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transport qui élève l'ame au-dessus d'elle-même; G. l'esprit au-dessus de luimême, A. (— prophétique, martiale, | religieuse, extatique, sainte-factice); violente agitation (de la tempête, des flots, des flammes, etc.); emportement violent; violent accès de folie. utérine, délire mélancolique causé aux femmes par les désirs amoureux. (syn.) ' Si l'opinion n'était pas la voix de l'intérêt, on ne la défendrait pas avec tant de fureur. Ceux qui ont la fureur de rimer ressemblent aux insectes qui vont déposant leurs œufs partout. En politique, en littérature, en physique, comme en architecture, beaucoup de gens ont la fureur de batir. L'inconvénient presque infaillible qui éternise toutes les controver ses, est la fureur des assertions générales [D'Alembert.].

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FURFURACE. e, adj. -ceus. t. de méd. ressemblant à du son.

+FURFURE, s. f. ordure de la tête; teigne, gale.

FURIBOND. e, s. m. -bundus. sujet à la fureur; furieux, transporté de colère (air, mine, personne―); se dit d'un homme colère, mais faible.

FURIBONDER, V. n. faire le furibond [ Sévigné.].

FURIE, s. f. -ror. emportement de colère aveugle (être, entrer, se mettre en -; plein de ―); | ardeur, impétuosité de courage (combattre avec -); mouvement impétueux (— du lion, de l'orage, des flammes); divinité infernale, Euménide. Furia. (fig.) femme très-méchante (cette femme est une vraie -); l'état le plus violent ( du combat, de la fièvre); étoffe de soie des Indes, chargée de figures hideuinfernale, ver filiforme, velu, qui pénètre dans les chairs, et fait mourir promptement dans des douleurs aigues : le fromage appliqué est l'antidote. B. (syn.)

ses.

FURIEUSEMENT, adv. -riosè. avec furie; (inus.) excessivement; extrêmement; prodigieusement (grand, riche, laid; mentir, manger —). (famil., trop usité). B. || -zě

mán.

FURIEUX. -se, adj. s. -riosus. qui est en furie (animal, homme * amant- -; de liberté, du bien public) [St.-Evremont.]. véhément, impérieux, violent; (-soldat, ironiq. mauvais, peu redoutable; soldat -, en furie); extraordinaire, prodigieux, excessif; t. de blas. (taureau - ) élevé sur ses pieds. (syn. ) Les obstacles à son bonheur rendent l'homme furieux. | Ce sont toujours les imprudents qui sont les plus furieux de se voir trompés [Daru.].

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FURIN, s. m. t. de mer, pleine mer. R. FEROLLES, s. f.pl. exhalaisons enflammées sur la mer et sur la terre. * -oles. R. t. de

mer.

FURONCLE, s. m. -runculus. Froncle, clou, flegmon enflammé.

FURTIF. ive, adj. -tivus. qui se fait à la dérobée, en cachette (pas, regard, œillade, amour-;-ves amours ).

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FUSAROLLE, S. f. collier sous l'ove des chapiteaux role. n. || fuza..

*

+FUSCHSIE, s. f. -sia. plante myrticée.

FUSEAU, s. m. -sus. petit instrument ovale alongé, pour filer en le tournant, faire de la dentelle, des passements;* solide que forme une courbe en tournant autour de son ordonnée, de son axe;-, ou chevelure de Bérénice, constellation; -, t. d'arts et mét. ce qui a la forme d'un-. (fig., famil.) jambe de très-menue. * -, espèce de buccin à deux pointes. B. || fuzō.

FUSÉE, s. f. fil autour du fuseau, fil dont est garnie la boucle d'un rouet; pièce d'artifice, rouleau de carton plein de poudre1; t. d'horlog. de facteur d'orgue, cône cannelé sur lequel tourne la chaine; suros contigus; t. de musiq. trait diatonique qui unit deux notes, partie du terrier d'un renard. * adj. f. (chaux-) amortie sans eau. ffig., famil.) intrigue: (dévider la -). -zé. Combien d'illustres ressemblent aux fusées volantes dont il ne reste que la carcasse!

