B. G. C. V. —, s. m. fripon; | rustre; grossier; mal-honnête homme.

MAROUFLER, v. a. -flé. e, p. coller une toile avec de la maroufle, sur du bois, etc., pour peindre.

+MAROUTE, s. f. camomille puante.

RB.

MARPESIA, S. f. mineral de l'ile de Paros.

MARQUANT. e, adj. qui marque, qui pro

duit des points (cartes-es), t. de jeu ; fig. (ètre —) qui se fait remarquér. A. R.

MARQUE, s. f. Signum. ce qui sert à désigner, distinguer, | marquer;] (mettre, faire une grande, petite, longue, large-invisi ble; mettre, ôter, effacer la -); empreinte; figure; instrument pour marquer ; impression, trace laissée par un corps sur un autre qu'il a touché, etc. ( laisser une — sensible); tache, signe apporté en naissant; ornement qui distingue une personne, un corps d'un autre; chiffre, caractère, figure mise à un ouvrage, une marchandise par l'ouvrier, etc.; jeton, fiche pour marquer, compter, etc.; indice 1; signe pour se rappeler, reconnaître, etc.; présage (— de beau temps), témoignage, preuve (— d'amitié, donner des —s) 2; lettre de -, lettres roya les, etc., autorisant les représailles hostiles. 'Le scepticisme est plutôt une marque de faiblesse ou de lassitude, que de force d'esprit. La politesse est la marque de la bienveillance, mais n'en est pas toujours l'expression. Il n'y a pas de marque plus certaine de la mauvaise constitution des cités, que d'y avoir beaucoup de légistes et de médecins. [Platon.] La vertu, d'un cœur noble est la marque certaine. [Boileau.]

MARQUER, v. a. -qué. e, p. 1 Notare. |—, mettre une empreinte, une marque sur (un être, etc.), pour le distinguer d'un ou des autres (la ou de la vaisselle) ; faire une marque; faire une impression par un coup, une blessure, le contact; | mettre une marque pour souvenir (-le passage d'un livre); spécifier, indiquer, désigner (—la place, l'endroit, la page, etc.); donner lieu de con. naître, de bouche ou par écrit, par gestes ou autrement (— de venir); annoncer; pronostiquer; promettre; avertir ; * famil. èerire, annoncer par lettre (il me marque que...); donner à croire, à espérer, à craindre; temoigner, prouver, donner des marques (d'un sentiment); laisser une marque, des vestiges ou des traces, etc. (- ses pas par la dévas tation) v. n. se dit du cheval qui a les marques noires aux dents; de ce qui à une marque indicative, de ce qui est marquant, qui fait sensation, impression; v. pron. être. pouvoir être (le linge se marque avec du fil rouge, de l'eau de rouille, etc.); t. de mét. (le fer se marque à chaud, à froid). (syn.) Notre place, dans l'ordre social, est marquée par la nature et l'éducation. | Des qu'un enfant a un penchant ou une répu bien gnance marquée, c'est la voix du destin; il faut lui obéir. [Bacon.]

*

MARQUESEC, S. m. filet. R.

MARQUETER, v. a. -té. e, p. Variare, marquer de plusieurs taches.

MARQUETERIE, S. f. ouvrage de menuiserie, de pièces de rapport de diverses couleurs.

-ét. R.

MARQUETTE, s. f. pain de cire-vierge ; droit seigneurial pour le mariage des filles.

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MARQUIS. e,s. Marchio. (vi.) | chef d'une maison; | garde des frontières ou marches | d'un pays (le de Brandebourg ); titre, dignité, rang entre le duc et le comte.-e, s, f. doublure extérieure des tentes d'officiers; fusée volante; poire; filet. s. m. petitmaître. (Mark, limite. allem.

MARQUISAT, S. m. Marchionatus. terre, titre de marquis.

*

MARQUISER, V. n. faire le marquis; v. (se), v. pers. récipr. s'en qualifier. [Scar. ron.]

+MARQUOIR, s. m. instrument de tailleur. MARRAINE, S.. .f. Matrina. celle qui tient un enfant sur les fonts de baptême. (Mêtér, mère. gr.

MARRE, s. f. houe de vigneron. voy. Mare. (Marrhon. gr.

MARREMENT, S. m. (vi.) dommage. v. MARRI. e, adj. Dolens. (vi.) fâché. (syn.) MARRON, s. m. Balapus. grosse châtaigne,

fruit du marronnier; se mange; (bon, gros rôti, bouilli); t. de perruq. grosse boucle de cheveux; t. d'imp. ouvrage imprimé furtivement; | fusée volante; pétard; plaque pour l'heure des rondes; grumeau dans la pâte, etc. B. —. adj. (cochon-) sauvage; (nègre -) fugitif, mieux Maron., s. m. poisson du genre du spare. d'Inde, fruit du marronnier d'Inde.

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+MARSUPIAUX, Pédimanes, s.m.pl. animaux à poche.

MARTAGON, s. m. lis sauvage à petites fleurs, et pétales roulés en dehors.

MARTAVANES, s. m. pl. grands vases de terre vernie pour les voyages aux Indes.

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MARTEAU, s. m. Malleus. outil de fer, à manche et deux petites têtes, ou non, pour frapper, etc.; chose pour frapper, battre, cogner, forger, etc.; heurtoir pour frapper; coquillage bivalve. ou Zygène, espèce de chien de mer, poisson cartilagineux, du genre des squales, a la tête en —.— ou Niveau d'eau douce, insecte aquatique en T. osselet dans le tambour de l'oreille; pinnule mobile sur une arbalète. B. Il faut ou qu'un corps intermédiaire domine les deux autres, ou qu'il aide à écraser l'un d'eux, ou qu'il reste [proverb.] entre l'enclume et le marteau.

MARTEGAL, S. m. sorte de brégin.

MARTEL, S. m. (vi.) marteau. (fig. famil.) - en tête, jalousie, inquiétude.

MARTELAGE, S. m. marque sur les arbres à abattre.

+MARTELÉE, adj. s. f. (médaille —), à laquelle on a frappé un nouveau revers. * -lées, s. f. pl. fientes, fumées carrées ou aplaties par les bouts.

MARTELER, v. a. n. Percutere. battre, | travailler avec le marteau; t. de fauc. faire son nid. | -lé. e, p. (fig.) (vers —é) fait avec peine, (cadence-ée) bien frappée.

MARTELET, s. m. petit marteau. R. V. * -tinet noir.

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Tome I.

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