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plait; surtout à l'œil; plus par la gentiljesse que par la beauté; (fig.) à l'esprit '(— fille, esprit, personne, vers, etc.). se dit absol. s. beau en petit, diminutif du beau.* femme e, d'une taille moyenne, avec des graces et une jolie figure, des traits délicats et réguliers ; -e femme, coquette jolie, ou seulement agréable 3; (ironiq. famil.) qui déplait ; blamable (-tour). Les anciens sont plus beaux, nous sommes plus jolis. [Mad. de Sévigné.] Il est assez ordinaire que le beau fasse place au joli. [Clément. XIV.]3Il faut attendre qu'une femme cesse d'étre jolie pour juger son mérite. [Mad. Guibert.] C'est une jolie condition que celle de jolie femme. [Fontenelle.] Les jolies femmes meurent deux fois.

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JOLIET, te. adj. (famil.) diminutif de joli. *f-ete. R. (masc. inus.)

JOLIETE, s. f planche couverte de potée d'étain pour polir.

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JOLIMENT, adv. Eleganter. d'une manière jolie, agréable, spirituelle (danser, écrire -se peut dire ironiq.)

JOLITE, s. f. voy. pierre de violette. * Io-. JOLIVETÉS, S. pl. (vi.) babioles, bijoux pour orner un cabinet; gentillesses d'enfant. sing. -té. R. v. (vieux, inus.)

JOMBARBE, voy. Joubarbe, * Jombarde, s. f. flûte à trois trous. B. et Jon-. R.

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JONC, s. m. Juncus. plante aquatique, rosacée; canne de jonc; t. d'arts et métiers, ce qui l'imite bague unie; * trait d'or qui borde une croix d'or. de pierre, pierre formée par des tubiporistes fossiles."-faux, fleuri, plante vivace, aquatique, marin, genêt épineux. odorant, Schoenanthe, Acorus. JONCACÉES, S. f. pl. Joncées, famille de plantes qui comprend les joncs, etc.

troscart.

presque liliacée.

JONCAIRE, S. f. pl. ou Joncaria, espèce de garance; plante rameuse, vulnéraire, détersive, aperitive. * et Jun-. c.

JONCHALE, S. f. lieu rempli de joncs.

G. c.

JONCHE, S. f. ganse de cordes qui unit les pieces des filets.

JONCHÉE, s. f. herbes, branches, feuilles, fleurs répandues sur un chemin; fromage, | panier, à la crême (peu usit., méridion.) B. JONCHER, v. a. ché. e, p. Conspergere. parsemer, couvrir de jonc, fig. de morts, de fleurs, d'herbes, de paille, etc.) +JONCHÈRE, s. f. touffe de joncs; lieu cou vert de joncs.

JONCHETS, S. f. pl. Oscilla. petits bâtons menus, sculptés et peints, avec lesquels on joue, en les enlevant un à un du tas, sans remuer les autres.

†JONCIER, s. m. genêt d'Espagne. JONCINELLE, S. f. Eriocaulon. plante de la famille des joncs.

+JONCIOLE ou Aphyllante, s. f. pl. -tes. plante de la famille des joncs.

JONCOIDES, S. f. pl. famille des joncs. JONCTION, S. f. Junctio. | action de joindre; union, assemblage (faire, opérer la ~~); * lieu où elle se fait (à la—des deux...).

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JORIR, v. a. i. e,p. chasser, détruire les par des conjurations. (vi.) JOSEPH, s. m. papier très-mince; papier pour enveloppes. fluant, papier blanc, sans colle, pour filtrer. * adj. m. ( papier —).

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JOSSELASSAR, s. m. coton filé de Smyrne. JOTACISME, s. m. voy. Io-. JOTEREAUX, s. m. pl. t. de mer, pièces de bois qui soutiennent l'éperon, les longis." Jotte-.et Jautte-.

JOUANT. e, adj. qui joue. R.

JOTTE, s. f. bette ou poirée, * -, pl.

côtés de l'avant du vaisseau. B. Jote, A.

Jouailler, v. n. jouer à petit jeu. (famil.)

JOUBARBE ou Jon-., s. f. Sedum. plante grasse, rosacée, à suc rafraîchissant, astringent; la feuille nue apaise les hémorroides, les douleurs de tête, détruit les verrues. Jombarde. A. v. et Jonbarde. * petite · trique madame, orpin-blanc. - en arbre ou arborescente.

