Page images
PDF
EPUB

FOLICHON. ne, adj. s. (esprit, humeur—), folâtre, badin. (famil.) peu usité au mascul. même au féminin. *f. -one. R.

+FOLICHONNER, v. n. folâtrer (famil.).

*

FOLIE, s. f Insania. aliénation d'esprit; dérèglement de raison; démence (extrême grande incurable; grain', accès de —); imprudence, témérité, extravagance (grande, petite-impardonnable ; faire une, des-s)'; faute, défaut de jugement; paroles extravagantes; * actes de folie; propos gais, sans suite, sans objet ; goût dominant; passion excessive; passage rapide et sans ordre de toutes les idées dans l'esprit [Rivarol.]; état de l'esprit frappé d'une seule idée ou d'un seul ordre d'idées; exaltation de l'imagination, des idées; rêve habituel; obsession d'idées, ou d'idées dominantes; désordre des idées, leur succession trop rapide. * façon de penser ou d'agir différente de celles de tous les autres. |—s, pl. débauche de jeunesse; excès; écarts de conduite; diver tissements; réjouissance. ( à la —), adv. (aimer) éperdument, avec une passion extrême (aimer à la —; famil., très-usit.). à-la-. c. Nous avons tous notre grain de folie; lorsqu'on y touche, notre tête bat la campagne. C'est une extréme folie que d'attacher son bonheur à des choses impossibles Mad.]. Les folies des autres ne servent jamais à nous rendre sages Bonaparte.]. La plupart des religions ne furent réellement autre chose que des folies nationales, et leurs ministres des fous sérieux et raisonnants.

*

FOLIE e, adj. Foliatus. réduit, préparé en feuilles, t. de chimie ;(tartre) avec du vinaigre; terre foliée de tartre, alcali de tartre folié, (potasse) imprégnée d'esprit de vin et d'esprit de vinaigre, diurétique, désopilatif.

+FOLIIFORME, adj. 2 g. ressemblant à une feuille.

+FOLIIPARE, adj. 2 g. qui ne produit que des feuilles. (Folium, feuille, parere, pro

duire. lat.

FOLILET, s. m. morceau le long des épaules d'un cerf, etc. R. G. c.* Follets. pl.

FOLIO, s. m. sans pl. numéro d'une page; page * (in-—), s. m. livre plié en deux feuil les entières. B. On ferait un énorme in-folio des erreurs, un petit in-trente-deux des vérités.

FOLIOL, S. m. balancier d'une horloge; t. de serrur. ressort qui pousse le demi-tour. FOLIOLES, S. f. pl. petites feuilles des feuilles composées, posées sur un pédoncule

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

FOLLEMENT, adv. Dementer. ( agir, parker -), d'une manière folle; extravagante, imprudente, téméraire. * Fole-. . +FOLLER, v. n. faire le fou (vi.).

*

FOLLET. te, adj. un peu fou, badin. *Folet. -ete. R. Poil , s. m. Lanugo. duvet, premier poil du menton.* Esprit—, s. m. sorte de lutin qui ne fait pas de mal. * Follet. L Feu -s. m. ou Ardent, sorte de météore'; (fig.) lueur fugitive d'esprit : (fig.) faux brillant 2. Folet. R.* Feu-f-, etc. c.* Follets, pl. folilets. Les amants s'attachent à des jeux follets [ Max. lat. ]. Les systèmes nous égarent comme les feux follets. Combien de gens prennent un feu follet pour le flambes de la raison, et réciproquement! Nes poésies légères sont étincelantes de feux bilets.

FOLLETTE, s. f. plante, arroche;* catarrhe épidémique. (famil.) fichu frisé.

FOLLICULAIRE, adj. 2 g. s. auteur de journaux, de feuilles périodiques ; a. G. C. (ironiq.) * de la follicule. B. Certaines gens sont avec leur renommée folliculaire, comme ce

pauvres mouches que des enfants ont empo lées d'une papillote; ils s'élèvent en tour noyant et tombent à plat.

