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puissants de la terre. On tient à ses vieilles habitudes comme à ses vieilles hardes; elles sont plus commodes.

COMMODÉMENT, adv. -dè. d'une manière commode; avec commodité.

COMMODITÉ, S. f. -ditas. chose, état, moyen, situation commodes (grande —); Í moyen qui facilite (avoir, prendre sa-); occasion commode, temps propre à agir à sa, prendre la-, inus. ); proximité des lieux où l'on peut aller, de la promenade, etc.); voiture pour le voyage ou le transport; -S, pl. aisances, privés d'une maison.toutes les choses nécessaires pour être à son aise. G. (les ―s de la vie).

COMMOTION, S. f. -tio. | secousse; | ébranlement violent, intérieur, causé par un coup, une chute, un courant électrique, etc. |; (fig.) agitation des esprits (grande terrible). || kommo-.

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COMMOTIQUE, S. f. art de donner à la laideur l'apparence de la beauté. ( Kommos, fard. gr.

COMMUABLE, adj. 2 g. -mutabilis. qui peut être changé. c. v. (peine —).

COMMUER, ບ. a. -mué. e, -mutare. échanger, (changer la peine). || kommué.

COMMUN. e, adj. s. m. -nis. à quoi tous participent ou peuvent participer ; propre à différents sujets (avoir quelque chose de -avec quelqu'un, | au moral [être en rapport, en relation avec lui) 2; -, d'un usage général ou appartenant à plusieurs (bien, chemin, puits, passage ~); droit, usage -); général; universel (bruit, opinion, -e renommée); qui se pratique ordinairement, ordinaire; usité, trivial (expression --e); peu rare, abondant (herbe, etc.—c) 5; vul. gaire, bas (air); médiocre, peu estimable dans son genre (discours, auteur-); de peu de valeur, peu estimable dans son espèce (marchandise, etc. —); t. de botan. (calice) qui renferme plusieurs fleurs, (pétiole) qui porte plusieurs feuilles, (pédoncule, réceptacle) qui porte plusieurs fleurs.--,s. m. | ce qui appartient en commun (vivre sur le ironiq. aux dépens des autres; payer sur le 4; la plupart, la plus grande partie des hommes (le-des mortels); homme qui ne se distingue pas des autres hommes (du).- des apôtres, etc., que l'Eglise prie en masse; (famil., ironiq. ) le

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des mar

tyrs, la masse vulgaire (il est du-des martyrs; il n'excelle en rien); —, s. m. domestiques inférieurs. adj. sens-,faculté supposée commune de juger sainement; boursee, fournie par plusieurs à leur usage; vers, de 10 syllabes. s. m. grand-, petit -, offices chez le roi; les officiers du roi; le lieu de leur travail, leur logement; office.(en), en société (mettre en-, ses biens, son argent, ses facultés.) 5. en-com-. G. komún. La liberté est de droit commun. Dans toute société, l'utilité commune est la base de tous les principes. [Cicéron. ] On n'admire jamais ce qui est commun, on en jouit. [Voltaire. ] Il y a deux espèces d'hommes avec lesquels il ne faut avoirrien

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COMMUNAL. e, adj. (bien, propriété -) d'une commune, commun à un ou des villages. A. v.

COMMUNALISTE, s. m. membre de certaine société religieuse.

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COMMUNAUTÉ, S. f. Communitas, société de personnes religieuses ou laiques vivant SOS une même règle commune ; corps d'habitants d'une ville, bourg, etc. (plus us.) Commune, (― riche; pauvre-; nombreuse). Commune. biens communs entre des époux, ou des personnes. 'Je ne vous conseille nullement de donner aux communautés. [ Clément XIV. ] 2 L'intérėt de la communauté est la suprême loi de tous. [Paley.]

COMMUNAUX, S. m. pl. pâturages de com

munes.

COMMUNE, S. f. Civitas. corps d'habitants d'un village, des bourgeois d'une ville; lieu, maison où ils s'assemblent; | leurs habitations; ―s, pl. peuple, milices des paroisses de la campagne; (assembler les ―s); terres communes entre eux (vendre les —s); milices des villes.

