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convenable, suffisant, au-dessus du médiocre, famil. (fortune, succès, progrès, part, portion, présent, etc. — ); * bien ne, de bonnes mœurs, probe, bien élevé ( personne, famille ); (prix -), proportionné à la valeur;* qui a les convenances (terme, proposition, refus, offre, rapport, proportion, etc.). s. m. ce qui est honnête, vertueux (préférer l'— à l'utile ) ; * instinct de la vertu [Duclos.]; ce qui est juste, louable et désirable. [ Laharpe. ] Honête. R. † Qui prouve le respect de l'ordre général.N.(inus.) (syn.) ' Il est honteux de dire ce qu'il n'est pas honnête de faire. [ P. Syrus. ] Il n'y a de bon que ce qui est honnête. [Zénon.] Il n'y a pas de temps dans la vie auquel il ne soit honnête d'acquérir de la science. [Sénè que. ] Croyez tout le monde honnête, et vivez avec tous comme avec des fripons. [Mazarin. ] 3 Être un homme honnête ne suffit pas, il faut encore être honnête homme. | Bien savoir son compte n'est pas au-dessous d'un honnête homme. [Racine.]

3

HONNÊTEMENT, adv. Honestè. d'une manière honnête (vivre); avec honneur, probité (agir, se conduire); avec civilité (parler, répondre -) ; | suffisamment (famil. payer, récompenser, vendre -); passablement (manger-); beaucoup, extrê mement (lait, vendu-, cher) * (ironiq.) *Honête-. R. Tout ce qui se dit honnêtement n'est pas toujours honnêtement pensé.

HONNÊTETÉ, S. f. Honestas. qualité de ce qui est honnète (grande —; faire, dire des -s); compliments; pureté de mœurs, de manières et de paroles; T. disposition de l'ame qui la porte à la vertu, à s'abstenir de ce qui peut nuire aux autres [ Cicéron. ]; vertu; civilité; modestie, pudicité, chasteté; pudeur; bienséance; conformité à l'honneur, à la probité, à la vertu; probité; *probité portée jusqu'à la délicatesse. [Madem. de Somery. ] ; respect de l'ordre **; manières obligeantes, officieuses 4; présent. * Honêteté. R. L'honnêteté des femmes est souvent l'amour de leur réputation et de leur repos [Larochefoucauld. ]; a maxime qui ne respire pas l'honnêteté. La probité s'arrête aux devoirs de la justice; l'honnêteté va beaucoup plus loin, elle atteint l'héroïsme. L'honnêteté des manières, sans l'honnêteté des mœurs, n'est qu'une honnéte, mais perfide hypocrisie.

I

HONNEUR, S. m. Honor. gloire, estime qui suit la vertu, les talents, la probité ; répu tation; acte de respect, de vénération, d'estime; respect; vertu, probité; pudicité, Į chasteté ; conduite louable, vertueuse 2; instinct, sentiment exquis de la vertu [Duclos. Voltaire.]; sentiment du besoin de l'estime publique et de soi-même [ Lloyd ]; estime de soi-même, et conscience du droit à l'estime d'autrui; chose qui honore; T. respect des autres et de soi-même; état de l'homme estimé des autres et de lui-même; —, règle imposée par l'orgueil, l'intérêt ou la vanité; irascibilité, susceptibilité, délicatesse extrême de l'orgueil (offenser

un

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l'-); pl. dignités ; places honorables 5 (aspirer, atteindre aux s); charges, emplois, offices éminents, supérieurs ;* se dit au sing. 6 tout ce qui honore en général 7 ( c'est - de.....); réception agréable avec offre ; -s funèbres, rendus aux morts; cérémonies des funérailles; (fig., famil., prov.) faire less, recevoir poliment les hôtes; mettre à la disposition, faire jouir des (Je fais mal les honneurs de moi) [Fénélon]; parler modestement de faire à un repas, y bien manger; faire à une dette, l'acquitter; | faire, honorer, rendre honorable (ce procédé, ce travail, cette pensée, cette conduite, cette retenue vous fait -); parole d'-, qu'on ne peut violer sans se déshonorer: mourir au lit d'-, à la guerre, à son poste; (ironiq.) en buvant, en jouant, etc.