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JOUER, v. a. é. e, p. Ludere. représen ter une pièce de théâtre; (fig. - -un rôle)': tromper; railler; ridicaliser; contrefaire

v. n. avoir le mouvement facile; se dit d'un ressort. se mouvoir aisément, parlant d'une machine; se récréer, folâtrer, s'ébattre; badiner, se divertir; faire une partie de jeu v. a. etn. (― une partie, un jeu avec quelqu'un;-ensemble à teljeu) 3; mettre au jeu (une carte, un ecu); exécuter un air; toucher avec art | un instrument de musique (de l'orgue, du violon); | savoir s'en servir; faire vement, faire produire l'effet; (se-), ?. pers. faire aisément, en s'amusant; mépri

mettre en mou.

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ser, profaner; badiner; folâtrer; s'amuser *; s'exercer l'esprit sur....; s'exposer à.... attaquer mal à propos; (famil.) se d'une chose, la faire aisément; (fig.) l'employer mal, la profaner, s'en moquer: se-de quelqu'un, s'en moquer, le railfer; le tromper par de belles paroles; être maître de son sort; seà quelqu'un, l'attaquer inconsidérément; se -sur, de ou avec...; se dit absol. 5; s'amuser de... (se-sur les mots; avec une balle; sede son travail); * v. pron. être, pouvoir être joué (tel jeu se joue avec tant de cartes très-usit.); v. récipr. (se l'un de l'autre) .v.a.n.à, se mettre en péril (à se faire tuer). de malheur, ne réussir jamais. de son reste, prendre le moyen extrême; se ruiner tout-à-fait; user ce qui reste de facultés, etc. gros jeu, fig., famil.) risquer beaucoup. la comédie, (fig.) feindre un sentiment. Les femmes ne jouent presque jamais de rôle dans le monde que par l'intrigue ou le ridicule. Le crime reste

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rarement ignoré; celui qui le commet joue à perdre plus qu'il ne peut gagner. [Epicure.] Ceux qui jouent avec la fortune s'exposent davantage à ses coups. 4 Les rêves se jouent de la vertu : ils avertissent le de l'husage maine fragilité. On ne flatte jamais ceux qu'on estime, parce que l'estimé respecte et que la flatterie se joue. [P. Syrus.] Il ne faut pas se jouer avec ceux qui ont en main l'autorité royale. [De Retz.] On ne se joue jamais des rois sans en être puni. 5 Les médisants sont comme les tigres; on les craint même lorsqu'ils se jouent. [Mlle. de Scudéri.] Les époux à la mode se jouent l'un de l'autre, et le mépris se joue d'eux.

JOUEREAU,

s. m. qui joue mal, qui joue petit jeu.* et Jour-. G. (peu usit).

JOUET, s. m. Crepundia. ce qui sert à amuser un enfant, un jeune animal ; | plaques qui retiennent ce qui est agité, balotté par.... t. de mer; | chaînette du mors; (fig.) personne dont on se moque, | on se joue (être le - de tous, de la fortune, de ses passions, de celles d'autrui). Quand on se rend le jouet d'une passion, on le devient de ceux qui l'inspirent. [Mad. de Staël.] La trop grande estime de soi-même rend les hommes supérieurs, les jouets de ceux même qu'ils dédaignent. [De Théis.] La téte la plus forte, l'ame la plus ferme, la vertu la plus austère sont le jouet des songes. Ne vous faites point un jouet de votre semblable: vous êtes tous deux jouets des destins et de

la mort.

JOUETTE, s. f. trou de lapin, peu pro

fond.

mauvais

JOUEUR. -se, s. Lusor. qui joue (beau, éternel, infatigable, hardi; être -); qui folâtre; qui a la passion du jeu ; qui exécute la musique, une farce.

