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+ÉCOUINE, s. f. écouane.

ECOULEMENT, s. m. Fluxio. flux, mouvement de ce qui s'écoule, de l'électricité, etc., (fig.) de la lumière, etc., de la grace, des billets d'états, etc; —, quan. tité d'eau fournie dans un temps par un tuyau, etc.

COULER (s'), v. pers. couler d'un lieu dans un autre; passer;'|(fig.) se passer insensiblement, peu à peu; couler hors d'un endroit; (fig. la foule, l'argent, le temps s'écoulent). |-, v. a. -lé. e, p. ' Un torrent s'écoule bien vite quand on ne fait rien pour le retenir. [Fénélon.] f. balai, t. de mer. c.

ÉCOUPÉE, S.

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m. G.

* ou

ECOURGÉE, s. f. sorte de fouet. B. ÉCOURGEON, s. m. orge carrée. A. v. voy.

Esc-.

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ÉCOSTANT. e, adj. qui écoute; (famil.) G. c. (avocat), qui ne plaide pas. (plaisant.)

ÉCOUTE, s. f. tribune fermée par des ja

lousies. R. V.

s. f. lieu où l'on écoute sans être vu; compagne de parloir; t. de mer, cordage à deux branches pour tendre les voiles. —s, s. f. pl. (fig.,fumil.) être aux-s, être attentif à ce qui se passe dans une affaire pour en profiter; espionner. | --s'il pleut, s. m. moulin qui va par éclu ses; (fig., famil.) espoir mal fondé, trom. peur; vaine promesse; * celui qui s'y fie; v. G. (inusité.)

ECOUTER, v. a. Audire. ouïr avec attention '; se dit absolum. 2, prêter l'oreille pour ouïr, par curiosité 3; | donner audience; croyance 4, consentement à quelqu'un, à une proposition, une offre (— les avis, les propositions); | entendre parler, chanter; prêter attention aux paroles, au chant; l'entendre avec plaisir 5; (fig.) la raison, l'entendre; suivre; obéir; (s), v. pers. avoir trop soin de soi (fa mil. l'égoïste s'écoute); * faire attention à ce que l'on dit ; se dit ironiq. (les beaux diseurs s'écoutent parler, famil.) v. pron. récipr. té. e, p. t. de manège, (mouvement -) fait avec justesse, précision. On gagne toujours à écouter un sage. [ Théognis. ]2 L'art d'écouter équivaut presque à celui de bien dire. Le sort de ceux qui écoutent est d'entendre rarement leur éloge. [Beaumarchais. ] 4 La médisance et la calomnie nuisent à ceux qui les écoutent. Il est une manière d'écouter qui fait autant de plaisir que les louanges. Il est plus facile d'écouter les autres que de s'écouter soi-même. [Mad. de Puisieux. ] Il n'y a pas gens que l'on écoute moins que ceux qui s'écoutent le plus. [Naudé.]

de

1

ÉCOUTEUK, S. m. qui écoute. c. G. (comiq., satiriq.)

ÉCOUTEUX, adj. m. (cheval―) distrait par les objets qui le frappent, etc., qui ne part pas franchement. (famil.)

ÉCOUTILLE, s. f. trappe dans le tillac d'un vaisseau pour y descendre, en tirer des marchandises. (Scutella, petit bouclier. lat. ECOUTILLON, S. m. ouverture carrée dans les écoutilles. G.

ÉCOUVETTE, s.f. vergette; balai. * -ete. R. (scopa, balai. lat.

ÉCOUVILLON, s. m. t. d'artil. linge attaché à un baton; outil pour nettoyer le four, le

canon.

ÉCOUVILLONNER, v. a. -né. e, p. t. d'artil. | de boulanger, | nettoyer avec l'écouvillon.

-oner. R.

ECPHRACTIQUE, adj. 2 g. s. m. apéritif. c. v. (Ekphrassó, je désosbstrue. gr.

ECPHYSESE, S. f. expiration; expulsion prompte de l'air hors des poumons. (Ek, extractif, phusaó, je respire. gr.

ECPIESME, S. f. fracture d'os avec esquille enfoncée dans le cerveau. (Ekpiézó, je pres se.gr.

