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FANER, v. a. étendre, tourner et retourner l'herbe pour la faire sécher; flétrir; (se), v. pers. Flaccessere. se flétrir ' (fig.) se dit d'une femme, de la beauté, etc. -né. e,p. (fleur-ée)', qui commence à se flétrir. (syn.) Les hommes sont des plantes qui se fanent avant de múrir. [Mad Guibert.] La fleur qui fleurit le matin se fane le soir. [Max. lat.]

FANEUR. se, s. qui fane le foin.

FANFAN, s. m. (enfantin et caressant), petit enfant.

FANFARE, S. f. concert de trompettes, etc. en signe de réjouissance; air pour lancer le cerf; musique militaire. ( jouer une —.)

FANFARER, V. n. faire un concert militaire. R. V. —, se panader. [Rabelais.]

*

FANFARON. ne, s. adj. Thraso. celui qui fait le brave sans l'être, qui se vante trop de sa bravoure, de son talent, etc.; faux brave (ètre ; faire le —) ; * (fig. ) 1. *ƒ. -one. R. Le monde est plein de fanfarons en amour et d'hypocrites en amitié. [Saint-Evremont.]

FANFARONNADE, s. f. Venditatio. rodomontade; vanterie; | fausse bravoure ( faire des-s).

FANFARONNERIE, S. f. habitude de faire des fanfaronnades. -one-. R.

*

+FANFIOLES, S. f. pl. petits ornements de toilette. [Diderot.]

FANFRELUCHE, s. f. ornement frivole; bagatelle.

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*

FANGE, S. f. Coenum. boue, bourbe; (fig.) vie honteuse, déréglée; se dit des péchés, (fig.) de l'abjection, de la servitude, de la débauche, de l'ignorance (se tirer, sortir de la, se trainer, se vautrer, tomber dans la ); basse extraction; B. bassesse d'esprit, de style; [Boileau.] * humeur, pus épais. (Fancq. celt. Il ne faut pas préférer la vertu à la beauté: il n'y a point à hésiter entre la fange et le ciel. [Platon.] Les ames basses et les reptiles s'enfoncent dans la fange pour n'être pas écrasés. Les pourceaux d'Epicure dorment voluptueusement dans la fange.

FANGEUX. -se, adj. Lutosus. plein de fange ( chemin, terrain, ulcère —).

FANION, s. m. étendard des équipages de troupes.

FANON, s. m. Palearia. peau qui pend sous la gorge du taureau, etc.; barbes de baleine; crins sur le boulet; manipule. -S pl. t. de chirurgie, appareil pour fixer la jambe frac turée; espèce d'attelles; pendants d'une mître, d'une étole, d'une bannière.

FANTAISIE, S. f. Voluntas. imagination; faculté, imaginative, t. didact.; esprit ; idée, pensée fugitive, bizarre (avoir une ou dess; il lui prit- de...); humeur; choix, vou, envie, désir, volonté (vivre, agir à sa -); volonté passagère (pure); opinion, sentiment, goût précaire (satisfaire ses-s); désir frivole, momentané; 'caprice, boutade, bizarrerie, (plus usité.) (— ridicule; être plein de ―s);' objet de fantaisie (acheter des -s) (fig., famil.);

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chose inventée, faite à plaisir, d'après un caprice, | une idée, une inspiration du moment, et contre la rigueur des règles;t. d'arts, de musique; pl. —s musquées, celles d'une petite maitresse, d'un petit-maitre; petite recherche raffinée dans la toilette, le plaisir, son produit. *Phant-. (Phantazomai, s'imeginer. gr. Ceux qui ont mille fantaisies n'ost pas un seul goût. [Mad. Necker.] Une fataisie satisfaite ne donne jamais autant de plaisir qu'une bonne œuvre. Les fantaisies appauvrissent en prenant sur les besoins.

FANTASIER, v. a. -sié. e, p. irriter; v.' (se), v. pers. se figurer. [De Retz. +FANTASMAGORIE, s. f. -ria. art de faire p paraitre des spectres par le moyen d'une ili sion d'optique, ce spectacle.* Phant-. (Phas tasma, fantôme, agora, assemblée. gr.