JOUFFLU. e, adj. s. Bucculentus. à grosses joues (personne —e; gros —). * -uflu. «. Jorg. s. m. Jugum. pièce pour atteler les boeufs; fléau de la balance; t. d'antiq. pique soutenue par deux autres, et sous laquelle on faisait passer les vaincus; (fig.) sujétion;

servitude; dépendance; autorité, pouvoir (imposer un léger, pesant, insupportable; être, mettre, succomber sous le ; superbe [Racine.];-impérieux [Corneille.]; sommet, fléau d'une balance, (Zugos. gr. Celui qui secoue le joug de Dieu ne sort pas de la servitude; il ne fait que quitter un bon maître. [ St.-Augustin. ] L'homme doit secouer le joug de la douleur. [ Platon. ]'Il n'y a pas de honte à porter le joug du temps et de la nécessité. [ P. Syrus. ] Le jong que nous portons est toujours le plus lourd.

Jour, s. m. jus de bœuf rôti exprimé et mélangé, dont on fait au Japon une liqueur alimenteuse, restaurante. Rr.

JOUIÈRES, S. f. pl. (d'une écluse), murs à plomb des berges. c. * Jouillières. AL. ou Jouillères. G.

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JOUIR, v. n. avoir l'usage et la possession actuelle (de); avoir commerce (indécent, famil. d'une femme); avoir un entretien | agréable, une conférence avec quelqu'un ; s'en servir; * ne se dit que de ce qui est bon, agréable, utile, nécessaire; avec la négat. venir à bout de..... (famil.) dompter faire obéir (un cheval, un chien, un enfant; on ne peut pas en -) — de, profiter, goûter le plaisir de.....( de la conversation etc.).. -, s. m. (le) 3, jouissance; (vi.). se dit absol. (posséder n'est pas jouir). Il en est de la liberté comme du bonheur : tout le monde en parle, personne n'en jouit. La fortune donne les objets de jouissance; la nature et l'éducation seules, l'art d'en jouir. | Le désir empêche de jouir de ce qu'on a. [Plutarque.] Espérer, c'est jouir [Delille.]; cependant le philosophisme n'a pas d'espérance. Jouissons de peu, si nous voulons jouir de quelque chose. [De Lingré. ] On jouit moins en imagination de ce l'on a que de ce que l'on espère. C'est le jouir et non le posséder, qui rend heureux. [Montaigne.] L'art de juger est celui de jouir. JOUISSANCE, S. f. Possessio. usage et possession de.... (longue, parfaite - paisible durable, courte -; avoir la -; être troublé dans la de... ); commerce avec une femme; cette femme (t. libre); ce dont on jouit.* plaisir, délice de la passion. Les plaisirs de la table et du spectacle sont les plus généralement goútés; ils offrent des jouissances pour les sens, l'esprit et le cœur. Les jouissances deviennent rares, difficiles et précaires chez un peuple qui ne cherche qu'à jouir. On achète des objets de jouissance; mais le goût ne se vend pas. | Les études dé la jeunesse font la jouissance de la vieillesse. [Stobée. ] Le désir de ce que l'on n'a pas, détruit la jouissance de ce que l'on a. Toute espèce de jouissance doit étre achetée ici bas. [De Théis.]

JOUISSANT. e, adj. qui jouit.

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Jousou, s. m. Crepundia. jouet d'enfant. * pl. usit. On trompe les enfants avec des joujoux, les hommes avec des serments [Lysandre.]

JOUR, s. m. Dies. clarté, Inmière | ( pl. fig.); lumière du soleil (~ long, court,

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sombre, clair, serein; beau-'); * air éclairé. N. inex. espace de 24 heures, de 12 heures (— naturel, artificiel, civil, ouvrable, ouvrier (popul.), gras, maigre; - heureux, malheureux); -, les évènements, les occupations qui le remplissent. prendre donner le —, indiquer un (pour agir, travailler, conférer, etc.);*-, se dit absol. d'une époque indéterminée dans le passé, l'avenir (un il arriva, arrivera); clarté, ouverture par où elle passe, où elle s'ar rête; baie, bée, fenêtre; vide; passage (se faire à travers l'ennemi); facilité, moyens de succès (voir à entreprendre, à réussir); occasion favorable (prendre, trouver, donner pour agir, etc.); t. de peinture, l'opposé d'ombres ;point d'où la lumière se répand sur les objets.-, ou journal, mesure de terre labourable en un jour. (fig.) la vie; | -s. pl. la vie; l'âge; le temps auquel on vit ; point de vue ; manière de voir, de considérer (- vrai, faux