FOLLICULE, s. m. -lus. membrane, gland renfermant une cavité d'où part un condut excrétoire; péricarpe du séné, etc, enveloppe des graines; anthère ou capsak des fougères, cocon de ver-à-soie. +FOLLICULEUX. -se, adj. de la nature da

follicule.

+FOLLIER, s. m. bateau pour la pèche à b flotte.

+FOLLINER, v. n. jouer à des jeux lascifs; folâtrer (vi.).

+FOLOYER, v. n. yé. e, p. avoir une folie gaie, agréable (vi.). * follo-.

FOMALHANT, Fomahant, s. m. étoile das la bouche du poisson. *-achant. G. *-hant FOMENTATIF, adj. m. qui fomente. v. FOMENTATION, s. f. Fomentatio. reme appliqué extérieurement pour adoucir, for tifier, résoudre.

FOMENTER, v. a. -té. e, p. Fovere. apr quer une fomentation; (fig.) entreten sourdement, faire durer (— la paix* - la guerre, la discorde, etc.)* (se-). " pron, récip.

FONÇAILLES, S. f. pl. (— d'un lit), pièc qui portent la paillasse d'un lit. R. G. C

FONCÉ. e, adj. (homme-) riche, habile. consommé dans une science; (couleur — } chargée.

FONCEAU, S. m. t. de manège, bout d'en embouchure de cheval, faite à canon; *table de verrier B. * vallon [St-PierreFONCÉE, S. f. creux dans une carrière d'ardoises; c. v. blocs détachés de la ca

[blocks in formation]
[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

[ocr errors]

être

FONCIÈREMENT, adv. Funditùs. à fond, lans le fond (examiner, discuter - bon, honnète). * -ére-. R. FONCTION, S. f. Functio. action pour s'acquitter du devoir d'une charge, etc. (grande, aute, noble, principale pénible; atigante; avoir, exercer une - épiscopale; tre en ―); action des viscères. *—s, pl. t. 'impr. mise en page, etc. ; préparation pour impression; t. de mathém., différentes puisances d'une quantité; quantité composée. uelle que soit la pompe qui entoure les ois, leur vie se compose des mémes foncons que celles des autres hommes.

[blocks in formation]

FONCTIONNAIRE, s. m. personne qui exerce public, salaié par l'état. Les hommes de lettres ne ingent point assez qu'ils sont des espèces e fonctionnaires publics, magistrats de l'oinion.

*

FONCTIONNER, v. n. -né. e, p. faire sa nction [Tissot.]. t. de méd. FOND, s. m. Fundus. | profondeur; | endroit le plus bas, le plus creux, le plus oigné, le plus retiré, le plus reculé; | fig.) l'essentiel; la base; le sujet; l'objet rincipal, le plus considérable, le plus caché, plus intérieur, le plus secret (dans le eur, l'esprit ): étoffe, ce sur quoi on availle; champ de figures, t. d'arts; douves i ferment le tonneau, etc.; ce qui ferme en is;* superficie de la terre sous l'eau; ce sur uoi l'on dessine, l'on peint, on brode, etc.; tte partie du travail; enduit que l'on peint; remière teinte en couche; champ, espace i entoure une figure ; ce sur quoi l'on itit, on élève, on dresse, on assemble, on se, on sème, etc.; moyens, talents, voir, facultés, instructions, idées, (avoir, avoir pas de-); (fig., famil. )*part, poron; provision; ce que l'on a, ce que de au moral 3; faire -sur, compter dessus: uler à (un homme), le ruiner; (une atiere), l'épuiser | en la discutant. | (à—), profondément; tout-à-fait, jusqu'au nd 4* (déjeuner à - de cuve, très-ampleent. A. inus.); de- en comble (démolir, 3. ruiner) entièrement, depuis le fondeent jusqu'au faite. (au), adv. dans le incipal. 5 (diffi.) 'L'un des charlatanismes nos peintres, comme de nos écrivains, est - projeter une figure, une image, une idée en enluminées, sur un fond clair. La jactance nonce plus de fond que le dédain: celui-ci dispense de rien montrer. ; Il est essenel de se faire un fond d'idées saines qui glent la conduite et les jugements. | Ñul trouve tout dans son fond [Vauvenar

