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qui retombe d'elle-même; * (fig., plais.) qui aime à battre, à se battre '. -a meneau des espagnolettes: * Batail. T. (fig., famil.) tout-neuf, (habit) neuf: mener tambour

maltraiter. L'homme est un animal battant. [Johnson.] Je ne suis point battant, de peur d'étre battu. [Molière.]

+BATTANT-L'OEIL, S. m. bonnet, coiffure négligée de femmes."

BATTE, s. f. Pavicula. maillet, plateau emmanché pour battre et applanir la terre; sabre de bois d'arlequin; banc de blanchisseur; massue pour pulvériser le plâtre, pour battre les gravois; bois rond et plat, ferré, emmanché, pour écraser les tuiseaux, etc.; maillet, etc. ou Rouelle, plaque d'étain plate; battoir; palette. à beurre, bâton rond pour battre le beurre.

BATTÉE, s. f. papier que l'on bat en une fois pour le rogner, le relier, c. G. A. Ba- R. BATTEFEUX, S. m. pl. briquets non limés. BATTELER ou Bavasser, v. n. parler sans rien dire.

BATTEMENT, s. m. Verberatio. action de battre; palpitation; mouvement précipité ; le bruit qu'il fait; B. t. d'escrime; attaqué en frappant l'épée; t. de musiq. secousses, chocs de sons; double cadence ; barre d'une porte, t. d'arts et métiers.

†BATTERAND, s. m. masse de fer emmanchée pour casser les pierres.

BATTERIE, S. f. Rixa. querelle avec coups; plusieurs canons réunis et placés pour tirer

lieu où ils sont; *. - en barbe, aux angles du bastion.-en rouage, pour démonter celle de l'ennemi. - en écharpe ou de bricole, par ricochet; B. (fig.) mesures, moyen de succès; dresser ses-s: pièce d'un fusil qui couvre le bassinet et que frappe la pierre; pièces d'un moulin; ustensiles de cuisine en cuivre ensemble des chaudières pour le sucre, etc.; lieu où l'on foule les feutres; manière de battre le tambour, de pincer la guitare; arpège continu; à notes détachées; atelier de forgeron; petite forge pour la tôle; action des machines, t. d'arts et mét. Baterie. R.

BATTEUR. -se, s. qui aime à battre, qui bat les autres. en grange, qui bat le blé avec un fléau. de pavé, oisif, vagabond. voy. Estrade.s, pl. ceux qui font partir le gibier des bois.

+BATTIN, s. m. sparte, jonc d'Espagne; bastin.

+BATTITURE, s. f. t. de pharmac. partie qui se sépare de la substance que l'on agite. voy. Batiture. pl. AL.

*

+BATTOGUES, S. f. pl. supplice russe en frappant le dos avec des baguettes.

BATTOIR, s. m. Palmula. palette à manche pour jouer à la paume, pour battre le linge. Batoire, s. f. R. Baratte. B.

†BATTOIRE, S. f. Baratte, vase conique pour battre la crème. * Batt-. AL.

BATTOLOGIE, s. f. -gia. t. de gram. répétition inutile d'une même chose; redondan(Battus, nom d'un roi bègue, logos, dis

ce.

cours. gr.

+BATTORÉE, s. f. comptoir des villes anséatiques chez l'étranger. *ries, s. f. pl. c.

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un

BATTRE, v. a. -tu. e, p. Percutere. donner des coups, frapper pour faire du mal 1; vaincre (quelqu'un), frapper ( habit, un livre, le blé, le tambour, la mesure, du papier, etc.); mêler (-les cartes); brouiller en agitant (des oeufs); tourmenter (la tempête bat un navire); secouer ; agiter; remuer (-des meubles; le vent bat un volet); se mouvoir; palpiter; v. n. (le cœur bat); clocher; locher; se faire entendre, se dit de tout ce qui frappe;-en ruine, employer, placer l'artillerie pour démolir un fort, etc.; (fig.) réfuter.-les bois, etc. les parcourir. froid, faire un mauvais accueil (popul.) s'en-l'oeil, les fesses, s'en moquer. [Scarron.] (se-), v. pers., v. récipr. combattre; se frapper, se porter des coups 3, se tourmenter, t. de fauc. v. pron. être battu, t. d'arts. (le papier se bat au marteau.) *Batre. R. (syn.)1 Celui qui porte les armes contre sa patrie est un monstre qui bat sa mère et tue ses frères. | Un général battu a toujours tort. [Voltaire.] Il n'y a point d'honneur à se battre en duel. [Le maréchal de Luxembourg.]

