Page images
PDF
EPUB
[blocks in formation]

suei.]

CONCILIANT. e, adj. propre à la conciliation (esprit, homme, proposition —); CONCILIATEUR. -itice, s. adj. -tor. qui concilie (les personnes, les lois; sage, aimable. heureux). Le rôle de conciliateur est difficile; il doit prouver aux partis qu'ils ont tort et qu'il a raison.

CONCILIATION, S. f. -tio. action de concilier; réunion de personnes divisées 1; concordance de lois, etc. de textes, de passages qui paraissent contraires. ' On fait toujours une sotiise en rejetant les moyens de con

ciliation.

I

CONCILIER, V. a. -liare. accorder ensemble ce ou ceux qui étaient ou semblaient être contraires (les esprits, les cœurs, les volontés, les nations, les opinions, les auteurs, les lois); acquérir, gagner, attirer (l'estime, la bienveillance ); (se), v. pron., v. pers. se gagner; s'acquérir. (se—), v. récipr. s'accorder sur un différend'; -lié. , p. adj. convenu. Une complaisance muiuelle concilie ordinairement les volontés. [St.-Évremont.] Les lois naturelles et les lois sociales sont toujours en contradiction; la religion seule peut les concilier. [ Dans tout parii, la difficulté est bien moins d'anéantir ses ennemis que de concilier ses amis. [Lemontey.]

e,

I

CONCION, s. assemblée. v. * (inus.) c. CONCIS. e, odj. -sus. court, et serré (auteur, siyle) [Bossuet.] Soyez concis; le vrai moyen de se faire écouter est de dire beaucoup de choses en peu de mois. [Nabi.]

CONCISION, S. f. -sio. qualité de ce qui est

concis.

S.

CONCITOYEN. -ne, s. Civis. citoyen d'une même ville libre qu'un autre-ene. Le juge doit éire concitoyen de l'accusé, et sujet du même souverain. [Hume.] CONCLAMATION grands cris et au son de la trompetie à Rome; appel d'un mort à f. d'antiq. CONCLAVE, s. m. -ve. assemblée de cardinaux pour élire le pape; son local. (Cum, avec, clavis, clef. lat.

11

CONCLAVISTE, S. m. qui suit un cardinal au conclave, s'enferme avec lui.

CONCLUANT. e, adj. Decretorius. (raison, passage, argument) qui conclut, qui,

prouve bien.

CONCLURE, V. a. n. -clu. e, p. -cludere. achever, terminer ( une affaire, un traité); (-un mariage), en convenir, arrêter ses conditions; v. n. venir à la conclusion; (

que), tirer une conséquence, inférer une chose d'une autre ; * conclure une chose, son existence. (peu usit.) '; | prouver; faire sa demande après avoir exposé les faits et les raisons ou moyens (— à la peine de mort;

*

à ce que); | juger; donner son avis; déterminer, décider. [Pascal.]* (se), v. pron. eire conclu (très-usité). En lisant Despréaux, on conclut, on sent le travail; dans Racine, on le conclut sans le sentir. [D'Alembert.] Il ne faut pas conclure de soi aux autres, ni de soi dans le moment présent à soi, dans un moment à venir. [Aristippe.] CONCLUSIF.-ve, adj. qui termine, conclui, finit; (conjonction ~) : ex. car, or, donc,

ainsi. A. V.

CONCLUSION, S. f. -sio. fin d'une affaire, | résumé, fin d'un discours; conséquence d'un raisonnement, d'un argument en forme; action de conclure; dernière proposition d'un syllogisme (bonne, fausse, heureuse- - raisonnable, juste —); —s, pl. t. de prat. demande faite aux juges après l'exposé; ce à quoi conclut un rapporteur, un avocat; -, adv. enfin, bref. inus. (syn.) +CONCLUSUM, S. m. décret de la diète germanique ou du conseil aulique.

CONCOCTION ou Coction, s. f. Cociio. } première digestion des aliments.

CONCOMBRE, S. m. Cucumis. | plante cu curbitacée, rampante, à vrilles, fruit charnu, gros et long, froid, indigeste; donne le cornichon. sauvage, la graine pour Thydropisie; l'extrait du fruit ou le suc épaissi, dit élatérium, violent purgatif; hatif, tardif; - vert ou à cornichons, serpent.

CONCOMITANCE, s f. tia. | union, | accompagnement d'une chose accessoire avec la principale. (― frappante).

CONCOMITANT. e, adj. -tans. (grâce—) qui

accompagne.