2

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sur

pour son -9, pour l'épargner, le ménager, ne pas le compromettre. d'mon- sur ma parole d'-. adv., famil., trop usité. *-! exclamation "o. * Hon-. R. voy. Point. Ne sacrifiez point votre honneur pour arriver aux honneurs! [ De Bugny. Ambitionnez l'honneur et non les honneurs. [Guichardin.] Un véritable honnéte homme fait plus de cas de l'honneur que de la vie. [Gravina.] Montesquieu dit : L'honneur est le principe des monarchies. Est-il plus honorable d'être sujet que citoyen? L'honneur se sent et ne se raisonne pas [Ferrand]; c'est la conscience d'une belle ame. N'accordez jamais les honneurs à ceux quin'ont pas d'honneur. [La Baumelle.] 3 Le véritable honneur produit des effets semblables à ceux de la religion. [Adisson.] Le véritable honneur est d'être juste. [ De Livry. Il y a l'honneur militaire, l'honneur des corps, l'honneur des joueurs, même des voleurs, etc., et tous ces honneurs sont peu d'accord avec la vertu. [ De Lévis.] Il y a peu d'hommes plus délicats sur l'honneur que ceux qui en ont besoin sans en avoir. Le faux honneur est un scrupule de l'hypocrisie. 5 Les honneurs ne changent les mœurs (proverb.) que de ceux qui n'en étaient pas dignes. [De la Bouïsse. ] | 6 Tout honneur avilit qui ne l'honore pas.[Delille.] 7 La Renommée n'a pas assez de voix pour proclamer les noms de tous ceux qui prétendent à cet honneur. Beaucoup de personnes font les honneurs d'autrui; mais non d'elles-mêmes. 9 Pour votre honneur, et même pour votre intérêt, n'affichez point le philosophisme ni l'athéisme. Les hommes devraient, pour leur honneur, ne jamais prendre de femme, ou n'en jamais mal parler. 10 Honneur à ceux qui se sacrifient pour leur patrie!

HONNIR, v. a. -ni. ' e, p. déshonorer, couvrir de honte. * bafouer, vilipender avec indignation. G. (vi.) à renouveler. (Hohn, moquerie. allem. (syn.) 1 Aux méchants qui nous supposent de mauvaises intentions, il faut dire: «Honni soit qui mal y pense ! » Souvent le jugement est honni par l'esprit, et la vertu par le vice.

HONNISSEMENT, s. m. ignominie. v.

HONNISSEUR, s. m. qui perd de réputation. [Florian.]

HONORABLE, adj. 2 g. bilis. (pour), qui fait honneur fonction, poste, blessure, fin, mort, action, aveu, mention-); splendide, magnifique (dépense, réception —) (homme), qui use bien de sa fortune; amende), aveu public du crime avant le supplice. se dit fig.

HONORABLEMENT, adv. -ratè. d'une manière honorable, splendide; magnifiquement (vivre, agir, traiter, recevoir, se conduire, citer —)..

HONORAIRE, adj. -norarius, qui a les honneurs d'une place sans l'exercer. - s. m. Pignus. ce que l'on paie | aux prêtres, aux médecins, aux avocats, | aux auteurs,aux artistes. pl. plus usité.