BATTUDE, S. f. voy. Bastude.

3

BATTU. e, adj. part. de battre. Percussus. frappé (chemin-); défait; saccagé; qui a été s.- de feutre, nébulosité sur le papier.-, trait de métal écaché. (fig., famil.) adj. de l'oiseau, accablé de disgraces, découragé.

BATTUE, s. f. nombre de chasseurs qui battent les bois pour en faire sortir le gibier, qui l'entourent; | leur action, * creux que fait le poisson dans la boue; action de battre les cocons dans l'eau chaude.

T

B. (autant bien que mal―, plus ou moins mal, cela est égal. G. inus.)

BATTURE, S. f. sorte de dorure faite de miel, d'eau, de colle et de vinaigre. A. G. mordant composé d'huile, de cire, de térébenthine; i -, s. f. pl. t. de mer, banes mêlés de sables et de roches à la surface de l'eau. * Bature. R.

BATTUS, s. m. pl. pénitents qui se frappaient rudement. G.

BATZ, s. m. monnaie allemande de 14 ou

15 cent.

BAU, s. m. ou Barrot, solive mise en travers qui affermit le bordage d'un navire, G. C. sa plus grande largeur. B.

BAUDI, S. m. chien de chasse anglais pour le lièvre, le renard, le sanglier. AL. G. C. V. †BAUCHE, ou Bauge, s. m. enduit sur les murs; (vi) boutique.

BAUCIANT, s. m. (vi.) espion. v.

BAUD, s. m. chien courant de Barbarie pour le cerf.

+BAUDAU, s. m. corde d'auffe pour monter les bourdigues.

+BAUDE, adj. 2 g. fier, gai, alerte. (vi.) BAUDEMENT, adv. gaiment, joliment, plaisamment. [Rabelais.]

BAUDES, s. f. pl. parties attachées aux filets des madragues. G. V.

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ânes. V. R.

BAUDOUINER, v. n. engendrer un âne. v. BAUDRIER, s. m. Balteus. large bande en écharpe pour porter l'épée ; * cuir de vache pour les escarpins. B.

BAUDROIE, S. f. Lophius. espèce de lophie, poisson cartilagineux, chismopné à corps plat, à évent près des nageoires. * Raie pécheresse, Galanga, Diable-de-mer, Crapaud-pêcheur.

+BAUDROYEUR, s. m. corroyeur. (vi.)

BAUDRUCHE, S. f. A. G. C. V. RR. voy. Bo-. +BAUERE, S. f. -ra. joli arbrisseau à fleurs roses, de l'icosandrie digynie.

+BAUFFE, s. f. grosse corde garnie d'hameçons. ou Maîtresse-corde.

*

Baufrer, v. n. manger avidement. G. co. voy. Bâ-.

Baufreur, 8. m. qui mange avidement. c. co. Bâfreur, (n'est plus usit.).

BAUGE, s.f. Volutabrum. lieu fangeux fréquenté par les sangliers, leur lit; sorte de mortier de terre grasse et paille; droguet ; * (fig., famil.) logement, lit très-sale. B. (á -, adv. en abondance. G. (inus.)

BAUGUE, s. f. herbe maritime à feuilles étroites, pour l'emballage et l'engrais, algue.que. c. C.

BAUHINE, S. f. -nia. plante légumineuse. BAUME, s. m. Balsamum, herbe odoriférante, espèce de menthe;liqueur, suc odorant qui découle de certains arbres; arbre d'où il découle; onguent, pâte, liqueurs qui ont les vertus balsamiques ou vulnéraires; sine unie à l'acide benzoïque; grotte; (fig.) consolation, soulagement. Le philosophisme n'a jamais versé le baume des consolations sur les plaies du cœur.

