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la terre. (Ager, champ, cultura, culture. lat.

AGRIE, S. f. dartre corrosive; pustule maligne. (Agrios, sauvage, gr.

AGRIER -ère, s. m. f. t. de prat. redevance foncière, terrage, champart. G. c. AGRIFFER (S) v. pr. -fé. c, p. s'attacher avec les griffes à. * Agrifer. R.

AGRIMENSATION, s. f. arpentage des terres. AGRIMENSEUR, s. m. arpenteur. [Rabelais.] AGRIMINISTE, s. 2 g. ouvrier qui fait les agréments pour robes, meubles, etc. * Agré-. AGRION, s. m. Demoiselle, névroptère, libelluline.

AGRIONIES, S. f. pl. fètes de Bacchus. v. AGRIOPHAGE, s. m. qui mange des bêtes féroces. * adj. 2 g. (Agrios, sauvage, phagó, je mange. gr.

AGRIOTE, s. f. espèce de cerise sauvage.
AGRIOTTIER, s. m. voy. Griottier.

AGRIPAUME, s. m. Leonurus, ou Cardiaque, -diaca. plante labiée, des lieux incultes, petites fleurs en gueule; servait pour la cardialgie, les palpitations, les vers plats et les lombries. ||-pómě.

AGRIPENNE, S.m.-coma.coma-vigil.(Agrypnia, insomnie. gr.

AGRIPPA, adj. s. m. enfant venu par les pieds. (Agra, capture, pous, pied. gr.

AGRIPPER, v. a.-pé. e,p.Harpagare.(fam., populaire.)prendre, saisir avidement. Agri

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AGrouper, v. a. -pé. e, p. assembler, mettre en groupe.* voy. Grouper, (plus usit.) G. AGRYPNIE, S. f. insomnie. L. * -née. B. (Agrupnéó, je veille. gr.

TAGUASSIERE, S. f. merle d'eau.

AGUERRIR, v. a. ri. e, p. accoutumer (quelqu'un, un cheval) à la guerre, à ses fatigues, ses dangers; (fig.) à la fatigue, à la peine, a tout ce qui est ou paraît pénible, effrayant; (contre la volupté, [Barthélemy.] ironiq. -aux propos, aux écrits licencieux. (s'—), v: pers.

AGUETS, s. m. pl. (être, se tenir aux―), épier l'occasion, observer le temps, être aux écoutes; * épier pour surprendre ou n'ètre pas surpris, guetter (mettre aux—);*—, singulier. inus. poste, lieu choisi pour guet

ter.

AGUI,. m. cordage dont le bout est disposé pour s'y asseoir, en s'y suspendant. AL. TAGUIGNER, v. a. -gné. e, p. (vi. ) faire signe des yeux.

AGUILLES, S. f. pl. toile de coton d'Alep. R. AGUILLOT, S. m. AL. voy. Épissoir.

AGUIMPER, V. a. -pé, e, p. voy. Guimpe. v. +AGUL ou Alhagi, s. m. arbrisseau légumineux de Perse, à épines, donne la gomme alhagi, purgative.

AGUSTINE, s. f. terre non soluble, tirée du béril, formant avec des acides, des sels sans saveur. * -tite.

AGYNNIENS, S. m. pl. sectaires qui ne voulaient pas de femme. Agynicns. ( a priv. guné, femme. gr.

+AGYRTES, S. n. pl. prètres de Cybèle, qui mendiaient pour son culte. (Ageiró, je mendie. gr..

Au! interj. qui marque la joie, l'amour, l'admiration, la colère, le plaisir; les passions, la douleur, | l'affirmation. [* exclumation. Ah! heu! proh! Ah! que ceux qui désirent vivre long-temps se font une grande illusion! [Mad. du Deffant.]

AH-AH, S. m. fossé profond, sans mur de hauteur, au bout d'une allée. AL.

AHAN, s. m. grand effort, peine de corps. (bas.)