[ocr errors]

l'on

pos

4

gues.]. Il est plus utile de connaitre à fond un seul homme que 40,000 plantes. Au fond, le nom et la forme du gouvernement ne font rien à l'affaire, pourvu que la justice soit rendue à tous les citoyens, qu'ils soient égaux en droits), l'État est bien régi [ Bonaparte.].

FONDALITÉ, S. f. t. de coutume. R. V.

*

FONDAMENTAL. e, adj. qui sert de fondement (pierre, fig. loi -e); (basse —e), formée de trois accords fondamentaux. t. de musiq. (ligne —e), base du tableau, du dessin, etc. Dans une constitution tout doit être fondamental; quelques parties réglementaires feraient écrouler le reste. | Il y a des lois fondamentales que l'on ne peut changer [Bossuet.]. Jamais lois fondamentales ne furent perpétuelles, inaltérables; mille accidents peuvent les changer [Locke.].

FONDAMENTALEMENT, adv. | d'une manière fondamentale; en principe; sur de bons. fondements; t. didact. sur de bons principes. Au théatre, quand un sujet est fondamentalement vicieux, on n'a que le choix des mouvements [Ginguené.].

FONDANT. e, adj. qui se fond; | qui a beaucoup de jus (fruit—);· s. m. qui sert à fondre (les humeurs); qui accélère la fusion des métaux, etc. voy. Flux.

FONDATEUR. -trice, s. Fundator. qui a fondé un établissement, un empire, un couvent, un hôpital, des lits dans un hópi. tal, des bourses, des prix dans un college, des messes, etc. (illustre, crédule, genéreux-superstitieux ;* infanticide-). Beaucoup de personnes seraient parfaites si elles étaient muettes: cette observation fut peutétre la fondatrice des chartreux. Les extrémes se touchent, et la plus charitable des religions fut en même temps une religion de larmes et de sang, dont la source remontait au corps du fondateur. | Aux yeux des fondateurs des grands empires, les hommes ne sont pas des hommes; ce sont des instruments [Bonaparte.].

FONDATION, S. f. -tio. | action de fonder, ses effets; travaux pour fonder, | base, | fondement, (faire, creuser une, les-s; bonne, solide); fonds légués pour un usage louable. B. (fig.) commencement d'un empire, etc. Nous nous sommes trainés vingt années, meurtris, écrasés, sous des ruines antiques et parmi des fondations éphé

[blocks in formation]

quel

prétendez-vous...? juste, léger, fai

*

[ocr errors]

2

ble légitime, raisonnable, solide): l'anus; vraisemblance, raison [Larochefoucauld.]. La justice est le fondement des empires; tout ce qui ne se lie pas à elle les fait tôt ou tard écrouler. | Le fondement de toutes sortes de gouvernements est le consentement unanime du peuple ou de sa plus grande et plus forte partie [ Temple. ]. La connaissance de soi-même est le fondement de toutes les vertus [Nicole.]. Le respect de l'homme pour l'homme est le fondement de la morale [Godwin. ]. Si les hommes étudiaient mieux les fondements que la nature a posés dans leur ame et la suivaient, ils seraient bons [Le Dante.].