*

ECRAIGNES, S. m. pl. veillées de village. A sing. v. A. cabane où elles se tiennent. ÉCRAN, s. m. sorte de meuble; toile, car ton, etc. pour garantir de l'ardeur du feu: ÉCRANCHER, V. a. -ché. e, p. effacer les faux plis du drap. G. C. V. AL.

TÉCRASEMENT, s. m. action d'écraser ; [Hel vétius.]* état de ce qui est écrasé; v. (· de l'amour-propre. [De Maintenon.])

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ÉCRASER, v. a. Obterere, aplatir et briser par le poids, par un effort (il fut écrasé sous les ruines, propre et fig, une bombe l'écrasa); (fig.) ruiner, détruire entièrement (quelqu'un) 3; | vaincre, surpasser de beaucoup; t. de manuf. trop frapper une étoffe; -sé. e, p. adj. trop plat, trop court; trop bas, trop aplati (nez, taille, édifices); s- ,v. pers. (il s'écrasa le pouce); v. pron. L'autel, posé sur le trône, l'écrase; placé dessous, il l'élève et le soutient N'écrasez pas le plus vil insecte avec un orgueilleux dédain; il est, comme vous, l'ouvrage de Dieu. 3 Pour beaucoup d'hommes, c'est un acte de puissance, un plaisir, un triomphe, que d'écraser leur semblable.

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Le mépris habituel écrase le caractère. [Miss. Edgeworth. ] Chez une nation avide de bonheur, une moitié est toujours prête à écraser l'autre. On ne peut écraser que ce qui rampe.

ÉCRELET, s. m. sorte de laitage suisse. [J.J. Rousseau.]

ECREMER, v. a. -mé. e, p. lever la crême sur le lait; t. de mét. prendre la superficie, le dessus; (fig., famil.) prendre ce qu'il y a de meilleur (- une bibliothèque, un livre). * (s'—), v. pron. -cré-. R. c. Écrè

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ÉCRÉNOIR, S. m. instrument pour écréner.

G. C. A.

*

ÉCRETER, v. a. -té. e, p. enlever la crête, le sommet d'un mur, d'une palissade, t. milit., ôter la crête à un coq, etc. * -cré-. R. ÉCREVISSE, S. f. Astacus. poisson testacée, crustacée; signe du zodiaque, le cancer (69). −, pierre à chaux, rouge et non calcinée; B. yeux d'-, pierre d'-, médicinale. (Karabos, crabe. gr. Krebs. teuton. ÉCRIER (3'), v. pers. Exclamare. faire un grand cri, une exclamation (s'— d'amiration). 19 v. a. crié. e, p. nettoyer le fil de fer avec du grès. B. +ECRIEUR, S. m. ouvrier qui écrie le fil de

fer.

*

ÉCRILLB, S. f. claie pour arrêter le poisson à la décharge d'un étang, t. de pêche.

G. V.

ECRIN, s. m. Scrinium, coffret où l'on met des pierreries, etc. ces pierreries.

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5 *

mur

2

ÉCRIRE, v. a. crit. e1, p. Scribere. (sur) tracer, former, figurer des lettres, des carac téres (son nom, un mot sur le bien ou mal); orthographier (ce mot, mon nom s'écrit ainsi); (-a), faire une lettre, une missive: s'engager par écrit ; mettre ses raisons, ses pensées, ses souvenirs, etc. | par écrit (— une justification, un mémoire, en général) 3; enseigner par écrit (Aristote a écrit que...; il est écrit dans l'Évangile que...); composer un ouvrage d'esprit (en vers, en prose, en latin, en français)4; employer un style (élégamment, purement, lourdement, obscurément, pédamment); se dit absolum. pour composer un ouvrage (s), v. pers pron. être, devoir être écrit (ce mot s'écrit ainsi); v. récip. les amis s'écrivent; très-usité.)1 La loi doit étre la justice écrite. [ De Lévis.] Il est beau d'écrire ce que l'on pense; c'est le privilége de l'homme. [Voltaire.] 3 Celui qui ne sait ni lire ni écrire est aisément dupé par ceux qui le savent. Si vous voulez bien parler et bien écrire, n'écoutez et ne lises des choses bien dites et bien écrique tes. Ceux qui écrivent comme ils parlent, quoiqu'ils parlent très-bien, écrivent trèsmal. [De Buffon.] 5 La solitude la plus profonde n'est jamais ennuyeuse pour celui qui sait lire et écrire avec goût. [ Prévot. ] Ceux qui écrivent pour le public doivent respecter ses gouts et même ses préjugés. [Le grand Frédéric.] Écrire n'est pas un mé tier en Amérique ; pour le pauvre, c'est un pauvre métier partout. [ Wright. ] Un des plus súrs moyens de plaire en écrivant n'est pas tant de penser et de dire, que de faire penser et dire les autres. [Bouhours.] Le talent d'écrire peut devenir une puissance dans un état libre. [ Mad. de Stael. ] Tout l'art d'écrire consiste à bien sentir, bien penser et bien rendre. [Dussault.}