remise des fonds. R. *

1

HONORER, v. a. -ré. e, p. -are. rendre honneur et respect (― Dieu, ses parents, ses chefs); avoir beaucoup d'estime pour quelqu'un, | pour un être ↑ ( — le mérite, la vertu, les talents) *; faire honneur à (→ son pays, son siècle, sa profession, sa nation, ses collègues, ses maitres); * gratifier avec honneur (d'un bienfait; quelqu'un de son amitié, de sa protection, de ses éloges); t. de comm. accepter et payer avant la 3 v. pers. v. récipr. , v. pron. 5. 1 La plupart des hommes cessent de nous estimer en cessant de nous honorer. [F. Bacon.] Appuyez les médiocres, honorez les petits, [Mirabeau. l'Ami des hom.. mes.] Le sot et le méchant honorent de leur haine, insultent par leur amour. ne sont pas les places qui honorent les hommes, mais les hommes qui honorent les places. [Agésilas.] 3 Si vous voulez qu'on vous honore, commencez par vous honorer. 4 De quelques sophismes que les vices puissent s'armer, ils ne parviennent pas à s'honorer. 5 Le sublime s'honore mieux par une admiration muette que par de bruyantes exclamations. Le beau sans utilité s'honore moins.

3

Ce

* ad

HONORES (ad), adv. titre, pour l'honneur, sans fonctions ni émoluments. -res. R. (lat. | -résě.

HONORIFIQUE, adj. 2 g. -ficus. (droit — ) qui consiste dans les honneurs rendus.

:HONTAGE, s. m. pudeur. v.

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:HONTE, S. f. Dedecus. | déshonneur; confusion; trouble de l'ame causé par le déshonneur (mauvaise 1, fausse-déplacée, mal entendue; avoir-de... 2, avoir la -;éprouver de la -; rongir, mourir, fig. de -); opprobre; ignominie (faire―; couvrir de; être la - d'un pays, d'une nation ); * ( fig.) ce qui déshonore, cause la honte [Boileau.];-, tristesse de l'ame causée par la crainte ou la certitude du blame [Descartes. ]; inquiétude, tristesse de l'ame qui pense à une action indécente et avilissante [Locke.]; conviction du mépris encouru [Vauvenargues.]; mépris de soi-même 3. *-! exclam. 4. (syn.)

3

La mauvaise honte n'est que la timidité de l'amour-propre. Les tyrans n'ont honte de rien. [Lucain.] Le sage a honte de

ses défauts; mais il n'a pas honte de s'en corriger. [Confucius.] La honte de soi-même est le plus grand supplice de l'humanité. [Mad. d'Epinay.] La femme ne perd le sentiment de la honte que long-temps après le sentiment de la vertu. [Dickson.] Lorsque ceux qui commandent ont perdu la honte, ceux qui obéissent perdent le respect. [De Retz.] Honte à ceux qui aimeraient mieux voir leur patrie morcelée sous le joug de l'étranger, que libre du leur!

HONTEUSEMENT, adv. Ignominiosè, avec honte, ignominie; * d'une manière honteusc, déshonorante (fuir, agir, mourir —).

HONTEUX. -se, adj. Verecundus. (de),qui a honte (personne-se; être - de...)', ou qui cause de la honte (chose, paroles, discours); qui cause de la confusion, du déshonneur (action, conduite, procédé cabale, intrigue) ; timide (jeune homme -); (partie-se), que l'on doit cacher, (fig.) que l'on doit taire. Rien n'est honteux aux rois. [Lucrèce.] Il n'y a guère de gens qui ne soient honteux de s'être aimés, quand ils ne s'aiment plus. [ Larochefoucauld.] Si quelqu'un devait étre honteux de son état, serait-ce le pauvre qui le souffre, ou le grand qui en abuse? Massillon.] * Le mal est honteux lorsqu'on l'a mérité. [P. Syrus.] 3 Ce qui est honteux l'est même dans le se cret. [Max. lat.]

HOPITAL, S. m. maison pour recevoir, loger, nourrir, traiter les malades, les pauvres, les passants, hospice (grand, petit, bel, vaste général, ambulant, militaire, sain; mettre, entrer, être à l'-); (fig, famil.) maison où il y a plusieurs malades; '(fig.) dernière misère" (réduire à l'—). Je comparerais volontiers les collèges aux hôpitaux. Mad. d'Épinay.] La flatterie donna la première idée d'un hôpital en rassemblant dans une galerie tous les malades de Rhoque Tibère se proposait de visiter chez

des

eux..

