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noir, bignone d'Amérique;-de Charles II, constellation S. de Charles II, roi d'Angleterre, qui se cacha dans un chêne dit depuis royal.-vert, à feuilles de houx. Yeuse, voy. Avelanède.

CHÊNEAU, S. m. jeune chêne.

CHENEAU, s. m. Colliquiæ. conduit de plomb ou de bois pour les eaux du toit jus qu'à la gouttière. (voyez ce mot.) * Chenal; B. canal entre deux mers. chêneau. AL. CHENET, S. m. Fulcimentum. ustensile de cheminée, en fer, etc., qui porte le bois. (Chien, Chiennet.

CHENETEAU, s. m. jeune chêne en bali

veau. G. V.

CHENETTE, S. f. plante vivace astringente. CHENEVIÈRE, S.f. champ semé de chenevis, où croit le chanvre; épouvantail à―, haillon pour effaroucher les oiseaux. (fig., famil.) personne laide, mal habillée ; | menace ridicule, obstacle, épouvantail puéril. * Chè-. A. Chénevière. R.

CHENEVIS, S. m. Cannabis. graine de chanvre. Che-. A. v. Ché-. R.

CHENEVOTTE, S. f. tuyau de chanvre sans écorce; parcelle de ce tuyau. *-vote.

R. Chè. A.

CHENEVOTTER, V. n. pousser du bois faible comme une chenevotte.* Chénevoter. R. Chène-. A.

†CHENG, S. m. instrument chinois à vent. CHENICE Ou Chonique, s. m. mesure grecque des solides, 24 onces, t. d'antiq.

CHENIL, S. m. Stabulum. logement des chiens de chasse; (fig.) logement sale et vilain. Ché-. R. || cheni.

*

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CHENILLE, S. f. Eruca. 'insecte reptile, long, partagé en douze anneaux, qui n'a que 8 à 16 pattes; arpenteuse; cloporte; épincuse; maçonne; processionnaire; sphynx, etc.-ou Chenillette; voy. Scorpioide, plante à fruits en chenille. ,tissu de soie veloutée, imitant la chenille à brosses; (fig. fam.) méchant, importun.'Il se peut faire que nous devenions quelque chose après notre mort! une chenille se doute-t-elle qu'elle deviendra papillon? [Voltaire. ] Un papillon n'est qu'une chenille habillée, voilà le petit-maitre. +CHENILLETTE, s. f. scorpioïde. CHENISQUE, s. m. tête d'oie à la proue du vaisseau.

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+CHENOLITHE, S. f. voy. Brontias. CHENON,s.m.t.de vitrier, pièce de verre longue; à angles arrondis en anneaux de chaîne. +CHÉNOPODÉES, S. f. pl. famille de plantes dicotylédones, à étamines périgynes, à feuillesen pattes d'oie, l'Ansérine, etc. (Chén, oie, podos, pied. gr.

CHENU. c, adj. Canus. blanc de vieillesse (tête); couvert de neige (Alpes); (famil.) considérable (sottise, balourdise, faute, etc.).

CHEPTEL, ou Chepteil, s. m. bail de bestiaux à profit commun entre le bailleur et le preneur. Chetel. R.

CHEPTELIER, S. m. qui prend des bestiaux à cheptel.

CHEPU, s. m. t. de tonnelier.

CHER. -ère, adj. Carus. tendrement aimé (―ami, personne, souvenir, mémoire ; sa mémoire m'est-e; le souvenir m'en est--) ; qui coûte beaucoup (blé-); qui vend à haut prix (marchand). *f. Chere. R. (t. d'orgueil et de protection.)

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mon, ma

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Le prix de tout ce qui peut étre le plus cher à l'homme est rarement trop cher. | Ce qui est inutile est toujours trop cher. [Caton]. Les choses nous sont plus chères, qui nous ont plus couté. [Montaigne.]

CHER, adv. Carè. à haut prix (vendre, acheter, payer, coûter—), (propre et fig.) Il y a peu de plaisirs qui ne soient achetés trop cher. On paye cher, le soir, les folies du matin.

+CHERANÇOIR, s. m. voy. Maque.