AHANER, V. n. (expr. basse.) Į haleter en travaillant; (fig.) travailler avec peine, fatigue.

AHEURTEMENT, S. m. obstination; attachement opiniâtre à un avis; opiniâtreté. L'aheurtement qui ne sait pas démordre ni se~ déprendre est la ruine des meilleures entreprises. [F. Bacon.]

AHEURTER (S), v. pr. -té. e, p. s'obstiner, s'opiniâtrer, (plus usité.) B. (s'à un sentiment, une opinion; à un projet, une résolution) '; -, v. a. -té. e, p. obstiner quelqu'un, obstiner son humeur. A.' C'est un grand malheur que de s'aheurter à ce que l'on ne peut exécuter tout seul.

ARI! interj. cri de douleur. * Aï. R. Aïe.

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· (à

donnée à quelqu'un, ou reçue. v. secours, (donner-; demander de l'-; appeler à son -; invoquer l'—); utilité d'une chose. l'), adv. au secours; au moyen de 1; à la faveur de. * A-l'-. c. G. — s. m. Adjutor. celui qui aide à un autre, le seconde ; qui contribue aux frais; ce qui aide; s. f. église, chapelle succursale. A. AL. V. G. Le sage est roi sans l'aide de la fortune. [ Balzac.] Celui qui ne possède que par vanité ne jouit qu'à l'aide de témoins.

*

AIDEAU, S. m. outils de charretier; R. * piè ces de bois placées en travers des ridelles pour élever la charge au-dessus du limonier.

AIDER, v. a. dé. e, p. Adjuvare. secourir, assister, servir (quelqu'un; aidez-vous les uns les autres; de son crédit); à quelqu'un, le secourir, * contribuer à son travail; v. (aidez à ce porte-faix). — à une chose, contribuer aux succès. aux succès, à une affaire; contribuer à une fin (la victoire aide à obtenir la paix.) .—à la lettre, suppléer, ajouter, embellir; (s'—), v. pers. chercher, prendre du secours, de l'aide, se fortifier de ' ; * ( s'— ), v. pers. (de) se servir, faire usage de (s'de sa main, etc.); v. récip. 3. (syn., diffic.) Le mépris de la vie aide souvent à la conserver. [De Bugny.] Les longs discours n'avancent pas plus les affaires qu'une robe traînante n'aide à la course. [F. Bacon.] Il n'y a pas de gloire qui ne soit ternie par la honte d'avoir aidé le tyran à charger une nation de ses fers. | Nulle vertu ne s'aide de la fausseté. [Montaigne.] 3 Il n'est point de vice qui n'ait une fausse ressemblance avec une vertu, et qui ne s'en aide. [Labruyere.]

*

3

AIDES, S. f.pl. Vectigal. impositions, subsides sur les boissons; leur juridiction. v. t. de manège; ce dont le cavalier s'aide; t. d'archit. pièce de décharge. AL.

AIDIE, s. m. chèvre-feuille de la Cochinchine.

AIDOIALOGIE, S. f. traité des parties de la génération.* Aïdoïa-. AL. Aidoiagraphie, description. déia-. в. (Aidoia, parties de la génération, graphô, je décris, ou logos, discours. gr. -déia-.

TAIDOIATOMIE, S. f. anatomie des parties génitales. (Aidoia, parties génitales, tomé, incision. gr.

AIE! interj. exclamation de douleur,* ou pour faire marcher (un cheval).

AÏEUL, s. m. e, ƒ. Avus. aïeux, pl. père du père, de la mère : aïeux, les ancêtres en général, ceux qui ont vécu dans les siècles passés; aïeuls, pour désigner les grands-pères (il a hérité de ses deux aïeuls; il a hérité des vertus de ses aïeux) 1.* Ayeul. R. Ceux qui n'ont que des aïeux n'ont aucuns droits aux récompenses. Croyez-vous que ce puisse étre un titre auprès de qui que ce soit, pour quoi que ce soit, que d'avoir des aïeux qui ont vexé les siens?

