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+CHALINGUE, s. f. petit bâtiment de mer indien.

CHALLIR, V. a. écorcer. (vi.) v. +CHALLULA, S. m. poisson sans écailles des rivières du Pérou.

CHALIT, S. m. Lectus. (vi.) bois de lit. +CHALMER, V. a. danser au son de la flûte. CHALOIR, v. n. impers. (inus.) importer: il ne m'en chaut (seul usité.) peu m'importe. (inus.) soigner. [Clotilde.]

*

CHALON, s. m. grand filet de pêche que l'on traîne dans les rivières avec deux bateaux. étoffe de laine. * Châ.. R. CHALOUPE, S. f. Scapha. petit bâtiment de mer fort léger | pour le service des na

vires.

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+CHALOUREUX. -se, adj. chaud, chaleureux. (popul.)

CHALUMEAU, S. m. Calamus. tuyau de paille, de roseau, etc. pour sucer en aspirant; tuyau creux : (poet.) flûte, flageolet, instrument à vent et champêtre, fait de l'écorce d'une jeune pousse d'arbre; tuyau ; cylindre creux; t. de mét. ; | tige creuse des graminées. (Calamos, roseau. gr.

CHALUMER, v. a. boire, n. à l'aide d'un chalumeau. B.

CHALUMET, S. m. bout de pipe. R. +CHALUT, s. m. filet ou chausse de pêcheur. * Chalus.

+ CHAM, Chan. voy. Kan.

CHAMADE, S. f. signal donné par les assiégés avec la trompette, le tambour ou un drapeau blanc pour parlementer (battre la -) (Clamare, appeler. lat.

+CHAMAECERASUs, s. m. arbrisseau. voy. Camé-. (Chamaï, à terre, kérasos, cerisier. gr.

+CHAMAEPITYS, s. m. voy. Ive.

CHAMAILLER, V. n. a. Confligere. (se —), v. récip. se battre pêle-mêle, à grand bruit; (fig., famil.) disputer, contester avec bruit; v. a. Camail, armure de tête. (vi.)í Passer sa vie à chamailler, c'est peser sur le collier sans reláche. [Beaumarchais.]

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CHAMAILLIS, S. m. Conflictatio. (famil.) mêlée, combat | avec bruit, | où l'on se chamaille; armure de tête. || -māï. +CHAMANISME, s. m. secte, opinion du premier ordre des brachmanes ou gymnosophistes.

+CHAMANS, s. m. pl. prêtres indiens; gymnosophistes; prêtres des Kamtschadales, médecins et sorciers.

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CHAMBELLAGE, s. m. droit en argent ; t. de féodalité, droit pour la foi et hommage; AL. pour chaque mutation. || chan

*

+CHAMBELLAN, s. m. officier de la chambre du roi; table du roi tenue par le grand chambellan pour les courtisans. || chan-. +CHAMBELLANIE, s.f. fonction du chambellan. [Voltaire.]

CHAMBOURIN, S. m. pierre dont on fait le faux cristal;* verre vert commun. || chanb CHAMBRANLE, s. m. Antepagmenta. ornement saillant d'architecture, de menuiserie, autour des portes, des fenêtres, des cheminées. || chan-.

CHAMBRE, S. f. Conclave. pièce d'une maison, pièce où l'on couche (grande, petite, belle, vilaine - chaude, froide, obscure, étroite, etc.); bureau d'affaires; tribunal, assemblée, réunion de personnes pour délibérer, consulter, décider; t. de mét. creux; vide; fente; boîte; piége; lieu du repos du cerf.-obscure, s. f. (boite) dans laquelle les objets extérieurs sont réfléchis. apostolique, conseil du pape.-ardente, tribunal pour juger les concussionnaires, les criminels d'état ; ( vi. ) les hérétiques, empoisonneurs, etc. obscure, boite optique qui, placée devant le trou d'un volet, reflète intérieurement l'image colorée et mouvante des objets extérieurs. * - claire, voy. Camara. (Kamara, voûte. gr. || chan-.

les

CHAMBREE, S. f. Contubernium. soldats, ouvriers qui logent ensemble; t. de théâtre, les spectateurs; * produit de la recette da spectacle; A. V. G. * diverses profondeurs d'une ardoisière. B.