COMMUNEMENT, adv. Vulgò. ordinairement, généralement ; selon l'opinion commune, la façon de parler ordinaire (dire, pratiquer, -parlant). L'homme fier est comme un cheval qui porte la tête fort haut, et qui, communément, a les reins faibles.

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+COMMUNICANTS, s. m. pl. anabaptistes du 16e siècle qui possédaient en commun leurs femmes et leurs enfants.

COMMUNICATIF. -ve, adj. 2 g. qui se communique aisément (bien

res,

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personne ve), qui fait part de ses idées, de ses lumiède ses secrets. COMMUNICATION, s. f. -tio. action de communiquer, ses effets (― de biens, de maux; donner, avoir familia- de...); commerce, rité, correspondance; moyen par lequel deux êtres se communiquent; moyen de communiquer; * figure de rhétorique par laquelle on prend l'auditoire pour juge ou pour conseil. v., façon de parler par laquelle on se comprend soi-même avec les autres : (qu'avons-nous fait?)* t. de pratiq.court exposé d'une cause aux gens du roi. Heureux l'homme assez fort pour intercepter toute communication entre ses sens et sa pensée!

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3

COMMUNIQUER, V. a. -qué. e, p. -nicare. (à, avec) rendre commun à (le feu communique sa chaleur aux corps environnants }; faire part de ( ses pensées, ses sentiments, etc.); transmettre (- le mouve ment, fig. se dit des idées, des opinions, des sentiments, etc., en général des biens et des maux); donner communication de (— des pièces, une lettre, un manuscrit); —, v. n. avoir relation, commerce ou un passage commun (avec quelqu'un 3, avec une maison voisine; se dit des chemins, des rivières, etc.; et fig. des rapports, des systèmes, etc.); (se- -), v. pers. être familier, communicatif, populaire]; (se à tout le monde); v. pr. être communiqué, pouvoir être communiqué ( la peste se communique par les vêtements); se dit fig. 4, se découvrir à. (reçoit les autres acceptions.) (se), v. récip. ils se communiquent leurs secrets ). L'égoïste philophiste qui communiqué son système à sa famille en est la première victime. C'est moins l'amour de la renommée que le besoin de communiquer ses opinions, et le désir de les faire triompher, qui multiplie les livres à l'infini. Il est généreux de garder ses craintes pour soi, et de ne communiquer que ses espérances, 'L'homme sensible communique le sentiment à tout ce qui l'entou re ses statues, ses tableaux s'animent et deviennent de sa famille. 3 Ne communiquez point avec les esprits forts; ils vous affaibliront contre le malheur. Il y a quelque chose de contagieux dans la facon de penser, qui se communique d'un esprit à l'autre. [Voltaire.]

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COMMUTATIF. ive, adj. (justice —ve); commercial, où il s'agit d'échange; qui peut être changé ; échangé ( pouvoir, faculté, etc.—s).

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COMMUTATION, s. f. -tio. ( de peine ) changement; métaplasme; distance entre le lieu de la terre ou du soleil et celui d'une planète réduit à l'écliptique; parallaxe annuelle. B. (Cum, avec, mutare, changer. latin.

+COMOCLADE, s. f. -dia. plante de la famille des balsamines.

COMPACITÉ, S. f. Compactio, qualité de ce qui est compacte. || kon-.

COMPACT, s. m. t. de droit, convention.

G. C. V.

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COMPAGNE, S. f. Comes. fille, femme liée, employée on qui sert, qui travaille, étudié avec une autre de même condition; femme qui accompagne; | épouse ( chère, fidèle — infidèle, chérie ; triste); femelle d'oiseau, detourterelle;(fig.) chose qui accom pagne une autre (infirmités, vertus, etc.

-; la misère, les maladies sont les -s de la débauche). t. de mer. chambre du ma. jordome d'une galère. || kompå-. ' La femme quise respecte doit être, non la femelle, mais la compagne de l'homme.

