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ATTIÉDIR, v. a. -di. e, p. Tepefacere. rendre tiède ce qui était chaud (-un bouillon); (fig.) rendre moins fervent, | plus froid (l'ame, ses passions); (s'—), v. pers. de chaud, devenir tiède, moins fervent, t. de dévot. (le zèle, l'amitié, etc.)* Atié-. R. (peu usité.)

ATTIÉDISSEMENT, s. m. Tepor. passage du chaud au tiède; (fig.) tiédeur; relachement; diminution de ferveur dans la dévotion, dans l'amitié, | dans un sentiment.* Atié-, R. ATTIFER, V. a. -fé. e. p. Comere. orner, parer avec trop de soin: se dit de la tête des femmes. (s'—), v. pers. (ironiq. )* Attifer. R.

*

ATTIFET, S. f. (vi.) parure de tête, | ajustement des femmes. pl. Attifets. G. TATTINTER, v. a. -té. e, p. assujettir les futailles, les caisses, les ballots dans l'arrimage. voy. Atinter.

autres.

*

ATTIQUE, s. m. -cus. petit étage sur les de comble, parapet de terrasse, de plate-forme, adj. 2 g. qui vient des Athéniens; à la façon du pays d'Athènes; s. f. territoire d'Athènes. v. sel, raillerie fine; finesse, délicatesse, manière fine de penser et de s'exprimer des Athé-faux, s. m. piédestal sous la base des colonnes. -s. m. qui a les grâces de l'atticisme; qui y prétend. (Akté, rivage. gr. ATTIQUEMENT, adv. Atticè. à l'attique.

niens.

R. C.

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*

†ATTIRAGE, s. m. poids des rouets de fileurs

d'or.

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de la fortune, lorsqu'elle se lasse de vous, pour ne pas vous attirer de plus grandes rigueurs. Les malheurs que l'on s'attire sont les plus cruels. [Madem. Aïssé.] Nous n'imputons nos malheurs à la fortune, que pour nous éviter le bláme de nous les être attirés. [Stanislas.] Ce qui est excessif, loin d'é tre plus attirant, n'est pas méme le plus solide. [Bossuet.]

TATTISE, s. f. t. de brasseur, bois sous la chaudière. ||-zě.

ATTISER, v. a. -sé. p. (— le feu), rapprocher les tisons pour les faire mieux brûler; '(fig.) — les feux de la passion; -, aigrir les esprits déjà irrités les uns contre les autres; exciter, allumer (— la discorde, la haine; l'amour, etc.)* Ati-. R. Blámer la vanité de ceux que l'on flatte, c'est se plaindre du feu que l'on a attisé. [ de Lingré.]

I

TATTISEUR, S. m. celui qui attise. f. -se. T. V. (au propre).

TATTISOIR, s. m. barre à crochet pour at

tiser le feu.

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ATTISONNOIRE s. f. outil pour attiser.* -onoire v. s. m. -onoir. R. c. Atisonnoir. v. -oir. AL.

TATTITRE. e, adj. ordinaire, habitué; (témoin-) suborné; (assassin-), aposté ; (marchand, commissionnaire-), auquel on s'adresse ordinairement. (Titulus, titre. lat.

ATTITRER, v. a. Apponere, charger d'un emploi, d'une commission, aposter, suborner; (— les chiens, les poser dans des relais pour attendre le gibier). -tré. e, p. adj. (assassin, témoin-)*-v. n. (inusité) B.

* Atitrer. R.

ATTITUDE, S. f. Situs. | posture, situation, position, disposition, N. inus. | mouvement du corps (gênante, respectueuse, menaçante, noble, imposante, voluptueuse, indécente, forcée, etc.; belle-). Aptitudo, situation. lat. * Ati-. R. (syn.)

TATTLAS, s. m. satin des Indes.

ATTOILE, S. f. Anate, teinture. * Atole. R.

ATTOLLES, ou Atollons. s. m. pl. amas d'iles dans un archipel. * Attoles. Attolons. G.

ATTOMBISSEUR, s. m. t. de fauconnerie, oiseau pour attaquer le héron dans son vol. * Atom-. R.

ATTOUCHEMENT, s. m. Tactus. action de toucher (léger, illicite, etc.); point d'-, de contingence, de contact, où des lignes se

touchent.

ATTOUCHER, v. n. (vi.) appartenir par consanguinité. R.