ÉCRISÉE, S. f. poudre de diamant, noir pour user les autres. v. G. c. * voy. Égri-. 11-zée.

ÉCRIT, S. m. Scriptum. ce qui est écrit (coucher, rédiger par ; mettre en

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pour écrire; docte - lisible, informe); acte portant promesse ou convention; livre; * adj. décidé (il est que...); marqué (son crime, son caractère est -sur son front); (papier- sur lequel on a écrit, que l'on a écrit ; couvert d'écriture; —3, s. m. pl. ouvrages d'un auteur; leçons, cahiers d'école écrits sous la dictée d'un professeur; livres, traités. B. Un bon livre est de l'expérience écrite.

ÉCRITEAU, S. m. Inscriptio. | avis, inscription en grosses lettres pour la publication (mettre un grand, un petit, un large -);* défaut dans la tonte du drap. (syn.)

ECRITOIRE, S. f. Atramentarium. ce qui contient les choses nécessaires pour écrire; encrier; boite, vase pour l'écriture (belle, jolie, grosse, petite ). La liberté des presses doit exister comme nous avons tou jours eu la liberté des écritoires. [RabaudSt.-Étienne.]

ÉCRITURE, S. f. Scriptura. caractères écrits; manière de former les lettres (belle, jolie, bonne, mauvaise, vilaine - lisible, indéchiffrable, bâtarde, ronde, coulée, effacée, penchée, droite); écrit; parole do Dieu; les livres saints ou de négoce, leur * ou Ecri tenue; papiers d'un vaisseau. vain, poisson du genre du persègue-arabique ou chinoise, came. B. L'écriture ne parle pas de noblesse; c'est une institution payenne.

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†ÉCRITURER, v a. -ré. e, p. faire des copies, des écritures. c. (inus.) B. ÉCRITURIER, S. m. qui écriture. c. (inus.)

B.

ÉCRIVAILLERIE, S. f. manie de publier de mauvais livres. [Montaigne.] L'écrivaillerie est le symptôme d'un siècle débordé. †ÉCRIVAILLER, v. a. -é. e, p. écrire beau

coup et mal.

S. m. man

ÉCRIVAILLEUR, Écrivassier, vais écrivain, très - fécond (méchant — ). Chaque écrivailleur politique s'imagine que le papier qu'il barbouillait servirait de voile au vaisseau de l'État.

ÉCRIVAIN, S. m. Scriptor, maitre à écrire celui qui écrit, en général (bon, mauvais-); celui qui écrit des lettres, placets, etc. pour les ministres; officier qui tient registre sur un vaisseau de ce qui y est, de ce qui s'y consomme; auteur d'un livre (excellent-dangereux); se dit d'une femme. ( Mad, de Stael est un de nos grands-s); * se dit absolum. relativement au style (froid, plat éloquent), relativement à la personne obscur, modeste). (syn.) ' L'imagination, l'esprit, le génie, le sentiment font le bon auteur; l'art de bien placer les mots fait le bon, écrivain.

TÉCRIVANT. e, adj. (main) qui écrit.

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ÉCROUELLES, s. f. pl. Scrophulæ. humeurs froides avec tumeurs à la gorge, aux glandes. (popul.)

* Scro

ÉCROUELLEUX. -se, adj. Strumosus. qui appartient aux écrouelles, qui les a. plr deux.