3

COMPAGNIE, S. f Coetus. assemblée de deux ou plusieurs individus réunis pour converser, même pour agir, ou qui en accompagnent un autre 1; | (bonne, mauvaise choisie, respectable) '; association commerciale ou financière ;) ( — des Indes); société 3; corps | de magistrats, d'administrateurs, de gens qui ont vois, délibération, de personnes d'un mème état, ou réunies pour les mêmes fonctions; personnes qui conversent, se promènent, vivent, travaillent, mangent, s'amusent' ensemble (faire, tenir-); troupes sous un même capitaine; société; réunion, corps d'hommes de lois, de gens d'affaires (-des avocats, des avoués, des banquiers, etc.); de perdrix, etc. (de), adv. ensemble.

G.

de compagnie. c. On sera toujours obligé de reconnaître la religion, tout au moins comme l'une des plus súres compagnies de la vertu. [Chesterfield. ] Ce que l'on nomme la bonne compagnie n'est trop souvent que la mauvaise. |3 Fuyez la com pagnie des athées. [ Oxenstiern. ] C'est étre en mauvaise compagnie de se trouver que livré à soi-même, quand on ne sait ni s'oc cuper, ni s'amuser de lectures. [ De Surge res.] Un bon livre est une bonne compagnie. Heureux qui peut être à lui-même sa meil leure compagnie! | Toute compagnie est peuple tout y dépend de l'instinct. [ De Retz.] Il n'y a pas de plus mauvaise com pagnie que la bonne compagnie. [ Mad. de Pompadour.]

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COMPAGNON, s. m. Socius. camarade; qui est joint avec quelqu'un (cher, fidèle, an cien, fâcheux infidèle, chéri, fâcheux; ordinaire; - d'étude, de fortune),;, cié ; qui accompagne; égal d'Énée, de Bacchus, etc.; poétiq.: (famil.) bon— gaillard qui boit bien, etc.; drôle, éveillé ouvrier qui a fait son apprentissage, qui n'est pas maître ;. ( se battre à dépêche -), à outrance. A. (travailler à dépêchevite. A. (inus.)* (famil.) celui qui est le plus souvent avec quelqu'un par goût, par amitié par intérêt. se dit de gens in

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+COMPAIR, adj. (ton — ) qui en accompagne un autre corrélatif, correspondant, t. de musiq.

COMPAN, s. m. monnaie des Indes, G. c. v. COMPARABLE, adj. 2 g. -bilis. ( être ) susceptible de comparaison; qui peut la soutenir (à, avec ).

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COMPARAGER, v. a. (vi. ) comparer. v. COMPARAISON s. f. -ratio. discours par lequel on compare, on marque la ressemblance de deux êtres; '(-odieuse, juste; belle, riche, juste -), similitude; parallèle (entrer en — - avec; faire-de....., avec....... il ya- de tel à tel, ou d'un tel avec un tel); action de comparer ( faire, établir une). (en), adv. au prix de; eu égard, par rapport a; sans, marque avec respect, mesure, le rapport de deux étres dispropor

à l'égard de ; par

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tionnés. * Én-com-. c. proverb. pas raison. (diffi.) Le système de Newton est une comparaison sublime, trouvée par génie, admise par la nécessité, rejetée par le raisonnement. Qu'est-ce qu'Alexandre, César, Pompée, en comparaison de Socrate? [Marc-Aurèle. ]

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COMPARAÎTRE, V. n. se rendre, paraître, se présenter devant les juges'; avec être et avoir (il a, il est comparu, moins usité). * raitre. c. ru. e, p. в.1 Je n'ai pas lu que les apótres aient fait comparaitre devant leur tribunal. [ St.-Bernard. ] adj. qui comparaît; s. ter

COMPARANT. e, me de pratique.

COMPARATIF. -ive, adj. -tivus. de comparaison (conjonction -ive); qui marque le rapport, la convenance, la parité (comme, de même que; ainsi, autant que); ( adver be), qui exprime le degré entre le positif et le superlatif. G. * adj. -ve, (faculté ve), de comparer ( les animaux ont la faculté -ve); s. m. (le — ) qui compare, qui établit la comparaison, le parallèle ; qui met en parallele ex. meilleur, pire, mieux, pis. A. AL. * inflexion de l'adjectif. de l'adverbe qui tient le milieu entre le positif et le superlatif. ( gram. )

COMPARATIVEMENT, adv. tivè. (a) par comparaison de deux choses;* t. scientifiq. G. (juger). usité.