ATTRACTIF -ive, adj. qui attire (onguent, aimant, force-s). * (fig.) (air—) attrayant [Régnard.]

ATTRACTION, s. f. -tio. action d'attirer; état de ce qui est attiré; * puissance, force inconnue qui attire; t. de chim. affinité ; sympathie, (plaisant. ) (syn.)

ATTRACTIONNAIRE, S. m. t. de phys. partisan du système de l'attraction de Newton-onaire. R.

ATTRACTRICE, adj. f. (force—) d'attraotion. R.

ATTRAIRE, V. a. Attrahere, attirer, faire venir par l'offre de ce qui plaît (le sel attrait les pigeons; mieux attire). R. A. AL. G. c.v.co.* (in., au fig.) (—en justice), t. de prat.

ATTRAIT, s. m. Blanditia. ce qui attire par l'agréable ; | penchant, inclination pour une personne, pour un art, une occupation, etc.;s, pl. appas, charmes, beauté; ce qui attire, captive (modestes, perfides, -s irrésistibles, séduisants). — de la grâce, ses douceurs intérieures. Il est peu de femmes entièrement dépourvues d'attraits; aussi presque toutes attirent-elles quelqu'un.

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ATTRAPE, s. f. Decipulum. (famil.) tromperie, apparence trompeuse. -, t. de mét. pince; t. de mer, corde qui retient le vaisseau en carène. minon, s. m. (famil.) hypocrite, cagot, filou, mouche, s. m. saillie d'une croisée pour arrêter le passage des mouches; ou Muscipula, s. f. petite plante à tige et branches visqueuses. (niais, — nigaud, — lourdaud), s. m. ruse grossière, qui ne peut tromper que des ignorants, des imbécilles. ||-trape.

ATTRAPER, V. a. -pé. e, p. prendre à une trape, au piége, dans un piége, à une attrape, etc. (famil.) obtenir par industrie (de l'argent, un profit); Fallere. (fig.) tromper, surprendre par artifice ' gagner (—un rhume); recevoir (— un coup); saisir (-les traits, la ressemblance); imiter (les manières de quelqu'un); atteindre en courant après (ce chien attrape un lièvre) *; *(s'—), v. récip.; atteindre (une balle s'attrape au visage). (famil. ); exprimer le caractère, les traits; pénétrer dans le sens, la pensée d'un auteur; (s'—), v. pers. (se laisser). Atraper. R. Le charlatanisme n'attrape que l'ignorance ou la sottise. En courant après l'esprit on attrape la sottise. En courant après le plaisir, on attrape la douleur. [Montesquieu.]

ATTRAPETTE, S. f. (famil., inus.) tromperie légère; petite malice. A. v.

ATTRAPEUR. -se, s. qui attrape. c. * Atra. R. ATTRAPOIRE, S. f. Decipulum. piége pour les animaux; (fig. ) tour, finesse pour attraper, pour tromper, (inus.) B.* -poir. v. Atra-. A.

*

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donner; supposer à (— un être, ¦ une qualité, une action à...) ; * (s'-), v pers. s'approprier (s'-la gloire); s'arroger; v. pron. être, pouvoir, devoir être attribué. 3 (Ad, à, tribuere, donner. lat. Les hommes ont fait une déesse toute-puissante de la Fortune, afin de pouvoir lui attribuer leurs sottises. Souvent on attribue au mérite un effet du hasard. Nous n'attribuons aucun des chefsd'œuvre de l'homme au hasard, pourrions nous croire que lui-même en serait l'enfant? En général, les abus doivent s'attribuer à ceux qui devaient en profiter.

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ATTRIBUT, s. m. -tum. propriété particulière d'une chose; ce qui est propre, particulier à un sujet, à un être; | symbole; perfection de Dieu '; ce que l'on affirme ou nie d'un sujet (noble, général, spécial; donner un-); pl. t. de peint., ce qui caractérise un dieu, un sujet, une figure, etc.; *-, sing. accident, qualité; manière d'être qui ne constitue pas l'essence. B. ||ătri.. Souvenez-vous que, de tous les attributs de Dieu, bien qu'ils soient égaux, sa miséricorde l'emporte. [Cervantes.] L'influence directs des gouvernements sur le pouvoir judiciaire, est l'attribut du despotisme. [De Jouy.] Le sot se reconnait à ses attributs; il se fache sans motif; parle sans utilité; se fie sans connaitre; change sans raison; interroge sur ce qui ne le regarde pas, et ne distingue pas son ami de son ennemi.