*

BAUMIER, S. m. ou Balsamier. Amyris. arbre qui porte le baume, | à suc résineux, coloré, odoriférant. -ère, adj. (tanaisie

-) à odeur de baume.

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BAUQUE, s. f. algue des étangs salés, à feuilles droites; sert pour fumer les terres et emballer. G. c.

+BAUQUIÈRE, s. f. bordage de tribord à babord. * ou serres de baux.

Bauquin, s. m. bout de la canne qu'on met sur les lèvres pour souffler le verre. +BAVANG, S. m. grand arbre des Moluques, à odeur d'ail.

BAVARD. e, adj. s. (fam.) qui parle sans mesure ni discrétion (grand, petit —). (Babax, causeur. gr. L'amour est un bavard qui mérite peu d'attention et de confiance. BAVARDAGE,S.m.actionde bavarder,discours du bavard; propos insignifiants. (fam.) v. G.

*

BAVARDER, V. n. parler beaucoup et indis crètement ou de choses frivoles. (fam.) BAVARDERIE, S. f. (fam.) caractère, défaut du bavard, bavardage.

BAVARDIN, e, s. babillard. v. BAVARDISE, S.f. (fam.) propos de bavard. [J.-J. Rousseau. Mme Roland.}

BAVAROISE, S. f. infusion de thé avec da sirop de capillaire.

BAVE, S. f. salive qui découle de la bouche; écume de certains animaux ; liqueur visqueuse du limaçon. * Bâve. R. v.

*

BAVER, v. n. Salivare, jeter de la bave;* ne pas couler droit, déborder en coulant; t. de mét.B. (fig. épistol.)Quoi de plus dégoutant que la vieillesse corrompue, bavant sur l'innocence le poison de l'immoralité philosophiste!

BAVETTE, S. f. pièce de toile sur l'estomac surtout des enfants pour recevoir la bave;} (fig., fam.) être à la—, encore trop jeune; bande de plomb sur les couvertures; plastron sur l'estomac. *-vete. R.

BAVEUR, S. m. babillard. v.

BAVEUX. -se, adj. qui bave; qui bave en parlant; qui bredouille ; ( omelette —) peu cuite. subs. G. -se, s. f. Perce-pierre, espèce de blennie, poisson de mer enduit de bave. B.

†BAVIÈRE, s. f. pièce de taffetas qui ornait l'armet.

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BAVOIS, s. m. tableau de l'évaluation des droits seigneuriaux. * ou Bavouer. G. c.

BAVOLET, S. m. Rica. coiffure de paysanne normande, pendante sur le dos. * (fig.) jeune paysanne. [Boisrobert.]

BAVURE, s. f. traces des joints des pièces du moule.

BAYADERE. Voy. Balla..

BAYARD, s. m. instrument pour porter les fardeaux.

BAYER, v. n. regarder la bouche béante en contemplant;- aux corneilles, s'amuser à regarder en l'air niaisement; -après, desirer ardemment (les richesses, etc.)* ( fam.) Béer. (vi.) B. voy. Bailler.

+BAYETTE, S. f. sorte de flanelle. Baïette, -guette.

BAYEUR. -se, s. qui baye, qui regarde avec avidité. * (inus.)

BAYOQUE, S. f. monnaie d'Italie, 1 s. 4 d. 4-5 voy. Baioque.

*

BAYONNAIS. -aise, s. m. f. de Bayonne. * Baion-. B.

BAZAC, s. m. sorte de toile de coton trèsfine de Syrie; coton filé, très-fin, de Jérusalem. G.

BAZAR, S. m. cloître à coupoles servant de marché public; lieu où l'on enferme les esclaves en Orient; -zard. B. G. C. o -rie. B.

†BAZAT, 3. m. coton de Leyde.

Bazzo, s. m. monnaie d'Allemagne, 2 6. BDELLE, s. f. -la. arachnide à huit pattes. BDELLIUM, s. m. arbre des Indes, d'Arabie; et Bdella, sa gomme pour la toux, le poumon.* mieux Bdellia. B.