I

S.

FUSELE. é, adj. (écu-), chargé de fusées; (colonne-) en fuseau; (doigt—), mince par le bout.

FUSELIER, S. m. joueur de flûte. v.

FUSER, v. n. s'étendre | sous la peau, etc. (le sang fuse); se répandre en fondant au feu (la cire fuse), t. de chim.; | se répandre imperceptiblement, t. d'arts et mét. (les couleurs, l'eau forte, etc. fusent). -, v. a. -sé. e, p. réunir par la fusion (fig.) les opinions [Bonaparte.]. ||-zé.

FUSEROLE, S. f. brochette de fer dans l'époullin. R. G. C. -rolle. AL. V.

*

FUSIBILITÉ, S. f. qualité de ce qui est fusible; disposition à se fondre. || fuzi-.

FUSIBLE, adj. 2 g. Fusilis. (matière, métal) qui se peut fondre; * et Fusile. RR. +FUSICORNES, S. m. pl. insectes lépidoptères

à antennes en fuseau.

+FUSIFORME, adj. 2 g. -mis. en carotte, en fuseau.

FUSIL, S. m. Igniarium. arme à feu | à tube et briquet à ressort; pièce d'acier pour battre le caillou, boite qui la renferme ; acier pour aiguiser. * pièce d'acier qui couvre le bassinet. G.

†FUSILE, adj. 2 g. -lis. t. de médec. fusible.

FUSILIER, S. m. fantassin armé d'un fusil. FUSILLADE, S. f. plusieurs coups de fusil tirés à la fois; AL. *action de fusiller.

FUSILLER, v. a. -lé. e, p. tuer (des hommes, animaux, etc.) à coups de fusil. FUSILLETTE, S. f. très-petite fusée. FUSIN, S. m. crayon. v. *fusain en charbon.

FUSION, s. f. sura. fonte, liquéfaction; * division des parties par le calorique, le fen; (fig.) réunion.

FUSOT, s. m. bois jaune très-faible. FUSTAL. e, adj. (vi.) à coups de bâton. v. FUSTE, s. f. Liburna. navire de bas-bord à voiles et à rames. ―, s. m. arbre à bois jaune, veinė.

+FUSTER, v. a. -té. e, p. battre à coups de baton [Méhun.]; * éviter un piége. B.

FUSTET, s. f. arbre qui sert à teindre. * Sumac, ou Fuste. c.

*

+FUSTIBULE, s. fƒ machine pour lancer des traits et des pierres; * fronde decuir attachée au milieu d'un bâton.

FUSTIGATION, s. f. Fustuarium. action de fustiger.

FUSTIGER, V. a. -gé. e, p. battre à coups

de fouet.

FUSTOG, S. m. bois jaune, de teinture et de marqueterie. G. c.

FUT, s. m. Hastile. bois sur lequel on monte un fusil, un pistolet, diverses machines des outils; le bois du tonneau, d'un tambour, d'une raquette; baguette ou brin d'un archet, outil de relieur pour cogner la tranche; carcasse; partie de la colonne entre la base et le chapiteau.

FUTAIE, s. f. Silva alta. bois, forêt composés de grands arbres (belle, haute-). FUTAILLE, S. f. Dolium. vaisseau de bois à mettre des liqueurs; grande quantité de tonneaux; le bois du tonneau.

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FUTILE, adj. 2 g. -lis. frivole, de peu de considération, de peu de conséquence, | sans importance | (homme, raisonnementtravail). qui a peu de consistance, vain, fugitif, sans effet. N. inus. inex. Point de curiosité plus futile que celle des étymologies [F. Bacon. ]. La science des faits est bien futile lorsqu'on ne peut en tirer une conséquence morale importante.

FUTILITÉ, S. f. tilitas. frivolité; chose futile, son caractère; | bagatelle. 'Les métaux et les pierres précieuses exceptées, toutes les plus belles productions de la nature ne sont que futilités pour l'avarice.