ATTRIBUTIF. ive, adj. t. de prat. qui attribue (arrêt-).

ATTRIBUTION, S. f. tio. privilége; concession d'une prérogative; pouvoir d'un juge de connaître d'une affaire préalablement, préférablement à tout autre juge; * (famil.) se dit de ce que l'on a ou n'a pas le droit de juger; lettres d'-, pouvoir donné à un juge inférieur de juger en dernier ressort.

ATTRISTANT. e, adj. qui attriste (nouvelle, temps, circonstancess). * Atris-. F.

ATTRISTER, v. a. -té. e, p. Contristare, rendre triste, affliger, (—l'ame, quelqu'un) '; (s'-), v. pers. v. récip. s'affliger. (les malheureux s'attristent) v. pron. être, pouvoir être attristé. * Atris-. R. La gaité des sots attriste les gens d'esprit. Ne dites rien qui puisse attrister ceux qui vous écoutent.

ATTRITION, S. f. regret du péché par la crainte des peines; * remords; frottement de deux corps qui s'usent, occasionant altération, diminution à la surface; t. de méd. atteinte, écorchure superficielle. B. (Atterere, user en frottant. lat.

*

ATTROUPEMENT, s. f. Coïtio. assemblée tumultueuse et illégale de gens sans aveu. Atrou-. R.

ATTROUPER, v. a. -pé. e, p. Coïre. assembler en troupe; (s'), v. pers. s'assembler en troupe, | tumultueusement.

Atrou-. R.

†ATUN, s. m. espèce de scombre. †ATYPIQUE, adj. 2 g. ( maladie—) à périodes irrégulières.

TATYS, s. m. grand singe blanc.

†ATZEBÉROSCINE, s. f. espèce de cloche de

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bois faite en mortier chez les Hébreux. -beroscim, s. m.

2

Au, particule pour à le, signe du datif, sing, au masculin; les deux genres ont au pl. aux pour à les, dans les (―x fers, —x cieux)2, il ne peut précéder le verbe qu'en poésie3; (obéir -souverain; crier-feu. (diffi.) De la philosophie à l'impiété il y a aussi loin que de la religion au fanatisme. [Diderot.] Toute opinion est assez forte pour se faire épouser au prix de la vie. [Montesquieu.] Toujours pardonnez tout aux autres, ne vous pardonnez rien. Tant de gens crient au public: regardez-moi, écoutez-moi! qu'il ne sait auquel entendre. | La bonne nature accorde l'amour-propre à ceux auxquels elle refuse de quoi se faire admirer. [Gifford.] 3 Au bruit de ses exploits la terre est alarmée. AUBADE, S. f. concert sous les fenêtres, avant l'aube du jour (donner une ou des —s); insulte, peur avec vacarme faite à quelqu'un (donner, avoir l'-).

3

AUBAIN, s. m. Advena. étranger, non naturalisé.

AUBAINE, S. m. succession d'un aubain, droit de la recueillir; (fig., famil.) avantage inattendu ( bonne —; famil.', iron. mauvaise). || ōbèně.

AUBAN, s. m. droit sur les boutiques; permission d'en avoir une. AL. G.

TAUBARESI RIÈRE, S. f. pièce d'une galère.

AUBE, S. f. Diluculum. pointe du jour. Alba. long vêtement en toile pour les prêtres; AL. t. de mer, après souper, jusqu'au premier quart; palette inclinée sur la jante d'une roue de moulin. || obě.

AUBEAU, s. m. Aubier. (vi)

AUBENAGE, S. m. droit seigneurial. c. c. || ōbě-.

AUBÉPINE, Noble épine, Épine blanche, s. f. Spina alba. Aubepin, s. m. (poét., vi.), arbrisseau épineux; à petites fleurs odorantes, baies rouges. * -be-ép-. R.

AUBERE, adj. 2 g. (cheval-) couleur de la fleur du pêcher, entre le blanc et le bai. *-bère. A. c. G. V.

AUBERGE, s. f. Diversorium. maison où logent et mangent les voyageurs en payant; habitation commune à plusieurs chevaliers d'une même langue ou nation à Malte; * (fig. famil.) maison où l'on reçoit tout le monde; espèce de pèche. (Héberger. fr.