FANTASQUE, adj. 2g. Morosus. capricieus bizarre; extraordinaire; qui a des fantaisies (personne, esprit, humeur-s); (caratère), inégal et brusque. [Voltaire. (syn.)

FANTASQUEMENT, adv. Morosè. d'une ma nière fantasque et bizarre. (vêtu ), ' (inus.) B.

FANTASSIN, s. m. Pedes, soldat à pès d'infanterie. (Fante, serviteur, ital.

FANTASTIQUE, adj. 2g. Fictus. chimeri (dessein, vision, projets); imagina | qui n'a que l'apparence, sans réalite (o -; l'ombre est —). 1 La postérité est une idole fantastique à laquelle on sacrifie do victimes humaines. Il faut à presque tous les esprits un être fantastique, objet de low culte: ôtez-leur un dieu, ils prendront po idole la gloire, l'or, une femme, un illustre scélérat.

FANTASTIQUEMENT, adv. d'une manière faa tastique. * ou fantasque. G.

FANTASTIQUER, v. n. (inus.) suivre sa fantaisie | au mépris des règles de l'art; ‹ imeginer. R. V.

FANTINE, S. f. partie du chevalet pa

dévider la soie.

+FANTOCCINI, s. m. pl. jeu théâtral exécuân par des marionnettes. (Italien.

FANTOME, S. m. Spectrum. spectre (va påle, noir, horrible - hideux, effrayan épouvantable, blanc); vision; vaine im que l'on croit voir sans réalité; chime (combatttre des ―s; se faire un, des ce qui n'a que l'apparence (de roi, der publique, de félicité, etc.); homme gre et défait. -s, pl. t. didactique, des objets extérieurs dans le cerveau,*Phe (vi.) (Phantasma, spectre. gr. 'Il est croire que la mort est un fantôme com bien d'autres. [Mad. de Puisieux.] L'a adore un fantôme. Le bonheur et la vers sont des fantômes qui se perdent dans les to

nèbres.

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FANTON, s. m. fer applati, en verge caff pour les tuyaux de cheminée. *stons p tringles de fer en bottes de 50 ou 100 i

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1

FAON, S. m. Hinnulus. petit d'une biche, d'un chevreuil. | fan.

FAONNER, v. n. mettre bas, parlant des -oner. R. fan.

biches, des chevrettes.

ner.

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*

FAQUIN, s. m. Fatuus. (iron.) homme de. néant sans mérite, sans honneur, sans cœur et vain (vil, plat, lâche-); qui fait des bassesses; homme de bois qui sert de but; * (abusiv.) fat,'élégant, G. crocheteur. [Rabelais.]

FAQUINERIE, S. f. (famil.) action de faquin;* (abusiv.) fatuité. G.

FAQUINISME, S. m. caractère, conduite des faquins. [Crébillon fils.] FAQUIR, S. m. voy. Fakir.

+FAQUIKÉISME, S. m. conduite du fakir. N. †FARAFES, s. m. pl. espèce de loups d'Afrique.

*

FARAILLON, s. m. petit banc de sable près T'un grand; G. c. tour sur le rivage. R. 'Pharos, phare. gr.

FARAIRE ou Ferrare, s. m. Ferraria. lante exotique de la famille des iris.

FARAIS, s.*m. filet de pêche pour le corail. G. C. V.

FARAISON, s. f. première figure donnée u verre par le souffle.

FARAMIER, S. m. Faramea, arbrisseau ruDiacé.

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nesure. B.

+FARASSE, S. f. Hyène de Madagascar. +FARATI, s. m. ou Grande entrée, vestiule de la Madrague.

FARATS, S. m. pl. amas de plusieurs choses. \-rā.

FARCE, S. f. -cimen. viande, herbes_hahées avec des ingrédients, qu'on met dans a volaille, etc.; comédie bouffonne; (fig., amil.) chose, action plaisante, bouffonne; imitation ridicule de quelque chose de nole', (mauvaise ridicule) adj. 2 g. drôle, ouffon, plaisant. Le règne de la liberté eut être une farce politique jouée par des

Fourreaux.

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FARCER, v. n. faire des farccs. v. RR. FARCEREAU, S. m. (vi.) farceur. v. +FARCESQUE, adj. du farceur; bizarre. Montaigne.]