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HOPLITODROMES s. m. pl. athlètes qui couraient armés. (—, dromos, course. gr. +HOPLOCHRISME, s. m. action de préparer un instrument de chirurgie, d'y appliquer les médicaments. -chisme. R. (-, chrisma, onction. gr.

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†HOPLOMACHIE, s. ƒ. combat avec l'armure complète. (―, maché, combat. gr. HOPLOMACHISTE. -maque, s. m.qui combattait armé complètement.

HOPLOPHORES, s. m. pl. poissons osseux. droit holobranches, abdominaux, à rayon et aigu (―, phéró, je porte. gr. :HOQUELLEUX ou Hocleux, s.m. (vi.) tronpeur. v.

:HOQUET, s. m. Singultus. mouvement convulsif du diaphragme | avec bruit (fréquent, incommode; avoir le -); * heurt, choc, cahot [Lafontaine. ]; * (fig., popul. )

donner le, causer une confusion, un embarras qui font parler en hésitant. |Ĩ -két.

:HOQUETON, s. m. Colobium. casaque brodée d'archer; archer. (Ochitón, la casaque. gr.

:†HOQUETTE, s. f. instrument de sculpteur en marbre.

THORAÏES, S. f. pl. sacrifices aux heures. HORAIRE, , adj. 2 g. -rarius. qui a rapport aux heures, se fait par heures; mesuré par

heure.

HORATIENS, adj. m. pl. imités d'Horace. v. :HORDE, S. f. peuplade errante (petite, faible nombreuse, guerrière, tartare, de cosaques); * troupe, tourbe, multitude (-de brigands). B.

HORDEIFORME, adj. 2 g. (ganglion —) en grain, du nerf intercostal. (Hordeum, orge, Jorma, forme. lat.

+HORDICALES, Hordicies, s. f. pl. fêtes romaines de la Terre. (Horda, vache, cœdere, tuer. lat.

+HORÉES, s. f. pl. sacrifices aux heures, aux saisons. (Hora, heure. lat.

HORIE, S. f. Horia. coléoptères sylvicoles.

HORION, S. m. (vi.) coup violent sur la tête ou les épaules.

,

HORIPAL, s. m. mouchoir des Indes. HORIZON s. m. -zon. grand cercle de la sphère qui la partage en deux; ce que l'on voit du ciel et de la terre (vaste — étendu, borné); bornes de la vue '(-artificiel, rationnel ou mathematique, de la demi-sphère; sensible, vu par l'observateur)'‍'; | (fig.) bornes du savoir, de la conception; fond du ciel d'un tableau. * - se dit au fig. 2 (Horizó, je borne. gr. Les limites des sciences sont comme l'horizon; plus on en approche, et plus elles reculent. 2 Dans les révolutions, on voit briller un instant sur l'horizon, et disparaitre comme les météores, des hommes que l'on croyait des astres. Le malheur obscurcit le plus bel horizon.

HORIZONTAL. e, adj. ( plan, cadran —), parallèle à l'horizon.

HORIZONTALEMENT, adv. parallèlement à

l'horizon.

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HORLOGIOGRAPHIE, s. f. art de calculer les heures; G *art de faire des machines qui indiquent l'heure. B. logion, horloge, graphó, je décris. gr. Horologio-. (HóroHORMIS, prép. Præter. hors, excepté. HORNBLENDE, s. f. schorl lamelleux; Amphibole, Diallage.

HORODICTIQUE, s. m. instrument qui donne l'heure. Hori-. ( Hóra, heure, déiknuo, je montre. gr.

+

HOROGRAPHIE, s. f. art de faire des cadrans; gnomonique; description des montagnes. v. (-, graphó, j'écris. gr. THOROLOGIOGRAPHIE, s. f. mieux Gnomonique, traité, description des horloges. THOROMÈTRE, s. m. espèce de cadran dans l'indostan. (-, métron, mesure. gr.

HOROMÉTRIE, S. f. art de mesurer et diviser les heures. R. G. C.