BEANT. e, adj. Hians. part. de Béer. (vi.) qui présente une grande ouverture (gouffre, bouche, gueule) ; qui a la bouche ouver-. te (badaud).

BEAT. e, adj. s. (ironiq. ) dévot ou qui le fait; t. de jeu, exempt de jouer : qui ne paye pas au repas.

BEATIFICATION, S. f. action de béatifier, ses effets; * expérience d'électricité par laquelle on entoure la tête d'une auréole électrique. B. (syn.)

BEATIFIER, V. a. -fié. e, p. mettre au rang des bienheureux.

BEATIFIQUE, adj. 2 g. qui rend bienheureux (vision). Un sentiment réellement beatifique est celui qui se compose d'amour et d'amitié.

BÉATILLES, s. f. pl. Cupedia. petites choses délicates et friandes, ris de veau, crêtes de coq, etc. dans un páté. * agnus; pelotes, t. de couvent.

BEATITUDE, s. f. -do. bonheur, félicité éternelle; (poét.) *vision de Dieu, t. de dévotion. pl. les huit beatitudes.

:

fin;

BEAU. Bel. Belle, adj. pulcher. -chra. précède le subst. qui a les formes et la couleur, les sons, l'état, les proportions, les harmonies, les traits, le coloris qui plaisent 1; agréable (— jardin); excellent en son genre; qui excite l'admiration, a toutes les belles et bonnes qualités ; (― poème); grand (-feu); bon, favorable, heureux (―occasion): honnête, bienséant (— action); digne d'admiration, heureux (mort, [Pascal.] il est - de mourir. [Corneille. ]) iron.) exprime le blame, le mépris (— équipée) terme redondant, un beau matin; ou particule expletive; se dit_absoLum. 3 Bel et, adv. tout-à-fait de plus belle, adv. tout de nouveau, (syn.)—, s. m. tout ce qui est agréable, excellent dans son genre 4; s. beau temps; * t. d'arts, de litt. le vrai bien exprimé. [Trublet.] —, s. m. art de choisir et de cacher. [ Chateaubriand.]*-idéal, t. d'arts, les plus belles formes; les formes divines 5; (fig. ) le plus haut degré de perfection morale où l'imagination puisse atteindre 6. —, adv. désigne des efforts inutiles (il a eu-faire il ne réus sira pas); (tout), interject. famil. doucement, arrêtez, modérément; Tout-beau. c. (en), adv. sous un bel aspect, une apparence favorable; il fait voir, (sérieux, famil.) il est agréable de voir. A. (ironiq.) il est risible, ridicule de voir (il fait· -voir un sot faire de l'esprit, un lâche faire le brave). voy. Belle et Bel. La vertu est plus belle dans un beau corps. [Virgile.] Le plus beau titre de l'homme est celui d'homme. [Clément XIV.] On a beau s'agrandir, on a toujours des voisins. [ Boisrobert. ] 3 Les courtisans voient tout en beau lorsque leur

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-

*

maître leur a donné des lunettes de diamant. 4 Le beau ne plaît qu'un jour, si le beau n'est utile. [St.-Lambert.] L'émulation et l'amour propre enfantent l'envie et la ja

lousie: aimez le bon et le beau pour euxmêmes. 5 Corneille et Racine sont comme le beau idéal et la belle nature. 6 Le beau idéal ne se trouve que dans les panégyriques, les romans et les épitaphes.

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BEAUCERON. ON. ne, s. habitant de la Beauce. BEAUCOUP, adv. de quantité (-de blé), de temps (marcher - ): marque l'augmentation (vous en savez à présent); l'avantage (c'est que de se connaitre soi-même); Multùm. plusieurs ( il y a — ̧ d'hommes) 2; en quantité; en grand nombre; extrêmement; long-temps (parler, marcher —) {: (iron.) pour à peine: il s'en faut - marque la différence de qualité; il s'en faut de celle de quantité. B. (Bella copia, belle quantité, lat. (syn. diffi. ) || bōcou. Il y a des gens qui se croient de beaucoup supérieurs aux autres, parce qu'ils sont plus méchants ou plus fous. 2 Beaucoup d'hommes sont philosophistes par système, et plus encore par instinct.

+BEAUCRIER, s. m. sorte de raisin.