AIGAIL, S. m. t. de vénerie, rosée sur l'herbe, les feuilles, (poétique).

ÁIGAYER, v. a. yé. e, p. laver, | remuer le linge, baigner dans l'eau. AL.*Aiguayer. R.

AIGLE s. m. Aquila. | grand oiseau de proie de 11 espèces; sorte de papier; (fig.) homme d'un génie, d'un talent, d'un esprit supérieur; (fig.) yeux d'—, très-perçants; crier comme un-, d'une voix aigue. a. (inus.) —, s. f. t. de blas. étendard, enseigne; celui qui la portait; | figure d'aigle; s. m. constellation N, de trois étoiles en ligne droite, s. f. v. pupitre d'église ;* raie d'Europe. B. — s. m. et f. [Bossuet, Voltaire.] R. (diffi.) Il est permis de n'étre pas un aigle, mais il faut avoir du bon sens.

AIGLON, S. m. petit aigle; ou Aiglette. s. f. t. de blason, petit aigle, sans bec ni serres. *Aiglete. Ra. Aiglat. v.

AIGLURE, S. ft. de fauc. ou Bigarrures, taches rousses sur le dos d'un oiseau. G. -glure. R. pl. v.

TAIGOCEROS, s. m. Fénugrec. (Aigos, de chèvre, keras, corne. gr.

AIGRE, adj. 2 g. s. m. Acerbus. piquant, mordant, acide; dans l'air, vent froid, froid, humidité froide; (voix, son, ton-), aigu, perçant; (fer—), dont les parties sont mal liées; (couleurs-), heurtées, qui ne sont pas liées par des passages (fig.) ( esprit, humeur, réprimande, style, manières -), fâcheux, acariâtre; rude (au prop.) (goût, senteur, vin-). [ choquant (paroles, reproches), se dit de la personne, s. m. huile de vitriol; petit lait aigri; -de-cèdre, -de-limon, -de-bigarade;

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jus de citron, de limon ou de cédrat avec du sucre; liqueur. -de-cèdre. A. G. C. V. — doux. -ce, adj. ( saveur, (fig. famil.) maniere, voix, ton, style), composé d'aigre et de doux. (Akê, pointe, gr. || ègrě. 1 Il n'y a de pas gens plus aigres que ceux qui sont doux par intérêt. La vanité, si doucereuse pour plaire, tourne promptement à l'aigre lorsqu'elle n'y réussit pas. Quel charme peut-on trouver au ton aigre, brusque, offensant de la dispute?

*

AIGREFIN, S. m. homme qui vit d'indus trie, sans état, (iron. famil.) | escroc; (vi.) monnaie;-, ou Aeglefin, Eglefin, poisson marin, Gade. B.-fin. c.

AIGRELET. -te, adj. un peu aigre; (fig. famil.) (ton, voix, manière —)*ƒ. -ete. B. AIGREMENT, adv. Acerbè. (au fig.) d'une manière aigre (parler, écrire -).

AIGREMOINE, S. f. Inguinaria. plante rosacée, vivace, agreste, détersive, rafraîchis

sante et vulnéraire.

AIGREMORE, s. m. charbon pulvérisé pour le feu d'artifice.

AIGRET. ète, adj. Acidulus. aigrelet, un peu aigre. *. -ete. R.

AIGRETTE, s. f. Ardea. oiseau blanc hupé, du genre du héron; | ornement de tête en bouquet; espèce de coquillage; brosse en couronne au haut des graines des acanthacées; panache d'un casque, d'un cheval, d'un dais, d'un lit, etc.; léger bouquet de pierres précieuses; pl. faisceau de rayons divergents; * pièce brillante d'artifice.

-ete. R.

TAIGRETTE. e, adj. terminé par une aigrette.