THOROPTERE, adj. f. (ligne —), droite, tirée par le point de concours des deux axes optiques, et parallèle à la ligne tirée du centre d'un œil au centre de l'autre. (Horos, borne, optomai, je vois. gr.

HOROSCOPE,S.m.-pus.vaine prédiction de la destinée de quelqu'un, d'après l'inspection, la situation des astres, lors de sa naissance (dresser, tirer, faire, donner, trouver, chercher l'—; * faire l'— d'une affaire. A. inus. bon, mauvais, triste effrayant; croire à son); instrument de mathématiques en planisphère. (Hóra, heure, skopéó, je regarde. gr.

*

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HOROSCOPER, v. n. tirer l'horoscope. c. HORREUR, S. f. -ror. mouvement | pénible de l'ame qui frémit de terreur, de crainte (frémir, saisir, être saisi d'-; avoir de...), détestation; haine violente1; abomination (avoir du crime, l'avoir en -); chose, personne très-laide; objet d'horreur (cet homme est l'- de sa nation); mauvaise action (il a fait, commis dess); antipathie; énormité d'un crime; saisissement de crainte, de respect (se dit de ce qui l'inspire, des ténèbres, religieuse, sainte-); -s, pl. choses déshonorantes actions flétrissantes; G. v. vage [Boileau, Brébeuf.]; sing. spasme désolation, raconvulsion à l'aspect d'un objet horrible. [Paw.] (Orrhódéin, avoir peur. gr. I Les révolutions sanguinaires doivent inspirer de l'horreur pour le philosophisme; elles sont déjà ses chefs-d'œuvre et son triomphe. L'amour de l'égalité n'est en beaucoup de personnes que l'horreur de la supériorité 'd'autrui. Dans les temps de calamité publique, la plupart des hommes font horreur ou pitié. Le crime entoure le coupable d'une sorte d'horreur tragique qui le séquestre de ses semblables.

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HORRIBLE, adj. 2 g. -bilis. qui fait horreur (mort, spectacle, monstre, homme, | action supplice); excessif, extrême en mal; (faute, froid, laideur, peur faute; chemin -); * (soldat) inquiétude, fer et de sang. [Montaigne.] Il est des êtres, hommes ou bétes, qui ont l'horrible passion

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de tuer.

-

de

HORRIBLEMENT, adv. Vehementer. d'une manière horrible (— laid, défiguré; famil. traiter, diffamer, souffrir); extrêmement, excessivement (- gêné, famil. ); (abusiv.).

HORRIPILATION, s. f. frisson subit de toute la peau, pendant lequel les poils se hérissent. Les personnes sensibles éprouvent l'horripilation à la lecture d'un trait sublime.

1

HORS, prep. Extrà. marque exclusion d'êtres, de temps, de lieu (-du pays, de son rang, de danger, de saison, de doute, de soupçon, d'embarras, de propos; * être de page, être son maître; A. inus.);

excepté; hormis; (syn. )-d'œuvre, adj. s. m. pièces détachées ; digression; petits plats avec le potage; chose inutile 2.

-d'œuvre. A. C. G. R. V. Un pas hors du devoir, nous peut mener bien loin. [T. Corneille.] Se placer au-dessus des lois, c'est se mettre hors de la loi. Aux yeux du matérialiste, les corps célestes sont d'inutiles hors-d'œuvres ; les planètes suffisaient. :HORS-OEUVRE, adv. d'un angle intérieur d'un mur à l'autre, t. d'archit:*

œu-. G.

HORTAGILER, s. m. tapissier du GrandSeigneur. v. c.

*

HORTENSIE. -tense. -sia, s. f. Rose du Japon, belle plante ombellifère. et m. (Hortus, jardin. lat.

HORTOLAGE, S. m. lieu où sont les couches, les plantes basses; R. G. c. v. * jardin potager. RR. herbes potagères.* (inus.) +HOSIES,s.m.pl.prêtres d'Apollon à Delphes. HOSPICE, s. m. -pitium. maison religieuse pour recevoir les religieux voyageurs ou réfugiés; retraite pour les étrangers. * Hôpital. (néolog.); asyle quelconque. [Delille.]