*

FONDER, v. a. -dé. e, p. Fundare, faire les fondations, les fondements d'un édifice, les premiers édifices d'une ville ; ( — une maison sur le roc, sur le sable, dans une plaine, au confluent de rivières); (fig.) — un empire, etc. (solidement, sur le sable); donner des fonds pour un établissement, une œuvre pieuse (— un hôpital ); établir, appuyer sur des principes, des raisons (sa demande sur un acte, son espoir sur une promesse, en Dieu seul); (se—), v. pers. faire fond sur; s'appuyer de; * avoir pour base, pour principe, pour cause 2; être, devoir, pouvoir être fondé 3, v. pron. (syn.) Il n'y a rien de durable que ce qui est fondé sur la vérité et la vertu [Caton d'Utique.]. Quiconque fonde sa réputation sur les vices de son siècle, n'est pas digne de lui survivre [ Geoffroy. ]. Combien d'empires n'ont été fondés que sur des cadavres ! La traie religion se fonde sur une parfaite connaissance de l'homme. 3 Toutes les institutions humaines ne se fondent solidement que sur les vertus. Les empires ne se fondent que sur les cœurs.

I

FONDERIE, s. f. lieu où l'on fond les métaux, les canons, les caractères, etc.; art de fondre.

FONDEUR, S. m. qui fond les métaux, les lettres, etc.

+FONDIQUE S. m. maison commune des marchands; dépôt de douane.

FONDIS, s. m. abyme sous un édifice terre éboulée dans une carrière. R. G. C. -tis ou -te. T.

FONDOIR, s. m. lieu où les bouchers fondent leurs graisses. G. C. A.

FONDRE, v. a. du. e, p. Liquefacere. rendre fluide par le feu (-du métal, etc.); rendre liquide, fluide, très-mol; | mêler ensemble des substances; fig. un traité, un livre dans un autre); v. 'n. diminuer d'embonpoint; tomber impétueusement sur (l'orage fondit sur la ville); se lancer de haut bas en sur (l'aigle fond sur l'agneau); (fig.) attaquer avec violence tout-à-coup (— sur l'ennemi); (famil.) diminuer de force; maigrir; pourrir; s'abymer; s'écrouler; se perdre, se dissiper; * v. n. se liquéfier, se meler entièrement, s'incorporer à un fluide;

se fondre; fig. disparaitre, se dissiper, s'anéantir. (sc), v. pers. se liquéfier;* se

dit au fig. (le cœur fond, se fond en larmes); disparaitre, se réduire à rien, se dissiper, s'anéantir 1; ironiq. (il est fondu. toute sa fortune est fondue); * pron. être, pouvoir être fondu (le diamant se fond au foyer d'un grand verre ardent);

se-, v

les humeurs, les rendre fluides; - en larmes, pleurer abondamment.' L'or fond dans la main du prodigue. Que de livres fo dent dans la main de celui qui n'y cherche que des vérités utiles!

FONDRIER, S. m. mur qui termine le foyer d'un fourneau de saline; train de bois qu ne peut plus flotter.

FONDRIERE, S. f. Gurges. ouverture dan la superficie de la terre | qui s'est enfoncie, creux au fond d'un liquide; terrain marcageux ;* espèce de gouffre plein d'eat c de boue. B. -ere. R. • Les plaisirs Su comme des fondrières recouvertes d'herba fleuries.

FONDRILLES, s. f. pl. Fex. ordures, sed

ment. G. C.

FONDS, s. m. Solum. le sol d'un chan d'un héritage; argent placé; capital da bien; somme considérable destinée a marchandises d'une boutique, (fig.) abcsdance; source: se dit de l'esprit, des mer du savoir, de la capacité (— inépuisable! biens, bien réels: à perdu, en ger. et très-- le fonds et ce qui en # pend.

+FONDUE, s. f. sucre chargé de sirop; fait avec du fromage fondu au feu. +FONDULE, s. m. poisson osseux, hololns che, cylindrosome.

FONGER, v. n. emboire, boire l'ener en parlant du papier. G. c.

+FONGES, s. m. pl. champignons. FONGIBLE, adj. 2 g. qui se compose. pèse, se compte, se mesure, t. de jur.prud. se dit du blé; du vin.

FONGIE, S. f. Fungia. polypier en etak FONGINEUX, adj. m. (terrain —) rempli & champignons (vi.).