[blocks in formation]

CONCORDANT. e, adj. (vers —) qui ont des mois communs, t. de rhét. G. C.

CONCORDANT, S. m. (voix—) entre la taille et la basse-taille; celui qui les chante ; baryton (beau)..

CONCORDAT, S. m. Pacium. transaction, convention, accord en matières ecclésiastiques;* traité entre le pape et une puissance (faire, passer un-). (Cum, avec, cor, cœur, affection. lat.

CONCORDE, S. f. -dia, union | conformité de volontés, de cœars; paix, bonne intelligence (établir, maintenir, aliérer la —) *; concordance. [Huet, Pluche.] 1 La concorde donne la victoire. [A. Sénèque.] CONCORDER, V. n. Concordare. être d'accord. A. V. * (peu usiié.) B.

†CONCOURANT. e, adj. (lignes) qui tendent

à se rencontrer sans être parallèles; (puissances) qui tendent à produire un effet. (Cum, avec, currere, courir. lat.

[ocr errors]

CONCOURIR, v. n. -ru. e, p. -currere. (avec, à); coopérer, agir conjointement ; produire un effet conjointement avec un autre agent, une autre cause '; s'unir pour une fin '; (pour), être en concurrence: -, se rencontrer (en un point), t. de géométrie, de physique. Le mal concourt avec le bien pour l'harmonie de ce monde et le bonheur dans l'autre. [Clément XIV.] Quand la fortune est lasse de nous, elle sait faire concourir les plus petits évènements à notre ruine. Les hommes se sont liés entre eux pour concourir au bonheur, non d'un seul, mais de

tous.

CONCOURME, S., en jaune. G. V. CONCOURS, S. m. -cursus. action de concourir (le- de l'air avec l'eau décompose le bois); rencontre, t. de physiq.;de grammi., hiatus; affluence de monde; | action de concourir, dispute de concurrents pour une chaire, un bénéfice. || -cour. 1 Pour devenir habile en quelque profession que ce soit, il faut le concours de la nature, de l'étude et de l'exercice. [Aristote.] Le concours des vanités particulières établit l'égalité générale.

, s. f. drogue propre à teindre

+CONCRÉER, v. a. faire, créer, composer deux choses en même temps; (se —), v. réc. être fait, composé en même temps; s'unir, se congeler.

+CONCRÉFIER, v. a. -é. e, p. rendre concret (se), v. pers. pronom. (la matière se concréfie).

+CONCRESCIBLE, adj. 2 g. qui peut devenir

[blocks in formation]

CONCRÉTION, s. f. -etio. amas de parties réunies en masse | solide; * adhérence vicieuse de parties; action par laquelle des corps mous ou fluides deviennent solides. B.

CONCUBINAGE, s. m. natus. commerce illégitime de gens non mariés des deux sexes, vivant comme s'ils l'étaient. (Cum, avec, cubare, coucher. lat.

CONCUBINAIRE, s. m. qui a une concubine. adj. qui vit en concubinage.

CONCUBINE, s. f. Concubina. femme qui cohabite avec un homme sans être son épouse; * tulipe.

CONCULQUER, v. a. fouler aux pieds, terrasser, anéantir. [Rabelais.] v.

CONCUPISCENCE, s. f. Cupiditas. pente au mal, aux plaisirs illicites et sensuels; * désir déréglé. [Nicole.] (syn.)

+CONCUPISCENT. e, s. adj. qui a de la concupiscence. (philosophe).[D'Alembert.]

CONCUPISCIBLE, adj. 2 g. qui porte à dési rer un bien (appétit ), un objet qui plaît.

[blocks in formation]

CONCURRENCE, S. f. Contentio. prétention de plusieurs à la même chose (être, entrer en; soutenir la -); * action de concourir à un but; [Le Bossut ]. * réunion de deux fetes. B. à, à la -, jusqu'à telle quantité; jusqu'à -, jusqu'au complément d'une somme, d'une dette, d'un nombre.

CONCURRENT. e, s. Competitor. | qui concourt pour la même chose, dans le même temps; compétiteur (―redoutable) 1; jour -, ajouté aux 52 semaines pour concourir avec le cycle solaire. Ne vous accoutumes pas à ne voir dans vos semblables que des concurrents au bonheur. Celui qui trouve le bonheur dans les livres n'a pas de concur rents, etne l'est de personne. A la fin d'une opération politique, celui qui a fait le moins de sottises l'emporte sur ses concurrents. [Grimm.]