Aubergine, s. f. voy. Mělongène. ||ŏb-. AUBERGISTE, s. 2 g. Caupo. qui tient auberge.

AUBERON, s. m. fer rivé au moraillon. R.

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+AUCUBA, s. m. arbuste du Japon, à feuilles tachetées de jaune, de la famille des nerpruns.

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AUCUN. e, adj. Nullus. pas un, nul; sans pl. avec ne et sans (sans-mal; je ne vois — mal) '; * pl. d'aucuns, quelques-uns. (marotique et de prat. (vi.) в. avec pl. -s monstres [Racine.] (diffic.) C'est un grand mal que de n'en pouvoir souffrir aucun. [Bion.] On méprise tous ceux qui n'ont aucune vertu. [Larochefoucault.] Les fripons malheureur ont un parti; les honnétes gens n'en ont aucun. [Galiani.] Croyez que la présomption ne tient lieu d'aucun talent; ni l'orgueil ou la vanité d'aucune vertu.

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AUCUNEMENT, adv. Minimè. nullement (je n'en veux →); en aucune manière; sans la particule ne, t. de prat. en quelque sorte, à certains égards (ayant · égard ).* AUDACE, S. f. -cia. hardiesse excessive,* insolente; [Fur.] v. noble et vive hardiesse; témérité coupable,↑ (grande, noble, généreuse, fière, inouie, aveugle, guer rière; avoir l' de dire, de faire...; il faut avoir de l' pour oser dire)'; * fierté; [Racine. ] témérité (noble, aveugle [ Boileau. ] prudence du génie; [Bonald.] ganse du chapeau. (Audere, oser. lat. odacě. C'est par la force et l'audace que l'on parvient à tout. [Euripide.] Rien n'est au-dessus de l'audace jointe à la prudence. [Stobée.] Par de l'audace, on cache une grande crainte. [Lucain.] Avec de l'audace, on peut tout entreprendre, on ne peut pas tout faire. [Bonaparte.]

-);

AUDACIEUSEMENT, adv. -dacter. avec audace témérairement, insolemment, | avec courage, intrépidité (attaquer, parler, lutter =). || odicieus

AUDACIEUX. -se, adj. -dax. extrêmement hardi (homme, air, mine, entreprise, fig. de rhetor.); (fig.) (discours, ode, art —). —, s. m. A. AL. G.

AU DECA, prép. Citrà, en deçà. de ce côtéci* Au-. c.

AU DELA, prép. Ultrà. par delà, de l'autre côté. Au-delà. c.

AU DEVANT, prép. Obviàm. à la rencontre; (fig.) aller, faire les avances; aller du mal, le prévenir, le braver. (amphibol.) * Au-d-. c.

AUDIENCE, 8. f. -tia. attention donnée à celui qui parle, (peu usité en ce sens); temps donné par un homme puissant, un supérieur, à entendre, à recevoir des inférieurs; séance des juges; lieu de la séance; auditoire; province de l'Amerique espagnole, l'administration qui y réside. ▲. (Audire, écouter. lat. || odiance.

AUDIENCIER, s. m. (huissier —) qui appelle les causes. t. de prat. grand, officier de la chancellerie qui fait les rapports des lettres de grâce, de noblesse, etc. * adj.

AUDITEUR, s. m. -tor. celui qui écoute dans une assemblée publique; disciple; * t. de prat., de litur., secrétaire de nonciature; titre de charge, d'emploi d'assister à une séance de conseil, etc., de rote, officier

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de la rote. AUDITIF. -ve, adj. qui appartient ou sert | à l'ouïe (nerf —).

AUDITION, S. f. -tio. action d'entendre (les témoins), d'examiner (un compte); action d'ouïr.

AUDITOIRE, s. m. Auditorium. lieu où l'on plaide dans les petites justices, assemblée d'auditeurs, tribunal.

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AUFFE, s. f. espèce de jonc, ou Sparte. AUGE, s. f. Alveus. pièce de bois ou pierre creuse pour donner à manger, à boire aux animaux domestiques; ce qui a sa forme, ce qui en sert (grande, petite —); vase, vaisseau de bois pour délayer le plâtre; huche; canal; rigole qui conduit l'eau du moulin sur la roue, l'eau d'un aquéduc, d'une source au réservoir; * t. d'anat. genre de supplice; t. de manège, le dessous de la ganache. B. (Aggos, vase. gr.