AIGREUR, 8. f. Acerbitas. qualité de ce qui est aigre; (fig.) haine, amertume; disposition à piquer, à se brouiller; * à piquer, offenser les autres ; A. à quereller, disputer,, chicaner d'un ton aigre; s. f. pl. rapports d'indigestion; t. de grav. à l'eau forte, tailles trop profondes. A. 1 L'aigreur et l'opiniâtreté des femmes ne font qu'augmenter leurs maux et les mauvais procédés de leurs maris. [J.-J. Rousseau.]

AIGRIETTE, s. f. sorte de cerise c. aigre. AIGRIR, V. a -gri. e, p. Acerbare. rendre | *ou devenir, v. [ aigre; (fig. ) irriter, exciter au ressentiment contre (la douleur, les esprits, les irriter) ' ; [Volt.]—les vertus, la chasteté, la piété, l'équité, la probité, impropre; (s), v. pers. pron. se gâter en devenant aigre, piquant; (fig.) s'irriter, G. (le mal, les esprits, les affaires s'aigrissent). Le luxe des grands corrompt le peuple dans l'abondance, et l'aigrit dans la misère. Le philosophisme aigrit le désespoir. Quelque tort que des personnes aient envers

vous,

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ne vous plaignez point trop amèrement pour ne point les aigrir. Dans le malheur les caractères s'aigrissent.

AIGU. e, adj. Acutus. terminé en pointe, en tranchant; piquant; vif (douleur —ë ) ; (son) clair, perçant, (fig.); fièvre, maladie -), violente et dangereuse; (accent-) de droite à gauche. ('); * (vers) terminé par un accent aigu. B. || ėgūě.

AIGUADE, S. f. Aquatio. eau douce et fraîche pour les vaisseaux ( faire-); lieu où on la puise; * distribution des pacages. B. Aigade. R. || éguădě.

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+AIGUAILLE, s. f. Aiguail, s. m. rosée * du matin; v. G. voy. Aigail. aigayer.

†AIGUAYER, v. a. -yé. e, p. baigner dans l'eau.

AIGUE-MARINE, s. f. Gemma. ou Béril, pierre précieuse, émeraude bleue, mêlée de vert; * cristal quartzeux. (Aqua marina, eau de mer. lat.

AIGUIÈRE, s. f. Aqualis. vase fort ouvert, à anse et bec, où l'on met de l'eau. * -iere. B. |éghière.

AIGUIÉRÉE, S. f. plein une aiguière. AIGUILLADE, S. gaule pour piquer les bœufs. A. R.

†AIGUILLAT, s. m. Galeus. espèce de chien de mer.

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AIGUILLE, S. f. Acus. outil d'acier, etc. long et pointu, à tête percée ou non pour coudre, tricoter, etc. clocher, flèche, obélisque; bâtiment pour la pêche; verge de métal qui indique l'heure, etc. t. d'arts et métiers; ce qui en a la forme, pièce longue; poisson de mer du genre du trom-. pette, de l'ésox, du cheval marin. -, maladie des oiseaux de proie, causée par de -petits vers.-d'essai, ou Touchaux, alliage d'or et d'argent. - d'ensuble, pointes d'aiguilles cassées. bateau de pêche sur la Garonne. -de pertuis, espèce de vanne. ou Trépan, outil pour percer la pierre. aimantée, lame de la boussole, frottée J'aimant, qui tourne sa pointe vers le nord.

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AIGUILLÉE, S. f. Acia. longueur de fil, soie pour travailler à l'aiguille. B.

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AIGUILLER, V. a. -lé. e, p. ôter la cataracte de l'œil, avec une aiguille faite exprès. A. AL. G. * nettoyer la soie à l'aiguille, etc. +AIGUILLETAGE, s. m. action d'aiguilletter, son effet.

AIGUILLETTE, S. f. Ligula. tresse, cordon, ruban, tissu garní de métal en pointe par le bout; long morceau de chair ou de peau; (fig. famil.) lâcher l'—, chier; nouer l'— empêcher par maléfice le coit des époux ; faire des sauts et des ruades avec force et promptitude. t. de manège.*-,cordage pour aiguilletter, t. de mer; voy. Digot. G. AL. coquille du genre du bulime. B.