*

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BEAU-FILS, S. m. Privignus. fils de gens remariés; celui dont on a épousé le père ou la mère; gendre; G. v. (fam.) élégant à prétention. B.

*

BEAU-FRÈRE, S. m. Levir. frère du mari ou de la femme; mari de la belle-sœur, celui qui à épousé notre sœur, ou dont on a épousé le frère ou la sœur, *--frère. a.

+BEAUMARIS, s. m. espèce de squale. +BEAUMARQUET, s. m. moineau, sorte de pinson d'Afrique de couleurs brillantes. BEAU-PARTIR, S. m. t. de manège. c. voy.

Partir.

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1

*

BEAUTÉ, S. f. Pulchritudo. belle et juste proportion dans les formes, avec un mélange agréable de couleurs; qualité qui rend une chose admirable, aimable, agréable, surtout à la vue, à l'esprit (grande-;parfaite, etc.) 1 au moral (de l'esprit; [Bouhours.] des sentimens; T.) se person. (famil.) du fait, sa singularité. [Molière. ], s. f belle femme3, (fig.) ses charmes (jeune-,-parfaite); pl. réunion desbelles choses 4(-s de la nature.) 'Il n'y a pas dans la nature de beauté ni de laideur; le charme ou l'horreur sont dans l'ame qui en reçoit l'impression. La mode prive la

beauté de ses charmes naturels, et l'enlaidit des artifices sous lesquels se cache la diffor. mité. La beauté sans la pudeur est une fleur détachée de sa tige. [4 Quelques-uns

voudraient que Dieu fit un autre monde et d'autres beautés pour contenter leurs extravagantes fantaisies. [Gracian.]

†BEAUTURE, s. f. t, de mer, disposition au beau temps.

BEAUVAISIN. e, adj. s. de Beauvais. B. BEAUVEAU, s. m. ou Biveau. voy. Beveau. BEAUVOTTE, s. f. charançon du blé. BEAUVRIER, S. m. sorte de raisin. BEBY, s. m. toile de coton d'Alep. BEC, s. m. Rostrum. membre d'oiseau qui lui sert de bouche, et composé de deux man. dibules de corne (gros, long-; petit, grand —;— court, aigu, crochu); pointe; outil; angle saillant de la pile d'un pont; pointe de terre au confluent de deux rivières. * ce qui en a la forme. B. (fig.,famil. ) babil, n'avoir que le-; passer la plume parle, frustrer, tromper: faire le-, instruire de ce qu'il faut dire : tenir le- dans l'eau, faire attendre, amuser de belles paroles.-à-, adv. nez à * nez. -à- -. C. avoir-et ongles, savoir se défendre; coupde-, mot satirique.--courbe, s. m. oiseau aquatique. * courbé-. c. - --croisé. s. m. espèce de gros--, genre d'oiseaux dont les mandibules du bec sont courbées, croisées. --alongé, poisson du genre du chétodon. --d'âne, s. m. outil de menuisier, de char. pentier, etc. pour faire les mortaises; burin à deux biseaux.--de-canne, instrument de chirurgie pour retirer une balle d'une plaie;

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-de-canne; AL. clou à crochet; crochet outil; poignée de serrure; serrure à deux poignées et pêne court en talus. -de-cigogne. voy. Bec-de-grue. -de-corbeau, instrument de chirurgie, pour ôter les corps étrangers des plaies.--de-corbin, s. m. instrument de chirurgie pour retirer les corps nuisibles; canne à bec, crochet de chapelier; pince de fer soudée en saillie; espèce de hallebarde; garde du roi qui la portait.. courbé, s. m. oiseau aquatique; outil de calfat; --de-cuiller, s. m. prolongement osseux au fond de la caisse de l'ouïe. G. c. RR. V. Co. -lère. AL--de-cygne, s. m. instrument de chirurgie pour dilater une plaie. G. C. V. de-grue, s. m. Géranium, plante de beaucoup d'espèces; instrument de chirurgie pour ôter les esquilles. *--de-hache, s. m. voy. Pied-rouge. B. — --de-lézard, s. m. tire-balle. G. V. — -de-lièvre, s. m. Leporinus. qui a les lèvres fendues; ces lèvres. c. G. V. * chauve-souris à museau fendu. -d'oiseau, s. m. raisin. B. -de-perroquet, s. m. tenaille de chirurgien pour tirer un os du crâne. G. v. --de-pigeon, s. m. espèce de géranium. RR. --- -en-ciseaux s. m. ou Coupeur d'eau, oiseau palmipède, macroptère qui plonge son bec dans l'eau en volant.