FUTUR. e, adj. -rus, à venir | qui doit exister, être un jour; qui existera, qui arrivera' (temps, vie, race, grandeur, mariage -8; -s époux, conjoints) ; —. s. m. ce que l'on doit éprouver 2; avenir; temps qui marque une action qui sera faite, une chose à venir, qui arrivera 3; t. de gramm., de logique, ce qui doit arriver, temps qui le mar

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GAAR, s. m. poisson de Tabago. c. C. GABAN, s. m. (vi.) vêtement; v. manteau de feutre.

†GABAR, s. m. Épervier d'Afrique.

GABARE, S. f. Corbita. bateau large et plat pour remonter les rivières; bâtiment de pêcheur; filet, barque à fond plat, pontée, à panneaux, pour charger, décharger les vaisseaux; bateau pour les inspecter, pour visiter, percevoir les droits dans les ports, sur les rivières. teau. R.

, s. m. man

†Gabaréer, v. a. travailler des pièces de charpente sur des gabarits. * -rier. G. †GABARER, V. n. faire aller un petit canot avec un seul aviron sur la poupe.

GABARI.Ou-rit, s. m. modèle de construction du vaisseau;* contour de la carène;col ple des parties de l'arrière. G.

†GABARRE, s. m. cadavre embaumé et gardé dans la maison en Égypte.

†GABARRIAGE, s. m. périmètre ou contour du couple; courbe du talon à l'alonge.

GABARRIER, S. m. conducteur d'une gabare; porte-faix qui la charge et la décharge. * -barier. G. voy. Gabaréer.

GABAROTE, s. f. petit bateau de pêcheur sur la Gironde.

GABATINE, S. f. | promesse_ambigue : donner de la en faire accroire, tromper. (famil., peu usité.)

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†Gabegie, s. ƒ. ruse, fascination, moyen pour tromper, (il y a de la —), popul.

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†GABER (se), v. pers, se gabeler, se moquer. (vi.)

GABEUR, S. m. (vi.) persiffleur [Tressan.]. GABET, S. m. girouette. * pinnule d'instrument à prendre les hauteurs; -s, pl. gros vers du cerf entre cuir et chair.

GABIE, s. f. Corbis. hune ou cage au haut du mât. R. G. C. *-bié, s. m. RP.

GABIER, S. m. matelot qui fait le quart sur la gabie. R. G. C.

GABIEU, S. m. ou Toupin, t. de cordier. RR. GABILLAUD, s. m. morue verte. * -llau. v. Ca-. R.

GABION, s. m. t. de guerre, grand panier en tonneau, plein de terre, pour couvrir les travailleurs, les soldats ( faire, dresser, avancer, pousser des —).

GABIONNADE, s. ƒ. ouvrage de gabions. G.

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GAGE, s. m. Pignus. ce qu'on livre pour sûreté d'une dette, d'un engagement; (mettre, être, laisser, avoir en ; laisser pour; prendre, recevoir, exiger des -s; laisser, prendre un, des —); chose consignée; nantissement; dépôt; assurances preuves ( — d'amitié, de fidélité); ce qui assure l'existence, la durée, la possession, la jouissance future '.—, (famil.) perte (d'un chapeau, etc.) dans une foule. -s, pl. salaire, appointements (donner, avoir, recevoir des s; être aux -s de.... ; famil. casser aux -s, les ôter; (fig.) renvoyer, congédier). -mort. voy. Mort-gage. A. (syn.) Les amants se méprennent en supposant que la beauté peut être le gage du bonheur. L'égoïsme commit des crimes, pour donner des gages au parti dominant.

telle

GAGER, V. a. -gé. e, p. donner des gages, des appointements ( quelqu'un ) ;—, (que, de), usité, vicieux, parier ( somme, que telle chose sera, arrivera); faire une gageure, convenir d'une somme à payer par celui qui succombera dans une contestation, etc. | dont la prédiction, l'augure, la prophetie n'aura pas été accomplie, dont l'assertion, la proposition, la conjecture se trouvera fausse, mal fondée. (se dit absolum.'). 'Les fous, les entêtés, les présomptueux aiment à gager. Ne gagez jamais! si vous le faites à coup sûr, vous êtes un fripon; si non, un fou.