CHAMBRELAN, S. m. (popul.) ouvrier en chambre sans maitrise; celui qui occupe une seule chambre dans une maison.

CHAMBRER, V. n. être dans une même cham bre;-, v. a. tenir enfermé par violence ou séduction; tenir à l'écart; tirer à part;" (fam., inus.) entretenir en particulier. -bre. e, p. adj. (canon-) à chambre. * (se −), v. pers.

CHAMBRERIE, S. f. office de chambrier. CHAMBRETTES. f. Cellula. petite chambre. * Chambrete. R.

CHAMBRIER, S. m. Camerarius, officier claus tral; grand, officier de la cour, intendant de la chambre, conseiller de grand'-chambre (famil.)

CHAMBRIÈRE, S. f. servante des gens du commun; long fouet de manège; support sous une charrette; meuble de charron; | bâton pour soutenir une charrette; ruban qui tient la quenouille. -ere. R. chandelier; outil de forge. B.

*

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+CHAMBRILLON, S. m. Ancillula. petite bonne

d'enfant.

CHAME, S. f. coquille, moule, flamette, lavignon, etc. * ou Came. A. R. G. || ka. CHAMEAU, S. m. Camelus. quadrupede plus grand que le cheval, à deux bosses sur le dos; son poil, sa figure; caisse vide formée de deux accons; espèce de bâtiment hollandais en ponton, pour soulever un vaisseau submergé ou le mettre à flot. (Kamélos, gr

+CHAMÉCISSE, .f. sorte de lierre terrestre; bonne pour le foie et la sciatique. ( Chamaï, à terre; kissos, lierre. gr. || ka-.

+CHAMEDRYS. 5. m. plante rampante amère et sudorifique. (Chamaï, à terre, drus, chêne. gr. ka-.

CHAMELEE, s. f. plante. R. L. || ka.. CHAMÉLÉON, s. m. coquille; plante; animal; constellation. R. L. voy. Ca-. || ka-. †CHAMÉLEUCÉE, s. f. plante rosacée ; Pasd'ane; tussilage. (-, leucos, blanc. gr.|| ka.. CHAMELIER, s. m. Camelarius. qui conduit et soigne les chameaux.

CHAMESYCE, s. f. petite ésule. * -cisse, lierre terrestre. (—, suké, figuier. gr. || ka-. +CHAMILLARDE, S. persécution contre les protestants. [Voltaire.]

+CHAMIRE, S. f. -ra. plante voisine de la giroflée.

+CHAMITES, S. f. pl. cames pétrifiées. || ka-. CHAMOIS, s. m. Rupicapra. quadrupede du genre de l'antilope, sa peau. * Ysard, Chèvre des Alpes, des rochers, des montagnes, y vit en troupe; * couleur, nuance du jaune, de l'isabelle. B. ( Kémas, chevreuil. gr.

CHAMOISERIE, S. f. où l'on prépare le chamois; G. * peaux de chamois. AL.

CHAMOISER, v. a. .é. e, p. préparer la peau, en façon de peau de chamois.

CHAMOISEUR, S. m. qui prépare la peau de

chamois.