*

AIGUILLETTER, v. a. -té. e,p. (vi.) attacher avec des aiguillettes; joindre, lier bout à bout; AL. amarrer fortement. t. de mer. A. -eter. R. V.

AIGUILLETTIER,S.m. Ligularius. ouvrier qui ferre les aiguillettes, les lacets. * etier. R. V. AIGUILLIER, s. m. petit étui pour les aiguilles celui qui fait des aiguilles. AL. *-ller.v. TAIGUILLIÈRE, s. f. filet tendu entre deux

*

eaux.

AIGUILLON, s. m. Aculeus. båton ferré, pointu, pour piquer les bœufs ; dard d'insectes; piquants des hérissons, des oursins, des poissons, de l'écorce des plantes; pointe des fumées, t. de chasse; ce qui a la forme d'un-; (fig.) tout ce qui incite à | quelque chose, excite, encourage, | donne le désir, l'émulation (les passions sont de puissants -s.) ( L'aiguillon de l'amour est la difficulté. [Malherbe.] Les hypocrites, comme les abeilles, ont le miel à la bouche, et l'aiguillon caché. La compassion sert d'aiguilfon à la clémence. [ Montaigne. ] Le plaisir et la douleur sont les deux aiguillons dont la nature stimule toute la matière animée.

†AIGUILLONNÉ. e, adj. t. de vén. (fumée-) de cerf terminée par un aiguillon et en nœuds; *muni d'aiguillons, t. de bot. al.

AIGUILLONNER, v. a. -né. e, p. Stimulare.. piquer avec l'aiguillon; (fig. plus usité) exciter, animer (la gloire, l'intérêt aiguillonnent). * Aiguilloner. R. (syn.)

AIGUISEMENT, s. m. Exacutio.,action d'aiguiser. A. AL. R. G. T.

AIGUISER, v. a. sé. e, p. Acuere. rendre pointu, tranchant, plus pénétrant, plus aigu (un fer); (fig. )(l'esprit) plus subtil, plus prompt; (l'appétit) plus vif.* s'—, v. pron. (le fer s'aiguise sur le grès). 1 On ́aiguise la pointe du plaisir par un usage modéré, on l'émousse l'abus. par L'orgueil de la naissance étouffe l'émulation et l'industrie il aiguise l'envie. [Bacon.] AIGUISEUR, s. m. qui aiguisc. v.

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AIGUMENT, adv. rudement. R. (inus.) N. TAIGUYER, voy. Aigayer.

AIL, S. m. Allium. Aulx, pl. sorte de petit oignon, d'un goût très-fort, en gousse, spécifique contre le mauvais air, les tranchées, les vents. * pl. Ails, Aus. G. voy. Rocambole.

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AILE, s. f. Ala. membre des oiseaux, | des animaux, des insectes, | garni de plumes | ou de membranes | pour voler; partie charnue près de l'aile, sur l'estomac.; t. d'arts, ce qui imite l'aile; partie des fleurs légumineuses, pétales latéraux; membranes saillantes; partie de l'oreille; dents d'un pignon, partie latérale; bas côtés d'une église; côté d'un bâtiment, d'une armée, du pavé, d'un bastion, etc.; bière faite sans houblon, * mieux aële. B.-2 (fig.) protection: (fig., famil.) battre de 1-, décheoir; ne battre que d'une avoir moins de vigueur, de crédit; tirer plume ou-, d'une affaire, pour un avantage quelconque : voler de ses propres-s, (fig.) se passer de secours, de guide, de protecteur, de maître, dans un art, etc., dans sa conduite; en avoir dans 1'-, être frappé. --de-mouche, s. f. sorte de clou à latte.--de-papillon. s. f. cornet univalve. — marine, s. f. zoophyte à queue en ailes, lumineux. Le plus grand conquérant ne peut étendre sur la terre qu'un filet, une toile d'araignée, tôt ou tard déchirée par les ailes du Temps. Les ailes du Temps dissipent beaucoup de nuages. | Le mal a des ailes, et le bien marche à pas de tortue. [Voltaire.] La calomnie vole à tire-d'ailes. [Ibid.]