+FONGIPORE, S. m. -ræ. production mar à polypiers, lamelleuse, en champi FONGITE, s. f. Fungites. pierre fiz imitant le champignon; corps marin 6ap lypier fossile.

FONGIVORES, S. m. pl. ou Mylétobess.. f. pl. coléoptères des champignons. FONGOSITE, s. f. substance molle, c que, comme la chair du champignon.

FONGUEUX. -se, adj. -gosus. (ulcere qui est de la nature du fongus; (chairs-mollasses; (excroissances ses) baveus en forme de champignons.

[ocr errors]

FONGUS, S. m. excroissance charnue, & et spongieuse, en champignon, plaie, un ulcère. (Spoggos, éponge. 57 – FONSOIR, s. m. outil de forgerons d

[blocks in formation]

(belle, jolie, grande, petite élégante; claire, poétique. claire, fam.); vase pour garder l'eau ; robinet, canal. de mer, animal testacée; qui lance des jets d'eau lorsqu'on le touche. B. voy. -tanelle. Nul ne peut dire à la fontaine d'un hôpital: « Je ne boirai jamais de ton eau!»

FONTANELLE, S. f. -lla. ou Fontaine, endroit où aboutissent les sutures du crâne; ɔuverture au crâne; ulcère; fracture; *petite fontaine. v.

+FONTANÉSIE, s. m. -sià. arbuste jasminé. FONTANGE, s. m. nœud de rubans autour le la tête. (Madem. de Fontanges, maîtresse le Louis XIV.

FONTE, S. f. Fusura. action de fondre, de quéfier, de résoudre en liqueur; métal indu; mélange de métaux; rhume de cereau (inusit.); de peint. passage des teines bien liées; t. d'imprim. corps complet 'un caractère; t. de manuf. mélange de ine; le canon du pistolet. -s, pl. foureaux de cuir; -, quantité de cuirs à aluer; B. (fig.) mélange intime. Il est impru ent de se mêler de mariage, car la fonte e deux caractères d'ailleurs estimables eut étre impossible.

FONTENIER, S. m. Aquilex. qui a soin des mtaines, des jets d'eau, les fait aller, s entretient, les fabrique, les vend.

ain-. R.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

FORBAN, s. m. Prado. corsaire sans com. ission; pirate qui arrête amis et ennemis ; fig.) se dit des contrefacteurs (les -s de la brairie); * bannissement. (vi.) B. FORBANNIR, V. a. -ni. e, p. (vi.) reléguer; siler. G. c. -anir. R.

FORBANNISSEMENT, s. m. exil; bannisseent. G. c. *-ani-. R.

+FORBICINE, s. f. -na. insecte ressemblant un petit poisson.

FORCAGE, s. m. t. de monn. excédant du oids.

FORCAT, S. m. Remex. galérien, homme condamné aux galères; | rameur d'une galère; (fig., famil.) travailler comme un-, beaucoup.

FORCE, S. f. Fortitudo. vigueur; faculté d'agir vigoureusement, de renverser les obstacles, de mouvoir, de repousser, d'écarter, (bonne, famil. puissante, grandenaturelle, efficace, épuisée, renaissante, ouverte, irrésistible, étonnante, prodigieuse, active, passive; perdre, recouvrer, entretenir, ménager, modérer, employer sa ou sess; user de sa, de toute sa - ou sess); puissance, empire, effet'; | nécessité; contrainte (employer la —; user de ou de la -; résister, céder à la