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figue, s. m. Ficedula, oiseau gros comme la linotte, à plumage sombre, délicat à manger, vivant de figues et d'insectes. * - fin. A.-fin, s. m. ou Motacille, passereau subulirostre.-hauchant, s. m. oiseau aquatique d'Yorck. --scie, s. m. oiseau aquatique de la Louisiane. B. * Bec ouvert, cspèce de hé

ron.

Bécabunga, s. m. Véronique aquatique, excellent antiscorbutique. * Béca-. ou Beccaria. A. v. Cresson des fontaines.

BECARDE, s. f. pie-grièche de Cayenne. BÉCARRE, s. m. t. de mus. caractère carré, qui rétablit dans son ton naturel une note haussée ou baissée d'un demi-ton. *-care. G. adj. 2 g. (note-) rétablie dans son ton naturel. B.

*

BÉCASSE, S. f. Rusticula. oiseau de passage, échassier, à long bec obtus, plumage roux, noir, cendré; poisson de mer, du genre du centrisque; outil de vannier; sorte de balance de forge; s. m. raisin.-ou Barcaza, s. f barque espagnole non pontée, à voile carrée. B.

BÉCASSEAU, s. m. Tringa. petite becassine; espèce de vanneau; oiseau différent de la Bécasse. * -sau. G. C.

BÉCASSINE, S. f. Gallinago. oiseau de passage à long bec, gros comme la caille, à dos couleur de l'alouette, gorge blanche, entremêlée de noir, pattes vert-pâle; (fig., famil.) tirer la-, tromper au jeu.

ger.

BECCADE, s. ft. de faucon., action de man.

BECCARD, s. m. femelle ou variété | da saumon.* Bécard. A. R. V.

BÉCARU, s. m. Phénicoptère, Flamant, Flambant; oiseau ronge aquatique, de passage, à bec en manche de charrue, gros comme l'oie.

BECHE, s. f. Ligo. outil de jardinier à fer large, carré et plat, long manche ; ce qui a sa forme. B. Coupe-bourgeon, insecte, Beige, * Bêche. v. La bèche des esclaves a fait plus de bien que l'épée des conquérants n'a fait de mal. [St.-Pierre.]

BECHEN, s. m. plante. c. voy. Béhen. BÊCHER, v. a. -ché. e,p. couper et retour ner la terre avec la bêche. * Be-. G. C. BECHET, S. m. sorte de chameau. * Bế R. Bê- G. C.

BÉCHIQUE, adj. 2 g. s. m. ou Pectoral, bon pour la poitrine, la toux, et pour faire cracher; t. de méd. (Bex, toux. gr.

BÉCHOTTER, v. a. -té. e, p. donner un petit labour.

BECMARE, s. m. Rhinomacer. coléoptère +BECONQUILLE, s. f. racine vomitive d'Amérique. -quile. RR.

†BECQUE, s. m. bouc. [Molière.]

BECQUÉ. e, adj. t. de blas. (oiseau-)

dont le bec est d'un émail différent.

BECQUÉE, s. f. Esca, ce qu'un oiseau porte dans son bec à ses petits; \ ce qu'il leur donne à la fois en se dégorgeant. · Béquée. A. £. v. Béchée. (vi.) G.

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BECQUETER, V. a. -té. e,p. donner des coups de bec1; (se), v. récipr. se battre, se caresser avec le bec, (famil.) avec la bouche. Béq-. R. et Bé-. v. beketé Les meilleurs fruits sont ceux qui ont été becquetes par les oiseaux, et les plus honnêtes gens sont ceux que déchire la calomnie. [Pope.] +BECQUILLON, s. m. bec d'un jeune oiseau de proie.