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CHAMP, s. m. Campus. étendue, pièce de terre sans murs(-clos, fertile, stérile; vaste, petit); étendue de terre labourable, sans clôture espace que fait voir une lunette d'approche; lieu 1; espace; (fig. ) occasion; sujet; matière (vaste-pour les conjectures; beau-pour se signaler), étendue, fond d'un tableau, etc.; milieu. -s, pl. la campagne les prés, bois, etc. 2; lieux au-dehors d'une ville; de bataille, lieu du combat; (prop., fig., famil.) être aux-s, s'agiter, s'inquieter, se troubler; clef des-s, liberté de sortir; clos, lice battre aux -s, battre le tambour pour se mettre en marche : (famil.) mettre aux -s, troubler, inquiéter: mettre de (une pierre, etc.), sur la face la moins large, perpendiculairement ; (sur le ), adv. Extemplò, sur l'heure même, | incontinent, sans délai 3; sans préparation, d'abondance, (haranguer sur le -). *Sur-le--. A. C. G. — (à tout bout de~), adv. Assiduè. à chaque moment, à tout propos. (famil) A. G. R.— (à), adv. à la volée; de- horizontalement. B. Un cimetière est pour nous le champ de l'égalité; ses arbres sont ceux de la liberté. Les choses inconnues sont le vrai champ de l'imposture. [Montaigne. ] Le philosophisme nous ferme pour l'éternité le vaste champ de l'espérance. Les emprunts quelconques sont la ruine des champs. [Laboulinière.]3 Faites sur-le-champ tout ce que vous pouvez faire; le temps ne s'arrête pas pour vous attendre. Ne faites point attendre le bienfait, c'est donner deux fois que de donner sur le champ. [Alciat.]

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*

+CHAMPAC ou Champé, s. m. Michelia. anone; arbre de l'Inde.

+CHAMPACAM, s. m. grand arbre touffu de Malaca, qui donne une sorte de chataigne et un suc âcre.

CHAMPAGNE, S. m. vin; (famil.) * cercle de fer pour soutenir l'étoffe dans la cuve du teinturier. * -, s. f. ou Plaine, tiers inférieur de l'écu, t. de blas. G. ou Champan, s. m. -pane, s. f. navire du Japon. B. || chan.. +CHAMPAN, s. m. voy. Champagne, navire. CHAMPART, S. m. droit d'enlever des gerbes dans sa censive. (Pars campi, part de champ. lat.

+CHAMPARTEL. -lle, adj. sujet au champart. CHAMPARTER, v. a. -té. e, p. exercer le champart.

CHAMPARTERESSE, s. f. grange pour le cham

part.

CHAMPARTEUR, s. m. commis qui lève le champart; fermier du champart. || chan-. CHAMPÉ,s.mt. de blas. (champ) ou fond de l'écu. G. V. * voy. Champac. B. CHAMPEAUX, S. m. pl. prairies, prés. G.

AL. V.

†CHAMPER, V. a. -pé. e, p. t. de salines, jeter le bois sur la grille.

CHAMPÊTRE, adj. 2 g. Campester. des champs; éloigné des villes, des habitations (maison, vie, musique —; plaisirs, * sottises. [Boileau.], s. m. pays champêtre. B. +CHAMPEUR, s. m. ouvrier qui entretient le feu, t. de salines.

CHAMPFRAIN, S. m. voy. Chanfrein. (Camus, mors, frenum, frein. lat.

CHAMPI, S. m. sorte de papier pour les châssis. * bâtard. (vi.) v.

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CHAMPIGNON, S. m. Fungus. plantes spongieuses cryptogames en chapiteau, sans branches ni feuilles, poisons la plupart; les bons le deviennent, sont indigestes; les remèdes sont les vomitifs ou le lait ; bouton; lumignon; bouton de feu à la mêche; excroissance spongieuse de chair; t. d'archit. coupe renversée qui fait bouillonner un jet d'eau; (fig.. famil. ) venir comme un —, croitre très-vite. *-marin, anemone de mer, zoophyte; polypier lamelleux, conique. B. (Campinio. lat. barb.

CHAMPIGNONNIÈRE, s. f. couche de fumier où croissent les champignons. C. G. v.

-oniere. R.

*

CHAMPION, S. m. Bellator. combattant en champ clos; défenseur; (fig.) celui qui écrit parle pour un parti, etc. (brave, vaillant-). (iron.) (Champ, pion. fr. +CHAMPIONNE, s. f. femme de courage; femme de moyenne vertu. [Molière.] +CHAMPELER, v. a. -pelé. è, p. rabattre les côtés levés de la tenté d'une galère.