GAGERIE, Saisie -, s. f. simple saisie,` arrêt privilégié faute de paiement d'arrérages.

GAGEUR. -se, s. qui gage souvent, qui gage (grand perpétuel); A. G. peu usité. voy. Parieur. GAGEURE, s. f. Sponsio. promesse réciproque des gageurs, chose gagée ( grosse, forte, petite, faible énorme, considérable; gagner, perdre la―); se dit famil. d'un mauvais succès, d'une entreprise hasardée (il a perdu la -—; soutenir la -, persister, persévérer dans une entreprise, une opinion).

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action de gager (faire une -) '. * -eûre. || găjurr. Les gageures compromettent tou

jours la bourse ou la vanité, même la santé. Mettre à la loterie, c'est faire une gageure avec le sort à quatre-vingt-dix contre un. GAGIER, S. m. marguillier de village. R. GAGISTE, s. m. qui est gagé sans être domestique.

*

GAGNABLE, adj. 2 g. que l'on peut gagner; -8, s. m. pl. friches, marais cultives. G. Gâ. R.

GAGNAGE, S. m. pâturage, pâtis du cerf, du bétail; * terres ensemencées où il pait; -s, pl. fruits des terres emblavées. G. * Gâ-. R.

*

GAGNANT, S. m. qui gagne au jeu, à la loterie. adj. (billet-), qui gagne. ▲. * pl. Gagnans. c. Gâ-. Gagneur. -se. R.

+GAGNÉ, s. m. gain de cause: ex. donner -. famil. Gâ-. R.

GAGNE DENIER, s. m. Bajulus. qui gagne sa vie par le travail sans avoir un métier; porteur, porte-faix, etc. * Gâgne. R. Gagne-pain, s. m. ce qui fait gagner la vie à quelqu'un; ( talent, outil.) Gagne-pain. R.- -petit, s. m. rémouleur ambulant. * Gâgne -petit. R.

GAGNER, V. a. -gné. e, p. Lucrari, faire quelque gain; tirer un profit (― sa vie, de l'argent au travail, à travailler, en travaillant; absol. - gros, fam. beaucoup ) '; ' (fig. ) retirer un avantage, en général 2. (ironiq.) — du mal, recevoir un mal, la peste, une maladie par communication, contact, , propre et fig. 3; obtenir; remporter ce que l'on désire (— la victoire, la bataille, un procès, la gageure, la partie, l'avantage). avoir le gain au jeu, etc.; attirer à un parti, etc.; se rendre quelqu'un favorable; s'emparer, prendre, se rendre maitre (d'une ville); acquérir (l'amitié, le suffrage); prendre (un mal;-la fièvre, une fluxion, etc. fam.); une maladie honteuse; tomber dans un inconvénient; mériter par sa conduite, ses discours, famil. 4.

་ ༡

*

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pays,

-un

fuir. sur, avoir l'avantage, obtenir de soi, d'un autre (il a gagné sur eux, sur lui, de ne plus....; il a gagné sur leur esprit). —, v. n. acquérir; faire des progrès; atteindre; avancer; v. a. mériter (une somme, un salaire, un prix); corrompre (—un juge, des témoins); arriver, parvenir à (-un gite, etc.); faire du chemin, ménager le temps en avance ou retard; | faire diligence. cheval, le dompter. *-temps, abréviation de du temps [Boileau. Delille.]. marotiq. vi. (se), v. pron. (la phthisie se gagne; fig. 5). * Ga-. R. Gagnez peu, mais gagnez toujours Max. holland.]. N'est pas marchand qui toujours gagne [Prov. fr.]. Il n'y a que les grands hommes qui gagnent quelque cho se à mourir [Laharpe. J. Le vrai moyen de gagner beaucoup est de ne pas vouloir trop gagner, et de savoir perdre à propos. ✰✰ Peu de femmes ne perdent pas en vertu ce qu'elles gagnent en réputation. On gagne à la vertu l'estime des autres et de soi-même. La peur est une maladie contagieuse; on la gagne en essayant d'en guérir les autres. 4 Que gagne-t-on à médire? la haine et la

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méfiance. L'esprit perd en affections ce qu'il gagne en éloges. 5 Fuyez les sots, la bêtise se gagne!