; re

pou

pousser la par la -) 2; énergie d'une expression, de l'éloquence, de la résistance, du sentiment, de l'espoir, etc.; vertu; pénétration d'esprit; habileté; faculté de s'appliquer long-temps à...; impétuosité (-de l'eau, du vent, de la vapeur, de l'explosion, etc.); violence 3; t. d'arts, vigueur dans les formes, le coloris; solidité, pouvoir de résister; - d'une digue, d'une tre, d'un tissu, d'un soutien, d'un appui, d'une corde, d'un muscle, de ce qui porte en général); pouvoir; t. d'arts et métiers, solidité grandeur et fermeté de courage 4; équivalent (d'une preuve ).majeure, s. fpuissance irrésistible (la majeure est une excuse admise en justice). du sang, mouvement secret de la nature entre parents maison de où l'on enferme les

[ocr errors]
[ocr errors]

[ocr errors]
[ocr errors]

con

gens indisciplinables. -s, pl. les troupes d'un pays, tout ce qui le rend puissant ;] vigueur du corps, fig.) de l'esprit, de l'ame, etc.; se dit des moyens en général, de l'action, de ce qui produit un effet. B. Forfices. ciseaux pour tondre les draps, couper la laine, les métaux, etc. —, adv. (famil.) beaucoup, en quantité 3 (avoir argent, amis, - mésaventures, trariétés, obstacles;-denrées, ingrédients; vinaigre, etc.). (à, de, par-), adv. qui expriment la violence, la continuité, l'abondance; à toute absolument, par toute sorte de moyens ; de vive, à force ouverte, avec violence. L'opinion a plus de force que la vérité [Stobée.]. L'autorité est une force morale dont les véritables armes sont la justice et la clémence [Changeux.]. La force est le pouvoir de la justice; la violence, celui de l'injustice. Tót outard, la force détruit ce qu'a fait la violence. 4 Nous avons tous assez de force pour supporter les maux d'autrui Larochefoucauld.]. 5 On veut, à la faveur d'un peu de morale, faire passer force médisance [Dufresny.]. L'homme veut, à toute force, atteindre au bonheur.

1

3

[blocks in formation]

hors de sens; t. de blason; cheval —, effaré. * -rse-. RR. *et Forsené. R. (Forsen, fureur. (vi.).

FORCENER, V. a. -né. e, P mettre en fureur. v. * (se — ), v. pers. * ( peu usit. ); v. récipr. Le despotisme du peuple est une puissance aveugle qui se forcène contre elleméme [Fénélon.].

FORCENERIE, S. f. folie d'un furieux. [Scarron. Sévigné.]; v. actions, gestes, discours d'un furieux. Le philosophisme était l'ame, le mobile des forcèneries de la tribune conventionnelle.

FORCEPS, s. m. instrument pour retirer l'enfant ;* pincettes, tenailles, ciseaux, tenettes, etc.

[ocr errors]
[ocr errors]

FORCER, V. a. Cogere. ( à ) contraindre, obliger à (quelqu'un à ou de faire quelque chose); violenter (— son talent, son inclination, son goût, les volontés, les vœux, les serments); violer (— une fille); prendre par force (-une citadelle); | ouvrir par force ou déranger par violence (― une serrure, un ressort, un lévier, une prison); rompre, pousser, conduire avec violence (-un cheval, une porte, un ais, un mur, une cloison); enfoncer; | -cé. e, p. adj. (homme, vers, style), contraint, affecté, sans naturel; (sens -), détourné, faux ; (attitude ―e), gênée ; (coloris —), outré, exagéré (tableau, argument, style, pensée —s); obligé, réduit à 3; | ( se — ), v. pers. faire avec trop de force (à et de); s'efforcer, se contraindre 4(famil. il ne faut pas se - - à manger ce que l'on n'aime pas, a trop de travail, à parler contre sa pensée); (fig., famil.) v. a. — la main, obliger à faire. Nulle puissance humaine ne peut forcer le retranchement impénétrable de la liberté du coeur [Fénélon. ]. Il y a des êtres que nous pourrions aimer si leurs amis ne voulaient pas nous y forcer. 3 Rarement aimons-nous ce que nous sommes forcés d'ap plaudir. Les réputations forcées meurent avec la cabale qui les fait. Les esclaves volontaires font plus de tyrans que les tyrans ne font d'esclaves forcés [ Tacite. ]. 4 Il vaut mieux se taire que se forcer à parler.