+CHAMP-LEVER, v. a. -vé. e, p. faire une. rainure dans la plaque à émailler; t. de grav. creuser et découvrir au burin; t. d'orfèvre, surbaisser.

+CHAMPLURE, S. f. maladie des arbres dont les jeunes pousses sont gelées; gelée qui les frappe.

+CHAMPONIER OU Chaponnier, s. m. cheval

qui a les paturons longs, effilés et trop pleins. CHANCE, S. f. Fortuna. sorte de jeu de dés; point livré aux dés; | hasard; fortune; | heureuse fortune; évènements probables, résultant d'un ordre de choses'; (fig., famil.) malheurs, aventures, déplaisirs (courir la , calculer less, conter sa ; * livrer à quelqu'un, le défier. A. inus. offrir la du combat) 2. pot en cucurbite d'épinglier. B. C'est bien peu connaitre les chances de la fortune, que de s'abandonner au désespoir. [ De Bugny.] la guerre est une loterie qui se tire chaque jour de combat; quand on y fait la mise de sa vie, on renonce difficilement à ses chances favorables, les grades et la fortune.

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CHANCEL Ou Chanceau, s. m. t. d'archit. R. cnceinte grillée.

CHANCELADE, S. f. congrégation. R. +CHANCELAGUE, s. m. -agua. petite centat rée pourpre du Chili, apéritive, emménago. gue, fébrifuge, anti-vermineuse.

CHANCELANT. e, adj. Titubans, qui chancèle, qui vacille, qui n'est pas ferme ; | (personne, démarche, pas- -s); irrésolu (esprit ); (fortune-) mal assurée. La for tune va toujours à pas chancelants comme l'ivresse. [F. Bacon.]

CHANCELER , υ. n. Titubare. n'être pas ferme sur ses pieds, aller de côté et d'autre comme si l'on allait tomber; vaciller; (le corps (fig. l'ame l'esprit, le cœur chancelent); (fig.)n'ètrepas ferme,assuré (—dans ses résolutions), stable 3. (syn. ) 1 L'intérêt chancèle dans les circonstances délicates; la vertu va droit au but et ne tombe pas. Sans l'appui de la philosophie divine, la vertu ne peut que chanceler dans l'ombre. Le bonheur chancèle, lorsqu'il s'appuie sur la fortune.

2

CHANCELIER. -ère, s. Cancellarius. officier, chef de la justice; celui qui a le sceau; f. sa femme-liere. R. -lière, s. f. sorte de meuble fourré pour mettre les pieds ; * m. variété du pêcher. B.

CHANCELLEMENT, s. m. Titubatio. (inus.) action de chanceler. A. G. v. (le-est le signe certain d'un trouble du cerveau). *-céle-. R. CHANCELLERIE, s. f. tribunal, maison du chancelier.; lieu où l'on scelle les lettres. * -céle-. R.

CHANCEUX. -se, adj. Felix. (famil.) qui est en chance, en bonheur; * heureux ou malheureux; T. bien-, (homme) malheureux. (iron.) A. v. (fam.) se dit des choses, des évènements. (Vous faites l'agio, cela est bien chanceux!)

*

+CHANCI, s. m. fumier blanchi où se forment les filaments des champignons; t.de salines, charbon éteint;—, adj. moisi (racine—). +CHANCIQUE, S. f. langue de la Frise orien

tale.

CHANCIR, V. n. -ci. e, p. adj. commencer à moisir (les confitures, un pâté chancissent); (se), v. pers. moisir, blanchir en pourrissant. (syn.)

CHANCISSURE, S. f. moisissure; filaments produits par la putréfaction.

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CHANCREUX. -se, adj. qui tient du chancre, de sa malignité.

CHANDELEUR, S. f. fète catholique de la présentation de J.-C. et de la purification de la Vierge. (Candela, cierge. lat.

CHANDELIER,S. m. qui fait et vend la chan. delle; ustensile pour la mettre | ou la bougie; * machine pour couvrir contre la mousqueterie; jet d'eau élevé; support debout. B. *f. -liere. R.