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*

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*

favorable, odieux; voir sur un tel - ) 3; mettre au-(fig., famil.) publier un livre, etc. mettre dans son, dans la situation la plus favorable : faux-, lumière réfléchie qui se mêle à la directe, et empêche de bien voir; (fig.) fausse apparence. - astronomique ou artificiel, temps durant lequel le soleil paraît faire le tour de la terre.-naturel, 24 heures; le jour et la nuit. (fig.) heure du lever.pl. -s de grace, dix jours de délai pour accepter une lettre de change. à courts -s, t. de négoce; R. -s gras, les derniers du carnaval grands -s, réunion de juges commis pour parcourir les provinces: (fig.) beaux-s, la jeunesse, le temps de la prospérité; beaux-s, (fig.) les moments de triomphe, de bonheur, de perfection, etc. . * de - à autre, adverb. peu à peu (de à autre, la vieillesse approche); d'un à l'autre, du jour au lendemain, un jour très-prochain, un lendemain non désignés (je l'attends, il arrivera d'un à l'autre ; une maladie arrive d'un à l'autre -); pour, les jours d'un fait arrivé et d'un fait présent étant les mêmes, ou le passé, le présent, l'avenir comparés, rapprochés, pars pareils d'une année, d'un mois ( ces faits eurent lieu à deux ans d'intervalle, pour-; dans tant de temps,-pour-, telle chose sera faite ); voy. Bonjour.. * au - le -, adverb. chaque jour, sans prévoyance, sans précaution, sans provisions pour le lendemain (vivre au le) 5. Dans les temps de calamité publique, les beaux jours semblent une ironie de la nature. | La jeunesse laisse fuir ses jours sans y penser, semblable à l'insensé qui porte de l'eau dans un crible. [Lemontey.] La nature se réserve toujours un jour, une lumière que l'imitation la plus parfaite ne saurait égaler. [D'Aguesseau.] La fausse dévotion est un philosophisme sur un plan plus étendu : en se ménageant l'éternel bonheur, elle s'assure celui du jour. 3 Dieu voit les hommes sous un autre jour qu'ils se voient eux-mêmes. ↳ Le Christianisme dans ses beaux jours fut une véritable

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république sous la protection du Ciel. Non! pour un peuple esclave, il n'est point de beaux jours. [ Delavigne.] Les fous et les pauvres vivent au jour le jour. Les char latans vont au jour le jour; attaquant tourà-tour les symptômes du mal par des calmants, des irritants : la nature, le temps ou la mort feront le reste.

+JOURDAIN, s. m. constellation N. sous la grande ourse.

JOURNAL, S. m. Ephemeris. note de ce qui arrive, est arrivé chaque jour; écrit pério dique jour par jour ou par semaine, par mois (la Décade, le Mercure)'; * archives des bagatelles [F. Bacon.]; (bon, mauvais

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ennuyeux, intéressant, exact, menteur, officiel, in-folio, in-quarto; lire le -; s'abonner au); mesure de terre. —, . —, adj. m. (livre), sur lequel on inscrit la recette, la dépense, le débit de chaque jour. Tout faiseur de journal doit tribut au malin. [Lafontaine.] La vie est un journal sur lequel il ne faut inscrire que de bonnes actions. Dans les temps de schisme politique, les journaux deviennent les trompettes de la guerre civile. La lecture des journaux nous attache à la patrie, nous identifie avec elle, la rend nôtre. Parce que l'on fait un journal, ce n'est pas une raison pour n'étre pas juste, vrai et honnéte. [De la Bouisse.]

JOURNALIER. -ère, adj. Quotidianus. de chaque jour; qui se fait par jour (travail, exercice, gain, recette, peine, chagrins, plaisirs -s); sujet à changer, inégal (bumeur, beauté, armes - -es). -, S. AL. Operarius. qui travaille à la journée (pauvre →); * ne se dit que des hommes de peine, des terrassiers, etc., payés par jour. * ƒ.

-ere. R.

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+JOURNALISME, s. m. fonction, système, in fluence prétendue des journalistes sur l'opinion. [Mercier.]

JOURNALISTE, s. m. qui fait un journal, y travaille; * (ironiq.) folliculaire (bon, man vais-partial, impartial, instruit, patriote, etc.).