ÉCROVER, v. a. -Qué. e, p. (quelqu'un) inscrire sur le registre des prisons le jour, la cause et par qui un homme a été emprisonné, avec son signalement, etc. ÉCROTIR, v. a. battre un métal à froid le rendre plus dense et plus élastique. -),v. pers. -oui. e, p. adj. (monnaie-e) durcie au moulin. B.

pour

ÉCROUISSEMENT, s. m. action d'écrouir,

ses effets.

ÉCROULEMENT, S. m. Ruina. éboulement total ou partiel de terres, de murs,

d'édifices; action de s'écrouler, se dit fig. L'écroulement de toute la fortune d'un tyran apprend qu'il existe.... un Étre qui préside aur destinées de la terre. Massillon.]

ÉCROULER (S), v. pers. s'ébouler; tomber en s'affaissant.'* -lé.' e, p. adj. (maisone), etc. R. Les grandes choses s'écroulent sous elles-mêmes. [Lucain.] Une ame commune fuit de l'édifice de sa gloire prêt à s'écrouler; une grande ame se laisse écraser par ses ruines.

ÉCROUTER, v. a, -té. e, p. ôter la croûte.

* -out-. B.

n'a

ÉCRU. e, adj. Crudus. | cru, | (fil—) qui

pas été lavé; soie qui n'a pas été mise à l'ean bouillante; (fer) mal corroyė,

*

brile, plein de scories.

ECUES, S. f. pl. bois nouvellement crus

sur des champs. G. v.

ECSARCOME, s. m. excroissance charnue,

de chirurgie.*-côme. R. Sarcome. (Ek,

debors, sarx,

chair. gr.

ECSTASE, S. f. -sis. privation du sens ; délire. voy. Extase.

Ecruise, s. f. profession de foi d'Héraclius. en faveur du monothélisme. G. V.

(Ekthesis, exposition. gr.

ECTULIPSE,

de poésie. G. v.

s. f. élision d'un m final, t. j'élide. gr.

(Ekthlibo,

ECTHYMATE, s. m. tubercule fugace. (Ek

thuma, pustule. gr.

ECTHYMOSE, s. f. agitation, dilatation du sang. v. (Ekthumos, bouillant. gr. EcTILOTIQUE, adj. 2 g. (remède -) pour épiler. (Ektillo, j'arrache. gr ECTOPIE, S. fluxation. (Ek, de, topos,

place. gr. ECTOPOCYSTIQUE, adj. 2 g. (affection -) cansée par le déplacement de la vessie. (―, kustis, vessie. gr. ECTROLIQUE, adj. 2 g. qui fait avor

ter. * -ti-. ( Ektitróskó, je fais avorter. gr. ECTROPION, s. m. -pium. éraillement, renversement de la paupière inférieure. G. V. (Ek, dehors, trépó, je tourne. gr. +ECTROTIQUE. adj. ( remède —) qui fait avorter, voy. Ectrolique.

*

ECTYLOTIQUE, adj. 2 g. (remède — ) qui consume les durillons; G. v. qui résout les callosités, les durillons. AL. c. (Ek, extractif. tulos, durillon. gr.

ECTYPE, S. f. copie, empreinte d'une médaille, d'un cachet; copie figurée d'une inscription. (Ek, de, tupos, type. gr.

Écu, s. m. Scutum. bouclier de cavalier (vi.); sa figure sur laquelle se peignent les armoiries; monnaie d'or ou d'argent ; monnaie de compte ;* sorte de papier. B. — -quart, monnaie de compte, 64 sous. - - de Sobieski, constellation S. La victoire reste à celui qui a le dernier écu. +ÉCUAGE, s. m. droit de se servir de l'écu ; t, de chevalerie.

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ÉCUEIL, S. m. Scopulus. rocher dans la mer; (fig.) chose dangereuse pour la vertu, les talents, etc. l'honneur, la fortune, | qui y échouent (dangereux- - inévitable se briser contre un-)'(Skopelos, rocher sous l'eau. gr. La fausse gloire et la fausse modestie sont les deux écueils de ceux qui écri vent leur propre vie. [De Retz.] L'homme marche entre les deux écueils de la superstition ou du philosophisme; il y tombe s'il n'est soutenu par les philosophies divine et humaine. L'habitude est le plus grand écueil de la raison. [De Livry.] La passion est l'écueil du jugement. Le dépit contre un mari est le plus grand écueil pour un cœur jeune et sensible.