CONCUSSION s. f. Peculatus. vexation, exaction faite par un supérieur ( étrange, horrible manifeste; commettre des s être accusé, convaincu de―);* t. de phys choc.

CONCUSSIONNAIRE, S. m. Exactor. qui exer ce des concussions. *-ona-. R. * (Concutere, frapper. lat.

+CONDALIE, s. f. arbrisseau du Chili, plante d'Amérique. S.

CONDAMNABLE, adj. 2 g. Damnandus. qui mérite d'être condamné à une peine (personne - blamable; action, opinion). ||

-dana-.

CONDAMNATION S. f. Damnatio. juge 'ment qui condamne, qui blame 1; [ ce à quoi on est condamné (prononcer pour-i subir); (fig.) passer-, convenir da tort. || dana-. L'amour-propre souffre plus patiemment la condamnation de nos gouts que de nos opinions. [ Larocheforcauld. La condamnation d'un innocent est celle des juges. [ A. Sénèque. }

CONDAMNER, v. a. Damnare, donner, re dre un jugement contre (-quelqu'un à mort ); blâmer; désapprouver '; rejeter (une opinion, une action); fermer (une porte, etc.) pour toujours; assujettir à une peine, à un mal; [Racine. ] (se), per. avouer sa faute, v. récipr., v. pros -né. e, p. s. qui a subi une condamnation'.

[ocr errors]

(fig.) (Condemnare. lat. Les hommes con damnent le soir ce qu'ils ont approuvé le matin. [Frédéric le Grand. ] Le mensonge est tellement reconnu pour un vice, que ceux qui aiment le plus à mentir le condam nent. [ Pélisson.]3 Après une révolution tous les citoyens se trouvent condamnés à mort par des lois anciennes ou nouvelles.

L'opinion est si bien la reine du monde que, lorsque la raison veut la combattre, la raison est condamnée à mort. [Voltaire. 4L'usage nous condamne à bien des folies, la plus grande est de s'en faire les esclaves. [ Bonaparte. ]

[blocks in formation]

pron.

[ocr errors]

CONDESCENDANCE, s. f. Indulgentia. complaisance qui fait qu'on se rend aux sentiments, à la volonté d'autrui (lâche, molle, sage, coupable). 1 On déshonore la justice quand on n'y joint pas la douceur, les égards, la condescendance. [Fénélon.] Il faut mettre du culte et non de la condescendance dans les relations avec les femmes. [Mad. de Stael.]

CONDESCENDANT. e, adj. Commodus. ( esprit, caractère), qui a de la condescendance. * peu usité. (Cum, avec, descendere, s'abaisser. lat.

CONDESCENDRE, v. n. Indulgere. (à), se rendre à la volonté, aux sentiments d'autrui; compatir aux faiblesses; * avoir de la condescendance pour...... ||-dessandrě. CONDICTION, S. f. réclamation, répétition d'une chose volée, payée ou donnée mal à

[merged small][merged small][ocr errors][merged small]

cre. G. T.

CONDITION, S. f. -ditio. nature, état, * qualité des personnes, des choses; | qualité requise, nécessaire;' (avec de) état d'un homme considéré quant à la naissance (de, noble); | noblesse; état de vic; profession, état dont on est 3 (grande, médiocre, basse, honnête malheureuse, servile); état de domesticité (bonne, mauvaise; place de domestique; être, entrer en (domestique); clauses, charges, obligations d'un traité 4, etc. (— rude, douce, onéreuse, fâcheuse nécessaire, impossible, honorable, raisonnable, dure-); formule, chose à observer pour la validité. – sine quả non, de rigueur, parti avantageux ou non que l'on fait à quelqu'un dans

[ocr errors]

l'on ne

une affaire; (syn.)—que (à), conj. à la➡de, à la charge que, pourvu que. * à---que. c. (syn.) (Cum, avec, dicere, dire. lat. Il n'y a pas de condition si heureuse que puisse s'en plaindre. [P. Syrus. Nous ne vivons qu'à la condition de souffrir et de mourir. La monarchie tient essentiellement à l'inégalité des conditions [Galiani.] 4 Imposer des conditions trop dures, c'est dispenser de les remplir. Le bon est la condition principale du beau. [Lemontey.]

3

CONDITIONNÉ. é, adj. Probus. (bien, mal-), qui a les qualités requises, t. de commerce. (fig., famil.) (homme) bien- fort ivre.

-onė. R.