JOURNÉE, s. f. Dies. jour; temps depuis le lever jusqu'au coucher du soleil; * se dit relativement à la manière dont on l'a passée. au travail que l'on a fait, au temps qu'il a fait, aux événements qui l'ont remplie (heureuse, belle, bonne, longue, mauvaise, triste, fatale, agréable — ennuyeuse-entière, complète; passer la -; employer sa

toute la sainte- popul. à lire, etc.); combat ; jour de bataille; bataille (grande, furieuse, terrible, épouvantable-sanglante, désastreuse mémorable, glorieuse −) ; (vi) pl. travail, chemin; salaire d'un jour (gagner, perdre sa — entière; payer la, les

s; retenir sur la—); * (fig., famil) action, conduite, délit (De Retz. ]; | efforts. tout ce qu'on fait pour réussir (perdre ses -s; vi. A. ironiq. inus.). L'oisiveté fait plus de mal que la journée la plus rude. [Chatterton.] Une seule journée d'un sage vaut mieux que toute la vie d'un sot. Tous les jours marquants de la révolution

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JOUSANT. Voy. Jusant.

JOUTE, S. f. combat à cheval ou sur l'eau d'homme à homme, avec des lances ; * combat d'animaux (inus.) ; * (fig. ) dispute. Joûte. A. C.

JOUTER, v. n. faire des joutes; (fig., famil.) disputer, lutter (contre quelqu'un ). Jouter. R. G.

+JOUTEREAUX, S. m. pl. pièces courbes qui soutiennent l'éperon, les barres de hune, t.. de mer. * Jete-.

JOUTEUR, S. m. Pugnans. celui qui joute; (fig., famil.) rude accoutumé à vaincre au jeu, dans les disputes Joù-. R. G.G. JOUVE, s. m. oiseau d'Afrique qui sert à ́pronostiquer, T.

JOUVENCE, S. f. (vi,) jeunesse ; (fontaine de), fontaine fabuleuse qui rajeunit. ||

-vănc.

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JOVIALITÉ, S. f. qualité de l'être jovial. JOVILABE, s. m. instrument pour observer Jupiter et ses satellites. (Jovis. lat., lambanó, je prends. gr.

JOYANT. e, adj. (vi.) joyeux. v.

JOYAU, s. m. Ornatus. ornement précieux d'or, etc.; bijoux, brasselets. Joyaux, t. de prat. (pl. plus usit.) (syn.)

JOYEUSEMENT, adv. Hilarè. avec joie (passer le temps-).

JOYEUSETE, S. f. (vi.) plaisanterie, mot pour rire. (famil.)

JOYEUX -se, adj. Lætus. qui a, qui donne de la joie; rempli de joie (personne, bande, humeur, , propos, nouvelle - vie ). JUBARTE, s.f.espèce de baleine sans dents.

G. C.

+JUBE, s. f. Juba. crinière du lion.

JUBE, s. m. Suggestum. sorte de tribune d'église, en galerie; (fig., famil.) venir à

, se soumettre.

JUBILAIRE, adj. 2 g. qui a assisté aux offices pendant le jubilé. G. c. voy. ce mot, JUELLATION, S. f. (famil., plaisant. ) réjouissance, bonne chère (grande —; mine de-).

JUBILÉ, s. m. -læus. indulgence plénière et solennelle accordée par le pape (grand— universel); pratiques religieuses pour la

mériter (faire le, un➡); solennité juive de 50 en 50 ans, lors de laquelle les débiteurs et les esclaves devenaient quittes et libres :* (faire), brouiller le jeu. AL., ou Jubilaire, adj. s. m. (chanoine, docteur, religieux), depuis 50 ans. G. c. v. * -lé. e. R.

JUBILER, v. a. -lé. e, p. donner retraite à un valet avec la moitié de ses gages; G. C. V. (inus.) B. -, v. n. se réjouir. R. JUBIS, s. m. raisins séchés au soleil, en grappes. G.

Juc, s. m. lieu où les poules, etc., juchent; ou juchoir.

JUCHER, v. n. Insidere. se percher sur | un bâton, une branche pour dormir; (se), v. pers. (fig, famil.) se placer, se loger dans un lieu élevé, peu convenable. -ché, e, p. adj. (cheval—) dont les quatre boulets sont placés de même; qui marche sur la pince.

JUCHOIR, s. m. Sedile. juc.