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CHANDELLE, S. f. Candela, mêche recouverte de suif ou de cire; A.' (fig., famil.) offrande à Dieu en reconnaissance; se brúler à la —, se fier à son ennemi; s'exposer au péril croyant l'éviter; bruler la par les deux bouts, faire une double dépense. menage de bouts de-, petites économics minutienses, sans utilité 2. * -dele. R. * bois jaune des Antilles; poteau debout. B. 'Un sage mourut dans sa chaumière en disant à ses enfants Est-ce que vous avez éteint la chandelle?» L'ame est du feu, dit le matérialiste ainsi, lorsqu'on allume une chandelle, ce sont les ames des Anciens qui brúlent. Les ménages de bouts de chan delle ne sont pas ce qui fait fleurir un Etat. [Voltaire.]

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+CHANEE -étrière, s. f. gouttière qui conduit l'eau sur la roue, t. de papet. CHANELETTE, S. f. gouttière d'une auge à l'autre, t. de papetier.

CHANETTES, S. f. pl. burettes. (vi.) CHANFRAIN, S. m. arme defensive, pièce de l'armure de tête du cheval. *-frein. v. G. voy. ce mot.

CHANFREIN, s. m. face du cheval, des salières à l'os du nez; creux en cone, t. d'hor log.; coiffure en plumes; ornements de deuil sur le —; biseau, inclinaison au dessus d'une corniche, t. d'archit.; * voy, chanfrain.

CHANFREINDRE, v. a. faire un trou en cône; ébiseler. G. V. * faire un chanfrein. B.

CHANFREINER, V. a. -né. e, p. faire un chan frein; couper de biais le bout d'une planche, etc.; abattre les arêtes. AL. C. G. V. +CHANFRER, V. a. -ré. е, p. voy. Chanfrei

ner.

CHANGE, s. m. Commutatio. troc d'une chose contre une autre; | ruse du gibier pour faire perdre sa piste; (fig. ) ruse pour détourner d'un projet ; banque; lieu d'escomple; commerce, local des changeurs; profession de celui qui fait tenir de l'argent de place en place; prix de l'escompte, de la remise de l'argent, de l'échange des monnaies du pays, d'état, contre des étrangères ou des billets; intérêt de l'argent prêté au cours; intérêts d'argent ; assemblée de banquiers, son local; (syn.) (fig.) donner le—, tromper prendre le se laisser tromper

se tromper; s'écarter du sujet que l'on traite; rendre le-, répondre vivement, avec esprit, à une plaisanterie, une objec tion. Vous croyez détourner de vous la médisance, en employant la calomnie contre les autres; le public ne prend pas le change, il croit tout.

CHANGEANT. e, adj. Mobilis, muable, qui change facilement, variable (temps, nation, humeur, esprit, couleurs; étoffe -e, dont la trame est d'une couleur et la chaîne d'une autre).

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CHANGEMENT, S. m. Mutatio. action de changer; mutation, conversion; passage d'un état à un autre. T. (prompt subit, avantageux, sensible, glorieux, heureux -faire, subir un —; d'état, dans la nature, les affaires) (syn.). Du changement de l'humeur se forme, bien souvent celui des opinions. [Saint-Évremont.] Il en est du gouvernement comme du temps, il est rare que l'on n'en désire pas le changement. Nappelez pas le changement; il amène souvent le regret avec lui.

CHANGEOTER, V. a. -té. e, p. ( popul. vi. ) changer souvent. c.