CONDITIONNEL. le, adj: (promesse, contrat), qui renferme une condition, une clause pour l'exécution', qui y est subordonné. onel. -ele. R. ' Les avantages de la noblesse sont conditionnels; il faut, pour les mériter, imiter la vertu de ses aïeux. Les serments des amoureux sont conditionnels; ils s'aimeront toujours s'ils restent tels qu'ils sont.

CONDITIONNELLEMENT, adv. avec condition, avec clause, | à la charge, sous la condition de (s'obliger —). * onéle.. R.

CONDITIONNER, v. a. -né. e, p. donner les qualités, la forme, la couleur, la solidité, etc. requises; G. v. t. de mét. (― une étoffe); charger de clauses (un acte). R. c. (peu us.) (se—), v. pers. (ironiq., fam.) se donner pour noble.

*

CONDOLÉANCE, s. f. témoignage de douleur, d'affliction, de regret; ( compliment, lettre de), pour exprimer la part que l'on prend à la douleur de quelqu'un. (Cum, avec, dolere, pleurer. lat.

+CONDOMA ou Condous, s. m. Strepsiseros. espèce d'Antilope d'Afrique, à cornes, trèsgrand, brun, marqué de grandes lignes blanches.

CONDONAT, s. m. espèce de moine; R. espèce de monnaie. kr.

[ocr errors]

CONDOR, Contour ou Cuntour, s. m. espèce de vautour, le plus grand des oiseaux, de 25 pieds d'envergure; enlève un mouion; habite les montagnes du Pérou.

+CONDORI, s. m. arbres des Indes, légumineux, à bois très-dur. * Condoumani. +CONDORINE, S. f. monnaie de la Chine, des Indes.

CONDORMANT. e, s. sectaires qui couchaient ensemble sans distinction de sexe. c. v. (Cum, avec, dormire, dormir. lat. +CONDORTES, S. f. pl. faisceaux de cannes pour les bourdigues.

+CONDOUMANI, s. f. Condori.

CONDOULOIR (se), v. pers. (vi. l'infinitif usité.) partager la douleur de quelqu'un (-avec).

†CONDRILLE, s.f. Chondrilla, plante semiflosculeuse, humectante, adoucissante, apéritive. *-drylle, espèce de chicorée sauvage. voy. Chon

CONDUCTEUR. trice, s. Dux. qui conduit; t. de phys. corps qui transmet l'électricité; outil de chirurgien pour la taille; *f. cellé

[blocks in formation]

CONDUCTION, S. f. action de prendre à loyer. A. v.

*

V.

CONDUIRE, v. a. -duit. e, p. Ducere. mener, guider, fig. d'une chose à une autre 1; | faire aller (des ètres) d'un lieu à un auire; accompagner quelqu'un par honneur, occasion on sûreté; se dit (fig.) de la raison, des passions: diriger, avoir la direction de...; inspecter (des ouvrages); gouver ner, régir, commander, eire chef. (se―), v. per. marcher, agir sans guide; se comporter 2. se gouverner soi-même. G. récipr. (les sois se conduisent); v. pron. être, devoir être conduit ( cette affaire doit se avec prudence. Dieu conduit le méchant au supplice. [Max. lat.] La véritable philosophie conduit nécessairement à la réligion. [F. Bacon.] La faiblesse n'est pas le vice, mais elle y conduit. [Dubay]. Inviter quand on peut contraindre; conduire quand on peut commander, c'est l'habileté supréme. [Montesquieu.] 2 Conduisez-vous envers vos ennemis comme s'ils devaient être un jour vos amis. Un abyme sépare ceux qui se condui sent le calcul de ceux qui sont guides par par le sentiment. [Mad. de Stael.] Beaucoup d'hommes savent se conduire; peu savent conduire les autres. [Toulongeon.] Il y a des gens qui ne savent se bien condaire qu'envers ceux qu'ils n'aiment pes. [De Lingle.]

CONDUISEUR, s. m. commis à la vente des bois, à la forêt. c.

- étroit, CONDUIT, S. m. Canalis. (large souterrain); canal, tuyau pour le passage d'un fluide; t. de métier, appui d'un outil; (vi.) motet. B. conduite. [Marot.]