JUDA, S. m. ouverture avec trappe à un plancher, dans une boutique, etc., pour voir, entendre ce qui se passe au dessous. A.

JUDAIQUE, adj. 2g. -icus. qui appartient aux Juifs (antiquités, lois, superstition, religion, croyances); * pierre -, pointes d'oursins pétrifiés de Judee.

JUDAISER, v. n. suivre les cérémonies de la loi judaïque;* se conduire, vivre en Juif; tromper; vendre très cher des choses mauvaises, falsifiées (— indignement, adroitement, cffrontément). (fam.)

JUDAÏSME, s. m. -mus. religion juive. JUDAITE, s. m. Juif républicain. [ Voltaire.]

JUDAS, S. m. traître. c. poil de, rouge. (pop.) B. JUDEE (arbre de), s. m. arbre d'ornement, légumineux, à fleurs rouges, belles feuilles.

JUDELLE, s. f. voy. Foulque. R. G. Co. -èle. G.

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JUDICANDE, s. m. sujet de la proposition. [Domergue.] (Judicare, juger. lat. JUDICAT, S. m. attribut. [Domergue.] || +JUDICATEUR, s. m. copule, lien. [Domergue.]

kătě.

JUDICATOIRE, adj. 2 g. qui sert à juger. [Montaigne.]

JUDICATUM (caution — solvi), s. m. d'un étranger pour les frais et dépens.

JUDICATURE, S. f. office, état, fonction de juge (office de—).

JUDICIAIRE, S. f. jugement, faculté de juger (fam.). , adj. 2 g. -ciarius. fait en justice, qui lui appartient (acte, bail, vente, ordre, fermiers): genre, pour la plaidoirie:* astrologie prétendue connaissance de l'avenir par les astres. Combien d'hommes, dans ce siècle, croient à la philosophie, comme leurs aïeux croyaient à l'astrologie judiciaire. [Condorcet. ] Dans les siècles d'ignorance, toutes les notions politiques, judiciaires, religieuses et militaires ont une forte teinte de superstition. [Jackson.]

¿JUDICIAIREMENT, adv. en forme judiciaire,

en justice (agir —).

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JUDICIEUSEMENT, adv. Prudenter. avec jugement; d'une manière judicieuse (agir, observer, penser). Un ami qui nous avertit judicieusement de nos défauts est un bien inestimable. [St.-Évremont.]

JUDICIEUX. -se, adj. Consideratus. qui a le jugement bon (personne, esprit -)1; fait avec jugement (action); (popul.) qui rend justice (magistrat ; abusiv. dites équitable), La preuve la plus certaine d'un esprit judicieux est l'aveu de son ignorance.' [Oxenstiern.]

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JUGAL, s. m. nerf près de l'auditif.

mier

JUGE, s. m. Judex. qui a le droit, l'autorité de juger; préposé pour juger les procès ', arbitre', qui juge (bon, mauvais, precivil, naturel, criminel, compétent, équitable, partial, incorruptible, prévenu, impartial, corrompu, passionné; être -; donner, prendre, avoir des ―s; convenir d'un ou de -s; prendre pour dit famil. des débats de société). —, celui qui porte unjugement; en général (— éclairé, aveugle, instruit, séduit; être bon, mauvais

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se

de..., en..., sur... ..) 3. pl. -se livre historique de la Bible. Un juge inique est pire qu'un bourreau. Ne soyez jamais juge entre ceux qui s'aiment. 3 Il n'y a pas d'homme qui ne puisse être son propre juge, quand il le veut sincèrement. [Grimm.] La postérité est toujours un juge impartial. Tout homme, fut-il couvert de haillons, est juge de son semblable, celui-ci fút-il roi.

†JUGÉ, s. m. (le bien, le mal-), se dit d'un jugement.

+JUGEABLE, adj. 2 g. qui peut être mis en jugement. [Mirabeau.]