+FARCEUR, S. m. Mimus. qui joue ou fait les farces; bouffon ; ' mauvais comédien qui charge son rôle. 1 Će n'est pas toujours sur e théatre des farceurs, que se jouent les neilleures pièces. [Mad. de Motteville.] FARCIN, s. m. Scabies. | tumeur avec ulère; sorte de gale, de rogne des chevaux, les mulets.

FARCINEUX. -se adj. s. qui a le farcin. R.

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FARCISSEUR, s. m. Fartor. qui farcit ; pâtissier. R.

FARCISSURE, s. f. action de farcir. T. G. FARD, s. m. Fucus. poudre; pâte pour peindre la peau, l'adoucir, la blanchir; (fig.) faux ornements dans le discours; déguisement, dissimulation, feinte (fig, outrẻ, famil.) 1, (— trompeur); * blanc, bismuth dissout en poudre. B. Je hais plus le fard dans l'ame que sur le visage. [St.Évremont.]

FARDAGE, s. m. fagots mis à fond de cale. R. G. C. tout ce qui est inutile, embarrassant dans le haut d'un vaisseau. B.

*

FARDEAU, s. m. Onus. faix ; charge; grand, insupportable, énorme; lourd pesant, porter, rejeter, mettre un -, | (fig.) chose, personne incommode; | emploi pénible; terres, rochers près de s'ébouler, t. de mi(Phéró, je porte. gr. La louange outrée est un fardeau. Il ne faut pas se char ger trop tard de fardeaux dont l'habitude pourrait alléger le poids; on ne pourrait plus les porter.

neur. B.

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FARDELIER, s. m. (vi.) porte-faix. v. FARDEMENT, s. m. action de farder. R. v. FARDER, V. a. -dé. e, p. Fucare. mettre du fard (fig. ) déguiser, donner un faux lustre pour cacher les défauts (un discours le remplir de faux ornements ); v. n. s'abaisser sous son propre poids. A. v. (inus.) B. (se―), v. pers. pron. récipr. La misère fardée de luxe est effroyable. [Dupaty.]

*

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FARINE, s. f. -na. grain réduit en poudre, et surtout pour faire le pain '; - de gruau, la plus fine pour les pâtissiers. mêlée avec le son. gruanteuse, farine dure. empoisonnée, arsenic en fleur, attaché aux voûtes des mines, farine arséni→ cale. fossile ou minérale, substance crétacée Stalactite décomposée, ou Gurh de craie desséchée. B. 1 On ne peut juger la farine que quand le pain est cuit. [Prov. all.]

FARINELLER, V. a. -lé. e, p. t. de musiq. ajouter des broderies, à l'imitation de Farinelli, chanteur italien.

FARINER, v. a. -né. e, p. saupoudrer de farine. G.

FARINET, s. m. dé à une seule face marquée. G. c. v.

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FARLOUZE, s. f. alouette des prés. * -se. R. FAROUCHE, adj. 2 g. Immanis. sauvage, non apprivoise; qui fuit l'homme (animal -); (personne, savant) insociable, rude; misanthrope, peu traitable; difficile à vivre (vertu, mérite, mine, air, œil, regard). (syn. )' Le médisant est la plus cruelle des bétes farouches, et le flatteur la plus dangereuse des bêtes privees. [Diogène.] La timidité rend les hommes farouches, surtout quand ils se font un devoir de ne pas lu surmonter. [De Caylus.]

+FARRAGE, s. m. mélange de plusieurs grai

nes.

FARRÉATION, s. f. voy. Confarréation. FARSANGE ou Phar, s. f. mesure de chemins en Perse.

FARSANNE, s. m. chevalier, cavalier ara. be. G.

+FARTEURS, S. m. pl. t. d'antiq. valets qui soignaient la volaille, qui faisaient les boudins, etc. Nomenclateurs à Rome.

+FARTHING, s. m. monnaie de cuivre anglaise (un liard).

FASCE, S. fcia. pièce honorable qui occupe le milieu de l'écu.

FASCE. e, adj. chargé de fasces égales. +FASCEAUX, s. m. pl. savates garnies de pierres pour caler le sac du chalut.