*

CHERCHE ou Cerche, s. f. trait d'un arc surbaissé; pourtour du dessus d'une boite. voy. Cerce; courbe du renflement d'une colonne torse; planche chantournée pour modèle; profil d'un contour; développement de circonférence selon une verticale; courbe décrite par plusieurs tours de compas ; B. —, s. f. action de chercher. (inus.) R. — --fiche, s.f. outil pour placer, ôter les fiches. B. * -pointe, s. m. espèce de poinçon, * Cherchefiche. B.

+CHERCHÉE, s. f. t. de mathém. quantité à découvrir; mieux inconnue.

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CHERCHER, V. a. -ché. e, p. Quærere. se donner du mouvement, du soin, de la peine pour trouver', pour se procurer, (fig.) '; le moyen de 3(-un être, du secours, un trésor etc., son profit, la gloire, la cause); tendre à (l'eau cherche le niveau ); — á, tâcher de, se conduire de manière à s'attirer un mal (vous cherchez à vous faire des ennemis); noise, quereller, famil.) altaquer quelqu'un. v. pers. réfléc., récip., pron. L'Anglais cherche les beautés, le Français, les défauts. [Sherlok.] L'homme déchu par le crime se cherche lui-même et ne se trouve plus. Chez un peuple corrompu, ce n'est pas dans les vieilles têtes qu'il faut chercher la sagesse, les jeunes gens ont plus de raison native. Tous les hommes cherchent le bonheur, et pas un ne le trouve. On ne trouve dans les hommes ni les talents ni les vertus qu'on y cherche. [ Fénélon. ] Il faut chercher une épouse, non des yeux, mais des oreilles. [Max. lat.] 3 Dès qu'un homme est à craindre, on ne cherche plus qu'à l'adoucir, le flatter ou le tromper. ✩✩,

Chercheur, s. m. Investigator. |— de trésors, qui cherche, (ironiq.) * lunette attachée au télescope pour aider à trouver l'objet. Chercheuse, s. f. (― d'esprit) [ La Fontaine.]

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CHERCONÉE, S. étoffe des Indes, de soie et coton. G. -colée. R.

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CHERE, S.f. Victus. régal, bon repas, mets (faire grande, bonne, petite, maigre -délicate); (fig,famil.) accueil (on lui fit grande, pauvre -); * qualité, quantité, apprêt des mets. A. v. Chere. ́n."( Karé, tête. gr.

*

CHÈREMENT, adv. Carè. tendrement, avec beaucoup d'affection, d'amour (conserverà haut prix (payer, vendre —; * vivreChér-. B.

CHERER, v. a. (vi. ) traiter avec bonté. v. [Marot.]

CHÉRIP, s. m. descendant de Mahomet; prince arabe ou maure. Sché-, ou Shé-. B. (Scharafa, exceller en noblesse, arabe. +CHERIF, S. m. petit figuier de Madagascar; oiseau. B. ou Chérie, fauvette d'Afrique.

CHÉRIR, v. a. -ri. e, p. Diligere. aimer tendrement (sa famille, sa patrie, ses peines, ses erreurs). * (se-), v. pers. pron., récip. Il se chérit. Ils se chérissent. La vertu ne peut trop se chérir. Les objets que l'homme chérit le plus, sont ceux qui lui offrent le plus d'espérances.

CHERISSABLE, adj. 2 g. digne d'être aimé, chéri (gloire, bien—s). [ J.-J Rousseau. ] mieux aimable. c. c. [Richelet.] — a plus d'énergie.

+CHERLERIE, s. f. ria. plante caryophyllée de la famille des sablines, en gazon sur les montagnes.

CHERLESKER, S. m. lieutenant-général turc. AL. * ou -lesquier. R.

+CHERME, s. m. insecte. L.

+CHERNITE, s. m. marbre qui ressemble à l'ivoire.

+CHÉROGRYLLE, s. m. espèce de hérisson. (Choiros, porc, grullé, grognement. gr. +CHERQUEMOLE, s. f. étoffe des Indes.

CHERSONESE, S. f. presqu'ile. A. c. v. (géograph.) (Chersos, terre, nésos, ile. gr. Il-ker-.