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2

*

CHANGER, V. a. Mutare. (de, en) quitter (un lieu, une chose) pour en prendre, en occuper d'autres (de place, d'habit, d'état, d'idée, etc.); convertir, transmuer, métamorphoser; faire le change ou un échange; donner une autre forme, couleur O apparence; prendre une autre forme ou d'autres qualités (on change avec le temps). (se), v. pron. v. n. quitter pour un autre 3-, quitter ses habits, son linge, ou sev. pers. (famil.) (il faut -ou sequand on est en sueur); * donner ou pren. dre une nouvelle forme, un nouveau caractère, un nouvel état, un nouvel ordre, se dit absolument en bien ou en mal (tout s'altere, tout change); -gé. e,p. adj. (visage—), alteré par l'âge, etc. (se—) v. récip. (diffi.) Pour changer les tétes, il faut commencer par changer les coeurs. Tout se change en passions dans le cœur de l'homme. [Mad. de Stael.] Une femme qui s'irrite change de sexe. [Mad. de Puisieux.] Le gout des meil leures choses change avant qu'elles aient change. [Saint-Évremont.] 4 On change en vain de gouvernement, si les hommes et les inceurs ne changent pas. Tout change aux yeux de l'espérance. Changer souvent, c'est faire sa propre satire. Le supplice public d'un roi change l'esprit d'une nation pour jamais. [Diderot.] Des hommes changèrent religion d'amour et d'humilité en un fanatisme d'orgueil et de haine sanguinaire. A force de travailler pour augmenter notre bonheur, nous le changeons en misère. J.-J. Rousseau.] 5 Les hommes se changent

une

3

en se réunissant.

s. m. Mensarius. qui fait le

CHANGEUR, change des monnaies.

CHANGOUN, s. m. vautour du Bengale. CHANLATTE, s. f. chevron, madrier refendu. c. v. Chanlate. R.

†CHANNE, s. f. -na. yariété de l'hépate.

CHANOINE. -sse, s. Canonicus. qui a un canonicat, une prébende; (famil., fig. ) fainéant, gourmand, vie de, douce, voluptueusement oisive. *f. religieuse de Saint-Augustin. (Canon, regle. gr.

CHANOINIE, S. f. canonicat. (inus.)

CHANSON, S. f. Cantilena, vers que l'on chante; pièce de vers par couplets, que l'on peut chanter, | (jolie, petite. - bachique, obscene, guerrière, grivoise, pastorale, poissarde, rustique, champêtre, satirique; faire, chanter, composer une — ) '; (fig., famil.) sornette, discours, raison frivoles voilà une autre —, : une chose nouvelle, inattendue. (fig., famil.)' Nous avons mis de l'immoralité jusque dans nos chansons nationales. 2 On'endort les hommes comme les enfants, avec des chan

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CHANTEAU, S. m. morceau de grand pain, de pain benit, d'étoffe; * t. de tonnelier, dernière piece du fond; pl. jantes du rouet. B. CHANTELAGE, s. m. droit payé pour la vente du vin sur le chantier.

CHANTEPLEURE, s. f. Infundibulum. fente dans un mur pour l'écoulement des eaux; entonnoir long à tuyau ; * tuyau adapté l'entonnoir. * Arrosoir. R. plure. v. CHANTER, V. a. -té. e, p. Canere. | form er avec la voix des sons variés et modulés ; | (fig.) célébrer; louer; publier' (- les exploits); dire; raconter, | (famil. ) parler (que chante-t-il ?)* popul. méprisant, parler inutilement (qu'est-ce qu'il chante? tu chantes); * imiter le chant en déclamant ; (faire quelqu'un, le réduire à la raison. A. inus. se dit pop, pour forcer à déclarer); (plus haut, faire des offres plus avantageuses. G. inus.)* réprimander, fam., gronder, rabacher. (se) v. pron. être, devoir être chanté (famil. ) ( se sur un air). 1 L'homme ne trouve pas de voix plus mélo

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CHANTIER, S. m. Tignum. magasin de bois en pile, sa place; atelier | où l'on travaille des pièces de bois, etc. | lieu du déchargement de ces pièces, des pierres, etc., pour les travailler; pièce de bois servant de base aux tonneaux, etc.; (fig., famil) mettre un ouvrage sur le, le commencer, y travailler; * grande remise. G.

CHANTIGNOLE, s. f. pièce de bois carrée par un bout, en angle de l'autre, qui soutient les pannes d'une charpente; brique pour les âtres. C. G.

+CHANTONNÉ, adj. (papier—) défectueux. CHANTOURNE, s. m. pièce de lit revêtue d'étoffe entre le chevet et le dossier. +CHANTOURNEMENT, s. m. sinuosité du cintre, t. de menuisier.