+FASCIA-LATA, s. f. anévrose de la cuisse; muscle qui la tend.

*

FASCICULE, s. m. -lus. ce qu'on peut porter d'herbes médicinales ou botaniques | sous le bras; c. v. G. petit faisceau, poignée d'herbes, leur description. +FASCICULE. e, adj. (racine -e e) en fais

ceau.

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+FASCIOLE, S. f. la. sangsue limace, du genre du ténia, douve du foie des mammifères, etc.

+FASCOLOME, S. m. quadrupède de la Nouvelle-Hollande, qui tient de la marmotte et du sarigue.

FASEOLE, S. f. Phaseolus. espèce de ba ricot du midi. * mieux Favéole, bariest nain. et Phaséole.

FASIER, v. n. se dit de la voile qui ne
prend pas bien le vent. G. c. V. BR. || fazie
+FASIN ou Fazin, s. m. cendres mêlées de
terre, de brindilles, etc., pour couvrir k
fourneau de forge.

FASQUIER, s. m. t. de mer. a. * -tier, pè-
che aux flambeaux.
+FASSURE, s. f. partie de l'étoffe fabriquét
entre l'ensuple et le peigne.

FASTE, s. m. sans pl. -tus. vaine affecta
tion d'éclat, | de parure, | vaine ostenta-
tion'; magnificence déplacée (grand-i
posant, ridicule, insultant; aimer le-
plein de);s, pl. livre du calendrier
récit des faits mémorables; registres histe-
riques (des Romains ); l'histoire. (Phai
je dis. gr.
L'amour du faste éteint to
sentiment de bienfaisance. [Mad. de Somery.
Le faste de la sagesse est une ostentation
plus grande que celle de l'opulence. [ So
crate.] Le goût et le faste sont toujours en
nemis. [De Boufflers.] Le faste géne le plai
sir. L'orgueil produit le faste, et le faste.
la gène. [Delille.]

FASTIDIEUSEMENT, adv. -diosè. d'une ma nière fastidieuse. (écrire).

FASTIDIEUX. -se, adj. -diosus. qui cans de l'ennui, du dégoût (personne, ouvrage, livre, * serment~). [La Bruyère.]

†FASTIGIÉ. e, adj. qui s'élève en painte pyramidale; pyramidal; * dont les sommets forment un plan horizontal (rameaux, fler -).

FASTUEUSEMENT, adv. avec faste.

FASTUEUX. -se, adj. -tuosus. qui a d faste, de l'ostentation, | qui l'aime 1; (p sonne, titre, équipage, cour―);* (chart[Bourdaloue.]; (éloge) [Boileau.]; (scier [Fléchier.] 'L'avare est souvent homme dir prit; le fastueux est presque nécessairement sot, petit et ridicule, [Madem. de Somery

FAT, s. adj. m. Fatuus. impertinent; SE jugement; trop complaisant pour lui-même 1; (être un grand, un petit, un vain -dicule). || fătě. (syn.) * Des fats philosophe tes ne croient en un Dieu que parce que los petite personne est divine. [Galiani.]

FATAL. e, adj. sans pl. mase. -lis. (pear qui porte avec soi une destinée inevitati (décret, loi, noeud, terme); funeste malheureux; qui entraîne une suite d'evenements importants, décisifs, funestes (— ambition, amour). ( Phatis, oracle. F

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FATALISME, s. m. doctrine du fataliste. Si le fatalisme était vrai, je ne voudrais pas d'une vérité si cruelle. [Voltaire.]

FATALISTE, S. m. qui attribue tout au destin, à la fatalité. * Fatiste. v.

FATALITÉ, S. f. sans pluriel. Fatum. | prétendue destinée inévitable | et malheu reuse, hasard malheureux (par une grande, une étrange-).

+FATHIMITES, s. m. pl. princes mahométans, descendants d'Ali et de Fathime, gendre et fille de Mahomet.

FATIDIQUE, adj. 2 g. -dicus. qui déclare la volonté du destin (trépied, vol, chêne -); (fig.) Dans les bibliothèques reposent des ames fatidiques.