ÉCUELLE, S. f. Scutella, pièce de vaisselle pour le potage; plaque du pivot du cabestan. * solide formé par la rotation sur un diamètre d'un segment de couronne. —à vitrifier, tét. ou Gobelet d'eau, plante aquatique, détersive, vulnéraire, apéritive. Hydrocotile L. 338. ele. R.

R.

*

ÉCUELLÉE, S. f. plein une écuelle. * -elée.

ÉCUISSER, v. a. -sé. e, p. rompre un arbre, en l'abattant.

ECULER, v. a. -lé. e, p. Obterere. (des souliers), plier les quartiers en dedans, les rabaisser. (s'—), v. pers. * —, t. de cirier, former en pains. B.

ÉCULON, s. m. t. de cirier, vase à deux becs. B.

ÉCUMANT. e, adj. qui écume. c. v. | (onde e). (poétiq.) ÉCUME, S. f. Spuma. espèce de mousse sur l'eau, sur les liqueurs; scorie des matieres fondues; bave des animaux ( du cheval, du chien) '; sueur en flocons du cheval. de mer, merde de cormoran, s. f. voy. Alcyon, polypier. printannière, formée r les plantes par un insecte qui s'y cache. Ce n'est point avec de la bile, avec du fiel que les fanatiques écrivent contre leurs ad

*

sur

versaires, c'est avec de l'écume de chien enrage.

ECUMENICITÉ, S. f. voy. OEcu.

ÉCUMER, v. n. -mé. e, p. Spumare. jeter de l'écume (la mer, le vin, un cheval, un homme en colère écument); · -, v. a. l'ôter (le sucre, des confitures); (fig.) prendre çà et là (- un livre; les nouvelles, en ramasser G. inus.) les marmites, faire le parasite (fam.); les mers, faire la piraterie. v. n. — de rage, la faire éclater; * t. de chasse, dépasser sa proie. в. * (s'—), v.

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†ÉCUREAU, s. m. ouvrier qui nettoie les cardes de chardons.

ÉCURER, v. a. -ré. e, p. Mundare. nettoyer, curer, frotter, éclaircir avec de la cendre etc. nettoyer les cardes. (s'-), v. pron.

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1

à

ECURETTE, s. f. grattoir de luthier. ÉCUREUIL, S. m. Sciurus. petit animal fort vif, mammifère, rougeur. | * volant, membranes ou Polatouche. poisson du genre du persègue. B. . (Skia, ombre, oura, queue. gr. Sans la vraie philosophie, nous tournons continuellement dans notre cage comme l'écureuil, et nous ne sortons pas de prison.

ECUREUR. -SC, S. qui écure la vaisselle, etc. ÉCURIE, s. f. Equile, lieu où on loge les chevaux, | les ânes, les mulets;|(grande, belle, vaste, petite sale, humide); train, équipage; officiers, carrosses, bêtes de l'é

curie.

ÉCUSSON, s. m. Scutum. écu des armoiries; t. de serrurier, platine; morceau d'écorce avec un œil pour greffer;* sachet plein de poudres cordiales, stomachiques sur l'estomac; tubercules de lichen; partie du corselet des coléoptères ; le côté opposé à l'effigie, t. de monnaie, emplâtre en —; B. +ÉCUSSONNABLE, adj. 2 g. (arbre -) qui peut être greffé en écusson.

*

ÉCUSSONNER, v. a. -né. e, p. Emplastrare. enter en écusson, greffer. oner. R. ÉCUSSONNOIR, S. m. couteau pour écussonner. G. c. v. *-onoir. R.