HOSPITALIER. -ère, adj. -lis. qui exerce l'hospitalité. f. -ere. R. -s, pl. ordre militaire de Malte.

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+HOSPITALISER v. a. -sé, e, p. donner l'hospitalité, prop. et fig., épistol. || -ălizé. Il vaut mieux s'exposer à hospitaliser le diable, que de fermer sa porte aux malheureux. La France hospitalise tous les proscrits.

*

HOSPITALITÉ, S. f. -tas. libéralité, charité envers les étrangers, les voyageurs que l'on reçoit, loge et nourrit (grande, douce bienveillante, forcée; offrir, donner, recevoir l'-); obligation de loger les voyageurs; t. d'antiq. droit réciproque de logement. L'hospitalité publique naquit de la Religion, à la mort de l'hospitalité domes. tique. Il fallait paraitre donner de bon cœur, aux gens de guerre et aux moines, une hospitalité forcée.

HOSPODAR,S.m.prince vassal du grand turc. HOSTIE, s. f. -tia. t. de liturg. victime offerte à Dieu; pain consacré ou destiné à l'être; t. de poésie, victime. [ Corneille, Voltaire.]

*

HOSTILE, adj. 2 g. -lis. qui concerne, qui annonce la guerre, l'inimitié (acte, projet

~). G. C. V. RR.

HOSTILEMENT, adv. -liter. en ennemi (entrer-).

HOSTILITÉ, s. f. -tas. action d'ennemi, de peuple à peuple; courses, pillage, exaction sur un pays voisin; agression, première attaque (acte d'-; commencer les —s; commettre les premières, dernières —s ; en venir aux- -; barbares —); * se dit fig., famil. des disputes par écrit.

HOSTIR, v. a. rendre égal, de niveau, aligner. (vi.)

HOTE. -esse, s. Hospes. qui tient auberge; qui loge (bon — complaisant, attentif, revêche, brutal)1; qui est logé (— aimable, reconnaissant, exigeant; être l'—); habitant; * celui qui reçoit l'hospitalité : se dit fig. des passions; (fig,, famil.) compter sans son- faire un projet sans le concours de celui dont le succès dépend. * m. Hote ƒ. Hotesse. R.'Une vie passée dans les voyages fait connaitre beaucoup d'hôtes et peu d'a mis. L'Amour et l'Ambition sont des hôtes bien turbulents.

9

*

de

HOTEL, S. m. Palatium. maison de prince, de grand (à la ville ) (grand, bel, vaste—); maison garnie ; grand hospice. AL. — ville, maison commune. -de- v. B. C.-Dieu, hôpital des malades. L'Ennui préfère les hôtels aux chaumières.

HOTELIER. -ère, s. qui tient hôtellerie; * religieux qui reçoit les étrangers. f. -ere. L HOTELLERIE, S. f. Diversorium. auberge, bâtiment pour les étrangers, | les hôtes (grande, belle, vaste, bonne, mauvaise, petite

mal-propre, isolée; être, loger à l'—). * Hôtéle-. R. Souvenez-vous que la nature vous donne une hôtellerie, non une habitation! **. :HOTTE, s. f. sorte de panier à bretelles, sur le dos; sa forme; dossier de siége cintré. Hôte. R.

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T:HOUCRE, Hourque, s. m. bâtiment à varangues plates.

HOUE, s. f. Ligo. instrument de vigneron, à fer large et recourbé et manche de bois (labourer à la —); * outil pour détremper le mortier; rabot.

:HOVER, v. a. -é. e, p. labourer avec la houe; t. de foulon, mettre le drap à Feau et l'en retirer.

t:HOUERIE, s. f. labour à la houe.

T:HOUETTE, S. f. instrument qui sert comme la houe.