+CHERSYDRE, S. m. serpent amphibie. (Chersos, terre, hudór, eau. gr.

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CHERTE, S. f. prix excessif des choses; haut prix de ce qui est vendu. v. (grandeextraordinaire).

CHERUBIN, s. m. -rubin. ange du second choeur de la première hiérarchie. (Khéroub. hébr.

+CHERUBIQUE, S. f. hymne grecque en l'honneur des Chérubins.

CHERVIS, ou Gyrole,s. m. Sisarum, plante potagère oléracée, à racine vivace, en tubercules, et pivotante, bonne à manger, douce, vulnéraire, contre le pissement et le crachement de sang; on en retire du sucre. ou Chiroui. A. v. ou Chervi. G. * Girolles, Cherui, Chirouis.

*

+CHESNÉE, S. f. mesure à la chaîne. *Chaî

née.

CHÉTIF. -ive adj. Vilis. vil, méprisable, mauvais (famil.); * au-dessous du mauvais; T. malade; petit, mauvais dans son espèce (animal-;-ve récolte, etc.); (mine -ve), basse ou d'un malade. (syn.) L'homme qui laisse tomber ses regards sur son chétíf individu, doit étre honteux de son orgueil.

CHÉTIVEMENT, adv. Miserè. d'une manière chétive (vivre, se traiter-).

+CHÉTIVETE, S. f. état, qualité de ce qui est chétif, misérable.

†CHETODIPTÈRE, s. m. genre de poissons.

+CHÉTODON, S. m. Cha-. poissons épineux, *osseux, thoraciques, pectoraux, à longues dents effilées, nombreuses; cernés de bandes transversales colorées. ( Chéó, je tiens, odous, dent. gr.

CHETOLIER, S. m. qui prend des bestiaux à cheptel.

CHETRON, s. m. layette, tiroir d'un coffre. R.

CHEVAGE, S. m. droit sur les étrangers pour leur séjour dans le royaume. AL. G. V.

CHEVAL, S. m. Equus. pl. Chevaux. quadrupede | solipède, domestique, | à longue crinière, qui hennit; genre de mammiferes solipèdes, le-, l'âne, le zèbre, le couagga, (grand, bon, fort, petit, mauvais—rétif, blanc, malade); être à—, être monté, assis jambe deçà, jambe delà; (fig., famil.) homme dur, robuste, stupide, grossier, brutal, ¦ laborieux ; — de bataille, chose, raisonne ment servant toujours d'appui: monter sur ses grands chevaux, montrer de la colère, de la fierté ; * — de trompette, personne que les réprimandes, les menaces ne retiennent pas; écrire une lettre à-, pleine de menaces, de hauteur; * -, trou rempli de terre dans un bloc; siége d'ardoisier; pl. cavaliers, soldats à ―;— de bois, s. m. figure en bois pour la voltige; tréteau en arête pour le supplice; de frise, s. m. pièce de bois soutenue par des pieux, hérissée de pointes; coquille voy Chausse-trape;— fondu, s. m. jeu d'enfants qui se sautent sur le dos ; · marin, s. m. animal fabuleux, moitié che val, moitié poisson. voy. Hippocampe. (Kaballés, bête de somme. gr.

CHEVALEMENT, s. m. sorte d'étaie de poutres pour reprendre en sous-œuvre. &. c.

AL. V.

CHEVALER, V. n. | v. a. se servir du chevalet; | étayer pour reprendre en sous-œuvre; faire un chevalement; aller et venir pour des affaires (vi.); croiser, t. de couvreur r; t. de manège, passer sur les voltes en croisant les jambes de devant.

CHEVALERESQUE. adj. 2 g. de l'ancienne chevalerie, qui en tient. (mœurs, idées—s).

A. V.

CHEVALERIE, S. f. dignité, grade, ordre, état des chevaliers; * extraction, noblesse de race. (vi.)