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AILE. e, adj. Alatus. qui a des ailes. (insecte-)* et Ailité. v.

AILERON, S. m. Pinnula. extrémité de l'aile, à laquelle tiennent les grandes plumes; t. d'arts et métiers, petite aile; nageoire; | planche de la roue d'un moulin à eau ; | console qui décore une lucarne, support, ais,bout. †AILÈTE, s. f, cuirs cousus à l'empeigne. ou Alette.

AILLADE, S. f. Alliatum. sauce à l'ail; pain frotté d'ail. B. aïade.

AILLEURS, adv. Älibi. en un autre lieu d'un autre côté; dans une autre partie (aller --il dit, il prétend) '; d'-, adv. | d'un autre lieu ou côté, pour un autre sujet ; d'une autre cause ou principe (le mal vient d'); de plus, outre cela (je vous ferai observer d'-). || aïlleurs ou aillieur. 1 ́ Quand on ne trouve pas son repos en soi-même, il est inutile de le chercher ailleurs. [ Mad. Guibert.]

S.

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+AILURE, s. f. solive qui entre dans la charpente d'un vaisseau. *s. f. pl. voy. Hiloires. AIMABLE, adj. 2 g. Amabilis. (pour quelqu'un), digne d'être aimé, ( personne, vertu, objet, manières-)2; s. m. pl. (les -s) ceux qui plaisent, cherchent à plaire, 3. || émable. L'honnéte homme est l'homme vraiment aimable. [ Anthistène. ] Il n'y a rien de si aimable que celui qui ne s'aime point. [Nicole. ] L'homme aimable et sans fortune a cet avantage, que sa mort n'est

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désirée de personne. 2 Il n'est pas dans l'homme d'aimer ce qui ne lui parait pas. aimable. 3 La vanité fait des aimables de gens qui ne méritent guère d'étre aimés. TAIMABLEMENT, adv. d'une manière aimable. [St.-François de Sales, Sévigné, Bourdaloue, ] v. * (vi., inus.)

AIMANT, S. m. Magnes. pierre, minéral ferrugineux, électrique, qui a subi l'action. du feu, et attire le fer. (fig.) (l'or est l'-de l'homme civilisé.)-artificiel, faisceau de lames aimantées. (Adamas, diamant. gr.||émän.

AIMANT, e, adj. Amans. (vi., renow.) porté à aimer, qui aime. 1. A. AL. [Mascaron. Genlis.] v. G. Les hommes sont plus sensi bles à l'estime qu'à l'amitié : ils sont plus. vains qu'ils ne sont aimants. [ De Bréhan. } La première qualité pour être aimé, c'est d'être aimant. [De Lespinasse.]

AIMANTER, V. a. té. e, frotter: (le fer): avec l'aimant.

AIMANTIN. -ne, adj. (inus.) qui tient de l'aimant, propre à l'aimant, ou magnétique.