GAGNERIE,S.f.t.de cout.v.*ou Gaignerie B. +GAGNEUR. -se, s. qui gagne des batailles [Voiture. Christine."].

†GAGOU, s. m. arbre de la Guiane, espèce de cèdre. -gon. v.

GAGUI, S. f. (famil.) femme qui a beaucoup d'embonpoint et de gaieté;* grosse ré jouie. (grosse —).

GAI, adv. gaiement. *interjection. c. GAI. e, adj. Lætus. joyeux (homme, esprit, etc. suit ordinair. le subst.); ce

qui réjouit; clair; bien situé (logement, etc. -); (temps), serein et frais; * (mât −)', trop au large; (cheval —), nu; (vin), belle humeur de l'ivresse. * adv. gale ment allons, gai! ▲. (syn.) 1 L'homme gai n'est presque jamais d'un caractère dange reux ni difficile [ Madem. de Somery.). Les gens gais dehors sont ordinairement tristes chez eux.

GAIAC, S. m. ou Bois saint, arbre médi cinal d'Amérique S., rosacée, d'un bois trèsdur; très-actif, bon pour les maladies véné riennes, légeres, chroniques, les œdèmes, fleurs blanches, rhumatismes, dents, vieux ulcères humides et sanieux; l'huile empyreumatique facilite l'exfoliation des os.

GAIEMENT, adv. Hilarè. d'une manière gaie, avec gaieté; joyeusement (vivre —}; (agir), de bon cœur ; (ailer), bon train. (famil., inus.) B * Gaiment. R. A. V.

*

*

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GAIETE, S. f. Hilaritas. joie, belle humeur exprimée (grande, aimable, bruyante —; avoir de la), allégresse; paroles, actions folatres; pl. ironiq. méchancetes dites ou faites en riant ; folies; sing. vivacité (da cheval); enjouement, aisance (du style); * effet des pensées riantes sur l'ame: disposition de l'esprit à voir les choses du côte le plus riant, le plus agréable. | adv. de-de cœur, sans motif, sans but. * de propos delibéré 2; G. se dit en mauvaise part. Gaite R. A. V. R. 'Il ne peut y avoir de vraie gajete sans religion. On trouve une multitude d'ennemis dans le monde : il ne faut pas s'en faire de gaieté de cœur [Le gr. Frédéric Celui qui n'aime point à pleurer de gaieté de coeur, ne se soucie pas de tragédies (Galiani.]. On voit des hommes se vouer de gaiete de coeur à la haine, à l'infamie pour domner et jouir.

GAIGNE, S. f. t. de coutume. RE. GAIGNIÈRES, S. f. pl. espèce d'abeilles. GAILLARD. e, adj. s. (famil.) Festivus. joyeux avec démonstration; gai; (femine, chanson), un peu libre : 'évaporé, hardi, éveillé, sain, délibéré (homme); dispos; un peu ivre; hardi, périlleux, extraordi naire (combat); * ( peu usité.) 8. ( vent -), un peu froid.

GAILLARD, s. m. élévation sur le tillac, à la poupe, à la proue. * mieux Galéard.

GAILLARDE, S. f. caractère d'imprimerie entre le petit romain et le petit texte; (vi.) danse, son air.

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bon,

GAIN, s. m. Lucrum. profit, lucre (petit, gros considérable, médiocre, énorme, honnête; illicite, honteux, infame; faire un grand; avoir, tirer un, du de...); heureux succès; avantage remporté sur...; victoire; (de cause, avantage, profit, supériorité qui avaient été contestés.) (syn.) On ne peut faire un gain qu'aux dépens d'autrui. Il n'y a pas de gain plus que celui de l'économie (P. Syrus. J. Le gain d'un prince doit se mesurer sur l'utilité publique (Confucius.].

sur

GAINE, S. f. Vagina. étui de couteau; | *t. de sciences, de mét. ce qui en a la forme; partie qui enveloppe une autre; | scabellon qui porte un buste (le buste et la —); pétale en fourreau. (voy. Spathe).