CHANTOURNER, v. a. -né. e, p. couper, évider (du bois, du carton, etc.) en suivant un dessin, un profil, t. d'arts.

CHANTRE, s. m. Cantor, qui chante à l'église; dignité dans une cathédrale, une collégiale; celui ou celle qui dirige le chœur dans un couvent;]* et f. r. qui chante; (poét.) poète (le-d'Achille).-, ou Pouillot, oiseau. voy. ce mot. (fig.) — des bois, le rossignol, etc. (syn.)

CHANTRERIE, S. f. dignité, office, bénéfice du chantre dans une cathédrale, etc. A.

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sonnements confus. [Arnauld.] zoophyte. L. kao. La lumière et les ténèbres sont mélées dans le chaos de l'homme. [Pope.].

CHAPE, S. f. large et long vêtement d'é glise, en manteau, avec agraffes; habit de cérémonie des cardinaux, habit de chœur des chanoines pour l'hiver; couvercle d'alambic, de plat, etc.; trou qui reçoit le bout de l'essieu d'une poulie, etc.; enduit de mortier sur le dos d'une voûte: ce qui revêt, entoure, garantit, t. de mer; dessus d'un alambic; pièce de boucle par laquelle elle tient; bout des mitaines, ce qui couvre le dessus des doigts; moule; t. de mét.; bouton creux pour l'aiguille de la boussole; filet; terre, fiente et bourre pour les moules de fondeur; dessous du fourneau de monnaie; * double baril à poudre ; lisière autour des filets; enduit de mortier sur une voûte; t. d'arts et métiers. B. Chápe. R. *— chute, s. f. mécompte, occasion de profiter du malheur de quelqu'un ; chose fâcheuse (avec arriver, famil.) B. (Sképó, je voile. gr.

CHAPÉ, adj. t. de blas. (écu) ouvert en chape. G. v.

sans

CHAPEAU, S. m. Petasus. coiffure d'homme et de femme, de feutre, de paille, etc. qui a une forme ronde | et des bords; sa fi gure; bouquet de fleurs sur la tête d'une mariée; bobine; liaison, t. de musique; trait, t. d'arts et métiers; sorte de truble; ce qui couvre, termine; bobine; mare d'a lambic; exaction; gratification au capitaine, pièce de bois dur sur la tête des bittes, t. de mer; partie supérieure des champignons (fig, famil.) homme; * cardinalat; terme de blas. marque de dignité ecclésiastique; filet, bobine. B. chinois, instrument de musique en forme de calotte, ou bords, auquel pendent des grelots, des sonnettes; d'évêque, plante vivace, crucifere, humectante, rafraîchissante, croît dans les forêts des montagnes; -roux, s. m. espèce de moineau. Voy. Frère. - chinois, petit pavillon en cuivre avec des sonnettes et des grelots au bout d'un manche. ' Newton ne prononçait jamais le nom de Dieu sans ôter son chapeau! ce n'était point un esprit fort. La téte n'est pas plus coupable que son cha peau d'être teinte de telle ou telle couleur. CHAPELAIN, S. m. qui dessert une chapelle, qui dit la messe au roi, etc. | aumônier¦; bénéficier titulaire d'une chapelle.

CHAPELER, v. a. lé. e, p. (du pain), ôter la superficie de la croûte.* mieux Chapler.

CHAPELET, S. m. grains enfilés sur chacun desquels on dit une prière, ce qui en a la forme: (fig.,fam.) défiler son, raconter avec suíte; le - se défile, la société, le parti se sépare, ses membres meurent. pustules autour du front; machine hydraulique composée d'une chaîne et de go dets; étriers avec ses étrivières ; * t. d'arch. baguette en grains ronds; sorte de papier.

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CHAPELIER. -ère, s. qui fait et vend des chapeaux ;f. femme de chapelier. * -iere. R. +CHAPELINE, s. f. armure de tête; casque en chapeau.

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