COMPARER, V. a. -ré. e, p. -parare, examiner, établir, marquer les rapports, la comparaison, la ressemblance entre les êtres de nature, d'espèces sembla

bles ou différentes (une chose et une autre, ou à, avec une autre); égaler (— César à Alexandre); * mettre sur la même ligne (deux êtres); confronter, faire une comparaison, une similitude. * se . v. pers., pron., récipr. Il est des gens si malheureux, qu'on est honteux de se le croire quand on se compare à eux. [ Mad. du Deffand. L'imagination peint, l'esprit compare, le gout choisit, le talent exécute. [ De Lévis. La fureur de comparer ce qui n'est pas susceptible de comparaison, n'a donné que des résultats ridicules. [ Palissot. ]

COMPAROIR, v. n. comparaitre en jus

tice.

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COMPASSER, v. a. Describere circino. me

ser,

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surer au compas (· des distances); (fig.) bien proportionner ( des dessins); bien régler ses actions; bien disposer ce qui doit agir ensemble ( – ses feux, t. milit. examiner mûrement. [ Molière. ] -ssé. e, p. (homme, fort exact, fort réglé dans ses actions, ses discours; exact jusqu'à l'affectation'. * adj. G. Il y a des gens qui s'imaginent que tout doit être compassé dans un homme en place; ce sont de petits esprits. [ Clément XIV. ]

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sympathie. participation aux douleurs d'autrai. (fam.) faire-, être pitoyable; ( avoir —, exciter; * sentir [St.-Evremont. ] être touché, ému de-. Les hommes sont plus faibles que méchants, plus dignes de compassion que de haine. [ Palissot. ] Distinguez bien la sensibilité pour soi de la sensibilité pour autrui : l'une, très-commune, n'est que la susceptibilité de l'égoïsme ; l'autre plus rure, est la compassion; les premiers ne soupçonnent pas la misère; les seconds se croient plus misérables.

+COMPASSIONNAIRE, adj. compatissant. qui a compassion. ( Cum, avec, pati, souffrir. lat.

+COMPASSIONNER (se), v. pers. -né. e, p. prendre en pitié.

+COMPASSURE, s. f. enclos d'une maison. [ De Mehun. ]

COMPATERNITÉ, s. f. alliance spirituelle entre les parrains, marraines et les parents d'un enfant; G. Compérage. G. Cum, avec, pater, père. lat.

COMPATIBILITÉ, S. f. Convenientia, qualité, état de ce qui est compatible, peut se concilier, s'accorder; ( se dit souvent avec la négat, des caractères, des charges, des bénéfices); harmonie, convenance; accord

d'ornements, d'esprits, de caractères, des charges, des bénéfices ) ( Cum, avec pati,

endurer. lat.

COMPATIBLE, adj. 2 g. Sociabilis. qui peut compatir; convenir, s'accorder avec un autre (humeur). plus usité avec la négat. ( bénéfice; charge), qui peut être possédé

avec un autre.

*

COMPATIR, V. n. Condolere. être touché de compassion des maux d'autrui ; être affligé du mal qu'un autre souffre; supporter avec indulgence ses défauts. ( — à la douleur,à la faiblesse, aux infirmités. à quelqu'un, [Molière. ]; s'accorder; -avec quel qu'un, convenir ensemble par l'humeur, le caractère, (fam.) et avec la négat.; être compatible avec. (Cum, avec, patior, je souf fre. lat. 'L'ambition et le repos ne peuvent compatir ensemble. [ Montaigne. ]

COMPATISSANT. e, adj. ( pour) humain ; porté à la compassion; touché des maux d'autrui;* sensible (cœur, ame, regard—s) Il y a deux sortes de sensibilité : l'une qui rend irritable, l'autre qui rend compatis

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pensé. [Code.] Le calme de la conscience n'est pas compensable.

+COMPENSATEUR. -trice, s. adj. (Dieu, vertu, providence, etc.) qui donne une com pensation.