ÉCUYAGE, S. m. (vi. ) v. * office d'écuyer. в. ÉCUYER,S.m Armiger. gentilhomme servant d'un chevalier, qui portait son écu, l'armait, le désarmait (vi); titre d'un simple gentilhomme, d'un anobli; celui qui enseigne à monter à cheval ou le manège (bon, mauvais —), qui dresse les chevaux, qui le sait

tuteur d'un

', qui donne la main à une dame; -de main, qui donne la main au roi pour monter en voiture. tranchant, qui découpe les viandes à la table d'un prince. -de bouche, chef de sa cuisine;*. arbre; faux bourgeon au pied d'un cep; perche le long du mur d'un escalier pour s'appuyer. v. tranchant, qui coupe les viandes. B. (Equus, cheval. lat. Les peuples, semblables à des chevaux mal dressés, renversent les écuyers trop brutaux ou trop confiants. Les rois sont obligés d'être bons écuyers, parce que, de tous ceux qui les servent, les chevaux seuls ne les ménagent pas

ÉDACITÉ, S. f. se dit du temps qui ronge et consume tout. (Edax, rongeur. lat. EDDA, S. f. recueil mythologique des peu ples du Nord, des Scandinaves. G. v. (Mytho.)

ÉDÉMATEUX. -se, adj. attaqué, ou de la

nature de l'édème.

sans

ÉDÈME, s. m. tumeur molle, blanche, douleur. G. c. v. vor. OEdème. +EDÉMÈRE, s. m. OEdemara. coléoptère. EDEN, s. m. paradis terrestre.(—, deli ces. hebr. L'Éden était un abrégé de terre; Dieu y plaça l'homme et adorer. [Hutcheson.] ÉDENTÉ. e, adj. -tatus. qui n'a plus de dents; vieille—e). *—s, s. m. pl. quadrapèdes sans incisives ni lamiaires. B.

pour

observer

ÉDENTER, v. a. -té. e, p. -tare. rompre. user, arracher les dents (d'un animal, d'une scie, d'un peigne, etc.)

EDERE, S. f. OEdera. plante composée. +EDICTAL. e, adj. qui appartient aux édits,

aux ordonnances.

ÉDIFIANT. e, adj. qui porte à la vertu, à la piété par l'exemple, les discours (vie, livre, sermon, exemple).

ÉDIFICATEUR, S. m. Edificator. qui fait, qui construit un édifice.

ÉDIFICATION, S. f. Edificatio. action de bâtir (des temples), (fig.) d'édifier, de donner le bon exemple; * sentiments vertueux, pieux, inspirés par le bon exemple, les discours. T. 4. (parler pour l' — des fideles ).

dans ses

ÉDIFICE, s. m. Ædificium. bâtiment con sidérable, public; palais, temple (bel, an cien, grand, superbe, vilain, vaste-écrase; élever, construire, détruire un~); se di fig. Lorsqu'une révolution a renversé l'édi fice social, on se traine long-temps fondations avant de pouvoir le relever. No tre édifice social ressembla long-temps à ceux que chacun peut arranger à sa guise avec des cartons peints: il n'y a que le po triotisme, l'expérience et le temps qui puissent le construire en marbre.

EDIFIÉ. e, adj. bâti; (fig.) touché ; mal scandalisé. B.

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lat

ÉDITER, v. a. proclamer, publier une ordonnance. (vieux).

ÉDITEUR, S. m. -tor. qui revoit avec soin Jet fait imprimer l'ouvrage d'autrui (célèbre soigneux, inexact) '. * celui qui donnait les spectacles à Rome. Un bon éditeur opère des résurrections.

EDITION, S. f. -tio. publication d'un livre; impression (ancienne, bonne, mauvaise correcte, fautive, tronquée, subreptice; donner, publier, revoir, corriger une —); pour rédaction, version, copie. [Voltaire.] (peu usité). tous les exemplaires d'un livre. princeps, la première. — incunable, de l'enfance de l'imprimerie, au 15 siècle. (Incunabulum, berceau. lat.

*

ÉDOSSER, ou Dossoyer, v. a. -sé. e, p. t. de parcheminier. в.

EDREDON, S. m. duvet d'oiseaux du N. voy. Eider. * ou Eiderdon, duvet de l'eider; et non Aigledon. B.

ÉDUCATEUR. -trice, s. qui donne l'éduca tion. [Changeux, Mirabeau.]