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JUGEMENT, s. m. Judicium. décision prononcée en justice (— équitable, inique, partial, sévère, rigoureux; rendre, prononcer, casser, annuler un-) ; faculté de l'ame de juger (―sain, solide, faux, faussé; avoir du avoir peu, beaucoup de être sans-, dépourvu, privé de ―); | opération de cette faculté ; perception du résultat des comparaisons [Edgeworth.]; apercevance des rapports [Helvétius.];*grandeur de la lumière de l'esprit [Larochefoucauld.]; avis, sentiment, opinion, | décision après examen, délibération 3 | ( asseoir, fonder, baser son sur...;-fondé, irrévocable); approbation ou condamnation; * sagesse dans la conduite [Bussy.]; lumière de l'esprit [Larochefoucauld.]; faculté de connaitre en quoi les objets semblables diffèrent [Locke.]; * bon sens, raison 4; se dit pour esprit, dont il diffère essentiellement. | voy. ce mot. (syn.) Dieu s'occupe en tous lieux, en tous temps à punir ceux que les hommes ne peuvent appeler en jugement. [ Les faux jugements sont très-communs, parce que les hommes à jugement faux le sont aussi. Personne n'est heureux à son propre jugement. [Max. gr.] 3 Le crime est un faux jugement. [ Duclos. ] C'est aux ju

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gements des hommes que l'on connaît leurs principes et leurs coeurs. Tout jugement, quand il est universel, est nécessairement vrai. [Cicéron.] 4 L'esprit et le génie sans jugement ne sont que folie. On montre moins de l'esprit que peu de jugement, en voulant disputer sur tout. [F. Bacon.] Les hommes de jugement ont souvent beaucoup d'esprit, et les hommes d'esprit ont parfois du jugement. L'esprit de parti égare le jugement. [ Lacretelle aîné.] Dire quelqu'un qu'il n'a pas de jugement, c'est lui faire l'une des plus grandes injures : et c'est celle que nous prodiguons dans nos dispu tes. C'est moins pour le triomphe de notre opinion que pour celui de notre jugement que nous combattons dans la dispute.

Jugeoline, s. f. | Jugo-. ou Sésame. Sesamum. espèce de digitale des deux Indes, pour la pleurésie ; la farine de la graine est nourrissante. || R. -jo-.

JUGER, v. a. n.-gé. e, p. Judicare. rendre la justice; décider en justice ou comme arbitre (bien, mal équitablement, partialement, un procès) ; décider (— du mérite ou du défaut de quelque chose, d'une personne, de ses actions, de ses opinions )'*;! prononcer sur.... '; être d'opinion que.... (faire usage de son jugement (— sainement); comprendre; se figurer, croire, | s'imaginer, estimer que....; conjecturer, prévoir (un résultat, un succès); *se dit absol., surtout en mal 4.-de, penser, porter un jugement sur ou de...(de cela, de lui). -, faire un jagement de... ; ▲. vi., inus. dites porter un jugement.*- quelqu'un. — d'une chose. [Voltaire.]* -9 exercer son jugement; 1.* apercevoir les ressemblances et les differences. [Condillac.]*(se—), v. pers. pron. récip. Il y a peu de choses dont nous jugions bien. [Vauvenargues.] Avant de jager de tout, faudrait tout connaitre. | Juger c'est sentir; [Helvétius.] c'est comparer. [Hoffman.} La charité consiste à juger bonnement d'autrui, sévèrement de soi-même. [ Nicole. ]

il

Nous jugeons mal nos contemporains ; que fera la postérité? Le pauvre juge du riche, par ce qu'il en reçoit. Pour juger d'un homme, il faut l'avoir vu; son œil l'éclaire. | Solon avait raison: on ne peut juger du mérite d'un homme qu'après sa mort. [Bonaparte.] C'est le caractère d'un esprit libre de juger ce qu'il honore. [ La Harpe. } On se croit au-dessus de tous ceux que l'on juge. C'est mal juger dans bien des cas, que de juger d'après soi. | Juger n'est pas médire. [Madem. de Sommery.]

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JUGÈRE, S. f. ancienne mesure de terre: v.* 120 pieds, demi-arpent. B.

JUGERIE, s. f. charge, fonction de juge. v. †JUGEUR, s. m. qui juge, décide de tout sans connaissance. [ ce.[Beaumarchais. Mercier.] *(vi.) adj (conseiller, juge des procès d'enquêtes). Il y a beaucoup de jugeurs et peu de juges.

JUGULAIRE, adj. 2 g. qui appartient à la gorge., s. f. la veine jugulaire. * —s, s. m.pl.genre de poissons osseux, holobranches.

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