CHEVALET, S. m. Equuleus, supplice sur le cheval de bois; | support des cordes à violon, etc.; bâti pour soutenir un tableau; banc, siège, étau de treillageur; tableau de-, d'une moyenne grandeur, bien fini ;—, étaie pour reprendre un bâtiment en sous-œuvre; ce qui tient l'ouvrage à la hauteur conve nable; outil, t. d'arts et mét. *constellation

N. B.

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s. m. pl. insectes; — d'industrie, s. m. escroc qui vit d'adresse.

CHEVALINE (bete—), adj. f. cheval ou jument.

CHEVALIS, s. m. t. de navigat. passage pratiqué dans une rivière | à eaux basses. | R. CHEVANCE, S. f. (vi.) le bien qu'on a. CHEVANNE, on Chevesne, s.. espèce de cyprin, voy. Meunier.

CHEVAUCHABLE, adj. 2 g. nubile ; v. (cheval-), sur qui l'on peut chevaucher. R. ||-vo-.

+CHEVAUCHANTES, adj. f. pl. (feuilles—), pliées en gouttière, appuyées les unes sur les

autres.

CHEVAUCHÉE, S. f. Equitatio. tournée à cheval des officiers de justice. (vi.)_

CHEVAUCHER, V. n. -ché. e, p. Equitare. aller à cheval; aller, être de travers ( se dit des mots, lignes,) t. d'impr. ; *t. de couvreur, se croiser. (burlesq.) voy. Baiser. B. t. de faucon., s'élever par secousse au-dessus du vent.

CHEVAUCHEUR, S. m. cavalier, maître de poste. R.

CHEVAUCHONS (à) adv. à califourchon, jambe de-ça, jambe de-là. * à -Che-. c. (inus.) CHEVAU-LÉGERS, s. m. pl. compagnie militaire de cavalerie légère de la garde royale sing. -vau-léger.

+CHEVECAILLE, S. f. monture; cheval, âne. [Méhun.]

CHEVECERIE, S. f. dignité de chevecier. * -vé-. Chevecerie. v.

+CHEVECHE, S. f. Voy. Chouette, * Chevèce, espèce de chat-huant. v.

CHEVECHETTE, S.

RR. -vé.

f. chevêche d'Afrique.

CHEVECIER, S. m. | celui qui a soin de la cire; dignité ecclésiastique. * Ché-. R. G. ou Chéfe-.

CHEVELÉE, adj. t. de blas. qui a les cheveux d'un autre émail (tête-); * à racines chevelues.* Chévelée. n.

CHEVELU. e, Comatus. qui a de longs cheveux (tête-e), de petites racines, des filaments; t. d'astron. qui répand beaucoup de rayons en chevelure ( comète -e).

CHEVELU, S. m. filaments des racines des plantes.

CHEVELURE, S. f. Capilli. ensemble des cheveux; rayons des comètes; feuilles des arbres (poétiq.); racines; poils du tégument des graines; touffe de feuilles sur l'ananas; racine de la fritillaire, etc. — de Bérénice, amas de petites étoiles entre la queue de l'ourse et celle du lion; - de feu, petits serpenteaux d'artifice. * Ché-. R.

*

CHEVER, V. a. -vé. e, p. creuser une pierre précieuse en dessous pour adoucir sa teinte, t. de joaillier; AL. G. V. polir sur une roue convexe; rendre concave; attacher avec des chevilles'; t. de cout. empiéter sur. B.

CHEVET, S. m. Pulvinus. traversin de lit; long oreiller, sa place; * place à la tête du lit ; partie élevée d'une église derrière le maître-autel; billot qui soutient la culasse d'un canon; garniture de bittes.1 Méfiez

vous de toutes les fortunes faites au chevet des rois. [Maintenon.]

+CHEVETAINE, S. m. capitaine, connétable. (vi.)

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CHÉVETEAU s. m. partie de moulin; pièce transversale sur laquelle se meut le tourillon.

CHEVÊTRE, S. m. Capistrum. ( vi. ) licou ; pièce de bois autour du plancher de l'âtre ; bandage pour la fracture, la luxation de la mâchoire inférieure.