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:HOULETTE, s. f. Pedum. bâton de berger, garni d'une petite pelle et d'un crochet'; outil de jardinier, de confiseur ; petite pelle, petite bêche cintrée; *mollusque acéphale, bivalve. B. * -ete. R. I Que le baton augural des prétres redevienne la houlette du pas teur. [ Pythagore. ] | Les constitutions modernes empêchent que la houlette du pasteur ne soit aux prises avec le sceptre du monarque. [Bacon.]

+HOULEVICHE ou Bretellière, s. f. espèce de filet pour le gros poisson.

:HOULIER, s. m. voleur. v.

:HOULLE, S. f. vague après la tempête. Houle. A. v. G. R. AL. vague d'une onde agitée. B.

HOULLEUX. -se, adj. t. de mer. agité, bouillonnant. (mer-se)* Houleux. -se. A. R. V. couvert de houlles.

:+HOULQUE, S. m. Holcus. graminée vivace, bon fourrage. voy. Sorgho. HOUMOUSIEN, s. m. orthodoxe. HOUP! interj. pour appeler. v.

:HOUPÉE, s. f. élévation de la vague; R. G. c. Houppée, effet de deux vagues qui se heurtent, et bouillonnent en blanchissant à leur cime.

:HOUPER, v. a. -pé. e, p. peigner les houppes, en faire; t. de chasse, appeler son compagnon. *houpper. G. c.

:+HOUPEROU, s. m. goulu de mer; poisson très-dangereux.

†HOUPETTE, s. f. tangara noir, huppé de Cayenne.

HOUPPE, s. f. Apex. touffe de fils en bouquet, boule sur un bonnet (grosse, belle, petite flottante)'. * -upe. R. balle de duvet pour poudrer. -s nerveuses, mamelons, expansions des nerfs à la peau, organes du tact, du goût. -, cime d'arbre.в. On peut juger de la tête par la houppe qu'elle porte. HOUPPELANDE, s. f. sorte de casaque; (vi.) manteau de berger, de femme. :+HOUPPIER, s. m. arbre qui n'a que la houppe; cette houppe; B. celui qui houppe la laine. G. c.* Houpier. R.

*

HOUQUE ou Houlque. s. m. Holcus. Sorgho, Millet d'Inde, Mil d'Italie, plante graminée, vivace; bon fourrage.

HOURAILLER, v. n. chasser avec les hourets. A. V.

:HOURAILLIS,s.m.meute de mauvais chiens.

Tome I.

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HOUSSAGE, s. m. action de housser; t. de menuis. ; fermeture en ais ou bardeaux d'un moulin à vent; * ( salpêtre de— ), ramassé au balai sur les murs. R.

HOUSSAIE, S. f. lieu planté de houx.

:HOUSSARD, Housard, Huss-., Husa-., s. m. soldat à cheval, armé à la légère, vêtu d'un gilet et d'une soubreveste; cavalier hongrois. houzārr.

:HOUSSE, s. f. Stragulum. couverture de cheval, de son collier, de meubles, de lit, de siége (belle galonnée).

--

Housse, adj. (cheval-) qui a une housse. Houssé. e, adj. (vi.) crotté, mouillé. :HOUSSEAU, s. m. épingle grosse et longue. R. : HOUSSEAUX, s. m. pl. (vi.) espèce de guè

tres.

HOUSSÉE, s.f. (vi.) pluie d'orage. v. HOUSSEPAILLER, s. m. mal-propre. v. HOUSSER, v. a. -sé. e, p. nettoyer avec un houssoir. (se-), v. pron.

HOUSSET, s. m. Houx frelon; petit houx, Myrte sauvage, plante médicinale; racine, l'une des cinq apéritives, pour la jaunisse, l'hydropisie, les pâles couleurs, la gravelle, incisive; baies pour la gonorrhée. * voy. Houssette. AL. * Housson. * serrure de coffre; soie de Perse.

:HOUSSETTES, S. f. pl. (vi.) bas-de-chausses; serrure de coffre; serrure encloisonnée. c. C. CO. Housset. m. AL.

*

HOUSSEUR. -se, s. qui housse. R.

HOUSSIÈRES, S. f. pl. endroits plantés ou pleins de houx G. C.

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