AUGÉE, s. f. ce que contient l'auge du

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AUGMENTER, V. a. -té. e, p. Augere. agrandir, accroitre par augmentation, addition tout ce qui en est susceptible; (fig) (-les passions,la force); un salarie, le payer plus;-, v. n. croitre en qualité ou en quantité (ses richesses augmentent) 1; v. pers. v. récip. se dit d'une cause intérieure (le mal s'augmente, ses richesses s'augmentent) v. pron. (syn.) L'admiration, comme la flamme, diminue dès qu'elle n'augmente plus.

AUGUET, s. m. petit creux. v.

AUGURAL. e, adj. -lis. qui appartient à l'augure (science).

AUGURE, s. m. -rium. présage; signe par lequel on juge de l'avenir; divination; Lout ce qui présage (sinistre, bon, mauvais —) '; celui qui lisait l'avenir dans le vol, le chant, l'appétit | des oiscaux; celui, ce qui l'annonce (bon, mauvais, sinistre, funeste); oiseau de mauvais-, personne qui n'annonce que des évènements funestes. (syn.) (Avis, oiseau, garrire, chanter. lat. ' La crainte ou l'espérance se font des augures de tout.

AUGURER, v. a. -ré. e, p. -rari. tirer une conjecture, un présage, un augure de.... (j'en augure du bien, du mal). AUGUSTAT, s. m. dignité chez les Romains.

en --

ōguré.

RR.

†AUGUSTAUX, S. m. pl. à Rome, officiers des premiers rangs de l'armée: préfets d'Égypte; officiers du palais impérial; citoyens de la 2e classe dans les colonies; prètre d'Anguste divinisé.

AUGUSTE, adj. 2 g. -tus. grand, digne de vénération, respectable (temple, assemblée, souverain); d'une gravité imposante (air), (iron.); (histoire—, des empereurs romains); -, s. m. papier d'Égypte apprêté à Rome; monnaie saxonne (19 francs 23 cent.); mois d'août. [Voltaire.]

AUGUSTEMENT, adv. -tè. (inus.) d'une manière auguste. T.

AUGUSTIN, s. m. -nianus. moine de saint ·; (Saint--), caractère d'imprimerie audessus du cicéro; G. v. * format de carton de 18 pouces sur 24. B. || ōgus-,

AUGUSTINE, s. f. religieuse de saint Augustin; * sorte de chaufferette. G. V. RR.

AUGUSTINIEN S. m. hérétique sectaire d'Augustin, qui soutenait que les saints n'entraient en paradis qu'après le jugement

dernier. G. V.

AUGUSTURA, s. m. arbre d'Abyssinie, l'écorce supplée le quinquina. * Aň-.

*

AUJOURD'HUI, adv. Hodiè. ce jour où l'on est, à present, au temps où l'on est; l'opposé d'autrefois'; s. (―est comme hier). A. Autrefois les plus grands génies avaient des opinions religieuses; aujourd'hui le plus petit espri fort les rejette.

1

†AULÉDIQUE, s. f. jeu de la flûte avec chant;

art de l'accompagnement de la voix. (Aulos, flate, ódé, chant. gr.

TAULÈTE, s. m. joueur de flûte. (Aulétés.

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AULÉTIQUE, s. f. art de jouer de la flûte; jeu de flûte sans chant.

TAULITRIDE, s. f. courtisane qui jouait de la flûte dans les repas. † -lé- N.

AULIQUE, adj. 2 g. (conseil, conseiller, tribunal) suprême de l'empire germanique; s. f. (thèse-) de théologie pour le doctorat* insecte. L. (Aulê, cour. gr.

AU-LOF, S. m. t. de mer, ordre au timonier de gouverner vers le vent. c. * Au lof. G. voy. Lof.

TACLOFFEE, s. f. action de venir au lof;

son effet.

AULOSTOMES, 8. m. pl. genre de poissons à bouche au bont d'un long museau. (Aulos, flute, stoma, bouche. gr.

TAUMAILLADE, S. f. filet en tramail pour les sèches, les barbues.

AUMAILLES, adj. s. f. pl. bêtes à cornes, boeufs, vaches, taureaux; t. d'eaux et forêts. || ōmäïls.

+AUMÉE, s. f. grande maille du tramail, du hallier; pl. nappes à grandes mailles. AUMELLETTE, Voy. Omelette.