CHEVETRIER, S. m. support du tourillon. CHEVEU, s. m. Capillus. poil de la tête de l'homme (faux, grands -x courts, blonds, tressés, etc.); (fig., famil.)' tiré par les ―x ( interprétation, raisonnement ) forcé ;* couper un-en quatre 2, exprimer des nuances, des différences imperceptibles; (épist.) * La vie d'un homme ne tient qu'à un cheyeu ; (Proverb.) la perte ou le gain d'une bataille ne dépend que d'une bagatelle. [Le grand Frédéric. ] Il faut prendre aux cheveux les occasions (Proverb.) et les pensées. Nous croyons commander au destin, et nous ne pouvons pas même remuer un cheveu de sa téte. Faire la distinction des courtisanes et des fripons, c'est couper un cheveu en quatre. [De Lespinasse.]

+CHEVILLAGE, S. m. art de cheviller les vais

seaux.

CHEVILLE, S. f. Clavus. morceau long et pointu de fer ou de bois, pour boucher un trou, arrêter des tenons, (fig. ) mot inutile dans un vers ( sa poésie ne se soutient qu'à force des); t. de mét. boulon de presse. ouvrière, qui joint le train à la flèche d'un carrosse; (fig.) principal agent, principal mobile; rance, qui est en saillie;-du pied, os en bosse au cote du pied; , pl. andouillers; bois, etc. pour tendre les cordes du violon, etc.; bois, fer en saillie pour suspendre quelque chose; brochette, t. de jeu; cheval en-, devant le limonier. || chěviế.

*

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CHEVILLE. e, adj. Clavatus. t. de blas. se dit des ramures du bois de cerf; * ( cheval -), à jambes serrées; (fig.) (vers —), plein de chevilles ; (ame -e dans le corps), se dit de celui qui résiste à tout ce qui tuerait une autre personne (fig., fumil. )' Les héros de romans ont l'ame chevillée dans le corps.

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CHEVILLER, V. a. -lé. e, p. | mettre des chevilles; attacher, assembler avec des chevilles ; v. n. t. de teint., c. tordre la soie. B. (se) v. pron.

*

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CHEVILLETTE, S. f. petite cheville; t. de re. lieur, cuivre plat et troué sous le consoir, pour attacher les nerfs; G. RR. fer à pointe et tête plate, pour assembler les bois. -llete. R.

CHEVILLON, s. m. bâton tourné au dos d'une chaise; bâton de ferrandinier pour lever la soie de l'ourdissoir; t. de mer, bois pour lancer les manoeuvres le long des côtés. c.

C. V. RB.

CHEVILLOTS, S. m. pl. t. de mer. a. voy. Cabillots.

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CHEVILIR, V. n. (vi. popul.) t. de prat. venir à bout de quelqu'un, lui faire faire ce qu'on veut ;* composer, traiter; * transiger. G. v. jouir (-de...). [Montaigne.]

CHEVISSANCE, s. f. accord; G. v. * traité. c. Chevissement. G. * (inus.)

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CHEVRE, s. f. Capra. femelle du bouc; machine pour lever les fardeaux ; | table à fromage outil; constellation N étoile du cocher; (fig., famil.) prendre la —, se facher, se dépiter sans sujet; a. ménager la -et le chou, pourvoir à deux inconvénients contraires. + - bleue,-dansante, matière lumineuse, composée d'ondes, accidents de l'aurore boréale. B. * Chevre. R.

+CHEVREFEUILLE, s. m. Caprifolium. arbrisseau monopétalé, à fleurs d'une odeur exquise; feuil, en poésie; [Boileau], d'Acacie, [Dierville.]* Chevrefeuille. R. CHEVRE-PIED, adj. Capripes. | s. satyre, faune à pied de chèvre. Ché. B.

CHEVREAU, s. m. Hædus. Cabri, petit de la chèvre.

CHEVRETTE, S. f. Caprea. femelle du che vreuil; petit chenet sans branche. -ou Crevette, ou Salicoque. Squilla. petit crustacée de mer, cornu; insecte aquatique ; * mieux Cravette (de Crabe); * —, pot à sirop d'apothicaire; machine pour soulever; outil de cirier, de paumier; trépied. B. ete. R.

CHEVREUIL, S. m. Capreolus. quadrupède de l'ordre des cerfs, brun ou roux, à cinq andouillers au plus; tient de la chèvre et du

cerf.