A. AL. G. S.

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AIMER, V. a. -mé. e, p. Amare. avoir de l'affection, de l'attachement, de l'amour pour un être (- Dieu, sa patrie, sa famille) : se dit absolument 2; —à, prendre plaisir à, (travailler, etc.);· mieux, préférer, -une chose par préférence à une autre (mieux mourir que de trahir un ami) 3; *—, être content de ce que, savoir gré 4; se dit ironiq. (j'aime bien que vous osiez! v. n. avoir de l'amour. -, se dit absol. 5. (s), v. pers. se plaire, se chérir soimême ; s' dans un lieu, s'y plaire, y profiter, y réussir; A. (peu usité.) B. *v. récipr. 7 trouver son plaisir dans la fe licité d'autrui. [Leibnitz.]* ( syn.,) (diffic.) émé. On n'aime pas long-temps ceux qu'on n'estime pas. On n'est pas plus maitre de toujours aimer, qu'on ne l'a été de ne pas aimer. Aimer, c'est jouir : la supréme félicité n'est que dans le coeur. 3 Celui qui aime mieux se faire craindre que se faire aimer, doit craindre tous ceux qui ne l'aiment pas. 4 Aimez qu'on vous conseille et non pas qu'on vous loue. [Boileau.] 5 C'est s'aimer bien peu que de se donner la peine de hair quelqu'un. 6. Ne te flatie pas d'étre beaucoup aimé d'une femme qui s'aime. [Pythagore.] Le moyen infaillible pour se faire aimer de tous, est de ne pas trop s'aimer soi-même. | 7 On ne s'aime bien que lorsque l'on n'a plus besoin de se le dire.

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8 Aimer est tout ce que l'imagination peut deviner de la félicité des cieux. ** +AIMOSCOPIE, s.f. inspection du sang. AINARD, s. m. ganse pour attacher le filet à la corde.

AINÇOIN, adv. au contraire. vi.

AINE, s. f. Inguen. partie du corps entre le haut de la cuisse et le bas-ventre, leur jonction; *t. d'organiste, peau qui réunit les éclisses; brochette pour enfiler et fu mer le hareng. G. AL.

AiNÉ. e. adj. s. Primogenitus. premier né; (fig.) '; né avant l'autre (frère, branche

-d'une famille); le plus âgé. v. G. ' L'ambition est la sœur aînée des passions, et toutes tiennent d'elle.

AINESSE, s. f. primogéniture, priorité d'âge entre frères et sœurs.

AINS, conj. Adversativè. ( vi. ) mais 1. ainse. On fuit un supérieur, non pour son profit, ains pour le profit de l'inférieur. [Montaigne.]

AINSI, adv. Ità. | de la sorte; de cette sorte, de cette façon (il s'exprime—); par conséquent (—, vous ne le voulez pas?);| c'est pourquoi (vous m'avez trompé, — je ne vous achèterai jamais rien).-, de même que, de la même manière (comme le soleil éclaire les ténèbres ;-l'étude éclaire l'ignorance). —: marque le souhait (· le Ciel vous soit propice). —que, adv. Ità ut, de même que (les plaisirs, que les peines, agitent l'âme), de la façon que (cela est arrivé que je vous le raconte); comme-soit, (vi); vu que, attendu que, cela étant s'il est-que, pour s'il est vrai que, (vi.) '.

-

que, c. c.—soit-il! adv. Amen. je le souhaite.-pour-ainsi-dire, adverbial, en quel que sorte, par manière ou façon de parler 2. insi. S'il est ainsi que vous ayez rendu quelqu'un malheureux, vous avez offensé Dieu et les hommes. Malheur à celui qui n'a plus de désirs, ou qui en a trop! il perd, pour ainsi dire, tout ce qu'il possède. [J.-J. Rousseau.]

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†AIOLÉ, s. m. poisson du genre de l'Able. Ajolé.

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AIR, s. m. Aer. l'un des quatre éléments, qui entoure le globe; fluide inodore, bleu, transparent, pesant, élastique, composé (dit-on) d'oxigène et d'azote; l'un des principaux agents de la nature; prendre 1'-, se promener au grand-; (gaz); vent, son passage, fente; (fig.)',- du monde, sa fréquentation; du bureau, sentiment, caprice des juges, etc.; l'—, adv. 2 (fig.) sans effet, sans réalité (conte, parole, fortune en l'air); -, manière, façon de parler, d'agir, de marcher, de se conduire, de se vêtir; ressemblance; (fig.) apparence, probabilité; ton; suite de tons formant un chant; attitude; taille, port, mine, physionomie, apparence (elle a l'-méchant, bon, noble, etc.); homme du grand -, de condition et brillant; gens du bel-, élégants, éclatants; prendre des-s, affecter une manière d'être; par · (famil.), par vanité, par ostentation, se donner, prendre des―s, des manières, un ton au-dessus de son rang; avoir l'à (la danse); l'- de, disposé à; avoir tout l'-, grande apparence;-, allure du cheval; de mer, aire, erre, vitesse; s. f. colère (vi.) [Perceval.] fixe, s. m. plus pesant que l'atmosphérique, gaz acide carbonique. (syn., diffic.) La méditation tire l'ame d'une prison et lui fait respirer l'air céleste. [De Boufflers.] L'homme le plus indépendant est encore esclave de l'air qu'il respire. La considération est comme un air doux et pur, tout le monde peut en jouir sans rivalité. Rien n'a l'air plus noble que