EDUCATION, S. f. -tio. soin pour instruire, former le corps, l'esprit et les mœurs (bonne, mauvaise, sotte-soignée, mâle, négligée; faire, soigner l'-; veiller à l'—; avoir de l'-) *art de former le cœur, l'esprit et le corps; exercice de cet art; pli de l'habitude pris dès l'enfance. [Bacon.] art des impressions et des habitudes. [Cabanis.] art d'imprimer des principes. [Moncrif.] habitude commencée dès l'enfance; art de manier et de façonner les esprits. [Rollin.] communication de principes et d'habitudes; suite d'impressions communiquées.*son exercice. On devient tout ou rien selon l'éducation que L'on reçoit. [Clément XIV.] Puisque l'homme doit vivre en société, l'éducation publique est la plus utile. Si vous avez de l'éducation et de l'urbanité, ne vous familiarisez jamais avec ceux qui n'en ont point. L'éducation doit tendre à empêcher que l'amour de son semblable ne soit étouffé par l'amour de soi. La nature et l'éducation font l'homme; sans l'une d'elles il ne l'est qu'à demi. La première et la meilleure éducation sible est la religion. (Educare, élever.

lat.

pos

ÉDULCORATION, S. f. -tio. action d'édul

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†ÉDULE, adj. 2g. Edulis. (fruit) bon à manger. [J.-J. Rousseau.]

ÉDUQUER, V. a. élever, instruire les enfants, faire leur éducation (popul.) * ( vicienx.) [Voltaire.]

ÉFAUFILER, V. a. -lé. e, p. tirer le fil du bout coupé d'un ruban, etc., d'une étoffe, la défaire.* Effaufiler. R.

EFFACABLE, adj. 2 g. Delebilis. (inusit.) qui peut être effacé (écriture). * Éfa-. R. EFFACEMENT, S. m. ce qui efface (un péché). [Port-Royal.]

*

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EFFACER, v. a. -cé. e, p. Delere. (de), ôter la figure; (l'empreinte, l'image, le caractère, les couleurs, les traits, les marques; (fig.) la mémoire, les idées, la beauté, l'empreinte, l'impression, les sentiments) pour les faire disparaître, les anéantir; rayer; raturer (-un mot, une ligne, une page); se dit absol. (fig.) surpasser des rivaux en qualités, faire oublier (— les péchés, la gloire, le mérite, etc.); pardonner (des fautes) 2; présenter moins de surface: se dit du corps, t. de mét. faire disparaître.s'. v. pron. être effacé (l'encre s'efface); v. pers. propre et figuré. (les couleurs, les écrits, la gloire s'effacent à la longue ) 3; v. récipr. 4. -cé. e, adj. (épaules). Efa.. R. (syn.) ' Il y a peu d'écrivains qui ne voulussent effacer à 60 ans ce qu'ils écrivirent à 20, même à 30. | Les larmes peuvent effacer le crime, jamais la honte. Prior.] Les ailes du temps effacent toutes les inscriptions. 3 La renommée de beaucoup de gens s'efface avant leur épitaphe. Les rivaux d'un mérite égal ne s'effacent pas; ils marchent de front au temple de la Gloire.

4

*

*

EFFACURE, S. f. Litura. ce qui est effacé, | biffé, raturé. * ( peu usité.)

EFFANER, V. a. -né. e, p. ôter la fane des blés, les feuilles des arbres. Effeuiller. * Éfa-. R.

EFFARER, v. a. troubler; quelqu'un de manière à ce que son air, ses yeux soient hagards; le mettre hors de lui. | (s'—), v. pers. Éfa-. R. -ré. e, p. adj. tout trouble, tout hors de lui; t. de blason, ( cheval -) qui a les pieds levés. (Efferare, effaroucher. lat.

Effaroucher, v. a. -ché. e, p. Efferare. épouvanter, effrayer, faire fuir, éloigner (les oiseaux, fig. les acquéreurs); (fig.) rendre moins traitable; donner du dégoût, de l'éloignement'; (s'-), v. pers. v. récipr. pron. †, rendre farouche. N. inus. * Éfa-. R. 'Le pédantisme effarouche les esprits et les éloigne de l'étude.

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TEFFARVATTE, S. f. fauvette des roseaux. EFFECTIF. ive, adj. Verus. qui est réellement et de fait certain (écu ; armée-ve); (homme sa parole-ve), qui fait ce qu'il dit, ne promet rien qu'il ne fasse; S. B. †EFFECTION, S. f. construction des équa

tions.

*

Effectivement, adv. Reipsá. en effet, réellement (cela est arrivé-;-il a...) (syn. )

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