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+CHEUQUE, s. m. Touyon, Autruche de Magellan, de l'Amérique S.

CHEZ, pr. Ad. Apud. en la maison de, au pays de les Grecs ); * en, dans pour vous, en vous, dans votre cœur, votre esprit ; au service de.... (-vous, -nous, etc.). soi, moi, s. m. domicile. v. En sortant de chez les grands on se trouve toujours plus pauvre, et plus ou moins heureux selon que l'on est fou ou sage. L'intérét se confond chez l'homme avec l'instinct de sa conservation. Chez vous, sots ou méchants, l'envie passe pour émulation, la jalousie pour amour, et l'égoïsme pour phi losophie.

+CHEZANANCE, s. f. chose qui cause une nécessité pressante d'aller à la selle. CHIANTZOLLI s. f. herbe rafraîchissante d'Amérique. s. G.

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CHIAOUX s. m. huissier turc; * et Tehaou. B.

CHIASSE, S. f. écume des métaux; excréments d'insecte; (fig., famil.) t. de mépris, homme, chose vils.

CHIBOU, S. m. espèce de gomart. CHIBOUT, S. m. résine blanche résolutive d'Amérique. c. v.

+CHIC, s. m. espèce d'oiseaux, * ou Chique, subtilité, finesse (popul). v. * inus. +CHICA, s. m. danse lascive ou fandango des Nègres, en ne remuant que les reins. +CHICAL, S. m. voy. Chacal. v.

CHICAMBAULT, s. m. t. de mer, sorte d'éperon ou poulain, G. d'un petit vaisseau. v. -baut. G. v. ou Chicabaut. r.

CHICANE, S. f. subtilité captieuse en procès, en discussion, contestation mal foudée; petites difficultés, petites objections'; abus des procédures, G. † Procédure artifi cieuse. N. inex. t. de jeu de mail, de billard. guerre de —, en disputant le terrain pied à pied, en marches et contre-marches. AL. Les plaintes de délicatesse réveillent, celles de chicane fatiguent [Fontenelle.]

CHICANER, V. a. -né. e, p. faire un procès mal-à-propos; v. n. user de chicane en procès; se servir de détours, de subtilités capticuses dans les contestations mal fondées; critiquer, reprendre mal-à-propos et sur des bagatelles chagriner, facher, inquiéter; disputer pied à pied (―le terrain;

se bien défendre en justice; (— sa vie; inus.) prendre ( le vent) en louvoyant. (se) v. pers. pron. récip.

*

CHICANERIE, S. f. | mauvaise difficulté; tour de chicane.

CHICANEUR. -se, s. qui chicane, aime a chicaner, surtout en affaires. (famil.) (Dikanos, avocat gr.

CHICANIER. -ère, s. Vitiligator. qui chicane sur rien; qui conteste, qui vétille sar des bagatelles (fum.); —, adj. vétilleas. embarrassant, difficile. a. (inus.) B. adj. f. -iere. R.

*

+CHICAR Ou Talent, s. m. ancienne monnaie.

CHICHE, adj. 2g. Parcus. trop ménager, qui a de la peine à dépenser ce qu'il fau

L

drait; avare (de ses paroles, de ses louanges); chétif, mesquin (moisson —) 1. *poiss m. Cicer. plante légumineuse, sorte de pois gris. A. --face, s. m. maigre, chagrin et pále (vi.); * visage maigre par souci, par avarice. AL. 'Il n'y a pas de gens plus chiches d'éloges que ceux qui n'en méritent point.

CHICHEMENT, adv. Parcè. avec avarice, d'une manière chiche.

CHICHETÉ, S. f. (inus.) avarice. R. CHICON, S. m. laitue romaine, plante potagère; milieu de la laitue.

CHICORACÉE, adj. 2 g. (plante) dicotylédone, monopétale, à corolle épigyne, antheres réunies, qui tient de la chicorée. * -cé. m. -cée. f. A.

CHICORÉE, S. f. Intubus. plante rafraîchissante, de la famille des endives. *

de

mer, coquille frisée comme la chicorée. L. -sauvage, à fleur bleue, apéritive, hépatique.-blanche, Endive de Zanthe, Lampsane. — bátarde, Cupidone. (Kichóré, chicorée. gr.