AUMÔNE, s. f. ce qu'on donne aux pauvres par charité (être à 1'-; faire, donner l'-; distribuer, donner des―s'. Eleemosyna, peine pécuniaire ordonnée par la justice. ' La compassion qui accompagne l'aumône est un don plus grand que l'aumône méme. [Fléchier.] L'aumône est la prière par excel· lence.

AUMÔNÉE, s. f. pain donné aux pau

vres. B.

AUMÔNER, v. a. -né. e, p. donner par aumône (― quelqu'un, inus. ); condamner en justice à payer une aumône; * la payer. v.

AUMÔNERIE, s. f. bénéfice claustral pour la distribution des aumônes; charge d'aumônier.

AUMÔNIER. -ère, adj. qui fait souvent l'aumône;* (peu usité). B. s. m. prêtre attaché à un corps, à une habitation, à un grand, pour distribuer leurs aumônes; leur dire la messe, les prières ; f. -nière, dignité monacale. R.

AUMUSSE, s.f.fourrure des chanoines, des chantres, etc. | pour se couvrir la tête, et qu'ils portent au bras. * -muce. A. R. T. V. AUMUSSIER, S. m. bonnetier. G. Aulmulcier (vi.)

*

AUNAGE, 8. m. mesurage à l'aune; ce qui est mesuré à l'aune.

AUNAIE, S. f.Alnetum. lieu planté d'aunes. AUNE, s. m. Alnus. arbre à bois blanc, rougeâtre, tendre, à fleurs à chatons; Verne, Vergne.-noir, bourdaine.

AUNE, S. f. mesure de longueur, 3 pieds 8 pouces, bâton, etc., de cette longueur, chose mesurée sur l'aune; (fig., famil.) mesurer à l'-, juger du mérite par la taille; mesurer juger d'autrui par soi, (se mesurer a son-, s'apprécier, G. inus.); tout du long de l'-, adv. excessivement (battre—).

a son

AUNÉE, s. f. Inua. Énule campane, plante du genre des asters; bechique, diurétique, sudorifique, apéritive, stomachique, détersive, résolutive; guérit le claveau; très-employée.

AUNER, v. a. -né. e, p. mesurer à l'aune.|| ōné.

TAUNETTE, s. f. jeune plantation d'aunes. AUNEUR, s. m. inspecteur de l'aunage: * qui mesure à l'aune.

AUPARAVANT, adv. Priùs. marque la priorité de temps; s'emploie sans régime; | avant toutes choses, premièrement. (― lui ou— que), (barbar.) dites avant lui ou~ que. G.

AU PIS ALLER, adv. en mettant les choses au pire état, * Au pis-aller. G. Au-pis aller. c. | ōpizalé.

AUPRÈS, adv. Propè. prép. de lieu. tout proche, tout contre (chose, personne) côté de quelqu'un, à son service (ètre — de....); prep. comparative. au prix de.... en comparaison de.... (Lyon n'est rien-de Paris). par-, un peu à côté. (popul.) в. || ōprès. TAURAY, S. m. bloc de pierre, pièce de bois, ou canon pour amarrer.

TAUREILLON, s. m. partie du métier pour les étoffes de soie.

TAURÉLIE, s. f. Chrysalis. chrysalide.

AURÉOLE, S. f. t. de peint. cercle lumineux autour de la tête des saints; (inus..poét.) leur dernier degré de gloire dans le ciel ; * espèce de bruant de Sibérie. B. (Aureolus, couleur d'or. lat.

AURICULAIRE, adj. 2 g. Auricularis. qui regarde l'oreille; (confession-), à l'oreille, (témoin—); 1 qui a ouï; * (doigt—), le plus petit de la main; (remede-), pour les oreil les; s. f. pl. espèce de champignon. ' La loi des trois unités theatrales repose essentiellement sur la supposition que le spectateur est témoin oculaire et auriculaire de l'action.

AURICULE, S. f. mollusque à coquille ovale; oreille d'ours.

TAURICULÉE, adj. f. (feuille-~) qui a à sa base deux lobes séparés du disque. AL.

AURIFÈRE, adj. 2 g. qui fournit de l'or (mine); mêlé d'or (pierre -) (Aurum, ot, ferre, porter. lat.

AURIFIQUE, adj. 2 g. Aurifer. (vertu —), puissance de faire de l'or de changer en or.

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