COMPENSATION, s. f. -tio. estimation par laquelle on compense une chose avec une autre (faire—, une-;-équitable; juste―); action de compenser, * dédommagement'; mécanisme pour remédier à l'effet de la cha leur sur le spiral d'une montre; (fig.) parallèle, comparaison. B. || -pan-. (Cum, avec, pensare, peser. lat." Il n'y a pas de grands maux sans compensation. Le syste me de la compensation du bien et du mal ne parait aux malheureax qu'un cruel persiflage. Le système athée des compensations est si faux, que presque personne, lout en redoutant la mort, ne voudrait recommencer sa vie !

COMPENSATOIRE, adj. 2 g. (usage—) cansant la compensation.

COMPENSER, V. •. -sé. e. p. 1 adj." -sare. faire la compensation; balancer les prix de deux choses qui se remplacent (—une chose. une dette avec une autre ); réparer le mal par le bien; dédommager, faire une cou pensation. (se―), v. pers. pron. 3. ' Les souffrances d'autrui ne doivent et ne peu vent être compensées par les avantages que nous en retirons. Ne croyez pas que le par don du tori le plus léger d'un ami compense tous ses services. Un vice ne peut etre co pensé par quelques bonnes qualités. Le dé faut de douceur ne peut se compenser dans une femme par aucune autre vertu. [Edge worth.]

COMPÉRAGE, S. m. (famil. ) qualité, relation de compère, relation entre le param et la marraine, ou entre eux et le père et a mère du filleul. * Compaternité. v. 6. A

COMPÈRE, s. m. qui a tenu un enfant sur les fonts avec une personne ; gaillard, evenlé, fin, adroit; * celui qui aide à tromper dans les jeux. B. (prov.) bon-, homww gai, réjoui; par et par commère, par laveur; (intrigue, recommandation par -ere. B. (Cum, avec, puter, père. lat. le monde ne se gouverne que par compère e par commère. [Le grand Frederic. En fad de gouvernement, il faut des comperes, sans cela la pièce ne s'achèverait pas. Bust naparte. Le bien qu'un compère din # vous ne servira qu'à en faire dire plus mal. [Morellet.]

+COMPERNES, S. f. pl. statues qui ont les pieds joints.

COMPERSONNIERS, S. m. pl. associés entr nage, en bien, en fermage,

G. V.

en location.

COMPÉTANT. e, adj. -tens. qui est dû, qu appartient à une mème chose (portion d'i ritage—); (fig. ) qui a les connaissances pe cessaires pour juger; (partie-e) capable contester en justice (temps, age-s); sant, convenable (— pour delibérer, d

-tent. A. R. CO. V. G.

COMPETEMMENT, adv. d'une manière cour

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COMPÉTENCE, S. f. droit de connaître, juger de (établir, joger la―); concurrence (mettre, entrer en-); | portion, | prétention d'égalité, * droit qui rend compétant; *et-tance. T. || -tâncě.

COMPETER, V. n. Pertinere. (à ) appartenir en verta d'un droit, être de la compétence, t. de prat. (inus.) B.

*

COMPÉTITEUR, S. m. -titor. concurrent; qui prétend (aux mêmes honneurs); qui bri gue avec un autre (une dignité, un emploi). (puissant, dangereux-). titrice, J. [Levayer.]

COMPILATEUR, S. m. Eclogarius. qui compile (grand, habile, simple, maladroit―). COMPILATION, S. f. Collectanea. recueil, amas de morceaux épars et réunis d'autres livres en corps d'ouvrage (plate, sotte, mauvaise-insipide, indigeste; informe-; faire une). La plus simple compilation ne se commande pas comme une paire de

souliers.

COMPILER, V. a. -lé. e, p. Compilare, faire une compilation, un recueil, un amas de choses lues, copiées dans les auteurs '. (Sumpiléó, je condense. gr. 1 La mémoire compile et ne s'en doute pas.

COMPISSER, v. a. pisser partout comme un chien.

COMPITALES s. f. pl. fêtes à Rome en l'honneur des Pénates, des Lares, t. d'antiq. Compitum, carrefour. lat.

COMPITALICES, adj. 2 g. (jeux—) des fêtes compitales.

COMPLAIGNANT. e, s. Petitor. qui se plaint njustice d'un tort réel ou suppose.* adj.co.v. COMPLAINDRE (se), v. pers. se plaíndre à quelqu'un. RR.