CHICOT, S. m. Coliculus. reste d'un arbre, 1 d'une chose, d'un bâton, d'une dent rompue, coupée, en saillie (popul.);*—, Bonduc, arbre du Canada, à fleur monopétale, légumineuse, à fruit en gousse; B. —, maladie du cheval, G.

CHICOTER, V. n. contester sur des bagatelles. (pop.)

CHICOTIN, S. m. herbe, poudre, sucs trèsamers, dont on frotte les mamelons d'une nourrice pour détourner les enfants de téter. (Socotrin, aloès très-amer.

+CHIE-AU-LIT, S. m. masque vilain, Chie-en-.

-

sale.

CHIEN. ne, s. Canis. quadrupède domestique, qui aboie; très-docile, très-intelligent; de beaucoup d'espèces; genre de carnivores mammifères, plantigrades, qui comprend le chien, le loup, l'hyène, le chacal, le renard, ete. | (bon, mauvais - fidèle, courant, hargneux, etc.); (fig, famil.) (prov. faire le couchant, flatter, gagner en rampant; rompre les —s, interrompre à dessein un discours qui déplait; vie de - très-pénible, crapuleuse; entre et loup, au crépuscule; de Jean [de Montmorency] de Nivelle, qui ne vient pas quand on l'appelle; querel le, bruit de -, considérable; | saint Roch et son-, deux personnes très-unies, inséparables; * des bois où Raton, quadrupède de la Guiane. crabe ou Crabier, quadrupède de la Guiane, qui vit de crabes, ressemble au basset; de mer, poissons vivipares, cétacées; — volant, grosse chauve-souris. (grand et petit ), constellations australes; -, t. d'arts, pièce de fusil qui tient la pierre; sergent de tonnelier; barre de fer avec deux crochets, dont l'un est mobile, pour assembler la menuiserie, etc., caisse roulante dans les mines; B.céleste, s. m. constellation.

-ma

rin, Chien-de-mer, s. m. poisson de mer, sa peau très-rude sert à polir le bois. voy. Re

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CHIENNER, V. n. faire des chiens, se dit des chiennes. * -éner. R. +CHIENNINE, adj. f. (manière) des chiens. [Montaigne.]

CHIENNOT, S. m. petit chien. (famil. )

CHIER, v. n. Cacare. rendre les gros excréments. (bas.) chié. e, p. ( popul., iron. ) bien mal (chose, personne-) mal fait, mal arrangé.

CHIERMÉE, S. f. colchique. v.

CHIEUR. -se, s. qui chie. *f. Chieuze. G. CHIFFE, S. f. étoffe mauvaise et faible; chiffon à papier; (famil., fig.) homme d'un caractère faible. Chife. R.

CHIFFLER, V. a. (vi.) siffler; G. C. * boire largement. (popul.) G.

CHIFFON, S. m. Panniculus. méchant linge; mauvais morceau d'étoffe, de papier, sans valeur; chose d'apparence sans valeur; -s, pl. petits ajustements, G. —, vêtu dé chiffons, très-mal vêtu; a. inus., se dit famil. pour vêtu d'étoffe sans valeur, de petits ajustements; (fig., fam.)—, fille de peu de mérite, de mauvaise conduite; T. chose sans valeur.* Chifon. R. Chiffon. -ne, adj. (branche) inutile. (Schiffoun, linge mince. arabe.

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CHIFFONNER, V. a. Deterere. bouchonner, froisser une étoffe; né. e, p. (mine —e), irrégulière, mais agréable. * — (fig., famil.) inquiéter; v. badiner brusquement. G. c. Chifoner. R.

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CHIFFONNIER. -ère, s. qui ramasse des chiffons; (fig., famil., inus.) conteur, bavard;* qui ramasse et débite sans discernement tout ce qu'il entend dire; v. (inus. homme vétilleux et tracassier; A. (inus. ) pour serrer les chiffons. F. AL. * Chifonier. -ère. R. Les critiques et les chiffonniers cherchent leur vie dans les ordures.

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s. 2 g. meuble

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