CONDUITE, S. f. Ducius, action de conduire, mener, guider, accompagner, diriger, gouverner (un ouvrage, une personne, un animal, un état, etc.); direction, exécution (-d'une entreprise, d'un ouvrage); maniement (d'une affaire); manière d'a gir, de se gouverner, de se conduire dans le cours de la vie, dans les relations sociales; mœurs (bonne, mauvaise

2

sage

suite de

folle, imprudente, équivoque, déplacée, blamable, suspecte, inconcevable; avoir, tenir, suivre une); commandement, gouvernement (— d'un état ); -s au pl. [Fontenelle. ]*( peu us.) tuyaux, d'aquéducs -s de plomb, de fer, de terre cuite; longues, larges-éiroites; établic, pratiquer, poser des -s; mieux conduits ou tuyaux, canaux); partie d'une horloge qui transmet le mouvement; t. de mer, frais des voyages par terre des marins, mariniers, bateliers, etc. La bonne conduite ne justifie qu'auprès de fort peu de gens quand le succès n'est pas heureux. [Si. Evremont. Il y a des hommes fameux dont on ne peut expliquer la conduite qu'en admet tant qu'ils firent le mal pour le seul plaisir de le faire. Il y a des conduites qui paraissent blámables et dont les raisons cachées sont très-søges. [Larochefoucauld.]

+CONDUPLIQUÉEs, adj. f. pl. (feuilles -)

qui, étant dans le bouton, ont leurs bords parallèles.

CONDYLE, s. m. -lus. éminence d'articulation et au bout des os; * jointure des doigts; mesure ancienne, ' pouce 3 lignes. B. (Kon dulos, nœud. gr.

CONDYLOIDE, adj. 2 g. des. en condyle. G. V. (―, eidos, forme. gr.

CONDYLOIDIEN, adj. 2 g. -deus. des con

dyles.

CONDYLOME, s. m. ma. excroissance de chair à l'intérieur de l'anus | ridée, indolente, molle, causée surtout par la syphilis. *-Jóme. R.

CONE, s. -nus. pyramide ronde; | corps solide formé par la superposition de cercles concentriques, toujours diminuant jusqu'à la cime ou pointe; sa figure; sa forme;* moule conique; strobile, pomme de pin; péricarpe formé d'écailles fixées sur un seul ase; t. de mer, mollusque à coquille turbinée. B. (Kónos. gr.

CONEPATE, S. Putida. mouffette noire, rayée de blanc.

CONESSI, s. m. sorte d'écorce. G. v. CONFABULATEUR, S. m. qui s'entretient familièrement. C. G..BR.

CONFABULATION, s. f. entretien familier. (plais.)

CONFABULER, V. n. s'entretenir familierement. ((familier.)

+CONFARRÉATION, s. f. -tio. cérémonie des noces dans laquelle les époux mangeaient du même pain. [D'Ablancourt.] { Cum, ensemble, far, farine, lat.

CONFECTEUR, s. m. jeune gladiateur qui égorgeait les martyrs à Rome; bestiaire.

CONFECTION, S. f. -tio. composition de drogues pour médicaments (— d'hyacinthe) 1. de prat. action de faire ( un inventaire }; achèvement (d'un ouvrage). Dans la confection des lois, il est plus facile d'en arre ter la rédaction que les conséquences. [Cour voisier.]

CONFECTIONNAIRE, S. adj. 2 g. qui confertionne telle ou telle chose, etc.

CONFECTIONNER, v. a. Conficere. faire, achever. (néol.)

Confédératif. -ve, adj. de la confédéra tion; (nouv.) G. V. AL. où il y a confedera tion (alliance, ligue-). B. (Cum, avec, foedus, ligue. lat.

I

CONFÉDÉRATION, s. Fœdus, ligue, alliance des états, des peuples, des citoyens libres, des mécontents (-ferme, stable, redme table; s'unir, se joindre, se lier par―, par une; entrer en —; renouveler une-; èire de la; rompre, dissoudre une la — ). 1 Remontez à nos premiers siecles, vous trouverez une confédération gaulois et point de roi.

CONFÉDÉRÉ. e, adj. Fœderatus. uni par alliance; allié par confédération;—s, s. pl. CONFÉDÉRER (se), v. per. recipr.-ré. e,p. Foedus inire. se liguer ensemble; faire une confédération.

CONFÉRENCE, S. f. comparaison de deux choses pour connaître leur difference ou leur

[blocks in formation]

tières. G. C. v.

CONFERER, V. a. -ré. e, p. Conferre. comparer deux choses, des lois, etc, pour en connaitre la différence ou la ressemblance; donner, accorder (des honneurs) '; pourvoir (à un bénéfice); * v. n. raisonner, parler ensemble (d'une affaire, etc.) * collationner; B. * contribuer. [Montaigne.] (syn.) 'Aucune nation ne voulut et ne peut conférer à l'autorité le droit d'être injuste.