la modération. [Mad. Necker.] Souvent rien n'a l'air plus fou que la sagesse et plus faux que la vérité. La pénétration a un air de deviner qui flatte plus notre vanité que tou tes les autres qualités de l'esprit. [Larochefoucault.] 4 L'air modeste sied beaucoup mieux que ce qu'on nomme le bel air. [St. Évremont.]

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AIRAIN, s. m. Es. cuivre rouge; A. AL.* métal composé de cuivre et de calamine ou d'étain; (fig.) (siècle d'-), temps malheureux; (ciel d'), (poët.) sec et très-chaud ou très-froid; (front d'-), très-impudent, qui ne rougit jamais; (cœur d'—), impitoyable, dur. If érin. Quand on s'engage à prédire l'avenir, on fait provision sur toutes choses, d'un front d'airain et d'un magasin inépuisable d'équivoques. [Bayle. ] hommes de sens ne vont pas se briser la téte contre le mur d'airain de la nécessité.

Des

AIRE, S. f. Area. place unie pour battre le blé, etc. t. de géom., d'archit., etc., place, capacité; étendue, surface, espace terminé par des lignes; nid des grands oiseaux de proie, etc.* t. de salines, petit bassin, œillettes. B. - de vent, s. f. espace dans la boussole pour chaque vent. *--devent. C.- ce dont on couvre un pont, un chemin, un plancher, ce sur quoi on y marche.err.

AIRÉE, s. f. t. d'agr. gerbes contenues dans l'aire.

AIRELLE ou Mirtille, s. f. Vitis idea. arbrisseau de la famille des bruyères, à baie molle, noire; Raisin des bois.* -rele. R.

AIRER, v. a. Nidificare. t. de fauc. faire son nid. A.

AIRIER, V. a. rié. e, p. Voy. Aérer. RR. +AIRURE, s. f. fin de la veine métallique. AIS, s. m. Assis. planche de bois; établi de boucher. t. d'arts et métiers. (syn.) AISADE ou Aissade, s. f. place des radiers où la poupe se rétrécit. R. AL.

AISANCE, S. f. Facilitas. facilité, liberté d'actions, de mouvements du corps, de l'esprit (agir, se mouvoir, parler avec-); sans pl.: aise; biens, (fig.) commodité, fortune (avoir de l'-, vivre dans l'-) '; s. f. (lieux d'-), latrines.*pl. A. G. c. L'aisance est toujours préte à se donner au travail, à la moderation. [De Lévis.] 1 L'aisance laborieuse corrompt moins les actions que l'oisive richesse.

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+AISCEAU, s. m. outil courbé de tonnelier pour polir.

AISE, S. f. Lætitia. contentement, joie, émotion douce et agréable, causée par la possession d'un bien (être ravi, transporté d')';* n'a point d'adjectif, se prend adjectivement; commodité (parlez à votre―); état commode et agréable (être, se mettre, travailler à son―);―s, pl. commodités de la vie (avoir ses-s); (à l'), adv. sans peine, commodément (le philosophisme met alles méchants);* à-l'aise. * paix et vie tranquille et aisée. ▲. (syn.)—, adj. 2 g. qui a de la joie, qui est content (je suis de vous voir venir, ou de ce que vouз venez)2

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