2

se,

FORCET, S. m. forte ficelle ou fouet. FORCETTES, s. f. pl. petites forces, t. de manuf. G.

+FORCIBLEMENT, s. m. matelot très-vigoureux qui tireles filets à bord.

FORCIERE, S. f. petit étang bù l'on met le poisson pour y multiplier.

+FORCINE, S. f. renflement au pied d'une branche.

FORCLORRE, V. a. déclarer non recevable, le terme étant passé. -clos. e, p. * adj. arrêté à une porte que l'on vient de fermer [Voltaire.]. *-clôre. -clòs. e. R. ·clôre. a. v. (Forum, barreau. lat.

FORCLUSION, s. f. exclusion faute d'avoir fait à temps, t. de prat.

+FORCONSEILLER, v. a. donner de mauvais

conseils.

FORER,v.a.-ré.c,p. Forare.percer,t. d'arts.

†FORERIE, s. f. atelier où l'on fore les ea

nons.

FORÉSIEN. ne, s. adj. du Forez.*f -ene i FORESTAGE, s. m. péage dans les forêts droit des usagers.

FORESTIER. -ère, adj. Silvestris. qu tient des eaux et forêts, les concerne.-, s. m. employé dans les forêts; (villeprès des forêts. * -êtier. -ère. v. -éha

-ere. R.

FORET, s. m. Terebra. instrument por forer, pour percer un tonneau; chevili: pour en boucher le trou. B. *s. f. G.

FORÊT, S. f. Silva, grande étendue d pays, de terre couverte de bois (grande. belle- sombre, vaste, épaisse― prate ble, profonde); * se dit fig. ;*t. d'impr tablettes pour les bois; B. -, (fig. ite paire de brigands, de voleurs, de blon etc. * Si vous ne pouvez rendre les hemmes heureux, permettez-leur de retour dans les forêts; sinon ils se conduir comme s'ils y étaient. Après avoir ab la forêt des préjugés, on s'est trouvé dr les landes du philosophisme : la vraie pa sophie sait cultiver le sol. Le sage. un pays en révolution, imite le voya qui fait le moins de bruit possible en ty versant une forêt peuplée de bétes feroce de brigands.

FORFAIRE, V. n. prévariquer; agir cos le devoir. à son honneur, se laisser e duire; forligner. , v. a. t. de feod. dre confiscable (— un fief.)

FORFAIT, S. m. Flagitium. crime éntu atroce et réfléchi | ( infame, enormic inoui; commettre un —)1; marche a per ou gain; * vente en gros....Il est don forfaits que le courroux des Dieux ne pu donne jamais! [Voltaire. ].

FORFAITURE, S. f. prevarication d' gistrat.

FORFANTE, S. m. Vaniloquus. charlatan, hableur; fourbe; fanfaron ( l'italien.

FORFANTERIE, S. f. Vaniloquentia, bri's rie; charlatanerie.

FORFICULE, S. f. ·la, genre d'insectes o thoptères, anomides, à tenailles à lin Perce-oreilles.

*

FORGAGER, v. a. racheter un gage ( FORGE, s. f. Fabrica. lieu où Ton à où l'on forge et travaille le fer, les mela fourneau, enclume pour forger; A. Î de maréchal. G. FORGEABLE, adj. 2 g. (métal —), quir être travaillé à la forge; ↑. &. * qui post • forger. v.

que

FORGER, v. a. -gé. e, p. Cudere, de la forme au fer, au métal, à l'aide day et du marteau; (fig, famil.) controuva, venter, supposer (· -un mensonge, I histoire); faire (- des vers; [Bents. (se —), v. pers. se former (se — des i des chimères); v. pron. - t. I du cheval qui heurte ses fers. B. 'Fast dées, de découvertes nouvelles, on forge mots nouveaux.

« PreviousContinue »