FATIGANT. e, adj. Operosus. qui donne de la fatigue (travail -), | de l'ennui (lecture -e); importun (personne-e); se dit au moral. Il n'y a rien, à la longue, de plus fatigant que l'oisiveté. | Hair est fatigant. [De Ligne.] Tout esprit qui n'a pas le sens commun pour base, est fatigant et ennuyeux à la longue. [Du Deffand.]

FATIGUE, S. f. gatio. travail pénible, lassitude qu'il cause (les -s de la guerre; sup porter fa; se faire, s'endurcir à la -). Il vaut mieux mourir de fatigue que d'en

nui.

FATIGUE. e, adj. -gatus. t. d'arts, sans légèreté; sans fraîcheur ou netteté (ouvrage, couleur, sculpture —).

FATIGUER, V. a. Defatigare. donner de la fatigue, de la peine (- l'ennemi, la vue, le corps, l'esprit, l'ame)'; (fig.) ennuyer, im. portuner; changer, retoucher plusieurs fois, t. d'arts. gue. e, p. adj. usé, sans fraîcheur, trop travaillé; (se), v. pers. se lasser. * v. récipr. v. pron. * v. n. λ. L'ambition fatigue l'espèce humaine; elle prend les hom mes pour instruments et pour victimes. Lorsque le fanatisme, l'esprit de parti peuvent dresser les échafauds, ils fatiguent les bour

reaux.

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FATISME, S. m.. caractère, esprit du fat. v. +FATISTE, s. m. poète; farceur. [ Pasquier.]

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FATRAS, s. m. amas confus de choses frivoles, inutiles (énorme indigeste, informe);* (vi.) poésie où le même vers est répété. [Borel.] Il n'y a rien de si pestilentiel pour le jugement que le fatras des connaissances pédantesques. [ Lemontey. ] Les savants s'enterrent les uns les autres sous les fatras éphémères de leurs barbares nomenclatures.

FATRASSER, V. n. s'occuper de bagatelles. R. Fatrasseur, s. m. qui fatrasse. R. FATUAIRE, S. m.enthousiaste qui, se croyant inspiré, prédisait l'avenir. A. G. c. V. RR. GO. Tome I.

FATUISME, s. m. esprit, caractère du fat. [Chaulieu, Voltaire.] T.

FATUITE, s. f. -tas. | caractère du fat, ses manières, son impertinence, sa sottise; * impertinence qui la produit. A. (avoir une grande; plein de -); * éloge impertinent de soi-même.

FATUM,'s. m. le destin des fatalistes. C. G. R. FATUOSITÉ, s. f. fatuisme. v.

FAU, s. m. arbre. voy. Hêtre. R. (Fagus,

lat.

FAUBERT, s. m. balai pour nettoyer un navire. R. G.

FAUBERTER, v. a. -té. e, p. balayer avec le faubert, terme de mer. G.

+FAUBLOYER, v. a. faire des contes sans suite. (vi.)

FAUBOURG, s. m. Suburbium. faubourgs pl. partie d'une ville au-delà de ses portes, de son enceinte ; les habitants du faubourg (rassembler la ville et les-s). * et Fauxbourg. R.

FAUCHAGE, s. m. Feniseum. temps et peine employés à faucher; action de faucher. (Falx, faux. lat.

FAUCHAISON, s. f. temps où l'on fauche. FAUCHARD, s. m. petit faucillon à long manche. R.

FAUCHE, S. f. action, | temps de faucher; son produit.

FAUCHÉE, s. f. ce qu'un faucheur coupe de foin, etc. en un jour; 20 perches.

FAUCHER, V. a. -ché. e, p. Demetere. couper avec la faux, (fig. la mort fauche les humains); 19 v. n. t. de manège, traîner en demi-rond une des jambes de devant; * mal ourdir en serrant peu la trame. B. +FAUCHÈRE, s. f. tringle de bois servant de croupière aux mulets."

FAUCHET, s. m. Rastellum. râteau à dents des 2 côtés pour ramasser ce qui est fauché; petite faux.

*

FAUCHEUR, s. m. Feniseca. qui fauche; poisson du genre du chétodon, du labre. B. FAUCHEUX, S. m. sorte d'araignée à longues pattes. et -cheur. c.