CONFERVE, s. m. va. filets verts et déliés sur l'eau, regardés comme plante et comme animal; Algue. * Conferva.

*

CONFESSE, S. Confession faite à un prêtre: n'a ni genre, ni articles, ▲. ni nombre. B. (aller, être, retourner à ; venir de―). *f. sing. Co. RR. V.

CONFESSER, บ. a. -sé. e p. Confiteri. avouer, demeurer d'accord (la vérité, un crime, une dette), déclarer ses fautes; ouïr une confession. - J.-C.; s'avouer chrétien. (se), v. per. dire ses péchés à un prêtre 1; s'avouer (vaincu ); * (famil.) avouer ses fautes. -fécé. v. pron. récipr. La plu part des pecheurs passent leur vie à offenser Dieu et à se confesser. [ Clément XIV. ] Il faut étre bien orgueilleux ou bien humble, bien impudent ou bien pur, pour se confesrépugnance. Rien ne serait plus commode que de se confesser mutuelle

ser sans

ment.

[merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

CONFIANCE, S. f. Fiducia. espérance ferme en quelqu'un, en quelque chose '; assurance que l'on prend sur la probité, le zèle, les vertus, la discrétion de quelqu'un (mériter, avoir la de.... entière-);*en soi; [ Fléchier. ] sur quelque chose qui peut aider ou servir; liberté honnête; sécurité; hardiesse ( en parlant); présomption; homme de -, qui fait les affaires; personne de —, en qui on se confie * avet avoir (j'ai de la -); avec ètre (je suis dans la -); [Fénélon.] (grande, ferme, extrême, soite, aveugle, entière, vaine aveugle; prendre —; mettre sa — en; abuser de la -). La confiance naît du succès. [ Edgeworth.] Celui qui a perdu la confiance ne peut rien perdre de plus. [ P. Syrus. ] Celui qui donne sa confiance est moins fou que celui qui la perd. Point de confiance plus mal placée qu'en nous-mêmes. | Le faux respect de nos amis nous endort et nous jette dans une fausse confiance. [Malebranche.] La confiance de plaire est souvent un moyen de déplaire. [Larochefoucauld.]

[ocr errors]

CONFIANT. e, adj. disposé à la confiance; qui a confiance (personne, ame—s) ; présomptueux'; hardi (air, personnes). 'La vanité est trop confiante et trop aveugle pour donner de bons conseils. | L'ignorance est confiante et crédule. [Lévêque.]

CONFIDEMMENT, adv. -denter. (dire, parler) en confidence.

[blocks in formation]

CONFIDENCE, S. f. Communicatio. | communication, part donnée ou reçue d'un secret (petite, fausse - imprudente; faired'une chose à une personne'; être dans la de quelqu'un; traiter, parler en ); } possession simulée, illicite d'un bénéfice. | — pour confiance. [Rollin; J.-B. Rousseau.] inus. La demi-confidence exempte du secret. On fait souvent de fausses confidences, pour en obtenir de véritables.

[ocr errors]
[ocr errors]

1

CONFIDENT. e, s. (personne, fig. choses) à qui l'on confie ses secrets (cher - discret, indiscret). 1 La nature a, comme les rois, beaucoup d'observateurs et peu de confidents. ***

CONFIDENTIAIRE, s. m. Fiduciarius. qui possède un bénéfice en confidence pour un autre. *-ciaire. v. -taire. Rr.

*

CONFIDENTIEL. le, adj. en confidence (aveu, déclaration); A. AL. (lettre, etc.-) l'opposé d'officiel. f. *-iele. R.'Quelle hardiesse dans une mère de famille qui laisse sa jeune fille tête à tête dans un entretien

intime et confidentiel avec un homme blasé sur les crimes, et qui l'interroge sur son innocence!

CONFIDENTIELLEMENT, adv. (dire, annoncer) d'une manière confidentielle, en confi. dence. A. V. * Confidentiélement. R. +CONFIDENTISSIME, s. m. confident intime. [De Retz.]

CONFIER, v. a. -fié. e, p. Committere. (à ) commettre (un être) à la garde, au soin, à la fidélité de; (-un dépôt, un secret une place, l'éducation, la conduite); (se—), v. pers. (en), s'assurer; prendre confiance

47

« PreviousContinue »