BÉCU. e,

adj. t. d'oiselier. RR.

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BEDEGAR, S. m. éponge de l'églantier; galle chevelue du rosier, causée par un cynips; *plante, épine sauvage. * Bédégard. L. Bé de-. v. Bédéguard. B.

BÉDELIN, s. m. coton du Levant. RR. lédin. R.

* Bé

+BEDIER, s. m. (vi. ) âne, ignorant. BEDON, s. m. (inus.) homme gros et gras (vi) tambour de basque.

BEDONIQUE, s. m. poète. c.

+BEDORE, BECDOré, s. adj. (pigeon) à bec et paltes jaunes. * Bisdore, par corruption. BÉDOUIN, BÉDUN, s. m. Arabe | du désert, sectaire d'Haly. v. ( Bedaoui, Arabe du désert. Arabe.

BÉE (à gueule), adj. f. à gueule ouverte. voy. Abée.

†BÉENEL, s. m. arbre du Malabar, toujours

vert.

†BEER, v. n. voy. Bayer et Béant.

BE-FA-SI, t. de musiq. qui distingue le ton de si (air en—). * Be-. A.

BEFFLER, v. a. insulter. (inus.) C.

BEFFROI, s. m. Specula. tour ou clocher d'où l'on fait le guet: | tour en clocher; sa cloche; charpente qui porte les cloches; qui soutient les meules; * grive de la Guiane. Béf- jadis. Beffroy. R.de vair, trois rangs

de vair. G.

*

+BEFROI,s.m.oiseau du genredesfourmilliers. +BEGARDS, s. m. pl. sectaires partisans d'une perfection extrême qui permettait ensuite

tous les excès.

BÉGAIEMENT, s. m. Balbuties. vice de la parole en bégayant ; action de bégayer. * Bégaiment. R.

BEGAUD, S. m. stupide. v. BÉGATER, V. n. Balbutire. articuler mal les mots, les prononcer avec peine, par défaut de l'organe ou par l'ivresse, la timidité;

parler en hésitant sur les syllabes et en répétant;* commencer à parler (un enfant bégaye); t. de man. battre la main en remuant la tête.—, v. a. prononcer en bégayant (il me bégaya un compliment.)

BEGLIER, BEYGlier-, Begler.. ou BegglierBEY, s. m. dignité turque. (Beghler-begh, prince des princes. turc.

BEGONE, s. f. -nia. plantes incomplètes; Oseille sauvage, légume d'Amérique.

BEGU. e, adj. (cheval—) vieux, de plus de 5 ans, mais qui marque toujours. BEGUARD, s. m. sectaire qui tendait à la perfection religieuse par des voies bizarres. BECUE, adj. 2 g. s. Balbus. qui bégaye. * Be-. a. Bé- co.

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BEIRAM. Voy. Bairam.

†BÉJARIE, S. f. -ria. arbrisseau de la famille des rosages.

BEJAUNE, s. m. oiseau de proie jeune et niais, qui a encore le bec jaune, ne sait pas chasser; (fig., famil.) jeune homme sot et niais; sottise, ineptie; niaiserie; ânerie. * Bec-jaune. v. -jaû-. RR.

+BEJUGO-GRIMPANT, s. m. arbre sarmenteux d'Amérique.

BEL, adj. (voy. Beau.) — âge, grand âge; le-age, la jeunesse.-et beau, adv. entiè rement. A. RR. (-homme de cheval, cavalier, bien à cheval. G. inus.)

BELAME, s. m. poisson du genre du clupe. BELAMIE, s. f. tunique de moine. Rr. BELANDRE, S. f. petit batiment de transport dans les rades, etc. * Bé. v. rr. s. m. dommage, perte. v. (inus.)

BELANT. e, adj. qui bêle. v.

BELASSES, S. f. pl. grandes jarres dont on fait des radeaux sur le Nil.

BELCHITE, s. f. laine tirée d'Espagne. RR. BELEDIN, s. m. coton filé inférieur du Levant. Béledin. RR.

BELEDINES, S. f. pl. espèce de soie.
BÉLÉE, s. f. corde lestée, garnie d'hame-

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