*

+FAUCHON, s. m. voy. Faucheur; petite faux pour scier le chaume.

FAUCILLE, S. f. Falcula. couteau, lame courbe, dentelée, emmanchée, pour scier le blé. (Falx, faux. lat.

*

FAUCILLON, s. m. petite faucille; instrument en forme de faucille; petite lime; t. de métiers; moitié de la pleine croix d'une

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FAUCONNIÈRE, S. f. Hippopera. gibecière double de fauconnier, de cavalier. * -coniere. R.

FAUDAGE, s.m. t. de corroyeur de laine; marque; pliage des étoffes. G.

FAUDER, v. a. plier une étoffe, la marquer avec de la soie. G. v. dé. e, p. adj. RR. FAUDET, S. m. gril de bois, t. de manuf.

G. C. CO.

FAUFILER, V. a. -lé. e, p. faire une fausse couture à longs points avant de coudre à demeure ; * (fam.) insérer (— un épisode); r. (se), v. pron. v. pers. (fig., fam.) s'insinuer; se lier d'intérêt, d'amitié, de plaisir; | s'introduire avec adresse, souplesse auprès des grands, etc. * -ux-fi-. R.

FAULDES, S. f. pl. fosses où l'on fait le charbon.

FAUNALES, S. f. fête de Faune. G. C.

FAUNE, s. m. -nus. Dieu champêtre romain;* papillon de jour à quatre pattes.des bois, Homme-sauvage, Malbrouck, sin

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RR.

FAUSSE-MARCHE, s. f. marche déguisée. c.

+FAUSSE-MARGE, s. f. feuilles qui ne descen dent pas assez.

FAUSSE-MONNAIE, s. f. monnaie contrefa te. *-oie. R.

FAUSSE-PAGE, S. f. première page d'un livre, avant le titre; faux titre. G. c.

FAUSSE-PLAQUE, s. f. plaque posée sur la platine, t. d'horlog.

FAUSSE-PLEURESIE, s. f. demi-pleurésie. s FAUSSE PORTE, S. f. Pseudothyrum. parte feinte.

FAUSSE-POSITION, s. f. t. d'arithmétique. +FAUSSE-QUINTE,S. f. quinte diminuée d'u

semi-ton.

FAUSSE-RELATION, s. f. intervalle diminue où superflu, t. de musique. +FAUSSE-RHUBARBE, s.f. Pigamon jaune.

roy oc.

FAUSSE-TIRE, S. f. cloison à jour dans le four du potier.

FAUSSEMENT, adv. False. | à faux; contre la vérité (accuser, soutenir-).

FAUSSER, V. a. n. Distorquere. faire plier. courber un solide, en sorte qu'il ne se re dresse pas ( une épée, une "clef); ( enfreindre, violer (— sa foi);* attaquer, accuser de faux [ Montesquieu.] — comp gnie, la quitter [Destouches. ]; ne pas trouver, après l'avoir promis.

2

fair

plier, se dit fig. -sé. e, p. adj.3 * (se −)pers. pron. récipr. (fig.) L'esprit parti fausse le jugement et durcit le cœur En amour, dans l'hymen, comme dan les affaires d'honneur, fausser sa foi est félonie. Le jugement de l'homme est preque toujours faussé par l'intérêt.

3

FAUSSES-ENSEIGNES, s. f. marques sup

sées.

FAUSSES-LANCES, s. f. pl. canons de b bronzé pour faire montre de défense, t

mer. G.

FAUSSES-MANCHES, s. f. manches par-dessus les autres.

FAUSSES-PIÈCES, s. f. pl. pièces sur cell qui prennent l'empreinte au moulage.

FAUSSET, s. m. brochette de bois pour be cher un tonneau; t. de mus., dessus aigre forcé, celui qui le fait ; bec de plute c pointe. B.

FAUSSETE, S. f. Falsum. qualité de ce s est faux; duplicité, hypocrisie, mali cachée (grande, insigne manifeste); cà fausse, ce qui la rend telle (dire une imposture naturelle. [Vauvenargues.]

FAUSSISSIME, adj. 2 g. très-faux. v. FAUSSURE, s.f. (d'une cloche). endroit sa courbure où cesse la moindre convexite

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