GAINIER, S. m. qui fait et vend des gaînes; Cercis. arbre de Judée. B.

GAITER, v. a. se garder bien de faire une chose défendue. (vi.)

+GAL, s. m. Zeus gallus. poisson leptosodu genre du doré. varié, galéopi

me,

thèque brun. B.

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GALA, S. m. fète, festin à la cour. Gale, festin chez des particuliers. G. inus. GALACTES, s. m. pl. sels tirés du lait. (Galaktos, du lait. gr.

GALACTIQUE, adj. 2 g. (acide →) de petit

lait.

GALACTIRRHÉE, S. f. écoulement excessif du lait chez les femmes. (―, rhéó, je coule.

grec.

GALACTIT, s. m. -xias, argile blanchâtre, endurcie, veinée de rouge, pour dégraisser. voy. Galaxie.

GALACTITE, s. f. sorte de jaspe; * argile qui blanchit l'eau. C. G.

GALACTODE, s. m. -dus. lait chaud. adj. couleur de lait (urine —).

GALACTOGRAPHIE, s. f. description des sucs laiteux. (―, graphô, je décris. gr. GALACTOLOGIE, s. f. traité sur l'usage des sucs laiteux. (-, logos, traité. gr.

GALACTOMETRE, s. m. instrument pour connaitre la densité, la bonté du lait. (—, métron, mesure. gr.

GALACTOPHAGE, s. adj. 2 g. -gus, qui vit -topose. RR. AL. (.—, phagó, je

*

de lait. B. mange. gr.

GALACTOPHORE, adj. 2 g. -ros. qui fournit du lait aux nourrices, qui l'augmente (nourriture); (vaisseau), qui le porte aux mamelles; s. m. instrument en forme de cóne avec un mamelon artificiel pour faciliter la succion d'un sein informe

Tome I.

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GALANGA, S. m. Maranta. plante à racines céphaliques, cardiaques, stomachiques et aromatiques, des Indes; sa racine. poisson, baudroie.

GALANT. e, adj. (-homme), probe, civil, honnête, sociable, de manières, de conversation agréables, d'un commerce sur. Amator. (homme-), qui cherche à plaire aux dames : agréable (style, humeur, manières, discours, poésies, esprit, ton -); de bon goût (habit, fête -); vert —, jeune homme vif, alerte et robuste; * adorateur [D'Ablancourt.];f. femme —e, qui a des intrigues de galanterie. * Galande (Lafontaine.]; -, s. m. amant, amoureux vert, voy. Vert. -S, pl. t. de mer. R. (diffi.) Le moindre défaut des femmes galantes est la galanterie [ Larochefoucauld.]. Hobbes, qui fonda le droit sur la force, n'était probablement ni un galant homme ni un homme galant.

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GALANTERIE, s. f. Lepos. qualité de celui, de ce qui est galant, agréable; agrément, politesse, douceur ; l'esprit, les manières agréables, respectueuses auprès des femmes choses agréables qu'on leur dit '; disposition habituelle à les leur dire [ Encycl.]; respect, soins, empressements pour leur plaire; commerce amoureux et crimi nel 2, (à éviter, voy. plus bas); coquette rie; petit présent; *affectation, par poli tesse envers les femmes, d'un amour qu'on ne ressent pas [ Adisson. ]; mensonge de l'amour [Montesquieu. ]; imitation et supplément de l'amour [Toussaint.]; mensonge du désir; (ironiquem.) maladie vénérienne; * action peu honnête, mais sans conséquence. A. inus. ou très-famil. G. v. * mal vénérien; (fam., ironiq.) libertinage sous le masque de la politesse. Les femmes prennent pour vérité ce qui n'est que galanterie. Il est rare de trouver des femmes qui n'aient jamais eu qu'une galanterie [Laro. chefoucauld.].

*

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