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COMPLAINTE, S. f. Comploratus. plainte n justice. (vi.) chanson plaintive (triste, roide, touchante—);—s, pl. lamentations; et sing. récit triste en chansons; romance opulaire. (famil.)

COMPLAIRE, V. n. Indulgere. (―à quelqu'un ou quelqu'un); s'accommoder, se conforier au goût, au sentiment, à l'humeur de elqu'un pour lui plaire, acquiescer à sa plonté (il me complait ; je veux vous comlaire); se rendre agréable (à tous est imossible); (se-), ( en ), v. per. se plaire, se électer (en soi-même, en ses ouvrages); s'admirer; se en son fils, * v. récipr. (syn. COMPLAISAMMENT, adv. avec complaisance couter, céder-). (inus.)

COMPLAISANCE, S. f. Indulgentia. 1 douur et facilité d'esprit, déférence aux senments, aux volontés, aux caprices; aux Juls, aux opinions d'autrui, facilité de ractère, condescendance pour; * amourropre; plaisir goûté dans la contemplation soi-même, de ses qualités, de ses ouvra ; recherche de ce qui est agréable aux stres. [ Labruyère. ]* satisfaction de soiême; [Bossuet.] volonté flexible; [Vauve. irgues. ] condescendance honnête aux vontés d'autrui. [ Encyclop. ] pl. amours,

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affection; effet et marques de complaisance, d'affection, (avoir mille complaisances; douce, aimable, honnête, rare, basse, lâche-raisonnable, honnête, criminelle-). (syn. )1 Une complaisance excessive est une imposture grossière de l'adulation. La complaisance est une monnaie avec laquelle les moins riches en quoi que ce soit peuvent toujours payer leur écot. | La complaisance nous rend coupables de tous les vices des autres. [ Massillon. ] Il ne faut pas avoir pour l'enfant une complaisance que la nature n'a pas pour l'homme. [De Barante.]

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COMPLAISANT. e, adj. s. Indulgens. qui a de la complaisance pour les autres1 sidu auprès d'un autre, qui s'attache à lui plaire dans une vue d'intérêt * ( homme esprit, humeurs); celui qui cherche plus [Labruyère. Les pères, complaisants font les enfants ingrats. [ Étienne. ] Il n'y đ pas d'ami plus fidèle, plus complaisant et plus utile qu'un bon livre.

COMPLANT, s. m. Plantaria. tèrres plantées de vignes et d'arbres.

COMPLANTER, V. n. -té. e,p. planter un complant. c.

,

COMPLANTERIE s. f. droit sur les complants. G.

+COMPLANTIER, s. m. qui peut planter des arbres sur les terres d'un autre.

COMPLÉMENT, s. m. -tum. ce qui, étant ajouté, termine, perfectionne, rend complet, rend plus grave, plus grand*; sert à compléter, à déterminer la signification d'un mot (-d'une chose, d'une proposition); portion qui manque à un angle ou à un arc pour arriver à 90o. 'L'ambition est le complément de toutes les passions. Une contrerévolution est le complément et non le terme d'une révolution.

COMPLÉMENTAIRES, adj. pl. (jours-), qui complettaient l'année française, républicaine. adj. s. t. de grammaire (lettre —).

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COMPLET. -ète. adj. -tus. (être, livre-), entier; achevé; parfait; à quoi il ne manque rien de nécessaire ou aucune de ses parties (chose-e);* fini. s. m. complément; intégrité, totalité (régiment au—, qui a le nombre d'hommes fixé; au grand —, qui a des surnuméraires). *f. complete. R. (chose -).

COMPLETEMENT, s. m. action de rendre complet, A. T. * de compléter. a. t. c adv. d'une manière complète (battre―); entièrement, tout-à-fait adv. -plé. G. c. -ple-. R. 'La raison, la justice et la vérité sont complètement indifférentes à la matière ; elles n'intéressent que l'intelligence. Les ennemis de la science oublient que les beautés de la nature sont complètement nulles pour les ignorants.

COMPLÉTER, V.a.p. -té. -plere. rendre.com: plet (un être)* (ṣe-) v. pron., pers., récipr. Il faut toujours un peu d'illusion pour compléter le bonheur. [Thomas.]

COMPLETIF. -ive, adj. qui fait ou annonce,

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